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Message  Invité Jeu 15 Juil 2010 - 2:38

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Message  Invité Jeu 15 Juil 2010 - 3:09



Benoît XVI



- « Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups »

Ces paroles sont unes des premières prononcées par le Pape Benoît XVI lors de son homélie du 24 avril 2005, précisément pour la messe inaugurale de son pontificat.

On peut tout de suite observer qu’il n’est absolument pas anodin qu’un Souverain Pontife s’exprime de la sorte. Ces paroles sont en effet uniques, aucun de ses prédécesseurs n’a adressé aux fidèles une telle exhortation, alors que l’ensemble des Saintes Ecritures ainsi que le Magistère vivant de la Sainte Eglise n’a de cesse de nous appeler au courage et à la persévérance.



Nous le savons bien, le Pape Benoît XVI se situe dans la droite ligne de son prédécesseur le Pape Jean-Paul II, nous répétant inlassablement « n’ayez pas peur ! » et nous encourageant vivement à être de véritables témoins du Christ, dans la certitude de la victoire définitive du Christ.



Comment pourrait-il, en ce sens, nous exhorter à une ligne de conduite que lui-même ne tiendrait pas ; cela équivaudrait à du plus pur pharisaïsme, condamné fermement par Jésus dans le Saint Evangile en ces termes « A vous aussi, les légistes, malheur, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter et vous-mêmes ne touchez pas à ces fardeaux d'un seul de vos doigts ! ». (Cf. Lc 11,46 et Mt 23,4).



Au premier abord, il pourrait donc sembler qu’il y ait une contradiction entre le message évangélique et les paroles du Pape.



Est-ce possible ? Certes non, comme le dit Saint-Paul dans ses épîtres ! Cela serait alors un contre témoignage direct de l’Evangile. La vérité est donc ailleurs, mais où faut-il la chercher ? Que veut nous dire Benoît XVI successeur de Pierre lorsqu’il parle « de se dérober par peur devant les loups » ?



Et bien ! Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'Esprit dit aux Eglises ! (Cf. Ap 2,11.17.29 ; 3,6.13.22).



La réponse à ces questions se trouve toujours dans les Saintes Ecritures, puisque Dieu nous a tout dit par Son Verbe, le Dieu fait Homme, Jésus-Christ (Cf. C.E.C § 65 en référence à Saint Jean de la Croix).



Cette fois-ci je vous pose moi-même la question, quel passage de la Sainte Ecriture peut faire écho à ces paroles du Saint Père en ces temps qui sont les nôtres, temps du combat final comme nous le signifiait clairement le Cardinal Karol Wojtyla (futur Pape Jean-Paul II) le 9 novembre 1976 :



« Nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui devant la lutte finale entre l’Eglise et l’Anti-Eglise, entre l’Evangile et l’Anti-Evangile » (Cf. intégralité de l’homélie du Cardinal Dias présentée ci-après).



Au vu de tout ce que nous avons déjà exprimé, depuis le début de notre étude, la réponse est certaine : ces paroles du Pape nous renvoient directement en 2 Th 2,1-10 :



« 1 Nous vous le demandons, frères, à propos de la Venue de notre Seigneur Jésus Christ et de notre rassemblement auprès de lui […]. 3 Que personne ne vous abuse d'aucune manière. Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Etre perdu, 4 l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. 5 Vous vous rappelez, n'est-ce pas, que quand j'étais encore près de vous je vous disais cela. 6 Et vous savez ce qui le retient maintenant, de façon qu'il ne se révèle qu'à son moment. 7 Dès maintenant, oui, le mystère de l'impiété est à l'oeuvre. Mais que seulement celui qui le retient soit d'abord écarté. 8 Alors l'Impie se révélera, et le Seigneur le fera disparaître par le souffle de sa bouche, l'anéantira par la manifestation de sa Venue. 9 Sa venue à lui, l'Impie, aura été marquée, par l'influence de Satan, de toute espèce d'oeuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, 10 comme de toutes les tromperies du mal, à l'adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n'avoir pas accueilli l'amour de la vérité qui leur aurait valu d'être sauvés ».



Nous pouvons tout de suite observer que le « ce qui le retient » du verset 6, est obligatoirement et directement à relier avec « celui qui le retient » du verset 7, puisque l’on y décrit la même réalité de « quelque chose » ou de « quelqu'un » qui retient encore la venue de l’Impie.

En toute logique, et au regard de l’ensemble de notre étude, ce « quelque chose » ne peut être que la papauté et ce « quelqu’un » n’est autre que le Pape lui-même, puisque c’est une seule et même réalité qui est visée.



D’où l’importance de ne jamais isoler un passage de l’Ecriture, car cela serait faire une lecture fondamentaliste forcément erronée. L’Ecriture s’éclaire toujours par Elle-même, puisque Dieu nous a tout dit par son Fils.



En outre il est important de relever qu’à la deuxième partie du verset 7 il est mentionné : « celui qui le retient soit d’abord écarté » ; il ne faut pas omettre de bien analyser ce verset car chaque mot est lourd de sens.



A la lumière de ce que nous venons d’évoquer, il est aisé de comprendre, que c’est bien le Pape qui retient la venue de l’ « Impie » c’est à dire de « l’Antéchrist ». Le signe de sa pleine manifestation adviendra donc au moment où le Saint Père Benoît XVI sera écarté et sans aucun doute contraint à l’exil. Il est très vraisemblable qu’il se réfugie alors en France comme il l’a laissé entendre dans l’une de ses homélies.



Cette vision est également partagée, en particulier par Saint Thomas d’Aquin comme l’affirme l’Abbé Augustin Lemann dans son ouvrage sur « L’Antéchrist », pages 67 à 71, dont

je reprends ici l’ensemble de la thèse :



« Puisque l’Apostasie doit être le milieu préparatoire à l’avènement de l’Antéchrist, fléau le plus redoutable qui aura bouleversé le monde, le devoir qui s’impose n’est-il pas de lutter pour la refouler, en s’efforçant de ramener à Jésus-Christ et à l’Église les nations, les familles, les individus, qui s’en sont séparés ou qui menacent de le faire ? Le vent d’aveuglement et de défection qui emporte déjà une partie de la société et la fait se séculariser, c’est-à-dire se soustraire à l’Évangile et à l’Église, n’est peut-être que passager, Dieu ayant fait les nations guérissables. L’idée chrétienne peut de nouveau s’épanouir, embaumer et vivifier comme par le passé. Il n’y a donc pas lieu de se décourager. Loin de là ! Il faut se mettre résolument à l’oeuvre, s’y mettre avec confiance et générosité. Léon XIII n’en a-t-il pas donné l’exemple, et Pie X ne le donne-t-il pas actuellement ? Que n’a pas fait Léon XIII pour retenir les individus et les nations sur cette pente fatale de l’apostasie ? Bornons-nous aux Nations. Toute la politique religieuse de ce grand Pape semble s’être inspirée de cette exhortation de Saint Paul : "Que celui qui retient encore retienne, jusqu’à ce qu’il soit rejeté : Qui tenet nunc, retineat, donec de medio fiat" (2 Th 2,7). On sait à quelle occasion Saint Paul fit entendre cette exhortation. Traçant par avance le portrait de l’Antéchrist, tel qu’il a été reproduit dans ces pages, Saint Paul découvrit encore aux Thessaloniciens qu’un obstacle retardait l’avènement de «l’homme de péché» : "Vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps», puis, il ajouta : "Que celui qui retient encore retienne jusqu’à ce qu’il soit rejeté". La Tradition n’ayant pas conservé les explications verbales développées par l’Apôtre devant les Thessaloniciens, des opinions très divergentes se sont formées dans le cours des siècles. Tout en les respectant profondément les unes et les autres, nos préférences vont à celle qu’a donnée Saint Thomas d’Aquin. L’interprétation de l’Ange de l’École explique le passé et éclaire l’avenir. Il ressort évidemment des paroles de Saint Paul qu’il y a, contre l’apparition de l’Antéchrist, un obstacle et quelqu’un qui maintient l’obstacle ; il y a une barrière et un garde-barrière. L’Antéchrist ne fera son apparition que lorsque, le gardien de l’obstacle ayant été rejeté, mis de côté, l’obstacle lui-même sera enlevé. Or quel est cet obstacle, quelle est la barrière ? C’est, répond Saint Thomas, l’union et la soumission à l’Église Romaine, siège et centre de la foi catholique. Tant que la société demeurera fidèle et soumise à l’empire spirituel romain, transformation de l’ancien empire temporel romain, l’Antéchrist ne pourra point paraître. Telle est la barrière, tel est l’obstacle. Mais, par la bienfaisance de Dieu, à côté de cet obstacle, il y aussi un gardien, chargé de veiller, chargé de le maintenir ; et ce Gardien, c’est le Pape, Vicaire de Jésus-Christ. Tant que le Gardien sera reconnu, respecté, obéi, l’obstacle subsistera, la société demeurera fidèle à l’empire spirituel romain et à la fois catholique. Mais si ce Gardien, le Pape, vient à être méconnu, mis de côté, rejeté, l’obstacle disparaissant bientôt avec lui, l’Antéchrist sera libre de paraître. "Qui tenet, scilicet, romanum imperium, teneat illud donec ipsum fiat de medio. Quia medium est dùm universis circumquaque imperat, quibus ab ipso recedentibus, de medio auferetur, et tunc ille iniquus oportuno sibi tempore revelabitur". Eh bien, Léon XIII a-t-il été fidèle à l’exhortation de l’Apôtre ? S’est-il efforcé de maintenir l’obstacle, c’est-àdire la fidélité à la fois catholique et à l’empire spirituel romain ? Ce but n’a-t-il pas été celui de toute sa vie pontificale, ainsi qu’il l’exprimait un jour au Sacré-Collège : "Le gouvernement de l’Église, disait-il, Nous apparut d’abord comme un poids formidable et il est encore tel actuellement par suite des temps mauvais et de la condition difficile faite à l’Église, par la crainte d’un avenir plus terrible encore pour l’Église et pour la société... À cet effet, Nous avons cru que l’oeuvre la plus opportune et la plus conforme à Notre charge était de montrer aux peuples et aux princes ce port de salut et de les aider à y entrer. Nous avons consacré Notre vie dans ce but, persuadé que Nous agissons ainsi pour les intérêts de la religion et de la société" (2 mars 1887). Avec quelle constance et quelle fermeté ce but n’a-t-il pas été poursuivi par l’auguste Pontife ! À peine placé au gouvernail de la barque de Pierre, Léon XIII, comme le pêcheur qui reprend l’une après l’autre les mailles rompues de ses filets lacérés, s’est mis à reprendre l’un après l’autre tous les fils emmêlés des relations diplomatiques. Chaque État, non seulement de l’Europe mais du monde entier, s’est vu l’objet de ses prévenances et de ses soins : Que celui qui retient, retienne ! Bornons-nous à un résumé rapide de ses efforts pour retenir, ne fût-ce que par un fil, les nations à l’Église :

- Concordat avec la République de l’Équateur (en 1881).

- Concordat avec l’Autriche-Hongrie pour la Bosnie et l’Herzégovine (1881).

- Accord avec le gouvernement Russe sur certaines questions ecclésiastiques (1882).

- Conventions avec la Suisse pour régler l’administration ecclésiastique du Tessin et l’administration régulière

du diocèse de Bâle (1884).

- Concordat avec le Portugal pour les Indes Orientales (1885).

- Concordat avec le Montenegro (1886).

- Rétablissement des relations diplomatiques avec la Belgique (1886).

- Promotion d’un cardinal aux États-Unis (1886).

- Arbitrage entre l’Allemagne et l’Espagne au sujet des Carolines (1886).

- Échange de rapports bienveillants avec la Turquie, la Perse, la Cochinchine, la Chine (1886).

- Arrangements avec l’Allemagne et cessation du Kulturkampf (1887).

- Concordat avec la République de Colombie (1887).

- Reprise des relations diplomatiques avec la Russie (1888).

- Arrangements avec le gouvernement Anglais sur certains points de l’administration ecclésiastique de l’île

de Malte (1890).

- Appel à l’Orient et visite à Jérusalem par un Légat, le cardinal Langénieux (1893), etc., etc.

Que de soucis, que de patience, que de prudence, toutes ces négociations épineuses n’ont-elles pas exigées ! Mais il importait de retenir : Que celui qui retient, retienne ! Dans son allocution au Sacré-Collège, à l’occasion du 25 ième anniversaire de son élection, le 20 février 1903, Léon XIII dira : "Voici Notre dernière leçon : recevez-la et gravez-la tous dans vos esprits : C’est l’ordre de Dieu qu’il ne faut chercher le salut que dans l’Église, qu’il ne faut chercher l’instrument du salut, vraiment fort et toujours utile, que dans le Pontificat romain".



A la lumière de ces considérations poursuivons donc notre analyse. Comme le texte biblique de 2 Th 2,6-7 le laisse entendre, le Saint Père ne mourra pas, Dieu ne le permettra pas. C’est ce que confirme en particulier Notre Seigneur Jésus à Vassula Ryden lorsqu’il désigne le Saint Père par « Abel » et l’Antéchrist ou l’un de ses partisans par « Caïn » dans l’œuvre de la « Vrai Vie en Dieu ». Voici deux passages significatifs du tome 2 :



- extrait du message donné le 2 décembre 1987, page 41 :



« Moi Jésus, Je me tiendrai au milieu, entre Caïn et Mon Abel. Cette fois, Caïn se trouvera face à Moi au lieu de son frère. S'il lève la main pour frapper, c'est Moi qu'il devra frapper ; il sera dépouillé et se retrouvera nu face à Moi son Dieu. Mon Abel, Mon Abel bien-aimé, cette fois, tu vivras ; ton sang - qui est Mon Sang - ne sera pas versé, et Mon parfum embellira Mon Jardin, ce Jardin-même où fut versé le sang de Mon Abel [en référence au Saint Père Jean-Paul dont le sang a coulé le 13 mai 1981, place Saint Pierre de Rome] ».



- extrait du message donné le 28 décembre 1987, page 57 :



« Mon Abel vivra cette fois. La sincérité abolira le mal (ce qui signifie Abel conquerra Caïn) ».



Retournons de nouveau à la Parole de Dieu afin d’analyser ce que l’on appelle les « loups » dans la bouche du Vicaire du Christ, qui n’est autre que le prolongement de la Parole du Christ. Le Verbe Incarné nous affirme dans le Livre des Actes des Apôtres lorsque l’Apôtre Paul donne ses adieux à l’Eglise d’Ephèse en Ac 20,25-32 :



« 25 Et maintenant voici que, je le sais, vous ne reverrez plus mon visage, vous tous au milieu de qui j'ai passé en proclamant le Royaume. 26 C'est pourquoi je l'atteste aujourd'hui devant vous: je suis pur du sang de tous. 27 Car je ne me suis pas dérobé quand il fallait vous annoncer toute la volonté de Dieu. 28 Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l'Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l'Eglise de Dieu, qu'il s'est acquise par le sang de son propre fils. 29 Je sais, moi, qu'après mon départ il s'introduira parmi vous des loups redoutables qui ne ménageront pas le troupeau, 30 et que du milieu même de vous se lèveront des hommes tenant des discours pervers dans le but d'entraîner les disciples à leur suite. 31 C'est pourquoi soyez vigilants, vous souvenant que, trois années durant, nuit et jour, je n'ai cessé de reprendre avec larmes chacun d'entre vous. 32 Et à présent je vous confie à Dieu et à la parole de sa grâce, qui a le pouvoir de bâtir l'édifice et de procurer l'héritage parmi tous les sanctifiés ».



Ce passage de l’Ecriture s’actualise de façon magistrale avec le Saint-Père Benoît XVI. Même si Saint Paul parle de lui-même, la Parole de Dieu, comme en écho, trouve une résonance propre au cours des siècles, selon le caractère dynamique qui Lui est propre (Cf. post publié sur le forum « Les différents sens de l’Ecriture »). Relevons dans le même temps que l’on fait référence à « trois années », ce qui correspond parfaitement à la période biblique des trois ans et demi du règne de l’Antéchrist, à savoir les 1260 jours d’Ap 11,3 soit 42 mois de 30 jours selon Ap 11,1 (période dans laquelle l’humanité est entrée depuis le printemps 1995. Cf. message donné à Vassula Ryden le 10 mai 1995, page 47 du supplément 9 de l’œuvre de « La Vrai Vie en Dieu »). Ainsi, la mention des « trois années » d’Ac 20,31 fait correspondre le moment de la venue de l’Antéchrist, dont le règne sera bref, symbolisé par la moitié d’une année.



Attardon-nous en ce sens, sur un passage extrêmement révélateur de la lettre encyclique « Spe Salvi facti sumus », (Sauvés dans l’Espérance) où le Pape nous parle explicitement de l’Antichrist, à travers une citation du philosophe Emmanuel Kant :



§ 19 : « Nous devons brièvement jeter un regard sur les deux étapes essentielles de la concrétisation politique de cette espérance, parce qu'elles sont d'une grande importance pour le chemin de l'espérance chrétienne, pour sa compréhension et pour sa persistance. Il y a avant tout la Révolution française comme tentative d'instaurer la domination de la raison et de la liberté, maintenant aussi de manière politiquement réelle. L'Europe de l'Illuminisme, dans un premier temps, s'est tournée avec fascination vers ces événements, mais face à leurs développements, elle a dû ensuite réfléchir de manière renouvelée sur la raison et la liberté. Les deux écrits d'Emmanuel Kant, où il réfléchit sur les événements, sont significatifs pour les deux phases de la réception de ce qui était survenu en France.



En 1792, il écrit son œuvre: « Der Sieg des guten Prinzips über das böse und die Gründung eines Reiches Gottes auf Erden » (La victoire du principe du bien sur le principe mauvais et la constitution d'un règne de Dieu sur la terre). Il y écrit: « Le passage progressif de la foi d'Église à l'autorité unique de la pure foi religieuse est l'approche du royaume de Dieu ». Il nous dit aussi que les révolutions peuvent accélérer les temps de ce passage de la foi d'Église à la foi rationnelle. Le « règne de Dieu », dont Jésus avait parlé, a reçu là une nouvelle définition et a aussi pris une nouvelle présence; il existe, pour ainsi dire, une nouvelle « attente immédiate »: le « règne de Dieu » arrive là où la foi d'Église est dépassée et remplacée par la « foi religieuse », à savoir par la simple foi rationnelle. En 1794, dans l'écrit « Das Ende aller Dinge » (La fin de toutes les choses), apparaît une image transformée. Kant prend alors en considération la possibilité que, à côté du terme naturel de toutes les choses, il s'en trouve aussi un contre nature, pervers. Il écrit à ce sujet: « Si le christianisme devait cesser d'être aimable [...], on verrait nécessairement [...] l'aversion et la révolte soulever contre lui le cœur de la majorité des hommes; et l'antéchrist, que l'on considère de toute façon comme le précurseur du dernier jour, établirait son règne (fondé sans doute sur la peur et l'égoïsme), fût-ce pour peu de temps; et comme le christianisme, destiné à être la religion universelle, serait alors frustré de la faveur du destin, on assisterait à la fin (renversée) de toutes choses au point de vue moral ».



C’est absolument fantastique d’analyser comment, avec grande finesse, le Pape Benoît XVI procède pour nous faire comprendre ce qui devra arriver dans peu de temps.



A la lumière de la seule raison, formulons tout d’abord un premier questionnement.



Benoît XVI avait-il vraiment besoin de citer précisément ce passage de Kant pour développer son argumentaire sur l’Espérance chrétienne ? Avait-il besoin de faire référence à l’Antéchrist, comme « le précurseur du dernier jour », qu’il « établirait son règne pour peu de temps » et qu’ « on assisterait à la fin (renversée) de toutes choses d’un point de vue moral » ? La réponse qui s’impose d’emblée, est clairement non !



Le Saint Père veut en effet nous suggérer la proximité de ces évènements, de façon indirecte à travers une citation. Rappelons que le Pape, et plus largement tout pasteur, n’a pas d’autre moyen que de procéder ainsi, puisque aucune mention explicite de la venue de l’Antéchrist et du temps du jugement ne peut être faite (Cf. post sur le sujet publié sur le forum).



De plus, il est important de relever, qu’à travers de la citation d’Emmanuel Kant, que le Saint Père a pris le soin de choisir, est clairement évoqué le lien avec la France, ce qui n’est absolument pas fortuit.



Au regard de tout ce que nous avons montrer au cours de notre analyse : la France est un des pays où la franc-maçonnerie est plus qu’agissante. Mais il y a plus, là encore se cache la mission et le rôle de la France mais également le mystère d’iniquité qui doit se manifester pleinement, car nous savons que l’Antéchrist est né sur le sol de France (Cf. post sur le sujet publié sur le forum).



Enfin, pour conforter notre conviction que le Saint Père Benoît XVI est bien le Pape de la « fin des temps » rappelons tout d’abord la prophétie du Pape Saint Pie X, mort en 1914, comme retranscrite pages 243 et 244 du tome 1 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’heure est proche » :



« Tandis qu’ils donnait une audience, il entra soudain dans un sommeil mystérieux ; quand il revint à lui, il s’écria : « Ce que je vois est effrayant ! Sera-ce moi ? Sera-ce mon successeur ? Ce qui est sûr, c’est que le Pape quittera Rome, et pour sortir du Vatican, il lui faudra passer sur les cadavres de ses prêtres ».



Notons que ce fait n’est pas encore advenu et que cette prophétie rejoint la description de la troisième partie du secret de Fatima qui a été rendue publique, dans laquelle il est fait mention, en particulier que le Saint Père gravit une « montagne escarpée passant par une grande ville à moitié en ruines au milieu de cadavres de morts, avant d’arriver finalement à une grande croix, terme et point de référence de l’histoire ».



Rappelons également la prophétie de Saint Malachie dont la dernière devise « De la gloire de l’olive », s’applique à Benoît XVI, en lien direct avec celle de Garabandal, où il nous a été révélé que la « fin des temps » surviendrait après le troisième successeur du Pape Jean XXIII, c'est-à-dire après le Pape Jean-Paul II, sous le pontificat de notre Saint Père actuel, Benoît XVI.

Relevons en dernier lieu, que dans la Basilique Majeure de Saint-Paul-hors-les-murs, le dernier médaillon des papes est à l’effigie de Benoît XVI et qu’après il n’y en a plusce qui est extrêmement révélateur. Pour autant, dans les temps nouveaux il y aura vraisemblablement d’autres souverains pontifes, car l’histoire de l’humanité ne s’arrête pas à la « fin des temps » mais bien à la « fin du monde ».



Dernière édition par Joannes Maria le Mer 28 Juil 2010 - 10:25, édité 1 fois
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Message  Invité Jeu 15 Juil 2010 - 3:12



- L’appel et l’annonce explicite de la proche venue du Christ



- extrait de l’homélie prononcée le 26 novembre 2005 à la Basilique Vaticane :



« […] En chantant ensemble les Psaumes, nous avons élevé nos coeurs à Dieu, en prenant l'attitude spirituelle qui caractérise ce temps de grâce: la "veillée dans la prière" et l'"exultation dans la louange" (Cf. Missel Romain, Préface de l'Avent II/A). Imitant le modèle de la Très Sainte Vierge Marie, qui nous enseigne à vivre dans une écoute religieuse de la parole de Dieu, nous nous arrêtons sur la brève Lecture biblique qui vient d'être proclamée. Il s'agit de deux versets contenus dans la partie conclusive de la Première Lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens (1 Th 5,23-24). Le premier exprime le voeu de l'Apôtre à la communauté; le deuxième offre, pour ainsi dire, la garantie de son accomplissement. Le souhait est que chacun soit sanctifié par Dieu et demeure irréprochable dans toute sa personne - "esprit, âme et corps" - pour la venue finale du Seigneur Jésus; la garantie que cela puisse se produire est offerte par la fidélité à Dieu lui-même, qui ne manquera pas de mener à bien l'oeuvre commencée chez les croyants. Cette Première Lettre aux Thessaloniciens est la première de toutes les Lettres de saint Paul, probablement écrite en l'an 51. Dans cette première Lettre on sent, encore davantage que dans les autres, le coeur de l'Apôtre qui bat, son amour paternel, nous pouvons même dire maternel, pour cette nouvelle communauté. Et l'on sent aussi sa préoccupation pleine d'inquiétude pour que ne s'éteigne pas la foi de cette nouvelle Eglise, encerclée par un contexte culturel qui, sous de nombreux points de vue, est contraire à la foi. Ainsi, Paul conclut sa Lettre par un souhait, nous pourrions même dire par une prière. Le contenu de la prière que nous avons entendue est qu'ils soient saints et irréprochables au moment de la venue du Seigneur. La parole centrale de cette prière est "venue". Nous devons nous demander: que signifie venue du Seigneur? En grec c'est la "parousie", en latin l'"adventus": "avent", "venue". Qu'est cette venue? Nous concerne-t-elle ou non? Pour comprendre la signification de cette parole et donc de la prière de l'Apôtre pour cette communauté et pour les communautés de tous les temps - également pour nous - nous devons nous tourner vers la personne grâce à laquelle s'est réalisée de manière unique, singulière, la venue du Seigneur: la Vierge Marie. Marie appartenait à cette partie du peuple d'Israël qui, à l'époque de Jésus, attendait de tout son coeur la venue du Sauveur. Et à partir des paroles, des gestes rapportés par l'Evangile nous pouvons voir comment Elle vivait réellement plongée dans les paroles des Prophètes, elle était tout entière en attente de la venue du Seigneur. Toutefois, Elle ne pouvait pas imaginer comment cette venue se serait réalisée. Peut-être attendait-elle une venue dans la gloire. C'est pourquoi fut d'autant plus surprenant pour elle le moment où l'Archange Gabriel entra dans sa maison et lui dit que le Seigneur, le Sauveur, voulait prendre chair en Elle, d'elle, voulait réaliser sa venue à travers Elle. Nous pouvons imaginer l'émotion de la Vierge. Marie, avec un grand acte de foi, d'obéissance, dit oui: "Me voici, je suis la servante du Seigneur". Ainsi, Elle est devenue "demeure" du Seigneur, véritable "temple" dans le monde et "porte" à travers laquelle le Seigneur est entré sur la terre. Nous avons dit que cette venue est singulière: "la" venue du Seigneur. Toutefois il n'y a pas que la dernière venue à la fin des temps: dans un certain sens, le Seigneur désire toujours venir à travers nous. Et il frappe à la porte de notre coeur: es-tu disposé à me donner ta chair, ton temps, ta vie? Telle est la voix du Seigneur, qui veut entrer également dans notre époque, il veut entrer dans l'histoire humaine à travers nous. Il cherche également une demeure vivante, notre vie personnelle. Voilà la venue du Seigneur. C'est ce que nous voulons à nouveau apprendre pendant le temps de l'Avent: que le Seigneur peut venir également à travers nous. Nous pouvons donc dire que cette prière, ce souhait exprimé par l'Apôtre contient une vérité fondamentale, qu'il cherche à inculquer aux fidèles de la communauté qu'il a fondée et que nous pouvons résumer ainsi: Dieu nous appelle à la communion avec lui, qui se réalisera pleinement au retour du Christ, et Il s'engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive. L'avenir est, pour ainsi dire, contenu dans le présent, ou mieux, dans la présence de Dieu lui-même, de son amour indéfectible, qui ne nous laisse pas seuls, qui ne nous abandonne pas même un seul instant, comme un père et une mère n'arrêtent jamais de suivre leurs enfants sur le chemin de leur croissance. Face au Christ qui vient, l'homme se sent interpellé dans tout son être, que l'Apôtre résume par les termes "esprit, âme et corps", indiquant ainsi toute la personne humaine, comme une unité articulée possédant une dimension somatique, psychique et spirituelle. La sanctification est un don de Dieu et une initiative venant de lui, mais l'être humain est appelé à y répondre de tout son être, sans que rien de lui ne soit exclu. C'est précisément l'Esprit Saint, qui dans le sein de la Vierge a formé Jésus, Homme parfait, qui mène à bien dans la personne humaine l'admirable projet de Dieu, transformant tout d'abord le coeur et, à partir de ce centre, tout le reste. Il arrive ainsi que dans chaque personne se résume toute l'oeuvre de la création et de la rédemption, que Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, accomplit du début jusqu'à la fin de l'univers et de l'histoire. Et de même que dans l'histoire de l'humanité se trouve au centre le premier Avent du Christ et, à la fin, son retour glorieux, de même chaque existence personnelle est appelée à se mesurer à lui - de façon mystérieuse et multiforme - au cours du pèlerinage terrestre, pour être trouvée "en lui" au moment de son retour. Que la Très Sainte Vierge Marie, Vierge fidèle, nous guide pour faire de ce temps de l'Avent et de toute la nouvelle Année liturgique un chemin de sanctification authentique, à la louange et à la gloire de Dieu Père, Fils et Esprit Saint ».



La proximité de la venue du Seigneur est ici particulièrement mise en relief par le fait d’être « trouvé en lui au moment de son retour », c'est-à-dire appartenir totalement au Christ lors de « son retour glorieux » en étant « saints et irréprochables ». Le Saint Père insiste à nouveau en précisant que Dieu « s’engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive ». Ce qui sous entend « un chemin de sanctification authentique, à la louange et à la gloire de Dieu Père, Fils et Esprit Saint » selon « l’admirable projet de Dieu, transformant tout d’abord le cœur et, à partir de ce centre, tout le reste ». L’exhortation est frappante et sans équivoque.



Lors de l’audience générale du 23 août 2006 intitulée « Jean, le Voyant de Patmos », le Saint Père Benoît XVI s’attachait particulièrement à nous présenter le livre de l’Apocalypse. Beaucoup de thèmes présentés au cours de l’étude y sont logiquement abordés, puisque nous sommes dans les temps où s’actualisent toutes les pages de l’Apocalypse. En terminant son commentaire, il reprenait l’invocation finale « Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22,20)dont il dégagera trois principaux sens, en appelant avec force, confiance et insistance pour notre temps, la venue définitive du Seigneur qui tranformera le monde:



« C'est précisément pour cela que Jean, le Voyant de Patmos, peut terminer son livre par une ultime aspiration, vibrant d'une attente fervente. Il invoque la venue définitive du Seigneur : "Viens, Seigneur Jésus!" (Ap 22,20). C'est l'une des prières centrales de la chrétienté naissante, également traduite par saint Paul dans la langue araméenne : "Marana tha". Et cette prière, "Notre Seigneur, viens!" (1 Co 16,22), possède plusieurs dimensions. Naturellement, elle est tout d'abord l'attente de la victoire définitive du Seigneur, de la nouvelle Jérusalem, du Seigneur qui vient et qui transforme le monde. Mais, dans le même temps, elle est également une prière eucharistique: "Viens Jésus, maintenant!". Et Jésus vient, il anticipe son arrivée définitive. Ainsi, nous disons avec joie au même moment : "Viens maintenant, et viens de manière définitive!". Cette prière possède également une troisième signification : "Tu es déjà venu, Seigneur! Nous sommes certains de ta présence parmi nous. C'est pour nous une expérience joyeuse. Mais viens de manière définitive !". Et ainsi, avec saint Paul, avec le Voyant de Patmos, avec la chrétienté naissante, nous prions nous aussi: "Viens, Jésus! Viens, et transforme le monde ! Viens dès aujourd'hui et que la paix l'emporte!". Amen! ».



C’est avec émotion que nous pouvons observer combien le Saint Père appelle à grand cri, avec une insistance inouïe la venue du Seigneur, et ce, à treize reprises dans ce court extrait. Il semble impossible de formuler une annonce plus explicite, surtout lorsque l’on observe que cet appel est caractérisé par deux dimensions fondamentales : la venue définitive pour notre temps par l’emploi des deux expressions « Viens Jésus, maintenant » ou « Viens dès aujourd’hui » et « de manière définitive » scandé à cinq reprises.



Lors de son voyage apostolique au Brésil le Pape Benoît XVI nous a donné le 13 mai 2007 sur l’esplanade du Sanctuaire d’Aparecida une homélie qui fait le lien avec de nombreux thèmes abordés au cours de notre étude, dont je présente ici les passages les plus significatifs :



« […] L'Esprit Saint et nous-mêmes". Telle est l'Eglise : nous, la communauté des croyants, le Peuple de Dieu, avec ses Pasteurs appelés à en guider le chemin; avec l'Esprit Saint, Esprit du Père envoyé au nom du Fils Jésus, Esprit de Celui qui est "plus grand" que tous et qui nous est donné par l'intermédiaire du Christ, qui s'est fait "petit" pour nous. Esprit Paraclet, Ad-vocatus, Défenseur et Consolateur. Il nous fait vivre en présence de Dieu, dans l'écoute de sa Parole, libérés du trouble et de la crainte, en ayant dans le cœur la paix que Jésus nous a laissée et que le monde ne peut donner (Cf. Jn 14,26-27). L'Esprit accompagne l'Eglise sur le long chemin qui s'étend entre la première et la seconde venue du Christ : "Je m'en vais et je reviendrai vers vous" (Jn 14,28), dit Jésus aux Apôtres. Entre "l'aller" et le "retour" du Christ, il y a son Corps; il y a deux mille ans qui se sont déjà écoulés ; il y a également ces plus de cinq siècles au cours desquels l'Eglise est allée en pèlerinage dans les Amériques, en diffusant parmi les croyants la vie du Christ à travers les Sacrements et en semant dans ces terres la bonne semence de l'Evangile, qui a parfois rendu trente, parfois soixante et parfois cent pour un. Temps de l'Eglise, Temps de l'Esprit : c'est Lui le Maître qui forme les disciples; il leur fait aimer Jésus; il les éduque à l'écoute de sa Parole, à la contemplation de son Visage; il les conforme à son Humanité bienheureuse, pauvre en esprit, affligée, douce, affamée de justice, miséricordieuse, au cœur pur, artisan de paix, persécutée pour la justice (Cf. Mt 5,3-10) ».



Est ici question de « l’aller » et du « retour du Christ ». La proximité de cette venue du Christ, est ici particulièrement rendue par l’emploi du mot « déjà », révélateur du message que le Saint-Père entend faire passer en substance.



- extrait de l’homélie prononcée le 1er décembre 2007, en la Basilique Saint-Pierre, lors de la célébration des premières vêpres de l’Avent :



« L'Avent est, par excellence, le temps de l'espérance. Chaque année, cette attitude fondamentale de l'esprit se réveille dans le coeur des chrétiens qui, alors qu'ils se préparent à célébrer la grande fête de la naissance du Christ Sauveur, ravivent l'attente de son retour glorieux, à la fin des temps. La première partie de l'Avent insiste précisément sur la parousie, sur la dernière venue du Seigneur. Les antiennes de ces Premières Vêpres sont entièrement orientées, avec différentes nuances, dans cette perspective. La brève lecture, tirée de la Première Lettre aux Thessaloniciens (5,23-24), fait une référence explicite à la venue finale du Christ, en utilisant précisément le terme grec de parousie (v. 23). L'Apôtre exhorte les chrétiens à être irrépréhensibles, mais il les encourage surtout à avoir confiance en Dieu, qui "est fidèle" (v. 24) et qui ne manquera pas d'opérer la sanctification chez ceux qui répondront à sa grâce. Toute cette liturgie des vêpres invite à l'espérance en indiquant, à l'horizon de l'histoire, la lumière du Sauveur qui vient: "Ce jour, une grande lumière brillera" (2 antienne); "le Seigneur viendra dans toute sa gloire" (3 antienne); "sa splendeur remplit l'univers" (Antienne au Magnificat). Cette lumière, qui émane de l'avenir de Dieu, s'est déjà manifestée dans la plénitude des temps; c'est pourquoi notre espérance n'est pas privée de fondement, mais repose sur un événement qui s'inscrit dans l'histoire et qui, dans le même temps, dépasse l'histoire: c'est l'événement constitué par Jésus de Nazareth. L'évangéliste Jean applique à Jésus le titre de "lumière": c'est un titre qui appartient à Dieu. En effet, dans le Credo nous professons que Jésus Christ est "Dieu, né de Dieu, Lumière, née de la Lumière". J'ai voulu consacrer au thème de l'espérance ma deuxième Encyclique, qui a été publiée hier. Je suis heureux de l'offrir en esprit à toute l'Eglise en ce premier Dimanche d'Avent, afin que, durant la préparation à Noël, les communautés et chaque fidèle puissent la lire et la méditer, pour redécouvrir la beauté et la profondeur de l'espérance chrétienne. En effet, celle-ci est inséparablement liée à la connaissance de la face de Dieu, cette face que Jésus, le Fils unique, nous a révélée à travers son incarnation, sa vie terrestre et sa prédication, et surtout à travers sa sa mort et sa résurrection. L'espérance véritable et sûre est fondée sur la foi en Dieu Amour, Père miséricordieux qui "a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique" (Jn 3,16), afin que les hommes, et avec eux toutes les créatures, puissent avoir la vie en abondance (Cf. Jn 10,10). L'Avent est donc un temps favorable à la redécouverte d'une espérance qui n'est ni vague ni illusoire, mais certaine et fiable, car elle est "ancrée" dans le Christ, Dieu fait homme, roc de notre salut.Dès le début, comme il ressort du Nouveau Testament et en particulier des Lettres aux Apôtres, une nouvelle espérance distingua les chrétiens de ceux qui vivaient la religiosité païenne. En écrivant aux Ephésiens, Saint Paul leur rappelle qu'avant d'embrasser la foi dans le Christ, ils étaient "sans espérance, et, dans le monde, étaient sans Dieu" (Cf. Ep 2, 12). Cette expression apparaît plus que jamais actuelle pour le paganisme de nos jours: on peut en particulier l'appliquer au nihilisme contemporain, qui ronge l'espérance dans le coeur de l'homme, le poussant à penser qu'en lui et autour de lui ne règne que le néant: le néant avant la naissance, le néant après la mort. En réalité, sans Dieu, il n'y a pas d'espérance. Toute chose perd son "épaisseur". C'est comme si venait à manquer la dimension de la profondeur et que chaque chose s'aplatissait, privée de son relief symbolique, de son "ressaut" par rapport au pur matérialisme. Le rapport entre l'existence, ici et maintenant, et ce que nous appelons "l'au-delà" est en jeu: il ne s'agit plus d'un lieu où nous finirons après la mort, mais c'est en revanche la réalité de Dieu, la plénitude de la vie vers laquelle, pour ainsi dire, tend chaque être humain. A cette attente de l'homme, Dieu a répondu dans le Christ avec le don de l'espérance. L'homme est l'unique créature libre de dire oui ou non à l'éternité, c'est-à-dire à Dieu. L'être humain peut éteindre en lui-même l'espérance en éliminant Dieu de sa propre vie. Comment cela peut-il se produire? Comment peut-il arriver que la créature "faite pour Dieu", intérieurement orientée vers Lui, la plus proche de l'Eternel, puisse se priver de cette richesse? Dieu connaît le coeur de l'homme. Il sait que celui qui le refuse n'a pas connu son véritable visage, et c'est pourquoi il ne cesse de frapper à notre porte, comme un humble pèlerin qui cherche à être accueilli. Voilà pourquoi le Seigneur accorde encore du temps à l'humanité: afin que tous puissent arriver à le connaître! Tel est également le sens d'une nouvelle année liturgique qui commence: c'est un don de Dieu, qui veut à nouveau se révéler dans le mystère du Christ, à travers la Parole et les Sacrements. A travers l'Eglise il veut parler à l'humanité et sauver les hommes d'aujourd'hui. Et il le fait en allant à leur rencontre, pour "chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19,10). Dans cette perspective, la célébration de l'Avent est la réponse de l'Eglise Epouse à l'initiative toujours nouvelle de Dieu Epoux, "qui était et qui vient" (Ap 1,8). A l'humanité qui n'a plus de temps pour Lui, Dieu offre à nouveau du temps, un nouvel espace pour revenir sur elle-même, pour se remettre en marche, pour retrouver le sens de l'espérance. Voilà alors la découverte surprenante: mon espérance, notre espérance est précédée par l'attente que Dieu cultive à notre égard! Oui, Dieu nous aime et c'est précisément pour cela qu'il attend que nous revenions à Lui, que nous ouvrions notre coeur à son amour, que nous mettions notre main dans la sienne et que nous nous rappelions que nous sommes ses enfants. Cette attente de Dieu précède toujours notre espérance, exactement comme son amour nous rejoint toujours en premier (Cf. 1 Jn 4,10). C'est dans ce sens que l'espérance chrétienne est dite "théologale": Dieu en est la source, le soutien et le terme. Quel grand réconfort dans ce mystère! Mon Créateur a placé dans mon esprit un reflet de son désir de vie pour tous. Chaque homme est appelé à espérer en répondant à l'attente que Dieu a pour lui […]. O Marie, Vierge de l'attente et Mère de l'espérance, ravive dans toute l'Eglise l'esprit de l'Avent, pour que l'humanité tout entière se remette en marche vers Bethléem, où est venu, et où viendra à nouveau nous rendre visite le Soleil qui naît d'en-haut (Cf. Lc 1,78), le Christ notre Dieu. Amen ».



Toujours avec la finesse qui caractérise la personne de notre Saint Père, est ici évoquée la venue du Seigneur en lien direct avec l’espérance, ce qui n’est absolument pas fortuit. Ainsi, en substance, chaque fidèle est invité à espérer en la venue du Seigneur qui « accorde encore du temps à l'humanité: afin que tous puissent arriver à le connaître! ». La proximité de cette venue est mise en relief précisément par le fait que Benoît XVI, souligne expressément que l’espérance est le thème principal de la lettre encyclique qu’il vient de publier invitant chaque être humain à fixer « le Soleil qui naît d’en-haut, le Christ notre Dieu qui viendra à nouveau nous rendre visite ».



- extrait de l’Angélus prononcé le 2 décembre 2007, place Saint Pierre :



« Le développement de la science moderne a confiné la foi et l'espérance toujours davantage dans le domaine privé et individuel, si bien qu'aujourd'hui il apparaît de façon évidente, et parfois dramatique, que l'homme et le monde ont besoin de Dieu - du vrai Dieu! - autrement, ils restent dépourvus d'espérance. La science contribue beaucoup au bien de l'humanité, mais elle n'est pas en mesure de la racheter. L'homme est racheté par l'amour, qui rend la vie personnelle et sociale bonne et belle. C'est pourquoi la grande espérance, pleine et définitive, est garantie par Dieu qui est l'amour, par Dieu qui, en Jésus, nous a visités et nous a donné la vie, et [qui] en Lui reviendra à la fin des temps. C'est dans le Christ que nous espérons, c'est Lui que nous attendons! Avec Marie, sa Mère, l'Eglise va à la rencontre de l'Epoux: elle le fait à travers les oeuvres de charité, parce que l'espérance, comme la foi, se démontre par l'amour. Bon Avent à tous! ».



L’annonce de la proche venue du Christ est explicite : « C'est dans le Christ que nous espérons, c'est Lui que nous attendons ! Avec Marie, sa Mère, l'Eglise va à la rencontre de l'Epoux ». Tout est dit !



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Message  Invité Jeu 15 Juil 2010 - 3:15



- Homélie du Cardinal Ivan Dias du 8 décembre 2007 à Lourdes



Voici l’intégralité du texte de l’homélie prononcée le 8 décembre 2007, fête de l’Immaculée Conception, par le Cardinal Ivan Dias, Préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, depuis la basilique Saint-Pie X, dans les Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes, au cours de la messe internationale célébrée à l’occasion de l’ouverture solennelle du Jubilé du 150 ième anniversaire des apparitions. L’ensemble du texte est extrait des pages 12 et 13 du n° 156 de « Lourdes Magazine ».



C’est un document majeur donné par la Sainte Eglise pour la fin des temps, car les éléments principaux sont admirablement réunis dans une synthèse dont la teneur est sans équivoque possible sur nos temps actuels.



Je me permets de le faire figurer dans cette section, puisque le Cardinal Dias a été spécialement mandaté par le Pape Benoît XVI, le chargeant de transmettre sa bénédiction apostolique :



« Nous voici rassemblés aux pieds de la Vierge Marie pour inaugurer l’Année Jubilaire en préparation pour le 150 ième anniversaire des ses apparitions en ce lieu béni. Je vous porte une salutation très cordiale de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI qui m’a chargé de vous faire part de son amour et de sa sollicitude paternelle, de vous assurer de ses prières et de vous donner sa bénédiction apostolique. Comme pèlerins réunis dans l’amour du Christ, nous voulons rappeler avec gratitude et affection les apparitions qui ont eu lieu ici à Lourdes en 1858. Ensemble cherchons à sentir les palpitations du cœur maternel de notre chère Maman céleste, de rappeler ses paroles et d’écouter le message qu’elle nous propose encore aujourd’hui.

Nous connaissons bien l’histoire de ces apparitions. La Sainte Vierge est descendue du Ciel comme une mère très préoccupée pour ses fils et filles qui vivaient dans le péché, loin de son Fils Jésus. Elle est apparue à la Grotte de Massabielle, qui à l’époque était un marais où paissaient les cochons, et c’est précisément là qu’elle a voulu faire élever un sanctuaire, pour indiquer que la grâce et la miséricorde de Dieu doivent triompher sur le misérable marais des péchés humains. Tout près du lieu des apparitions, la Vierge a fait jaillir une source d’eau abondante et pure, que les pèlerins boivent et portent avec tant de dévotion dans le monde entier, signifiant le désir de notre Mère affectueuse de faire répandre son amour et le salut de son Fils jusqu’aux extrémités de la terre. Enfin, de cette Grotte bénie la Vierge Marie a lancé un appel pressant à tous pour prier et faire pénitence afin d’obtenir la conversion des pauvres pécheurs.

Le message de la Vierge aujourd’hui

On peut se demander : quelle signification peut avoir le message de Notre-Dame de Lourdes pour nous aujourd’hui ? J’aime situer ces apparitions dans le plus large contexte de la lutte permanente et féroce existant entre les forces du bien et du mal dès le commencement de l’histoire de l’humanité dans le Jardin du Paradis, et qui continuera jusqu’à la fin des temps. Les apparitions de Lourdes sont, en effet, parmi les premières de la longue chaîne des apparitions de Notre-Dame qui a commencé 28 ans auparavant, en 1830, à Rue du Bac, à Paris, annonçant l’entrée décisive de la Vierge Marie au cœur des hostilités entre elle et le diable, comme il est décrit dans la Bible, dans les livres de la Genèse et de l’Apocalypse. La Médaille, dite miraculeuse, que la Vierge fit graver en cette circonstance la représentait avec les bras ouverts d’où sortaient des rayons lumineux, signifiant les grâces qu’elle distribuait au monde entier. Ses pieds reposaient sur le globe terrestre et écrasaient la tête du serpent, le diable, indiquant la victoire que la Vierge emportait sur le Malin et ses forces du mal. Autour de l’image on lisait l’invocation: “O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous”. Il est remarquable que cette grande vérité de la conception immaculée de Marie ait été affirmée ici 24 ans avant que le Pape Pie IX l’ait définie comme dogme de foi (1854): quatre ans plus tard ici à Lourdes, Notre-Dame a voulu elle-même révéler à Bernadette qu’elle était l’Immaculée Conception.



Après les apparitions de Lourdes, la Sainte Vierge n’a pas cessé de manifester ses vives préoccupations maternelles pour le sort de l’humanité en ses diverses apparitions dans le monde entier. Partout, elle a demandé prières et pénitence pour la conversion des pécheurs, car elle prévoyait la ruine spirituelle de certains pays, les souffrances que le Saint Père aurait à subir, l’affaiblissement général de la foi chrétienne, les difficultés de l’Eglise, la montée de l’Antéchrist et ses tentatives pour remplacer Dieu dans la vie des hommes: tentatives qui, malgré leurs succès éclatants, seraient toutefois vouées à l’échec.

Ici, à Lourdes, comme partout dans le monde, la Vierge Marie est en train de tisser un immense réseau de ses fils et filles spirituels dans le monde entier pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ.



La Vierge Marie nous invite encore une fois aujourd’hui à faire partie de sa légion de combat contre les forces du mal. Comme signe de notre participation à son offensive, elle demande, entre autres, la conversion du cœur, une grande dévotion à la Sainte Eucharistie, la récitation quotidienne du chapelet, la prière sans cesse et sans hypocrisie, l’acceptation des souffrances pour le salut du monde. Cela pourrait sembler être des petites choses, mais elles sont puissantes dans les mains de Dieu auquel rien n’est impossible. Comme le jeune David qui, avec une petite pierre et une fronde, a abattu le géant Goliath venu à sa rencontre armé d’une épée, d’une lance et d’un javelot (Cf. 1 Sam 17,4-51), nous aussi, avec les petits grains de notre chapelet, nous pourrons affronter héroïquement les assauts de notre adversaire redoutable et le vaincre.



Comme Bernadette et avec elle



La lutte entre Dieu et son ennemi fait toujours rage, encore plus aujourd’hui qu’au temps de Bernadette, il y a 150 ans. Car le monde se trouve terriblement englouti dans le marais d’un sécularisme qui veut créer un monde sans Dieu; d’un relativisme qui étouffe les valeurs permanentes et immuables de l’Evangile; et d’une indifférence religieuse qui reste imperturbable face au bien supérieur des choses qui concernent Dieu et l’Eglise. Cette bataille fait d’innombrables victimes dans nos familles et parmi nos jeunes. Quelques mois avant qu’il ne devienne le Pape Jean Paul II (9 novembre 1976), le Cardinal Karol Wojtyla disait: “Nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui devant la lutte finale entre l’Eglise et l’Anti-Eglise, entre l’Evangile et l’Anti-Evangile”. Une chose toutefois est certaine: la victoire finale est à Dieu et cela se vérifiera grâce à Marie, la Femme de la Genèse et de l’Apocalypse, qui combattra à la tête de l’armée de ses fils et filles contre les forces ennemies de Satan et écrasera la tête du serpent.



A la Grotte de Massabielle la Vierge Marie nous a enseigné que le vrai bonheur se trouvera uniquement au ciel. “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre,” a-t-elle dit à Bernadette. Et la vie de Bernadette l’a illustré assez clairement : elle, qui avait eu le privilège singulier de voir la Sainte Vierge, a été profondément marquée par la croix de Jésus, fut entièrement consumée par la tuberculose, et est morte, jeune, à l’âge de 35 ans. En cette Année Jubilaire, remercions le Seigneur pour toutes les grâces corporelles et spirituelles qu’il a bien voulu concéder à tant de centaines de milliers de pèlerins en ce lieu saint, et par l’intercession de Sainte Bernadette, prions la Sainte Vierge pour nous fortifier dans le combat spirituel de chaque jour afin que nous puissions vivre en plénitude notre foi chrétienne en pratiquant les vertus qui distinguaient la Vierge Marie, fiat, magnificat et stabat: c’est-à-dire, une foi intrépide (fiat), une joie sans mesure (magnificat) et une fidélité sans compromis (stabat). O Marie, Notre-Dame de Lourdes, tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de tes entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.



Cardinal Ivan Dias ».



Soulignons tout de suite, que le Cardinal Ivan Dias a été mandaté par le Saint Père pour transmettre sa bénédiction apostolique, et que de ce fait l’homélie prononcée a une valeur extrêmement solennelle renforcée par le fait de l’ouverture de l’année jubilaire en présence des évêques venus du monde entier. L’enseignement donné aurait tout à fait pu l’être par le Saint Père lui-même, ayant bien à l’esprit que les deux hommes se sont concertés sur le contenu des thèmes développés au cours de l’homélie. C’est à mon sens le texte le plus admirable et le plus explicite quant à nos temps actuels. Tous les thèmes abordés au cours de notre étude y sont merveilleusement réunis : « l’entrée décisive depuis 1830 de la Vierge Marie au cœur des hostilités entre elle et le diable, comme il est décrit dans la Bible, dans les livres de la Genèse et de l’Apocalypse », l’apostasie universelle par « l’affaiblissement général de la foi chrétienne », l’annonce voilée de la proche apparition de l’Antéchrist et de sa défaite par « la montée de l’Antéchrist et ses tentatives pour remplacer Dieu dans la vie des hommes: tentatives qui, malgré leurs succès éclatants, seraient toutefois vouées à l’échec », le déploiement actuel de l’armée de « la Vierge Marie pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ » par les moyens les plus humbles mais les plus efficaces, tel que le « chapelet » qui permet « daffronter héroïquement les assauts de notre adversaire redoutable et le vaincre ». Et au centre de cette fresque grandiose, nous est rappelée une citation inconnue pour la plupart d’entre nous du Cardinal Karol Wojtyla, qui n’en pas pour le moins d’une limpidité et d’une clarté de vue tout à fait remarquable : « Nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui devant la lutte finale entre l’Eglise et l’Anti-Eglise, entre l’Evangile et l’Anti-Evangile ».



Cette citation, particulièrement est choisie très intelligemment et n’a jamais été présentée auparavant, elle est donné par la Sainte Eglise au moment opportun afin de nous signifier la réalité de la bataille qui se joue entre ciel et terre ainsi que la proximité des évènements décisifs, préalables au Règne glorieux du Christ.



- extraits de l’homélie prononcée à Lourdes, sur la prairie, lors de la messe de la fête de l’exaltation de la Sainte Croix, le 14 septembre 2008 :



« En suivant le parcours jubilaire sur les pas de Bernadette, l'essentiel du message de Lourdes nous est rappelé. Bernadette est l’aînée d’une famille très pauvre, qui ne possède ni savoir ni pouvoir, faible de santé. Marie l’a choisie pour transmettre son message de conversion, de prière et de pénitence, conformément à la parole de Jésus : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits » (Mt 11,25). Dans leur cheminement spirituel, les chrétiens sont appelés eux aussi à faire fructifier la grâce de leur Baptême, à se nourrir de l'Eucharistie, à puiser dans la prière la force pour témoigner et être solidaires avec tous leurs frères en humanité (Cf. Hommage à la Vierge Marie, Place d'Espagne, 8 décembre 2007). C'est donc une véritable catéchèse qui nous est ainsi proposée, sous le regard de Marie. Laissons-la nous instruire et nous guider sur le chemin qui conduit au Royaume de son Fils ! […]. Marie vient nous rappeler ici que la prière, intense et humble, confiante et persévérante, doit avoir une place centrale dans notre vie chrétienne. La prière est indispensable pour accueillir la force du Christ. « Celui qui prie ne perd pas son temps, même si la situation apparaît réellement urgente et semble pousser uniquement à l'action » (Deus caritas est, n. 36). Se laisser absorber par les activités risque de faire perdre à la prière sa spécificité chrétienne et sa véritable efficacité. La prière du Rosaire, si chère à Bernadette et aux pèlerins de Lourdes, concentre en elle la profondeur du message évangélique. Elle nous introduit à la contemplation du visage du Christ. Dans cette prière des humbles, nous pouvons puiser d'abondantes grâces […]. Le message de Marie est un message d'espérance pour tous les hommes et pour toutes les femmes de notre temps, de quelque pays qu'ils soient. J'aime à invoquer Marie comme étoile de l'espérance (Spe salvi, n. 50). Sur les chemins de nos vies, si souvent sombres, elle est une lumière d'espérance qui nous éclaire et nous oriente dans notre marche. Par son oui, par le don généreux d'elle-même, elle a ouvert à Dieu les portes de notre monde et de notre histoire. Et elle nous invite à vivre comme elle dans une espérance invincible, refusant d'entendre ceux qui prétendent que nous sommes enfermés dans la fatalité. Elle nous accompagne de sa présence maternelle au milieu des événements de la vie des personnes, des familles et des nations. Heureux les hommes et les femmes qui mettent leur confiance en Celui qui, au moment d'offrir sa vie pour notre salut, nous a donné sa Mère pour qu'elle soit notre Mère ! […]. Que Marie veille sur tous les habitants de votre beau pays et sur les pèlerins venus nombreux d'autres pays célébrer ce jubilé ! Qu'elle soit pour tous la Mère qui entoure ses enfants dans les joies comme dans les épreuves ! Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers le règne de ton Fils Jésus ! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route ! (Cf. Spe salvi, n. 50). Amen ».



- extrait du discours « aux jeunes » prononcé le 12 septembre 2008 sur le parvis de Notre-Dame à Paris :



« Chers jeunes,



Après le recueillement priant des Vêpres à Notre-Dame, c'est avec enthousiasme que vous me saluez ce soir, donnant ainsi un caractère festif et très sympathique à cette rencontre. Elle me rappelle celle inoubliable de juillet dernier à Sydney, à laquelle certains d'entre vous ont participé à l'occasion de la Journée Mondiale de la Jeunesse. Ce soir, je voudrais vous parler de deux points profondément liés l'un à l'autre, qui constituent un véritable trésor où vous pourrez mettre votre cœur (Cf. Mt 6,21). Le premier se rapporte au thème choisi pour Sydney. Il est aussi celui de votre veillée de prière qui va débuter dans quelques instants. Il s'agit d'un passage tiré des Actes des Apôtres, livre que certains appellent fort justement l'Évangile de l'Esprit Saint : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins » (Ac 1,8). Le Seigneur le dit maintenant à vous ! Sydney a fait redécouvrir à de nombreux jeunes l'importance de l'Esprit Saint dans la vie du chrétien. L'Esprit nous met intimement en rapport avec Dieu, chez qui se trouve la source de toute richesse humaine authentique […]. Confiez-vous à l'Esprit Saint pour découvrir le Christ. L'Esprit est le guide nécessaire de la prière, l'âme de notre espérance et la source de la vraie joie. Pour approfondir ces vérités de foi, je vous encourage à méditer la grandeur du sacrement de la Confirmation que vous avez reçu et qui vous introduit dans une vie de foi adulte. Il est urgent de mieux comprendre ce sacrement pour vérifier la qualité et la profondeur de votre foi et pour l'affermir. L'Esprit Saint vous fait approcher du Mystère de Dieu et vous fait comprendre qui est Dieu. Il vous invite à voir dans votre prochain, le frère que Dieu vous a donné pour vivre avec lui en communion, humainement et spirituellement, pour vivre en Église, donc. En vous révélant qui est le Christ, mort et ressuscité pour nous, Il vous pousse à témoigner. Vous êtes à l'âge de la générosité. Il est urgent de parler du Christ autour de vous, à vos familles et à vos amis, sur vos lieux d'études, de travail ou de loisirs. N'ayez pas peur ! Ayez « le courage de vivre l'évangile et l'audace de le proclamer » (Message aux jeunes du Monde, 20 juillet 2007). Pour cela, je vous encourage à avoir les mots qu'il faut pour annoncer Dieu autour de vous, appuyant votre témoignage sur la force de l'Esprit demandé dans la prière. Portez la Bonne Nouvelle aux jeunes de votre âge et aussi aux autres. Ils connaissent les turbulences des affections, le souci et l'incertitude face au travail et aux études. Ils affrontent des souffrances et ils font l'expérience de joies uniques. Témoignez de Dieu, car, en tant que jeunes, vous faites pleinement partie de la communauté catholique en vertu de votre baptême et en raison de la commune profession de foi (Cf. Ep 4,5). L'Église vous fait confiance, je tiens à vous le dire ! ».



- extrait de l’Angélus prononcé par le Saint Père le 30 novembre 2008 (1 er dimanche de l’Avent) :



« Il y a […] les trois grands "axes" du temps, qui rythment l'histoire du salut : la création au début, l'incarnation-rédemption au centre et à la fin la "parousie", la venue finale qui comprend également le jugement universel. Ces trois moments ne sont cependant pas à entendre simplement dans une succession chronologique. En effet, la création est bien à l'origine de tout, mais elle est également permanente et se réalise tout au long du devenir de l'univers, jusqu'à la fin des temps. De même l'incarnation-rédemption, si elle a eu lieu à un moment historique déterminé, la période du passage de Jésus sur la terre, étend toutefois son rayon d'action à tout le temps précédent et à tout le temps suivant. Et à leur tour, la venue finale et le jugement dernier, qui précisément dans la Croix du Christ ont eu une anticipation décisive, exercent leur influence sur la conduite des hommes de chaque époque.



Le temps liturgique de l'Avent célèbre la venue de Dieu, dans ses deux moments : il nous invite tout d'abord à réveiller l'attente du retour glorieux du Christ; puis, Noël s'approchant, il nous appelle à accueillir le Verbe fait homme pour notre salut. Mais le Seigneur vient sans cesse dans notre vie. L'appel de Jésus, qui en ce dimanche nous est reproposé avec force : "Veillez!" (Mc 13,33.35.37) est donc plus que jamais opportun. Il est adressé aux disciples, mais également "à tous", car chacun, à l'heure que Dieu seul connaît, sera appelé à rendre compte de sa propre existence. Cela comporte un juste détachement des biens terrestres, un repentir sincère de ses propres erreurs, une charité active envers le prochain et surtout de se remettre de manière humble et confiante entre les mains de Dieu, notre Père tendre et miséricordieux. La Vierge Marie, la Mère de Jésus est l'icône de l'Avent. Invoquons-la pour qu'elle nous aide nous aussi à devenir un prolongement d'humanité pour le Seigneur qui vient ».



- extrait de l’audience générale du 12 novembre 2008 :



« […] Sans la présence du Christ, un monde réellement juste et renouvelé n'arrivera jamais. Et même si d'une autre manière, totalement et en profondeur, nous pouvons et nous devons dire nous aussi, avec une grande urgence dans les circonstances de notre époque : Viens, Seigneur ! Viens à ta manière, selon les manières que tu connais. Viens où règnent l'injustice et la violence. Viens dans les camps de réfugiés, au Darfour, au Nord-Kivu, dans de nombreuses parties du monde. Viens où règne la drogue. Viens également parmi ces riches qui t'ont oublié, qui vivent seulement pour eux-mêmes. Viens là où tu n'es pas connu. Viens à ta manière et renouvelle le monde d'aujourd'hui ».



Notons enfin que le Saint Père emploi l’impératif, pour s’adresser au Seigneur, à travers cette exhortation dont l’insistance est fortement révélatrice et significative de la proximité de la venue du Seigneur.





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