Les vraies raisons de la décision de Benoit XVI !
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Les vraies raisons de la décision de Benoit XVI !
Les vraies raisons de la décision de Benoit XVI ( Extrait)
Le fait même que Benoît XVI provoque la stupeur générale est important : on ne peut pas dire que le pape a agi sous la pression médiatique pour se retirer. La chose eût été différente si la nouvelle était tombée en pleine crise du préservatif de mars 2009, lorsqu'Alain Juppé, par exemple, affirmait que Benoit XVI posait « un vrai problème » pour l'Eglise catholique.
De même, Benoit XVI se retire alors qu'il est en pleine possession de ses moyens intellectuels. Comme il l'a montré trois jours avant sa démission, en s'adressant longuement de façon brillante devant les séminaristes romains, et sans notes. Comme il va probablement le prouver encore une fois ce jeudi 14 février en s'exprimant devant le clergé romain, à nouveau sans filet.
Ceci est essentiel pour montrer qu'il ne s'agit pas d'un homme sénile qui aurait pu être manipulé par son entourage. Cela aurait pu être le cas si le pape avait trop attendu, et qu'il eût été surpris par une soudaine perte de ses capacités (suite à un AVC, par exemple) ouvrant la voie à des spéculations.
La stupeur, y compris parmi les cardinaux, dément l'hypothèse d'une forme de complot auquel le pape aurait été confronté. La thèse qui court sur certains sites internet, selon laquelle le pape se démet car il n'a pas pu réformer la Curie, est dénuée de fondements. On peut sans guère de doute affirmer que Joseph Ratzinger, en prenant le poste, savait qu'il aurait à affronter des adversaires internes.
Il a bien dit : « Priez pour que je ne me dérobe pas devant les loups ». En réalité, seuls quelques ultra proches étaient pas au courant de cette démission. Si une machination terminale avait réussi, les rumeurs auraient couru. Or il n'y a eu aucune rumeur, et zéro fuite.
Pour toutes ces raisons, la démission du pape est un sans faute d'un point de vue de la stratégie. En ce qui concerne le timing, le pape aura aussi peut être souhaité que la transition du pouvoir se déroule pendant le Carême, temps propice à la conversion et au recentrement sur Dieu. Afin d'envoyer un message aux hommes de pouvoir au sein du Sacré Collège.
Les arguments avancés par le pape dans l'annonce de sa renonciation sont donc parfaitement cohérents. Il s'agit de la faiblesse et de la vieillesse. « Le pape nous envoie de nombreux messages, et notamment celui de l'humilité, du courage de la responsabilité. Tout homme peut méditer sur ces réalités, devant Dieu » a résumé le père Federico Lombardi, porte parole du Vatican.
La maladie est absente des raisons ayant présidé au choix du pape, a rappelé à maintes reprises le Père Lombardi lors de la conférence de presse du 12 février. Il a fait allusion au scoop révélé par le journal Il Sole 24 ore, selon lequel le pape aurait récemment subi une intervention pour changer son pacemaker (installé bien avant le pontificat), information véridique mais que le porte-parole a minimisé : « ce ne fut qu'un remplacement de routine ». Le Vatican semble gêné aux entournures sur le silence qui a entouré cette opération, qui, pour n'être pas grave, n'était pas anodine non plus.
Quant à la genèse de la décision du pape, le journal du Vatican, l'Osservatore Romano, a affirmé que le pape aurait décidé de quitter le pouvoir lors de son voyage au Mexique et à Cuba. Probablement devant la fatigue extrême causée par ce marathon, qui a aussi durement éprouvé les journalistes et la suite papale...
Interrogé à ce propos, le Père Lombardi a nuancé l'affirmation de son collègue : « Je crois que cela a fait l'objet d'une longue maturation, et le voyage a été un élément parmi d'autres. Il s'est sans doute rendu compte qu'il ne pourrait plus supporter cela. Mais cela a été une étape dans son discernement, je ne crois pas qu'il se soit déterminé à ce moment là. Je crois que le voyage au Liban a joué aussi. »
Tout cela n'enlève rien à la question fondamentale posée par l'évenement : même si dans l'Eglise catholique , la tradition est qu'un pape meure à la tâche, Benoît XVI a considéré avec humilité qu'il n'était pas indispensable, et que les circonstances actuelles exigeaient l'engagement d'un homme plus apte à faire front.
Quitte à décontenancer une partie des catholiques qui se sentent abandonnés par « leur » figure paternelle.
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Le fait même que Benoît XVI provoque la stupeur générale est important : on ne peut pas dire que le pape a agi sous la pression médiatique pour se retirer. La chose eût été différente si la nouvelle était tombée en pleine crise du préservatif de mars 2009, lorsqu'Alain Juppé, par exemple, affirmait que Benoit XVI posait « un vrai problème » pour l'Eglise catholique.
De même, Benoit XVI se retire alors qu'il est en pleine possession de ses moyens intellectuels. Comme il l'a montré trois jours avant sa démission, en s'adressant longuement de façon brillante devant les séminaristes romains, et sans notes. Comme il va probablement le prouver encore une fois ce jeudi 14 février en s'exprimant devant le clergé romain, à nouveau sans filet.
Ceci est essentiel pour montrer qu'il ne s'agit pas d'un homme sénile qui aurait pu être manipulé par son entourage. Cela aurait pu être le cas si le pape avait trop attendu, et qu'il eût été surpris par une soudaine perte de ses capacités (suite à un AVC, par exemple) ouvrant la voie à des spéculations.
La stupeur, y compris parmi les cardinaux, dément l'hypothèse d'une forme de complot auquel le pape aurait été confronté. La thèse qui court sur certains sites internet, selon laquelle le pape se démet car il n'a pas pu réformer la Curie, est dénuée de fondements. On peut sans guère de doute affirmer que Joseph Ratzinger, en prenant le poste, savait qu'il aurait à affronter des adversaires internes.
Il a bien dit : « Priez pour que je ne me dérobe pas devant les loups ». En réalité, seuls quelques ultra proches étaient pas au courant de cette démission. Si une machination terminale avait réussi, les rumeurs auraient couru. Or il n'y a eu aucune rumeur, et zéro fuite.
Pour toutes ces raisons, la démission du pape est un sans faute d'un point de vue de la stratégie. En ce qui concerne le timing, le pape aura aussi peut être souhaité que la transition du pouvoir se déroule pendant le Carême, temps propice à la conversion et au recentrement sur Dieu. Afin d'envoyer un message aux hommes de pouvoir au sein du Sacré Collège.
Les arguments avancés par le pape dans l'annonce de sa renonciation sont donc parfaitement cohérents. Il s'agit de la faiblesse et de la vieillesse. « Le pape nous envoie de nombreux messages, et notamment celui de l'humilité, du courage de la responsabilité. Tout homme peut méditer sur ces réalités, devant Dieu » a résumé le père Federico Lombardi, porte parole du Vatican.
La maladie est absente des raisons ayant présidé au choix du pape, a rappelé à maintes reprises le Père Lombardi lors de la conférence de presse du 12 février. Il a fait allusion au scoop révélé par le journal Il Sole 24 ore, selon lequel le pape aurait récemment subi une intervention pour changer son pacemaker (installé bien avant le pontificat), information véridique mais que le porte-parole a minimisé : « ce ne fut qu'un remplacement de routine ». Le Vatican semble gêné aux entournures sur le silence qui a entouré cette opération, qui, pour n'être pas grave, n'était pas anodine non plus.
Quant à la genèse de la décision du pape, le journal du Vatican, l'Osservatore Romano, a affirmé que le pape aurait décidé de quitter le pouvoir lors de son voyage au Mexique et à Cuba. Probablement devant la fatigue extrême causée par ce marathon, qui a aussi durement éprouvé les journalistes et la suite papale...
Interrogé à ce propos, le Père Lombardi a nuancé l'affirmation de son collègue : « Je crois que cela a fait l'objet d'une longue maturation, et le voyage a été un élément parmi d'autres. Il s'est sans doute rendu compte qu'il ne pourrait plus supporter cela. Mais cela a été une étape dans son discernement, je ne crois pas qu'il se soit déterminé à ce moment là. Je crois que le voyage au Liban a joué aussi. »
Tout cela n'enlève rien à la question fondamentale posée par l'évenement : même si dans l'Eglise catholique , la tradition est qu'un pape meure à la tâche, Benoît XVI a considéré avec humilité qu'il n'était pas indispensable, et que les circonstances actuelles exigeaient l'engagement d'un homme plus apte à faire front.
Quitte à décontenancer une partie des catholiques qui se sentent abandonnés par « leur » figure paternelle.
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sylvia- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 6068
Date d'inscription : 06/02/2011
Re: Les vraies raisons de la décision de Benoit XVI !
@ Tous :
On a beau discourir sur les raisons de la démission du Saint Père, il n'en reste pas moins qu'il nous dit avoir posé ce geste en toute connaissance de cause.
Pourquoi devrions-nous douter de sa parole et de son jugement ?
L'Administrateur
On a beau discourir sur les raisons de la démission du Saint Père, il n'en reste pas moins qu'il nous dit avoir posé ce geste en toute connaissance de cause.
Pourquoi devrions-nous douter de sa parole et de son jugement ?
L'Administrateur
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