Cinquième dimanche du Carême

À mes enfants(*1)

Nous sommes au 5e dimanche du carême. Êtes-vous fatigués de me suivre, de cheminer avec moi? La route va être de plus en plus ardue mais ne m’abandonnez pas dans les derniers milles.

Je m’adresse spécialement à vous, mes enfants du Québec, qui m’avez banni de votre vie depuis longtemps. Moi, je ne vous ai jamais oubliés, je n’ai jamais cessé de vous aimer. Où en êtes-vous aujourd’hui? Comment vous comportez-vous sans moi? Oui la vie est rude et les obstacles, les difficultés sont nombreuses. Inutile de vouloir tout cacher, je vois tout, j’entends tout.

Pourquoi ces crises de détresses, ces découragements successifs, même ces idées de suicide ? Puis-je frapper chez vous? Je suis toujours votre Jésus Amour, celui qui vous aime, vous accueille, ne vous juge pas, ne vous condamne pas et qui vous pardonne tous vos péchés.

Vous êtes surpris que je puisse balayer du revers de la main une vie trépidante comme la vôtre. Regardez, si j’ai pardonné à Marie-Madeleine sa vie de débauche, je peux aussi vous pardonner la vôtre. Vous, avez-vous le désir de sortir de la noirceur? Pourquoi ne venez-vous pas marcher avec moi?

Pouvons-nous faire la paix dans nos cœurs ? Vous vous pardonnez, vous demandez pardon à ceux que vous avez blessés et vous me demandez pardon. Tout repose dans la sincérité du cœur. C’est cet Amour que je veux offrir à tous mes enfants, les mal-aimés, les souffrants. Oh! Que la misère est grande dans les cœurs ! Comment affronter votre vie si je ne suis pas présent?

Je m’adresse à tous ceux qui ne fréquentent plus les sacrements, qui ne viennent plus me prier à l’église, qui ont rejeté mes commandements et ma morale chrétienne. Si aujourd’hui vous pouviez jeter un regard en avant, où vous dirigez-vous? Voilà le secret de mon intervention. Vous le savez, j’aurais pu ne pas me soucier de vous comme vous m’avez ignoré une partie de votre vie. Mais je ne suis pas un être qui cherche à me venger, à vous punir du mal que vous m’avez fait.

L’heure est à la réconciliation, au pardon. C’est toute ma démarche que je veux offrir à tous mes enfants du Québec, à vous tous qui vivez dans le péché. J’aimerais vous rencontrer personnellement dans vos églises pratiquement vides. Qui veut se pencher sur ces enfants? Maintes fois j’ai fait la demande et personne n’a eu le courage et la volonté de me répondre. Moi, je vous dirai ces choses avec la même fougue, la même sincérité du cœur, le même Amour que celui de la Croix. Vous ne pouvez plus vivre éloignés de moi. Si je n’ai pas condamné Marie-Madeleine, je ne vous condamne pas aussi mais ne péchez plus.

Dois-je vous préciser que la fin approche et je ne veux pas que vous soyez pris à l’improviste, que vous ne soyez pas prêts quand le voleur viendra. Tenez votre lampe allumée. Mon plus grand désir est de faire la fête avec vous. Je suis votre Epoux et vous êtes mes fiancées.

Pouvons-nous vivre ce rapprochement avant la Semaine Sainte? Il faudra se serrer les coudes, s’encourager mutuellement, s’apprivoiser, se découvrir de nouveau. Je suis le même Jésus Amour de votre enfance, je n’ai pas changé, je n’ai pas vieilli, c’est vous qui avancez en âge et vous approchez vers la fin. Qu’aura été votre vie? En êtes-vous fiers, satisfaits ou déçus?

Si vous me priez, si vous gardez votre paix, si je viens habiter votre cœur, notre relation ne s’effritera pas aux premiers coups de vent. Je suis nourriture pour votre âme, venez à ma table manger mon Corps aussi souvent que vous le pouvez. Vous aurez besoin de toute ma force pour affronter les prochaines tribulations, les catastrophes.

Non, je ne veux pas me venger mais c’est la terre qui se détruit, qui se mutile. Soyez-moi fidèles jusqu’à la fin car votre foi sera mise à l’épreuve. On viendra vous dire le contraire mais c’est le malin qui s’acharnera sur vous car il veut vous attirer vers des souffrances éternelles.

Voilà me enfants, je suis ce Jésus Amour que vous ne connaissez pas réellement. Maintenant vous n’avez plus raison d’être malheureux alors que je vous présente l’Amour dans toute sa profondeur et sa force. Pourquoi marcher seuls alors que je vous tiens la main? Oui, la note sera de plus en plus difficile. Un jour on m’acclamera et le lendemain on voudra ma mort.

C’est mon cœur qui parle en ce 5e dimanche du carême. Personne ne vous aime plus que moi, ne l’oubliez jamais. Merci à mon enfant qui écrit tous ces mots. Je vous bénis et à bientôt. Amen.
Jésus Amour.
donné à Donat Phaulus, mars 2009
site WEB de la croisade d’Amour
www.croisadedejesus.qc.ca

*1: Au jour d’écriture de ce message , il était destiné à mes enfants québecois car le messager avait une diffusion au Québec à cette Époque.