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Message  Admin Jeu 29 Nov 2012 - 14:17

LA CIVILISATION DE L'AMOUR : UNE EXIGENCE CHRÉTIENNE AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ UNIVERSELLE !

La Civilisation de l'Amour : Une exigence chrétienne au service de la solidarité universelle ! Photo_11
par Jacques Delcourt


LA CIVILISATION DE L'AMOUR :


UNE EXIGENCE CHRÉTIENNE AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ UNIVERSELLE !



La Civilisation de l'Amour : Une exigence chrétienne au service de la solidarité universelle ! 24070810

Il n'y a pas si longtemps, c'était le 16 avril 2008, le pape Benoît XVI, dans son premier discours lors de son voyage apostolique aux États-Unis, rappelait avec force (...) "A l'occasion du 60 anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, l'exigence d'une solidarité mondiale est plus urgente que jamais, si l'on veut que tous puissent vivre de manière appropriée à leur dignité, comme des frères et sœurs qui habitent dans une même maison, autour de la table que la bonté de Dieu a préparée pour tous ses fils."

"L'église sait qu'aucune réalisation temporelle ne s'identifie avec le Royaume de Dieu, mais que toutes les réalisations ne font que refléter, et en un sens anticiper, la gloire du Royaume que nous attendons à la fin de l'histoire, lorsque le Seigneur reviendra. Mais cette attente ne pourra jamais justifier que l'on se désintéresse des hommes dans leur situation personnelle concrète et dans leur vie sociale, nationale et internationale, parce que celle-ci, - maintenant surtout - conditionne celle-là.". (Jean-Paul II, Sollicitudo rei socialis, 1988)

"Que chacun collabore à la mise en place de programmes et d'accords visant à faire de la politique économique et sociale une expression tangible de la solidarité; que tous aident à mettre en place les structures appropriées économiques, techniques, politiques et financières, qu'impose indiscutablement l'établissement d'un nouvel ordre social de solidarité." Jean-Paul II, Message à la Conférence Internationale du Travail, 15 juin 82. (Version HTML)

1. La civilisation de l'amour

La civilisation de l'amour est le titre retenu par Patrick de Laubier pour un des livres consacrés à l'enseignement social chrétien. Comme il l'écrit lui-même, cette expression est reprise aux Papes Paul VI et Jean-Paul II. Elle signifie que seul un amour de l'autre débordant le respect de la personne et de ses droits peut constituer la base de la vie sociale, économique et politique.

Dans le message social de l'Église, l'amour se veut la force inspiratrice des initiatives individuelles et collectives dans les domaines social, économique et politique et cela aussi bien sur le plan local (en relation directe aux autres) que sur les plans régional, national et international.

Le socialisme, lui aussi, veut une solidarité avec les plus pauvres. Mais la différence essentielle entre les idées socialistes et chrétiennes se trouve dans le fait que, par delà le respect que l'homme doit à tout homme, le commandement du Christ veut que l'amour soit le fondement de la solidarité avec les plus pauvres, les plus faibles. Du point de vue du chrétien, il n'y a de vraie solidarité que complémentaire à l'esprit d'amour. Il n'y a pas de vraie solidarité là où il n'y a pas d'amour. Mais corollairement, il n'y a pas amour vrai là où il ne se traduit pas en un mouvement effectif de solidarité. Pour le chrétien, solidarité universelle et fraternité universelle vont de pair. L'amour fraternel ne reste pas en deçà de la solidarité mais, au contraire, va au-delà. C'est dans cette optique qu'une réponse doit être donnée à la question sociale devenue mondiale.

2. Le défi nouveau de l'internationalisation

Dans le courant de la révolution industrielle, le social s'est inscrit d'abord dans un cadre national. Longtemps la question sociale est d'ailleurs restée une affaire nationale. A notre époque, par contre, les forces économiques sont attelées à l'installation d'un système économique transnational: continental, mais aussi transcontinental et mondial. Le rôle de l'État en a été profondément modifié. Peu à peu, il a été mis au service de la mondialisation des marchés et des entreprises et donc du développement et du maintien de la compétitivité internationale des économies nationales, comme aussi de la promotion des systèmes mondiaux de transport, d'information et de communication qui constituent les appuis logistiques à la globalisation économique.

L'internationalisation du capital et des entreprises, comme celle des circuits et des réseaux financiers favorisent le "désencastrement" de l'économique par rapport au "social" et au "politique". La mondialisation de l'économie, des circuits et infrastructures de transport et de communication distend les liens entre économie, société et État-nation. En s'inscrivant dans des réseaux planétaires, les puissances économiques et financières sont capables de se soustraire à diverses responsabilités et pressions auxquelles l'insertion dans un cadre national ne permettait pas d'échapper.

La transnationalisation des entreprises et des réseaux renforce la concurrence entre les États dans la recherche d'investissements et les subordonne ainsi aux impératifs du fonctionnement et du développement de l'économie transnationale. Comme l'écrit Ricardo Petrelia, dans ces conditions, il n'est pas surprenant que l'État avec les collectivités locales et les syndicats cherchent avant tout à créer l'environnement le plus propice aux entreprises afin qu'elles soient ou restent compétitives dans la guerre économique mondiale. A la limite, les instances et les agents politiques se montrent plus facilement soucieux de l'environnement dans lequel les entreprises oeuvrent que de l'environnement humain. Ils se révèlent plus anxieux de la compétitivité des entreprises que de la qualité de la vie des personnes, familles et communautés.

3. Le recul de la solidarité dans le sillage de la globalisation

Théoriquement, on pourrait croire que l'installation des réseaux mondiaux d'entreprises, la mondialisation des diverses infrastructures, ainsi que l'accélération et l'abaissement des prix de transport et de communication: tous facteurs qui produisent un rapetissement relatif de la planète, accroissent l'interdépendance entre les nations et par là même la solidarité mondiale. Il n'en est rien même si, fort heureusement, l'on assiste aujourd'hui à une prolifération des organisations internationales non-gouvernementales de plus en plus soucieuses des dégâts causés par le progrès dans le monde. L'atténuation des tensions idéologiques dans le monde conduit les États à revoir leurs engagements à la baisse.

Dans le concret, l'interdépendance accroît la concurrence entre les entreprises et, à travers elles, entre les nations. Cette hyper concurrence économique ne se traduit pas seulement entre les différents pays et les différents continents, mais aussi au sein des nations, entre les régions développées et défavorisées, entre les villes et les campagnes, entre les banlieues riches et pauvres, comme encore entre les personnes: entre nationaux et étrangers (d'où les tendances racistes et xénophobes), entre hommes et femmes, entre travailleurs des secteurs publics et privés, entre travailleurs et chômeurs, entre chômeurs et exclus.

L'individualisme se répand et fragilise les liens sociaux. L'indifférence grandit, comme l'instabilité de la famille. Il y a multiplication du nombre des familles monoparentales et des situations de solitude. On assiste à une montée de la violence, de la criminalité et de phénomènes, tels que la drogue et les suicides, y compris d'adolescents. Dans tous les pays, qu'ils soient plus ou moins développés, les inégalités se creusent, la précarisation et la marginalisation s'accroissent, les formes dégradantes d'exclusion et donc la polarisation progressent au point de remettre en question le contrat social à la base de la solidarité nationale.

Au départ, sur le plan national, le fondement de la solidarité se trouve dans un contrat social. Mais la loi d'airain du marché et l'individualisme qu'elle engendre, paraissent l'ébranler chaque jour davantage. La croissance économique qui pourtant se poursuit (les indices du produit et du revenu national en attestent) sont loin de se traduire dans de nouveaux élans de solidarité sur le plan national mais encore moins sur le plan international. La loi de la concurrence et l'individualisme qu'elle engendre se manifestent dans un mouvement d'apolitisme, de désolidarisation sur le plan social et dans une distance par rapport à l'État: ce qui affaiblît d'autant lés efforts que l'on pourrait engager en vue du développement de la "société civile nationale", la création d'"une société civile internationale" et d'un "ordre social international".

Tel est donc le profond paradoxe qui caractérise le présent. En effet, c'est au moment où les interdépendances économiques entre les nations sont toujours plus grandes qu'apparaissent les attitudes de repli sur des intérêts personnels, segmentaires, corporatistes, régionaux ou nationaux. Paradoxalement, dans une économie devenue mondiale au sein de laquelle les interdépendances deviennent globales, les personnes se replient sur des formes de solidarité visibles, volontaires, souvent locales au détriment des formes de solidarité plus larges qui leur apparaissent d'autant plus contraignantes que leur efficacité n'est pas particulièrement visible et que les systèmes paraissent fonctionner à la manière du tonneau des Danaïdes.

Dans de telles circonstances, les appels à la solidarité ont peu de résonance. La solution semble, au contraire, être recherchée dans le sauve qui peut, particulièrement sur le plan international où la chute du mur de Berlin, et la fin de l'affrontement idéologique entre l'Est et l'Ouest permettaient pourtant d'espérer que les sommes dégagées grâce au désarmement allaient pouvoir être consacrées à plus de solidarité sur le plan international. Au contraire, la fin de cet affrontement débouche non pas sur plus, mais sur moins de solidarité envers les continents les plus pauvres de la planète. Tout se passe comme si l'engagement des diverses nations du monde sur la voie du libéralisme économique et de la démocratie politique nous menait à la "fin de l'histoire". Telle paraît être la conviction de Francis Fukuyama pour qui ce choix en faveur d'un développement de type libéral à la fois sur le plan économique et politique, doit permettre de résoudre pacifiquement tous les problèmes du développement dans le monde. Une telle position constitue un refus d'entendre les révoltes qui grondent un peu partout à la surface de la planète. C'est là aussi une mésestimation de l'importance que prendra "le choc des civilisations" prédit par Samuel Huntington en raison même de leurs interpénétrations. Selon lui, les chocs dans le monde découlent d'une double imposition. D'une part, il y a celle qui résulte dé "la pensée unique", c'est-à-dire de la propagation de la rationalité économique pure et duré et du jeu de la concurrence: ce qui donne la primauté à l'économique sur le social. La logique du développement est celle du rattrapage des pays développés par les pays en voie de développement. D'autre part, il y a l'occidentalisation de la culture dans le monde. Celle-ci s'opère par la diffusion privilégiée de la culture nord-américaine et européenne. Cette universalisation de la culture occidentale écrase les cultures traditionnelles et, par là même, engendre des réactions visant à la "désaccidentalisation", la "réislamisation", la "réhindouisation", la "russification"..., selon les formulations d'Huntington. Il en est ainsi même si aujourd'hui, la machine capitaliste s'arme de manière à répondre à la diversité des aspirations qui naissent de la diversité culturelle en fonction des nations, ethnies, classes ou sexes par le biais de la démassification des productions, le développement des gammes et de l'économie du sur mesure.

Mais l'intégration systémique du monde sur le plan économique et la diffusion d'une culture que l'on propose comme universelle ne s'accompagnent pas nécessairement d'une intégration politique, sociale et culturelle. La rationalité apparente du système ou de la culture n'induit pas nécessairement la reconnaissance de leur légitimité. D'autant plus que l'intégration systémique ne constitue nullement une protection contre les agressions et risques sur les plans social, culturel et écologique. D'où l'importance d'une .ouverture des consciences aux effets de ces impositions qui, dans le même; temps, multiplient les déséquilibres entre les régions, les inégalités et les discriminations sociales tout en n'apportant pas de remède à la prolifération des famines, des maladies endémiques et épidémiques, ainsi qu'aux pauvretés et aux misères du monde, tout en nous écartant des solutions solidaires qui forgeraient une cohésion sociale mondiale.

4. Le danger d'une application unilatérale de la subsidiarité

L'insistance que l'on met à juste titre sur les droits de l'homme, sur la nécessaire liberté et autonomie de la personne humaine, sur le libre choix, sur l'importance de la propriété privée dans la sauvegarde de l'autonomie des personnes, mais aussi des familles, des groupes et communautés, a replacé le principe de subsidiarité au centre du débat social et sociétal que ce soit sur le plan local, régional, national, continental ou international.

Du point de vue du citoyen mais peut être avant tout des groupes intermédiaires, le principe de subsidiarité est d'une utilité irremplaçable dans la lutte contre les formes d'absolutisme, les tendances tyranniques, hégémoniques, monopolistiques, centralisatrices, y compris contre la tyrannie de la majorité notamment dans le domaine politique mais aussi sur le plan religieux.

Le respect de la subsidiarité assure aux hommes et aux groupes la possibilité d'exercer leur génie et de prendre des initiatives dans la mesure où elles n'entravent pas la liberté d'autrui et où elles ne limitent pas la poursuite du bien être commun.

La subsidiarité est un principe qui permet la répartition du pouvoir de décision entre la hiérarchie des instances jusqu'au pouvoir supérieur ou suprême. En conséquence, il est normal que ce principe trouve application dans le développement des Instances super étatiques, comme par exemple, dans le cadre de l'Union Européenne où la subsidiarité figure en bonne place dans le Traité de Maastricht

Théoriquement, subsidiarité et solidarité globale sont indissociables. Elles sont le côté pile et face d'une même pièce. Mais sur le plan concret, ce principe de. subsidiarité qui sauvegarde l'autonomie des groupes, des instances infranationales ou encore des États par rapport à tout autre autorité, peut être invoqué et utilisé en vue de se soustraire à la solidarité pourtant présupposée entre les instances auxquelles s'applique la subsidiarité. Souvent en effet, ces instances sont prêtes à encaisser les bénéfices, mais cherchent le plus souvent à échapper aux coûts et notamment aux charges sociales et fiscales impliquées par le jeu de la solidarité.

Théoriquement, le principe de subsidiarité fonde les alliances et assure le consensus entre une pluralité de groupes ou d'instances. Mais la subsidiarité ne peut être ce fondement qu'à la condition de ne pas être invoquée, à tout moment, comme le prétexte en vue d'échapper à la solidarité, comme c'est trop fréquemment le cas sur le plan de l'Europe communautaire. Trop souvent, la subsidiante sert de paravent aux nations, elle permet aux nations riches désireuses de se soustraire aux exigences de fonctionnement et de développement d'une communauté universelle.

Le principe de subsidiante se trouve alors travesti. En effet, son objectif n'est pas simplement de garantir l'autonomie à la base, il est aussi de fournir au sommet les ressources en vue d'assurer les tâches et les fins que, séparément, les instances inférieures sont impuissantes à produire ou à poursuivre efficacement, comme par exemple, lorsqu'il s'agit de l'aménagement de grands espaces territoriaux, de la lutte contre le sous-développement ou de la protection contre les risques écologiques planétaires. Le principe de subsidiante ne peut donc devenir la voie de sortie de la solidarité à quelque niveau que ce soit.

5. Plaidoyer en faveur d'une instance de gouvernance mondiale et d'un plan mondial de solidarité en vue du vrai développement

Pour le chrétien, l'esprit de solidarité découle de la fraternité universelle qui fonde "la civilisation de l'amour". Il doit se manifester au niveau des relations interpersonnelles. Il implique une ouverture aux autres et une disponibilité au service du prochain. Mais l'esprit de solidarité ne vise pas que ces relations journalières. La solidarité ne se limite pas aux relations familiales ou aux relations qui se nouent au niveau des communautés locales ou de travail.

Selon l'encyclique du pape Jean-Paul II "Sollicitudo rei socialis" (38-40), l'esprit de solidarité se traduit dans une détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun parce que nous sommes responsables de tous. Travailler pour le bien commun, c'est rechercher et poursuivre l'ensemble des conditions qui permettent à chaque personne de s'épanouir et de se développer. Ce bien commun qui vise au développement de tous les hommes et de tout l'homme n'est pas simplement de nature économique ou sociale, il est aussi d'ordre religieux et moral. D'où, la poursuite du bien commun ne peut être simplement le monopole de l'État. Le Pape Jean-Paul se tient d'ailleurs à distance par rapport aux systèmes étatiques de sécurité sociale qui risquent souvent de priver les citoyens et les groupes intermédiaires de prendre des initiatives.

Ceci dit, notre monde se caractérise par la force des structures mondiales vouées à l'accumulation des profits et du capital, ainsi que par la puissance des regroupements politiques que constituent de fait les pays de la Triade: États-Unis, Europe et Japon, les membres du G 7 ou du G 10 en relation avec les forces économiques et financières mondiales. A leur côté, les structures de solidarité paraissent dérisoires quel que soit le rapide développement du nombre des organisations non gouvernementales. A ce jour, il manque un système de gouvernance mondiale qui regroupe d'autres forces que les grandes entreprises à but économique et les réseaux politiques transnationaux.

Sans nier l'importance des problèmes du travail et donc des organisations syndicales mondiales dans le développement de conditions humaines de travail, de rémunération et de diverses formes de protection sociale, il ne semble pas qu'elles puissent, à elles seules, constituer le contrepoids indispensable au jeu des pouvoirs économiques privés mondiaux et au jeu des pouvoirs politiques qu'elles tentent de manipuler à leur profit. C'est sans doute du côté des initiatives non-marchandes et du côté des organisations non gouvernementales transnationales qu'il faut se tourner si l'on veut répondre à la dimension des questions sociales devenues mondiales.

A ce jour, plus de 20.000 organisations ont été recensées dont l'objectif est de transcender le nationalisme et les barrières linguistiques en vue de mettre en place des architectures organisationnelles nouvelles visant à répondre à un nombre élevé de problèmes d'importance mondiale qu'il s'agisse, par exemple, de lutter contre la drogue, le sida ou le cancer, contre la misère, la famine et les luttes fratricides dans le monde. Sans elles, il n'y a pas de contrepoids aux exigences de la compétitivité, pas de limites à la "guerre économique", selon l'expression de Ricardo Petrella.

A ce jour, en tout cas, trop peu d'instances internationales donnent aux organisations non gouvernementales le poids qu'elles méritent dans l'orientation des politiques d'aide au développement, dans le développement de la coopération, dans l'orientation des mouvements de solidarité mondiale. Mais il ne suffit sans doute pas de donner une voix aux ONG dans les structures existantes. Ne faudrait-il pas, comme le propose Petrella créer une instance suprême de gouvernance: une Organisation Mondiale du Développement Social (OMDS) afin d'assurer enfin une meilleure correspondance entre le développement et les besoins fondamentaux des hommes et groupes humains. Une telle organisation mondiale pourrait d'urgence s'attaquer aux graves problèmes de l'eau et de l'alimentation, aux problèmes du logement, à l'amélioration des conditions de vie et, notamment, à l'aménagement des villes tentaculaires et par là même créer du travail.

La poursuite de tels plans mondiaux ne seraient-ils pas la traduction dans les faits de ce que les Papes appellent la "civilisation de l'amour". Mais la conscientisation, la mobilisation et la motivation sont-elles suffisantes ?

par Jacques DELCOURT

SOURCE : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2407087_de_laubier_2

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