Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
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Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
Les États-Unis ont annoncé mercredi un rapprochement spectaculaire et historique avec Cuba prévoyant le rétablissement des relations diplomatiques avec le régime communiste et l'allègement des sanctions économiques en place depuis plus d'un demi-siècle.
Le président Barack Obama et son homologue cubain, Raul Castro, se sont exprimés à 12 h, respectivement depuis la Maison-Blanche et La Havane. Les deux dirigeants s'étaient parlé pendant près d'une heure par téléphone mardi, selon un responsable américain qui a précisé que Fidel Castro, qui a cédé la place à son frère en 2006, n'avait pas été impliqué dans les discussions.
Barack Obama a annoncé de son côté l'ouverture d'un «nouveau chapitre» avec Cuba, s'engageant à examiner avec le Congrès américain la levée de l'embargo imposé depuis un demi-siècle par les États-Unis à l'île communiste.
«L'isolement de Cuba n'a pas fonctionné», a déclaré le président américain lors d'une allocution historique depuis la Maison-Blanche, prônant une «nouvelle approche» et déclarant en espagnol: «Nous sommes tous Américains».
Le président cubain Raul Castro a déclaré que, avec son homologue américain Barack Obama, ils s'étaient «mis d'accord sur le rétablissement des relations diplomatiques» entre les deux pays, interrompues depuis plus d'un demi-siècle. Toutefois, «cela ne veut pas dire que le (problème) principal, l'embargo économique, ait été résolu», a-t-il ajouté dans une allocution diffusée par les médias d'État.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «salué chaleureusement» la décision des États-Unis et de Cuba de normaliser leurs relations et leur a offert l'aide de l'ONU.
«Les Nations unies sont prêtes à aider ces deux pays à développer leurs relations de bon voisinage», a déclaré M. Ban lors d'une conférence de presse.
Le pape François a exprimé mercredi sa «grande satisfaction» pour la «décision historique» de Cuba et des États-Unis d'établir des relations diplomatiques, a indiqué le Saint-Siège,
confirmant une médiation personnelle du pape.
Dans un communiqué, le Vatican a confirmé l'envoi de deux lettres du pape aux présidents Raul Castro et Barack Obama. Il a confirmé aussi que le Vatican avait reçu des délégations des deux pays en octobre, et avait offert ses «bons offices».
M. Obama a demandé au secrétaire d'État John Kerry d'entamer «immédiatement» des discussions en vue du rétablissement des relations diplomatiques. Les États-Unis ont annoncé l'ouverture d'une ambassade à La Havane «dans les mois à venir».
Cette annonce historique intervient quelques heures après celle de la libération d'Alan Gross, un Américain détenu depuis 5 ans à La Havane. M. Gross, 65 ans, est arrivé mercredi en fin de matinée en sol américain, sur le tarmac de la Joint base Andrews, dans le Maryland.
Washington a toujours conditionné une détente avec Cuba à la libération de cet ancien contractuel de l'agence fédérale américaine pour le développement international (USAID), une branche du département d'État.
Quelques signes de détente sont apparus ces dernières années entre les deux pays.
Le président Raul Castro a mis un frein aux diatribes anti-américaines, alors que son homologue Barack Obama a assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île communiste.
La publication, il y a quelques mois, d'un éditorial du New York Times intitulé «Il est temps d'en finir avec l'embargo contre Cuba», avait été jugé «d'une grande habileté» par Fidel Castro.
À l'occasion de la crise d'Ebola et de la coopération internationale sur cette question de santé publique, les États-Unis et Cuba ont multiplié en octobre les échanges d'amabilité.
Fait rare, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait même salué la démarche du régime communiste. Le lendemain, l'ex-président cubain Fidel Castro, éternel contempteur du voisin honni, avait déclaré que son pays «collaborerait avec plaisir avec le personnel américain» pour lutter contre Ebola.
Le président Barack Obama avait aussi assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île, tout en maintenant une ligne dure face à ce petit pays distant seulement de 150 km des côtes de Floride.
Mais Washington a maintenu jusqu'à ce jour une ligne ferme envers La Havane. Vivement critiqué sur l'île communiste, l'embargo américain, maintenu depuis 1962, est condamné chaque année aux Nations unies à une écrasante majorité.
Les États-Unis et Cuba entameront des pourparlers en vue de normaliser leurs relations diplomatiques, dans ce qui se dessine comme étant le plus important virage dans la politique américaine vis-à-vis l'île communiste depuis des décennies, ont déclaré des officiels américains.
Selon le sénateur de Floride Marco Rubio, lui-même d'origine cubaine, l'accord inclurait la normalisation des échanges commerciaux et bancaires avec Cuba.
Avant même l'annonce officielle du président américain Barack Obama sur Cuba, un proche sénateur démocrate a de son côté indiqué mercredi que les États-Unis allègeraient les restrictions sur le commerce et les voyages avec l'île.
«Ouvrir la porte avec Cuba pour le commerce, les voyages et l'échange d'idées va conduire à des changements positifs à Cuba, que notre politique d'exclusion n'a pas réussi à produire depuis plus de 50 ans», a déclaré dans un communiqué le sénateur Richard Durbin, numéro deux du Sénat et proche du président américain.
L'Américain Alan Gross, écroué depuis cinq ans à Cuba où il avait été condamné pour espionnage - il avait été condamné en 2011 à 15 ans de prison pour avoir introduit du matériel de transmission satellitaire interdit dans l'île communiste -, a été «échangé» contre la libération de trois Cubains condamnés en 2001 aux États-Unis pour espionnage, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable américain sous couvert d'anonymat.
M. «Gross a été libéré pour des raisons humanitaires. Il y a eu échange avec des gens du renseignement», a dit ce responsable. Interrogé pour savoir s'il s'agissait de trois agents cubains arrêtés en 1998 aux États-Unis et condamnés en 2001 à de la prison pour espionnage, ce responsable a répondu «oui».
La Havane dénonce quotidiennement les «condamnations injustes» de cinq de ses agents arrêtés en 1998 aux États-Unis alors qu'ils avaient infiltrés les milieux anticastristes de Floride. Cuba réclamait la libération de trois de ces Cubains du «groupe des Cinq», considérés dans leur pays comme des «héros de la lutte antiterroriste».
Un demi-siècle de relations conflictuelles entre Cuba et les États-Unis
- 1961 : Washington rompt en janvier les relations diplomatiques avec La Havane après le rapprochement des révolutionnaires castristes avec l'URSS et la confiscation des biens américains.
En avril, échec de la tentative de débarquement d'exilés cubains soutenu par les États-Unis dans la baie des Cochons.
- 1962 : le président américain John F. Kennedy décrète en février un embargo commercial contre Cuba.
En octobre, crise majeure entre les États-Unis et l'URSS après l'installation de missiles nucléaires soviétiques sur l'île.
- 1966 : le Congrès américain vote la loi dite d'«ajustement» qui offre un droit d'asile et un visa de travail aux Cubains émigrant illégalement.
- 1977 : ouverture du Bureau des intérêts américains à La Havane sous la présidence de Jimmy Carter, qui allège l'embargo.
- 1995 : signature par Cuba et les États-Unis d'accords migratoires.
- 1996 : renforcement de l'embargo américain avec la loi Helms-Burton.
- 2001 : le président américain George W. Bush renforce l'embargo en limitant davantage les voyages et l'envoi d'argent sur l'île.
- 2004 : Cuba annonce la fin de ses transactions commerciales en dollars.
- 2008 : les pays d'Amérique latine réunis en sommet réclament la levée de l'embargo contre Cuba.
- 2009 : Barack Obama lève toutes les restrictions sur les voyages et l'envoi d'argent des Cubano-Américains dans l'île. Au sommet des Amériques, il dit vouloir «emmener les relations américano-cubaines dans une nouvelle direction».
Des représentants américains et cubains entament en avril des discussions informelles pour tenter de relancer le dialogue. Washington propose en mai à Cuba de rouvrir leurs pourparlers sur l'immigration, suspendus en 2003. Cuba accepte.
Le 3 décembre, l'Américain Alan Gross, un sous-traitant du département d'État, est arrêté à Cuba pour espionnage.
- 2011 : Alan Gross est condamné à 15 ans de prison pour avoir introduit du matériel de transmission satellitaire interdit dans l'île communiste. La Maison-Blanche appelle Cuba à le «libérer immédiatement».
- 2012 : En visite à La Havane, le pape Benoît XVI dénonce «les mesures économiques restrictives imposées de l'extérieur», en référence à l'embargo américain.
- 2013 : Barack Obama et Raul Castro échangent une poignée de main historique pendant l'hommage rendu à Nelson Mandela à Soweto (Afrique du Sud).
- 2014 : Le 9 janvier, Cuba et les États-Unis reprennent leur dialogue sur la politique migratoire.
30 mai : La présidente de la Chambre de Commerce américaine affirme à La Havane que le moment est venu d'ouvrir un nouveau chapitre entre les deux pays.
17 oct. : Le secrétaire d'État américain John Kerry remercie Cuba pour son aide dans la lutte internationale contre le virus Ebola. Fidel Castro propose à Washington de collaborer dans ce domaine.
3 déc. : Washington conditionne une détente avec Cuba à la libération de Gross.
17 déc. : Alan Gross est libéré pour des raisons humanitaires. Un espion américain, emprisonné depuis 20 ans à Cuba a été libéré en même temps en échange de trois espions cubains incarcérés aux États-Unis.
http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201412/17/01-4829009-rapprochement-historique-entre-les-etats-unis-et-cuba.php
* *
Le président Barack Obama et son homologue cubain, Raul Castro, se sont exprimés à 12 h, respectivement depuis la Maison-Blanche et La Havane. Les deux dirigeants s'étaient parlé pendant près d'une heure par téléphone mardi, selon un responsable américain qui a précisé que Fidel Castro, qui a cédé la place à son frère en 2006, n'avait pas été impliqué dans les discussions.
Barack Obama a annoncé de son côté l'ouverture d'un «nouveau chapitre» avec Cuba, s'engageant à examiner avec le Congrès américain la levée de l'embargo imposé depuis un demi-siècle par les États-Unis à l'île communiste.
«L'isolement de Cuba n'a pas fonctionné», a déclaré le président américain lors d'une allocution historique depuis la Maison-Blanche, prônant une «nouvelle approche» et déclarant en espagnol: «Nous sommes tous Américains».
Le président cubain Raul Castro a déclaré que, avec son homologue américain Barack Obama, ils s'étaient «mis d'accord sur le rétablissement des relations diplomatiques» entre les deux pays, interrompues depuis plus d'un demi-siècle. Toutefois, «cela ne veut pas dire que le (problème) principal, l'embargo économique, ait été résolu», a-t-il ajouté dans une allocution diffusée par les médias d'État.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «salué chaleureusement» la décision des États-Unis et de Cuba de normaliser leurs relations et leur a offert l'aide de l'ONU.
«Les Nations unies sont prêtes à aider ces deux pays à développer leurs relations de bon voisinage», a déclaré M. Ban lors d'une conférence de presse.
Le pape François a exprimé mercredi sa «grande satisfaction» pour la «décision historique» de Cuba et des États-Unis d'établir des relations diplomatiques, a indiqué le Saint-Siège,
confirmant une médiation personnelle du pape.
Dans un communiqué, le Vatican a confirmé l'envoi de deux lettres du pape aux présidents Raul Castro et Barack Obama. Il a confirmé aussi que le Vatican avait reçu des délégations des deux pays en octobre, et avait offert ses «bons offices».
M. Obama a demandé au secrétaire d'État John Kerry d'entamer «immédiatement» des discussions en vue du rétablissement des relations diplomatiques. Les États-Unis ont annoncé l'ouverture d'une ambassade à La Havane «dans les mois à venir».
Cette annonce historique intervient quelques heures après celle de la libération d'Alan Gross, un Américain détenu depuis 5 ans à La Havane. M. Gross, 65 ans, est arrivé mercredi en fin de matinée en sol américain, sur le tarmac de la Joint base Andrews, dans le Maryland.
Washington a toujours conditionné une détente avec Cuba à la libération de cet ancien contractuel de l'agence fédérale américaine pour le développement international (USAID), une branche du département d'État.
Quelques signes de détente sont apparus ces dernières années entre les deux pays.
Le président Raul Castro a mis un frein aux diatribes anti-américaines, alors que son homologue Barack Obama a assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île communiste.
La publication, il y a quelques mois, d'un éditorial du New York Times intitulé «Il est temps d'en finir avec l'embargo contre Cuba», avait été jugé «d'une grande habileté» par Fidel Castro.
À l'occasion de la crise d'Ebola et de la coopération internationale sur cette question de santé publique, les États-Unis et Cuba ont multiplié en octobre les échanges d'amabilité.
Fait rare, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait même salué la démarche du régime communiste. Le lendemain, l'ex-président cubain Fidel Castro, éternel contempteur du voisin honni, avait déclaré que son pays «collaborerait avec plaisir avec le personnel américain» pour lutter contre Ebola.
Le président Barack Obama avait aussi assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île, tout en maintenant une ligne dure face à ce petit pays distant seulement de 150 km des côtes de Floride.
Mais Washington a maintenu jusqu'à ce jour une ligne ferme envers La Havane. Vivement critiqué sur l'île communiste, l'embargo américain, maintenu depuis 1962, est condamné chaque année aux Nations unies à une écrasante majorité.
Les États-Unis et Cuba entameront des pourparlers en vue de normaliser leurs relations diplomatiques, dans ce qui se dessine comme étant le plus important virage dans la politique américaine vis-à-vis l'île communiste depuis des décennies, ont déclaré des officiels américains.
Selon le sénateur de Floride Marco Rubio, lui-même d'origine cubaine, l'accord inclurait la normalisation des échanges commerciaux et bancaires avec Cuba.
Avant même l'annonce officielle du président américain Barack Obama sur Cuba, un proche sénateur démocrate a de son côté indiqué mercredi que les États-Unis allègeraient les restrictions sur le commerce et les voyages avec l'île.
«Ouvrir la porte avec Cuba pour le commerce, les voyages et l'échange d'idées va conduire à des changements positifs à Cuba, que notre politique d'exclusion n'a pas réussi à produire depuis plus de 50 ans», a déclaré dans un communiqué le sénateur Richard Durbin, numéro deux du Sénat et proche du président américain.
L'Américain Alan Gross, écroué depuis cinq ans à Cuba où il avait été condamné pour espionnage - il avait été condamné en 2011 à 15 ans de prison pour avoir introduit du matériel de transmission satellitaire interdit dans l'île communiste -, a été «échangé» contre la libération de trois Cubains condamnés en 2001 aux États-Unis pour espionnage, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable américain sous couvert d'anonymat.
M. «Gross a été libéré pour des raisons humanitaires. Il y a eu échange avec des gens du renseignement», a dit ce responsable. Interrogé pour savoir s'il s'agissait de trois agents cubains arrêtés en 1998 aux États-Unis et condamnés en 2001 à de la prison pour espionnage, ce responsable a répondu «oui».
La Havane dénonce quotidiennement les «condamnations injustes» de cinq de ses agents arrêtés en 1998 aux États-Unis alors qu'ils avaient infiltrés les milieux anticastristes de Floride. Cuba réclamait la libération de trois de ces Cubains du «groupe des Cinq», considérés dans leur pays comme des «héros de la lutte antiterroriste».
Un demi-siècle de relations conflictuelles entre Cuba et les États-Unis
- 1961 : Washington rompt en janvier les relations diplomatiques avec La Havane après le rapprochement des révolutionnaires castristes avec l'URSS et la confiscation des biens américains.
En avril, échec de la tentative de débarquement d'exilés cubains soutenu par les États-Unis dans la baie des Cochons.
- 1962 : le président américain John F. Kennedy décrète en février un embargo commercial contre Cuba.
En octobre, crise majeure entre les États-Unis et l'URSS après l'installation de missiles nucléaires soviétiques sur l'île.
- 1966 : le Congrès américain vote la loi dite d'«ajustement» qui offre un droit d'asile et un visa de travail aux Cubains émigrant illégalement.
- 1977 : ouverture du Bureau des intérêts américains à La Havane sous la présidence de Jimmy Carter, qui allège l'embargo.
- 1995 : signature par Cuba et les États-Unis d'accords migratoires.
- 1996 : renforcement de l'embargo américain avec la loi Helms-Burton.
- 2001 : le président américain George W. Bush renforce l'embargo en limitant davantage les voyages et l'envoi d'argent sur l'île.
- 2004 : Cuba annonce la fin de ses transactions commerciales en dollars.
- 2008 : les pays d'Amérique latine réunis en sommet réclament la levée de l'embargo contre Cuba.
- 2009 : Barack Obama lève toutes les restrictions sur les voyages et l'envoi d'argent des Cubano-Américains dans l'île. Au sommet des Amériques, il dit vouloir «emmener les relations américano-cubaines dans une nouvelle direction».
Des représentants américains et cubains entament en avril des discussions informelles pour tenter de relancer le dialogue. Washington propose en mai à Cuba de rouvrir leurs pourparlers sur l'immigration, suspendus en 2003. Cuba accepte.
Le 3 décembre, l'Américain Alan Gross, un sous-traitant du département d'État, est arrêté à Cuba pour espionnage.
- 2011 : Alan Gross est condamné à 15 ans de prison pour avoir introduit du matériel de transmission satellitaire interdit dans l'île communiste. La Maison-Blanche appelle Cuba à le «libérer immédiatement».
- 2012 : En visite à La Havane, le pape Benoît XVI dénonce «les mesures économiques restrictives imposées de l'extérieur», en référence à l'embargo américain.
- 2013 : Barack Obama et Raul Castro échangent une poignée de main historique pendant l'hommage rendu à Nelson Mandela à Soweto (Afrique du Sud).
- 2014 : Le 9 janvier, Cuba et les États-Unis reprennent leur dialogue sur la politique migratoire.
30 mai : La présidente de la Chambre de Commerce américaine affirme à La Havane que le moment est venu d'ouvrir un nouveau chapitre entre les deux pays.
17 oct. : Le secrétaire d'État américain John Kerry remercie Cuba pour son aide dans la lutte internationale contre le virus Ebola. Fidel Castro propose à Washington de collaborer dans ce domaine.
3 déc. : Washington conditionne une détente avec Cuba à la libération de Gross.
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Ginou Saliba- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
@ ginou saliba, merci pour cette info.
stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
@ Ginou Saliba :
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
métys a écrit:
Extrait d'un Message de Jésus à Maria de la Divine Miséricorde du Mercredi 25 décembre 2013 à 5h10 :
(...)
Lorsque ceux qui disent faire partie de Mon Église ne vénèrent pas Ma Sainte Parole mais, au lieu de cela, embrassent et essaient de contrôler la politique du monde, alors ils ne peuvent pas dire qu’ils font partie de Moi.
(...)
SOURCE :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t19748-rappel-du-message-du-25-12-13-au-prochain-noel-la-celebration-de-ma-nativite-sera-remplacee-par-une#360429
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
@ Tous :
Alain, l'un de nos membres, m'envoie ce court commentaire :
-------------------------------
Personnellement l'intervention du pape pour le rapprochement entre les états unis et cuba ne me choque pas n'est ce pas un "message d'amour" que de souhaiter que des belligérants effectuent un rapprochement même si c'est une intervention politique je ne vois vraiment pas de contradiction avec le message de jésus au contraire...
--------------------------------
, Alain !
Le Vicaire du Christ n'est pas un homme politique !
Il est là pour sauver les Âmes, non pas pour sauver les corps !
Comprenne qui pourra !
L'Administrateur
Alain, l'un de nos membres, m'envoie ce court commentaire :
-------------------------------
Personnellement l'intervention du pape pour le rapprochement entre les états unis et cuba ne me choque pas n'est ce pas un "message d'amour" que de souhaiter que des belligérants effectuent un rapprochement même si c'est une intervention politique je ne vois vraiment pas de contradiction avec le message de jésus au contraire...
--------------------------------
, Alain !
Le Vicaire du Christ n'est pas un homme politique !
Il est là pour sauver les Âmes, non pas pour sauver les corps !
Jésus a écrit:
Lorsque ceux qui disent faire partie de Mon Église ne vénèrent pas Ma Sainte Parole mais, au lieu de cela, embrassent et essaient de contrôler la politique du monde, alors ils ne peuvent pas dire qu’ils font partie de Moi.
Comprenne qui pourra !
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
LE PAPE FRANÇOIS, PRINCIPAL ARTISAN DU RAPPROCHEMENT AMÉRICANO-CUBAIN !
Le nouveau succès obtenu par le pape François dans la réconciliation américano-cubaine est le dernier en date d'un pape mondialement populaire. Celui qui a succédé à Benoît XVI en avril 2013 sait user de ce prestige pour renforcer le poids du Vatican sur la scène mondiale.
Le pape François est discrètement intervenu, en personne, dans le dossier américano-cubain dont un tournant historique a été amorcé mercredi 17 décembre. Une entremise déterminante qui remonte à l'été 2014.
Alors que des négociations secrètes entre le régime communiste et le géant américain sont entamées s le printemps 2013, sous l'égide du Canada, et avec l'aval de Barack Obama, le pape François, tout auréolé par la communauté internationale par ses prises de position sur différents dossiers chauds, décide d'y mettre son grain de sel. Du gros sel même, puisque c'est bien le Souverain pontife que le président américain a tenu à remercier personnellement dans son discours à la télévision, mercredi 17 décembre : « Je veux remercier Sa Sainteté, le pape François, dont l'exemple moral nous montre l'importance de rechercher un monde tel qu'il devrait être, plutôt que de se contenter du monde tel qu'il est. »
Deux lettres
Barack Obama et François se sont rencontrés en mars dernier au Vatican, officiellement consacrée à d'autres sujets. La question de Cuba est discutée par les deux dirigeants. A ce moment, raconte un haut responsable américain sous couvert d'anonymat, « le pape François a compris que le président Obama envisageait cette série de changements », a raconté le responsable américain.
L'action à mettre au crédit du Vatican s'incarne alors dans deux lettres adressées séparément par le Saint-Père aux deux présidents cubain et américain « pour les inviter à résoudre les questions humanitaires d'intérêt commun, parmi lesquelles la situation de certains détenus, afin de lancer une nouvelle phase dans les rapports entre les deux parties », comme l'a expliqué le Vatican dans un communiqué.
Une initiative sans précédent, selon Washington, et décrite comme décisive. « Cela a renforcé l'impulsion et l'élan pour aller de l'avant », explique un responsable américain, qui a souligné l'importance de l'origine sud-américaine du pape argentin.
La deuxième étape clé intervient à l'automne. Des délégations américaine et cubaine sont accueillies au Saint-Siège en octobre, en présence de responsables catholiques. L'objectif : finaliser les termes de la normalisation, notamment l'échange de prisonniers. Le processus arrive à son terme.
Bien que les discussions aient été accueillies par le Canada, le Vatican fut « le seul gouvernement à participer aux discussions », a précisé Washington.
Un retour en force de la diplomatie vaticane
Le premier pape latino-américain de l'histoire suivait de près le dossier cubain depuis son élection en mars 2013, après les voyages à la Havane de ses deux prédécesseurs Jean-Paul II (en 1998) et Benoît XVI (en 2012).
Tous deux avaient choisi le pragmatisme en ne refusant jamais le dialogue avec le régime communiste. Auissi le présent succès de la diplomatie vaticane est-il le fruit d'une longue médiation du Saint-Siège et de l'Eglise cubaine dans le récent processus de démocratisation sur l'île.
Secrète et silencieuse, la diplomatie vaticane n'a jamais cessé d'oeuvrer, le réseau diplomatique des nonces étant un des plus étendus du monde. Mais avec le pape théologien Benoît XVI, plus en retrait, moins médiatique, et avec des prises de parole moins fortes, cette diplomatie avait quelque peu perdu de sa vigueur.
Cet indéniable succès de François, clairement salué par le président américain, permet à la diplomatie vaticane de retrouver la visibilité qu'elle avait avec Jean-Paul II, au moment de la chute du Rideau de fer.
SOURCE :
http://www.rfi.fr/ameriques/20141217-pape-francois-cuba-etats-unis-vatican-rapprochement-obama-raul-castro-artisan-/
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
POURQUOI LES ÉTATS-UNIS ET CUBA REMERCIENT AUTANT LE PAPE FRANÇOIS !
Quand le temps du bilan sera venu, le rapprochement entre les Etats-Unis et Cuba devrait être considéré comme l'un des grands moments du pontificat du pape François. Barack Obama a remercié le souverain pontife pour son rôle dans le nouveau chapitre qui s'ouvre entre les deux pays voisins, après plus d'un demi-siècle de rupture, tandis que Raul Castro a "salué l'appui du Vatican". Dans la foulée, le Saint-Père a fait connaître "sa grande satisfaction pour [cette] décision historique".
Rôle important dans l'échange de prisonniers
Le premier pape américain de l'histoire, originaire d'Argentine, a au premier chef servi de facilitateur pour ce qui ne pouvait être que le point de départ d'un rétablissement des relations diplomatiques entre Washington et La Havane: la libération de l'Américain Alan Gross par Cuba et celle de trois agents Cubains, Gerardo Hernandez, Ramon Labanino et Antonio Guerrero, par les Etats-Unis, tous détenus pour des accusations d'espionnage."Ces derniers mois, le Pape François a écrit au président de Cuba, Raul Castro, et au président des Etats-Unis, Barack Obama, et il les a invités à résoudre les questions humanitaires d'intérêt commun, parmi lesquelles la situation de certains détenus", précise ainsi le communiqué du Vatican. Le sénateur démocrate Richard Durbin, venu rendre visite à Alan Gross en 2012 pendant sa détention, a confié au Washington Post que le gouvernement d'Obama et le Vatican travaillaient ensemble depuis plus d'un an pour sa libération.
Une médiation au Vatican
Les négociations entre Cuba et les Etats-Unis se seraient accélérées à l'automne, avec des échanges directs à Rome. "Le Saint-Siège a reçu des délégations des deux pays au Vatican en octobre dernier et offert ses bons offices pour favoriser un dialogue constructif sur les thèmes délicats", fait valoir le communiqué du Vatican.La mise en place du régime castriste, en 1959, avait été suivie par une politique de lutte contre l'influence de l'église catholique sur l'île de Cuba. L'établissement de bonnes relations entre le Vatican et Fidel Castro, au pouvoir jusqu'en 2008, a pris des décennies, jusqu'à se concrétiser par la visite de Jean-Paul II en 1998 et la célébration de plusieurs messes dans le pays. En 2012, son successeur Benoît XVI, avait à son tour célébré une messe historique sur la place de la Révolution de La Havane.
SOURCE :
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/pourquoi-les-etats-unis-et-cuba-remercient-autant-le-pape-francois_1633685.html
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Re: Le Pape applanit le sentier de l`Antéchrist
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Si François pouvait mettre autant de zèle et d'énergie pour faire le monde revenir à Dieu
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Est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier.
Ginou Saliba- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Date d'inscription : 13/11/2012
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