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Message  sylvia Jeu 10 Jan 2013 - 7:30

Toutes les conditions sont réunies pour une banqueroute générale…

Il existe pourtant des solutions (Informations complémentaires), néanmoins ce rapport peut heurter les lecteurs trop sensibles.

Je m’appelle Simone Wapler. Ingénieur de formation, j’ai quitté il y a 13 ans les laboratoires pour les marchés boursiers. En 2001, je suis entrée dans un groupe de presse et d’édition spécialisé dans les recherches et les conseils financiers. J’en ai pris la direction éditoriale depuis peu.

Et alors ? Il y a belle lurette que l’annonce de la future faillite nationale fait la Une des plus grands journaux français, me direz-vous. Oui, mais ce que les médias grand public ne comprennent précisément pas, c’est qu’il ne s’agit pas que d’une faillite financière. Ce que nous allons affronter est bien pire. Le problème financier n’est qu’une partie de l’iceberg. Derrière se cache un Titanic en plein naufrage : les fondements mêmes de notre société, aussi bien politiques que sociaux.

Quand j’ai commencé à annoncer cette débâcle en avril dernier, ils ont été nombreux à se moquer de mon travail… Même mes amis et ma famille pensaient que j’avais perdu la tête. Combien de fois mon mari n’a-t-il pas été abordé par des proches qui lui disaient : « tu ne penses pas qu’il serait temps pour Simone de prendre sa retraite ? »

S’il vous plaît, comprenez bien cela : jouer les Cassandre ne m’amuse pas. De formation scientifique, je laisse les envolées lyriques et trémolos aux littéraires et autres artistes plus doués que moi en ce domaine. Mon pôle d’investigation économique ne s’amuse pas à prédire chaque mois une nouvelle crise.

ÇA N’ARRIVE PAS QU’AUX AUTRES
Voyez-vous, je ne crains pas d’être à contre-courant. J’ai vu passer les krachs de 1987… 2001… 2008…

Or, aujourd’hui, nous vivons une situation exceptionnelle, que j’ai appelée la Crise 2.

La Crise 2 est la crise du crédit souverain subprime, tandis que la Crise 1 était la crise du crédit subprime. Lors de la Crise 1, les Etats sont venus au secours des banques et du système financier en perdition. Autrement dit, la dette privée a été transformée en dette publique.

« Le monde est au bord du gouffre par la faute d’un système irresponsable », déclarait le Premier ministre François Fillon en 2008. Trois ans après, nous basculons dans ce même gouffre par la faute de la politique de ces gouvernants.

Qui viendra au secours des Etats en perdition dans la Crise 2 ?

Pas les banques : elles n’ont pas réussi à se refaire une santé.

Alors qui paiera ?

Il n’y a plus possibilité de repêchage. Autrement dit, les politiques économiques menées depuis trois ans aux Etats-Unis et en Europe vont entraîner la faillite complète des Etats.

Dans une tribune publiée en août dernier dans Les Echos, l’économiste Kenneth Rogoff est le premier à le reconnaître : « le vrai problème n’est autre que l’endettement catastrophique qui touche l’économie à l’échelle mondiale ».

Si seulement c’était si simple ! Personnellement, j’aimerais qu’il en soit ainsi. L’endettement est catastrophique, les défauts de paiement se généralisent et les Etats font faillite. Et alors, qu’est-ce que cela change?

Le hic, c’est que tout est étroitement lié. La faillite de l’Etat. Nos épargnes. Nos retraites. Nos économies. Notre niveau de vie. Tout cela sera profondément affecté par la débâcle qui ne cesse de s’étendre. Et pour beaucoup de gens, les conséquences seront dramatiques.

Des milliards d’euros d’épargne privée disparaîtront. Les personnes âgées verront leurs retraites si diminuées qu’ils devront s’en remettre à la bonne volonté — et surtout au porte-monnaie — de leurs enfants pour ne pas finir à la soupe populaire. Et que dire de leurs propres enfants ? Ils n’auront même plus, pour la plupart, de travail ou de source de revenu fixe.

Ne comptez plus sur les autorités pour utiliser les leviers traditionnels pour maîtriser l’inflation dans les années à venir : les commandes ne répondront plus.

Très peu de solutions resteront alors sur la table : la ruine, la guerre… ou bien encore réquisitionner votre épargne, celle qui est gentiment blottie dans vos contrats d’assurance-vie.

Les défauts de paiement ont déjà commencé en Islande, en Irlande, au Portugal, en Grèce, en Espagne… A quand le tour de la France ?

Les lendemains ne chantent plus. Les populations des pays occidentaux peinent encore à comprendre que les promesses qu’on leur a faites en termes de retraite ou de protection sociale perdent toute valeur si leur propre gouvernement fait banqueroute.

Ce n’est pas tout.

En fait, l’état actuel de la France rend notre pays particulièrement vulnérable au pire des scénarios. Attention, il ne s’agit pas d’une aimable fiction à prendre à la légère mais bel et bien de la situation actuelle à haut risque.

LA FUITE EN AVANT

« Personne ne s’attend à ce que la France chute dans un mois », a déclaré l’économiste français Bertrand Lemennicier, professeur à l’Université Panthéon-Assas-Paris sur la chaîne de télévision américaine CBN News le 26 novembre 2010. « Mais nous sommes au bord du gouffre. Nous ne savons pas la date. Je veux dire que cela peut arriver du jour au lendemain, comme en Grèce ».

Cette date, moi, j’ose vous la donner. Certes, nous ne savons pas encore quand la France sera en cessation exacte de paiement. Mais ce que nous pouvons surveiller, c’est le taux auquel nos créditeurs acceptent de nous prêter de l’argent — c’est-à-dire l’évolution des rendements de nos obligations souveraines. Dès qu’ils dépassent les 6 %, un pays bascule dans l’insolvabilité. C’est ce qui s’est produit en Irlande, en Grèce, au Portugal, en Italie… et qui risque de se passer en France.

A l’heure où j’écris ces lignes, ce taux est à 3,51 %. Autrement dit, nous n’avons pas une grande marge de sécurité avant les 6 %… Et je pense que tout pourrait aller très vite : sans croissance et sans accroissement des recettes fiscales, nous n’avons aucune solution pour combler nos déficits et rassurer nos créanciers. Et à quelques mois de l’échéance électorale de 2012, quel politicien aura assez de tripes pour regarder la situation en face ? Prédire la crise, annoncer des mesures d’austérité, inciter la population à se serrer la ceinture… comment se faire élire sur un tel programme ?

Il faudrait une volonté politique considérable pour renverser la situation ; au lieu de cela, l’élection présidentielle de 2012 ne servira sans doute qu’à révéler nos faiblesses.

Nous sommes piégés.

Il n’y a pas de solution. C’est ce que j’essayais d’expliquer encore dans une récente interview sur BFM : il n’y a pas d’issue à cette crise. Mais qui écoute ? Je parie que seul un auditeur sur 100 reconnaît réellement la gravité de la situation.

Il est certain que « faire l’autruche » est une solution plus confortable… mais pas forcément plus sûre.

Il est crucial pour vous de comprendre les risques énormes auxquels vous êtes désormais exposé. Parce que la faillite imminente de l’Etat français signifie tout simplement votre propre faillite. Des millions d’euros d’épargne vont disparaître. Ce désastre bouleversera votre activité et pourrait même vous mettre au chômage. Il touchera de manière drastique votre épargne, vos investissements et votre retraite.

Etrangement, c’est du côté de la presse étrangère qu’on trouve les données plus précises. En juillet 2011, le Financial Times analysait ainsi le désarroi des classes moyennes en France dont le niveau de vie n’a pas augmenté depuis plus de trente ans.

… GRANDE BRADERIE DU PATRIMOINE FRANÇAIS

« Il ne reste que les bijoux de famille : les immeubles où sont installés les ministères et leurs service », nous rappelle Jean Roux. Que fait l’Etat ? Il vend donc ses biens immeubles.

L’hebdomadaire Marianne, le 10 juin 2010, ajoute :

« La France va vendre aux enchères, avant 2013, 1 700 propriétés immobilières. Une grande braderie destinée à faire entrer de l’argent frais… pour rassurer les marchés. Ce qui ne suffira évidemment pas ».

Après l’immobilier, vient le patrimoine culturel et artistique que le monde nous envie, ce que l’on appelle les biens meubles. Mais comme l’Etat ne peut pas, officiellement, vendre le contenu des musées, nos dirigeants inventent d’ingénieuses combines en favorisant des « prêts payants ». Le Louvre a commencé à Atlanta, où des grands tableaux de Poussin, de Raphaël ou de Murillo, ont été déposés dans la riche cité de Coca-Cola en échange de 13 millions d’euros.

Autrement dit, nos oeuvres d’art sont désormais utilisées comme monnaie d’échange. Sous prétexte d’un « partenariat culturel » avec les Emirats Arabes, le Louvre s’est engagé à prêter 300 tableaux dans les premières années à l’antenne Louvre Abou Dabi puis 250 et 200 chefs-d’oeuvre de son patrimoine.

La France est ainsi parvenue à récupérer un milliard d’euros sur 30 ans. Officiellement, c’est un simple prêt. Sans la moindre garantie, en cas de nouveaux conflits dans cette zone, que ces œuvres soient rendues aux Français. Et si vous désirez un jour les revoir, vous devrez payer, en plus de vos droits d’entrée, votre billet d’avion aller-retour…

Pourtant liquider notre précieux patrimoine que nous envie le monde entier ne suffira pas à renflouer les caisses de l’Etat. C’est ce qu’affirme l’économiste Pascal Gobry, ancien administrateur de l’INSEE : « même s’il vendait à des Japonais au prix fort le château de Versailles, la tour Eiffel, le musée du Louvre, tout son patrimoine, l’Etat français ne pourrait honorer ses engagements de retraite et de salaires ».

En vérité, l’Etat ne veut pas le dire mais l’Etat s’en va, comme un jeune adolescent irresponsable, les poings dans ses poches crevées… Et quand il ne peut plus racler les fonds de tiroir, il appelle en toute urgence les vieux sages du Sénat.

TOUT DOIT DISPARAITRE (MAIS A QUEL PRIX ?!)

En dépit de cette logique insensée, l’Etat ne s’est pas gêné pour vendre ce qui ne lui appartenait pas. Les privatisations sont appelées à la rescousse pour renflouer les caisses dans l’urgence…

L’effet est certes immédiat pour rééquilibrer le budget… mais à long terme cela réduit les revenus perçus par l’Etat et creuse le déficit.

Le début de la grande liquidation ? 1986. Cette année-là, le gouvernement Chirac vend Saint-Gobain, TF1, la Société Générale, Havas, Matra ou bien encore le groupe Suez.

Le mouvement s’accélère peu à peu. Avec Balladur, les Français peuvent dire au revoir à des entreprises aussi importantes que Rhône-Poulenc, Elf-Aquitaine, Renault ou Total.

Puis, les gouvernements se suivent au même rythme que s’enchaînent les privatisations : Péchiney, Crédit lyonnais, France Telecom, Thomson, Bull, etc.

Et quand les entreprises publiques commencent à manquer, l’Etat n’hésite pas à vendre aux plus offrants les voies terrestres, aériennes et spatiales avec l’ouverture des capitaux des Autoroutes du Sud, du Nord et de l’Est, de Paris-Rhin-Rhône, d’Air France, des aéroports de Paris et de l’Aérospatiale. C’est tout simplement le scénario des « Français locataires floués » qui est en marche.

C’est ce que nous explique un lauréat du Conseil supérieur de l’Ordre national des experts-comptables. « La vente des sociétés concessionnaires d’autoroutes en 2004-2006 répond à cette même logique de dilapidation du patrimoine, et à l’assurance pour le Français de payer éternellement des péages élevés, alors qu’en restant dans le domaine public, une fois les emprunts liés à leur construction remboursés, seuls les frais de maintenance auraient pesé sur les usagers », explique Philippe Herlin dans son livre.

Ce n’est pas tout. Selon le même expert, Jean Roux, les privatisations opérées depuis 1987 auraient été faites à la moitié de la valeur des entreprises. Elles ont rapporté de 1984 à 2002 au total 90 milliards d’euros… elles auraient dû rapporter deux fois plus !

Il ne faut pas être un gestionnaire de patrimoine avisé pour conclure : « vendre les ‘bijoux de famille’ pour maintenir son train de vie, c’est dilapider son capital sans aucunement réduire ses dettes ».

Malheureusement, le bon sens n’est pas ce qu’il y a de plus partagé parmi les gouvernements. Pour preuve, quand les caisses sont vides, l’Etat français n’hésite pas non plus à vendre son or.En 2004, le stock d’or de la France s’élevait à 3 024,6 tonnes. Le ministre des Finances d’alors, Nicolas Sarkozy, décide de se débarrasser de 19 % de nos stocks – qui représentaient encore à cette époque la troisième réserve mondiale (après les Etats-Unis et l’Allemagne) et surtout une garantie sûre pour l’ensemble de nos créanciers.

Résultat des courses ? En 2011, il nous reste 2 435,4 tonnes. Sur sept ans, la Banque de France a donc vendu 589,2 tonnes d’or. Vendues contre des devises que les Etats émetteurs impriment à volonté par des opérations dites de quantitative easing : dollars, yens, livres sterling et même francs suisses. Des devises qui se dévaluent au fur et à mesure qu’on les multiplie. Entre 2004 et 2011, le prix de l’once d’or en euro est passé de 330 euros à 1 200 euros.

Au final, ces ventes auront coûté à la France près de 16,5 milliards d’euros, si l’on prend en compte ce que nous avons vendu (589,2 tonnes soit 18,943 millions d’onces) et la différence de cours (1 200 – 330 = 870 euros).

L’EFFET DOMINO DE L’EUROPE

Vous persistez à croire que les Etats ne font pas faillite et, en l’occurrence, sûrement pas en Europe. Un plan de sauvetage viendra toujours nous sauver, me direz-vous. Cela n’a-t-il pas été le cas pour l’Irlande ? Aujourd’hui encore, pour la Grèce. Bref, nous en avons la preuve tous les jours sous nos yeux. Dormons tranquilles, le Fonds européen de stabilité financière (CQFD : l’Allemagne) nous protégera.

Sauf que…

« Le mécanisme de soutien mis en place pour sauver la Grèce est calibré pour venir en aide à d’autres ‘petits pays’ en difficulté, éventuellement pour l’Espagne mais sûrement pas pour l’Italie et a fortiori pour la France », expliquait François-Xavier Chauchat, expert-Europe chez Gavekal, dans un article du Nouvel Economiste du 6 juillet 2010. Selon lui, cela sera alors « le saut total dans l’inconnu ».

Autrement dit, il n’y aura plus personne pour venir nous sauver. Car personne n’en aura plus les moyens. La débâcle du dernier G20, en novembre 2011, en est l’exemple parfait. D’autant que…

A votre avis, qui finance la dette grecque ? Ce sont les plus grandes banques françaises, à savoir BNP Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole. Elles sont donc les plus exposées à manquer de liquidités et à faire défaut (avec les économies que vous leur avez confiées…).

Ce n’est pas tout. Selon Arnold Chassagnon, professeur d’économie à l’Ecole d’économie de Paris et à l’université de Tours, dans un entretien publié par Le Monde en septembre dernier, « les banques aujourd’hui exposées à une dégradation de leur note ont été particulièrement actives en Europe, investissant en Grèce, mais aussi en Italie, au Portugal, en Espagne… A l’époque, elles pariaient sur le développement européen et on les louait pour cette initiative ». Autrement dit, elles possèdent aussi une partie de la dette des autres pays méditerranéens.

Certes, elles n’ont pas tout placé là : mais elles demeurent impliquées dans des montages financiers complexes avec des effets de levier parfois énormes (ce qui veut dire qu’elles prêtent huit à 10 fois les fonds qu’elles possèdent). Autrement dit, une perte de quelques milliards d’euros suffirait à provoquer des faillites en chaîne.

Si la Grèce fait défaut, ce serait l’effet domino à travers tout notre système financier européen, et donc la fin de l’euro.

Nous serons alors au cinquième épisode des 10 étapes de la future apocalypse financière prédits par le conseiller d’Etat honoraire Jacques Attali dans L’Express le 11 septembre 2011 :

« La crise s’étend à la France, quand on réalise que sa situation financière n’est même pas aussi bonne que celle de l’Italie (dont le budget, hors service de la dette, est en excédent, à la différence de celui de la France), et quand on mesure que ses banques et compagnies d’assurances portent une large part de la dette publique des pays périphériques et détiennent encore massivement des actifs toxiques, sans valeur aujourd’hui. On arrive ensuite à la sixième étape :

« Pour éviter l’effondrement de ces banques, on cherche des actionnaires, privés ou publics. En vain : il faut trouver, pour les seules banques françaises, l’équivalent de 7 % du PIB ».

Nous arriverons sans tarder à l’épisode final : l’effondrement du système financier occidental, une grande dépression, un chômage généralisé, et à terme, la remise en cause, même, de la démocratie.

Encore une fois, je ne cesserai de le répéter : votre épargne n’est plus en sécurité !

ET MAINTENANT L’EFFET BOULE DE NEIGE AVEC LE MAUVAIS ETAT DE L’ECONOMIE REELLE

Les banques françaises sont en déroute et leur capitalisation boursière a fondu. La Poste a vu son bénéfice net plonger de 21,2 % au premier semestre 2011 (en raison de la perte de valeur de ses titres grecs). La Société Générale est en chute de 60 % depuis le début de l’année et la valorisation actuelle de la BNP intègre une recapitalisation de 30 milliards d’euros. Dexia a été recapitalisée dans l’urgence.

Les prévisions économiques et budgétaires sont sombres pour le reste de l’économie française.

« Bercy anticipe un déficit commercial de 75 milliards », indique Les Echos du 29 septembre. C’est encore plus désastreux qu’en 2008, année de l’éclatement de la crise du crédit subprime où il n’était que de 56 milliards.

Le déficit budgétaire de la France se montait à 102,9 milliards à fin septembre 2011. Sur l’ensemble de l’année, le gouvernement table sur 95,5 milliards. Mais « la charge effective des intérêts de la dette progresse fin août de 4,5 milliards par rapport à la même date un an plus tôt », note Le Monde. L’objectif fixé par Bercy d’un déficit de 6 % du PIB pour 2011 ne sera probablement pas atteint.

La croissance escomptée en 2011 et 2012 sera de 1 % au lieu des 2 % et 2,25 % prévus jusqu’à présent. Et encore il n’est pas sûr que ces estimations tiennent compte de la crise économique… ou de la Grande Contraction mondiale à venir…

A titre d’information, sachez que les économistes Rogoff et Reinhart ont montré que le seuil de dette publique ne doit pas franchir les 90 % du PIB au risque de devenir contreproductive pour la croissance.

Dans leur livre « Cette fois c’est différent ! Huit siècles de folie financière », ils expliquent que « si les dépenses publiques pèsent déjà lourd, que la dette est élevée et votre position affaiblie sur les marchés financiers, un déficit supplémentaire entraîne plutôt une contraction de la croissance ».

Pire, selon une étude de Stephen Cecchetti de la Banque des règlements internationaux (BRI), « aussi inquiétante que puisse être une dette publique qui dépasse 100 % du PIB, un danger encore plus menaçant pour les finances publiques vient du vieillissement rapide de la population ».

Pour mesurer l’effort budgétaire alors exigé, la BRI a effectué des projections. Cette détérioration fera grimper le fardeau de la dette à 150 % du PIB en France. Nous sommes bien au delà de la barre des 100 % du PIB pénalisant la croissance.

Ceci provoquera un ralentissement permanent de la croissance économique, de la productivité et de l’épargne. Les recettes de l’Etat seront inférieures et les dépenses plus élevées. Le problème structurel de la dépendance ne fait que commencer.

La Cour des comptes, plus informée que nos gouvernants, s’en inquiète dans son rapport annuel de 2011. Selon elle, dès 2012, la dette publique pourrait atteindre « le seuil de 90 % du PIB au-delà duquel, selon certaines études, la croissance du PIB pourrait être diminuée [...] L’emballement de la dette peut inquiéter les ménages et entreprises et entraîner des réflexes de précaution préjudiciables à la croissance ».

La part de l’Etat dans l’économie française est déjà très lourde. Plus de dépenses publiques ne seraient pas efficaces. Autrement dit, la faillite devient inévitable.

L’AUSTERITE PRECIPITER A LA CRISE

En 2008, à Toulon, Nicolas Sarkozy jurait nous devoir « la vérité : dans la situation où se trouve l’économie, je ne conduirai pas une politique d’austérité parce que l’austérité aggraverait la récession ».

Puis en août dernier : l’annonce de mesures d’austérité, présentées comme inévitables… avant d’en rajouter une couche début novembre 2011.

« Le seuil de tolérance à l’endettement est dépassé », a justifié le Premier ministre François Fillon C’est vrai, on ne peut que le lui accorder, mais faut-il rappeler l’objectif dérisoire mis en place pour contrôler la dette ? 11 milliards d’euros… Comparé aux 1 692,7 milliards de dettes, cela ne pèse pas bien lourd. Pire, cela risque de précipiter encore et davantage la banqueroute imminente.

Car c’est là tout le paradoxe : si vous diminuez les dépenses de l’Etat, l’économie souffre. Le budget des ménages est réduit. L’économie souffre encore davantage. L’Etat a moins de revenus. Il réduit davantage ses dépenses étatiques… et la faillite arrive encore plus vite !

Le point de non retour est atteint.

Vers qui se tourner alors ? Les riches ? Sauf qu’il y a un tout petit problème…

LA FRANCE S’EST VENDUE AUX ETRANGERS

Même notre dette publique ne nous appartient plus… puisqu’elle est détenue à 65 % par des investisseurs étrangers. L’Agence France Trésor vante cette diversification des acheteurs. Cela doit nous inquiéter. « Qui sont ces étrangers ? » me demandez-vous… Impossible d’en savoir davantage en raison de la loi interdisant la divulgation de cette information. Les SVT (spécialistes en valeur du Trésor, sorte de grossistes en dette) gardent secret le nom de leurs acquéreurs.

Parce que sa dette est placée sur des marchés internationaux, la France est d’autant plus vulnérable. La Grèce ou le Portugal, qui avaient également une dette majoritairement située à l’étranger, en ont déjà payé les conséquences. Encore une fois, nous sommes les premiers à être sur la liste d’attente.

Et pour l’avenir se profile…

LE CHAOS

« Une faillite entraîne un appauvrissement instantané du pays. Un Etat qui fait défaut, ce n’est pas seulement un fait économique, c’est aussi un drame social », souligne Marc-Albert Chaigneau.

Tels sont les propos inquiétants relevés par Philippe Plassart pour Le Nouvel Economiste, dans son article du 6 juillet 2010. Ce n’est pas tout. Il poursuit :

« La France n’est pas capable d’opérer un ajustement à froid. Ce sera le chaos », prévient l’économiste Christian Saint-Etienne. « En France, on n’est pas dans le domaine rationnel. [...] Je préférerais évidemment une sortie démocratique et rationnelle par le haut. Mais je ne la crois pas possible. Tant le déni de réalité est fort et bloquant ».

C’est pourquoi je vous écris cet avertissement. Si l’Etat n’est plus capable de payer ses factures, cela signifie concrètement la mise à la porte de sept millions de fonctionnaires. Un Français sur cinq sera au chômage ! Et cela entraînera inévitablement la fin de toute croissance mais aussi de votre protection sociale et même civile.

Notre démocratie, votre santé et votre sécurité sont sérieusement en danger.

CHOISISSEZ ENTRE L’EXODE URBAIN OU LES EMEUTES DE LA FAIM

Si vous parlez aux témoins de la Grande dépression encore vivants, leurs récits ont une chose en commun : ceux qui étaient à la campagne s’en tiraient mieux que les autres. Ma propre mère (née en 1923 et élevée en province) me racontait que les retours à la ferme se sont multipliés lors de la crise de 1929.

L’artisan ou ouvrier en ville retrouvait le chemin de la ferme familiale. Le frère resté rural voyait revenir celui qui, il y a peu, le traitait de haut comme un bouseux ou péquenaud. Pas rancunier pour autant, il mettait une bêche ou une fourche dans les mains du citadin qui réapprenait vite comment gagner son vivre et son couvert. « On a vu réapparaître la vraie solidarité, pas celle du Secours populaire, celle de la solidarité rurale », se souviennent mes oncles et tantes. Bien sûr, de nos jours c’est impossible.

L’agriculture est bien trop mécanisée. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’un million d’exploitants agricoles en France, représentant à peine 4 % de la population active. Ils étaient 10 millions d’actifs agricoles en 1945… De plus, l’agriculture de subsistance a été remplacée par une agriculture modernisée, liée à l’industrie agroalimentaire, et dépendante d’un approvisionnement permanent en pétrole pour les machines, et en engrais chimiques et pesticides. Cela va dire que si notre système social venait à disparaître, des millions de citadins se retrouveraient sans aucune solution de repli. Et le monde agricole serait aussi profondément ébranlé.

De graves troubles sociaux éclateraient immédiatement, avec, à la clé, des émeutes, des pillages, le retour au couvre-feu et l’intervention de l’armée — si elle existe encore… La guerre civile serait à nos portes. Nous serions piégés. A ce moment-là, j’espère que vous aurez pris vos précautions. Même si nous n’en arrivons pas à des situations aussi extrêmes, il est aujourd’hui évident que l’augmentation de la population mondiale va provoquer dans les années à venir une hausse considérable des prix des denrées alimentaires. C’est ce qu’annonce déjà la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture).

Se nourrir coûtera encore plus cher au cours des prochaines années en raison des prix élevés des produits alimentaires de base, de la forte diminution des stocks et de la faible production de la plupart des cultures. Ajoutez à cela la volatilité et la hausse des matières premières qui vous obligeront à abandonner voiture et autres conforts modernes… et vous aurez une idée de la chute du niveau de vie en France dans les années à venir. L’appauvrissement sera généralisé. La classe moyenne, pilier de la démocratie, se diluera au profit d’une classe pauvre. C’est alors l’ordre social qui sera profondément bouleversé et la démocratie menacée.

Simone Wapler de la Chronique Agora
Source : promesses-d-avenir-49 Via Willy
Source: Crashdebug
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Toutes les conditions sont réunies pour une banqueroute générale…  Empty Re: Toutes les conditions sont réunies pour une banqueroute générale…

Message  Admin Jeu 10 Jan 2013 - 12:57

@ Tous :

Il est clair que les pays occidentaux s'en vont tous vers la banqueroute !

Ce n'est qu'une question de temps avant que tout s'effondre et que, tels des dominos, les pays tombent en faillite lers uns après les autres !

À quand notre tour ?

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