Le discours du 28 jun 2016 du Pape Benoît XVI décrypté !
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Le discours du 28 jun 2016 du Pape Benoît XVI décrypté !

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Message  Admin Mar 5 Juil 2016 - 12:40

LE DISCOURS DU 28 JUIN 2016 DU PAPE BENOÎT XVI DÉCRYPTÉ !


Le discours du 28 jun 2016 du Pape Benoît XVI décrypté ! Sans-t20


SAMIZDAT (I ET II)


Les deux premiers numéros des "bulletins auto-édités" annoncés par Antonio Socci, pour tenter de décrypter le discours prononcé le 28 juin par Benoît XVI (3/7/2016).

Après la célébration au Vatican des 65 ans de sacerdoce de Benoît XVI, en présence de François, alors que le Pape émérite a prononcé un discours - où tout le monde a vu uniquement l'affection de Benoît XVI pour son prédécesseur et son soutien inconditionnel à ce dernier, Antonio Socci annonçait sur sa page Facebook (cf. Questions...):

À partir de demain je publierai sur mon blog (par épisodes) les coulisses et le sens de ce qui se passe depuis le 21 mai dernier (date du discours de Mgr Gänswein). Et de ce qui s'est passé aujourd'hui. Ainsi, j'espère montrer à tous la grandeur du Pape Benoît XVI, la merveille évangélique de son geste d'aujourd'hui et la force désarmée et indestructible de l'Évangile de Jésus Christ.

Son billet s'intitulait, de façon assez éloquente pour peu que l'on connanaisse la signification de ce mot - bien qu'il n'appartienne pas au langage courant: SAMIZDAT - renvoyant aux heures sombres de la dictature soviétique (il s'agit évidemment d'une image, je dis cela pour ne pas subir de procès d'intention!).

Voici les deux premiers "samizdats", le premier du 29 juin (traduit par moi) et le second, du 1er juillet (traduit par Anna).



Samizdat (PARTIE I).

SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL.
SUR LE DEVOIR DE CORRIGER PUBLIQUEMENT LE PAPE, MÊME QUAND IL S'AGIT DE SAINT PIERRE QUI (À LA DIFFERENCE DE SES SUCCESSEURS) A ÉTÉ CHOISI DIRECTEMENT PAR LE CHRIST.
ET SUR LA CORRECTION SUR QUE BENOÎT XVI A FAITE HIER À BERGOGLIO.


www.antoniosocci.com
29 juin 2016
Ma traduction

* * *

Dans plusieurs ouvrages, le grand Docteur saint Thomas d'Aquin (je reprends les citations du livre de Roberto de Mattei "Vicaire du Christ"), a enseigné que - dans certains cas extraordinaires - c'est même un devoir de s'opposer publiquement au pape, comme saint Paul s'opposa publiquement à saint Pierre:

«S'il existe un danger pour la foi, les prélats doivent être réprimandés, même publiquement, par ceux qui sont leurs sujets. Ainsi saint Paul, qui était sujet de saint Pierre, le réprimanda publiquement, en raison d'un danger imminent de scandale concernant la foi. Et, comme dit le commentaire de saint Augustin, "le même saint Pierre donna l'exemple à ceux qui gouvernent, afin que, s'ils se sont parfois éloignés du droit chemin, ils ne rejettent pas comme injustifiée une correction, même venue de leurs sujets"».

Encore l'Aquinate, dans un autre ouvrage, à propos de la critique publique de saint Paul à saint Pierre, écrit:

«La réprimande fut juste et utile, et son motif n'était pas futile: il s'agissait d'un péril pour la préservation de la vérité évangélique ... La modalité de la réprimande était adaptée car elle fut publique et manifeste. C'est pourquoi saint Paul écrit: "J'ai parlé à Céphas", c'est-à-dire à Pierre "devant tout le monde" parce que la simulation opérée par saint Pierre comportait un danger pour tout le monde. Dans Timothée 1, 5:20, nous lisons: «Ceux qui pèchent, réprimande-les devant tout le monde". Ceci doit être compris à propos des pécheurs manifestes, et non pas ceux cachés, parce qu'avec eux, on doit procéder selon l'ordre de la correction fraternelle».

Il faut souligner que cet épisode est exemplaire. Avec lui, les Saintes Ecritures - dit saint Thomas - fournissent le paradigme de comportement à la fois pour les pasteurs et pour les simples fidèles:

«Aux prélats [fut donné un exemple] d'humilité, pour qu'ils ne refusent d'accepter les appels de la part de leurs inférieurs et leurs sujets, et à ceux qui étaient soumis [à l'autorité] fut donné un exemple de zèle et de liberté, pour qu'ils ne craignent pas de corriger leurs prélats, surtout quand la faute a été publique et regorge de périls pour beaucoup»
(Antonio Socci, "Non è Francesco")

Prions pour que le Pape Bergoglio suive la leçon d'humilité de saint Pierre, et professe la bonne doctrine catholique, en apprenant l'humilité et la doctrine de Benoît XVI.

Prions pour que Bergoglio ne s'endurcisse pas dans l'erreur, cherchant à entraîner l'Eglise elle-même dans son erreur, allant ainsi vers la ruine.

En particulier, espérons qu'il réfléchira sur la façon dont Benoît XVI hier, dans la Salle Clémentine, a tout centré sur la "transsubstantiation" , confirmant ainsi la centralité du dogme catholique sur l'eucharistie que Luther et les protestant essayèrent de démolire.

Voici ce qu'a dit Benoît XVI:

«"Eucharistomen": à ce moment l'ami Berger a voulu faire allusion non seulement à la dimension du merci humain, mais naturellemnt à la parole plus profonde qui se cache, qui apparaît dans la Liturgie, dans l'Écriture, dans les mots «gratias agens benedixit Fregit deditque» ([il prit du pain], rendit grâce, le bénit, le rompit et le donna à ses disciples).
"Eucharistomen" nous renvoie à cette réalité de l'action de grâce, à cette nouvelle dimension que le Christ a donnée. Il a transformé en action de grâce, et ainsi en bénédiction, la croix, la souffrance, tout le mal du monde. Et ainsi fondamentalement, il transsubstantié la vie et le monde et nous a donné et nous donne chaque jour le pain de la vraie vie, qui dépasse le monde grâce à la force de son amour.

Enfin, nous voulons nous insérer dans ce «merci» du Seigneur, et ainsi recevoir réellement la nouveauté de la vie et aider à la transsubstantiation du monde: que ce soit un monde non de mort , mais de vie; un monde dans lequel l'amour a vaincu la mort».

Comme on peut le voir, c'est une invitation à retourner à la vraie doctrine catholique, proclamée, avec douceur, amour, devant un pape Bergoglio qui a fait de l'attaque à l'Eucharistie le choeur de son action comme évêque de Rome.
Au-delà de certains gestes discutables (comme le fait de ne pas s'agenouiller devant l'Eucharistie), il y a la gravité d'"Amoris Laetitia" pour ce qui concerne l'accès au Corps et au Sang du Christ (tout cela par ailleurs anticipé dans "Evangelii Gaudium" et dans la conduite des deux synodes,à partir du rapport de Kasper au Consistoire 2014).
Mais surtout le discours de Benoit sur la transsubstantiation est un rappel à ce Pape Bergoglio qui lors de la visite aux luthériens de Rome, avait relativisé la séparation historique et gigantesque entre catholiques et luthériens justement sur l'Eucharistie.

Le même pape Bergoglio qui dans la conférence de presse en vol de dimanche dernier - après avoir criminalisé l'Église catholique - a pratiquement réhabilité Luther, le qualifiant de "remède" (L'effet d'altitude a encore frappé! (III)).
Le même pape Bergoglio qui s'apprête à aller à célébrer, le 31 octobre en Suède, l'hérétique schismatique Luther. Ce Luther qui a dévasté l'Église et le christianisme et qui s'exprimait ainsi sur la Sainte Messe:

«Lorsque la Messe sera détruite, je pense que nous aurons renversé avec elle tout le papisme. Le papisme repose en effet sur la messe comme sur un rocher, tout entier avec ses monastères, évêchés, collèges, autels, ministères, et doctrines, en un mot avec tout son ventre. Tout cela s'effondrera nécessairement, quand leur messe sacrilège et abominable se sera effondrée».

C'est l'occasion de rappeler, comme je l'ai écrit dans un article récent (Renonciation de Benoît: ce qui se cache derrière ) que Benoît s'opposa, et dit "non" précisément à de très fortes pressions géopolitiques internationales qui voulaient contraindre l'Église catholique à fusionner avec le protestantisme.

C'est dans ce cadre que doit être considérée son mystérieux et inquiétant éloignement de "l'exercice actif" du ministère pétrinien. Ministère qui pourtant n'est pas révoqué (comme l'a expliqué Benoît XVI lui-même le 27 février 2013 et comme l'a répété récemment Mgr Gänswein).

Tandis que Bergoglio tente de conduire l'Église vers cette étreinte suicidaire avec le protestantisme que les pouvoirs mondains internationaux ont commandé. C'est pour cela qu'il est tellement exalté par les médias anti-catholique du monde entier.

Antonio Socci

(Fin de la première partie)

* * *

Commentaire rajouté sur Facebook: [Bien sûr dans les prochaines épisodes, j'expliquerai le reste... Et aussi les autres mots de Benoît et tout ce qu'il y a derrière...]


Samizdat (PARTIE II).

SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL.
SUR LE DEVOIR DE CORRIGER PUBLIQUEMENT LE PAPE, MÊME QUAND IL S'AGIT DE SAINT PIERRE QUI (À LA DIFFERENCE DE SES SUCCESSEURS) A ÉTÉ CHOISI DIRECTEMENT PAR LE CHRIST.
ET SUR LA CORRECTION SUR QUE BENOÎT XVI A FAITE HIER À BERGOGLIO.


www.antoniosocci.com
1er juillet 2016
Traduction d'Anna

* * *

Andrea Riccardi, leader de la Communauté de S. Egidio, dans une récente conférence, a nié que le cardinal Martini, lors du Conclave de 2005, ait voté pour le cardinal de l'époque Bergoglio: "On dit que le cardinal Martini, jésuite lui aussi, ne considérait pas Bergoglio à la hauteur de la tâche", a rapporté Riccardi (cf. Le cadeau du Corriere à Benoît).
Il est difficile de trouver des traces de la vertu de prudence. Il est surtout presque impossible de déceler des marques de l'assistance spéciale de l'Esprit Saint. En effet, toutes les fois que Bergoglio parle "a braccio" (c'est à dire sans lire un discours qui lui a été écrit) il dit des énormités qui font frémir et qui sont des coups de pioche contre l'Église catholique.
Il suffit de citer les homélies quotidiennes de Sainte Marthe. Mais pas seulement. Jeudi 16 juin, dans la basilique du Latran, il a frôlé le blasphème et a en substance démoli le mariage catholique (cf. Nouvelles et inquiétantes perles bergogliennes).

Dimanche 26 juin, sur le vol de retour de l'Arménie, après avoir criminalisé l'Eglise catholique disant qu'elle devrait demander pardon à tous (pardon d’exister) il a pratiquement réhabilité Martin Luther, allant jusqu'à dire: "Aujourd'hui, luthériens et catholiques, avec tous les protestants, nous sommes d'accord sur la doctrine de la justification: sur ce point si important il ne s'était pas trompé" (L'effet d'altitude a encore frappé! (III)).

À part le fait que le document commun de 1998 - comme cela a été ensuite clarifié par Ratzinger - n'implique pas du tout un "nous sommes d'accord sur la doctrine de la justification" (cf. www.ratzinger.us/), mais surtout l'Église n'a pas du tout affirmé que sur ce point-là "Luther ne s'était pas trompé".

Au contraire. Si bien que le cardinal Ratzinger lui-même, en tant que préfet de la CDF, au sujet des excommunications des protestants, avait déclaré, après la signature de ce document: "La valeur de vérité des excommunications des protestants reste toujours la même. Celui qui s'oppose à la doctrine formulée à Trente s'oppose à la doctrine, à la foi dans l'Église." (cf. A propos de la justification).

Tout ceci est une question fondamentale car la "réhabilitation" de Luther est la bannière symbolique que les modernistes, depuis 70 ans, veulent planter sur l'Église catholique en signe de sa défaite. C'est surtout du Nord de l'Europe que l'on pousse dans cette direction.

Déjà on en eut le sentiment au Concile Vatican II, comme l'a témoigné le Cardinal Siri: "Que certains soient venus au concile avec l'intention de l'amener vers Luther, c'est-à-dire hors de la Tradition divine et de la primauté de Pierre, c'est tout à fait vrai, si bien qu'à un moment il y a eu le danger - sur quel fondement je ne sais pas - que quelqu'un puisse proposer la canonisation de Luther. On dit que Paul VI l’a craint." (Témoignage du cardinal Giuseppe Siri dans Il Papa non eletto, de Benny Lai, p. 233).

Ils ont compris avec le temps que - comme l'avait pressenti le moderniste Ernesto Buonaiuti - une telle victoire n'aurait jamais été obtenue "contre" le Pape, mais qu'elle pouvait être réalisée uniquement grâce à un pape complaisant, qui imposât d'en-haut une protestantisation de l'Église catholique ("par cette voie elle deviendra un protestantisme graduel").
On a essayé de contraindre Benoît XVI de se plier à cette reddition de l'Église (sous la forme d'une "embrassade œcuménique" de tous les chrétiens d'Europe, alors que la substance était le reniement de la foi catholique). Le Pape Benoît répondit: "Tant que je serai là, jamais!".

C’est dans ce cadre de très fortes pressions et d'isolement que doit être situé son "pas de côté", par lequel il n'a toutefois pas du tout abandonné le ministère (comme il l'a souligné lors de son dernier discours). C'est dans ce cadre que doit aussi être situé son bref mais très dense discours de salutation, dans la Salle Clémentine, le 28 juin dernier.

Tout est axé sur le mot "transsubstantiation" (qui signifie que le pain et le vin qui dans la Messe deviennent le corps et le Sang du Christ). Il y a en premier lieu sa dimension d'intime adoration du Christ eucharistique qui émerge ici. L'animus du pape Benoît est bien exprimé dans ce beau poème de Karol Wojtyla (ndt: traduction non officielle …).

Je Te prie, tiens-moi caché
dans un endroit inaccessible,
dans le courant d'émerveillement silencieux,
ou dans la nuit obscure.
Je Te prie, protège-moi
du côté qui s'effondre dans le noir -
et, je Te prie, enlève les voiles devant moi
du côté qui cloue le regard,
car je sais un endroit secret
où je ne disperserai rien de ces soleils
qui brûlent sous l'horizon
des regards cloués sur le fond.
Alors adviendra le miracle
de la transformation:
là, tu deviendras moi -
moi - eucharistique.

Il faut souligner la perspective eschatologique que Benoît a indiquée en quelques mots. À ceux qui ne l'ont pas compris, je conseille de relire ces pages:

"A présent, on regarde vers l'orient, vers le soleil qui se lève. Il ne s'agit pas d'un culte solaire, c'est le cosmos qui parle du Christ. C’est en référence à Lui qu’est à présent interprété l'hymne solaire du psaume 19 [18], où il est dit: "Le soleil, tel un époux qui sort de sa chambre nuptiale (…)".

[…]

Ceci est à présent compris à partir du Christ, qui est la vraie parole, le logos éternel et, donc, la vraie lumière de l'histoire.

[…]

Mais le fait que l'on voie le Christ symbolisé dans le soleil renvoie aussi à une christologie eschatologiquement déterminée. Le soleil symbolise le Seigneur qui reviendra, la dernière aube de l'histoire.

Prier tournés vers l'orient signifie aller à la rencontre du Christ qui vient.

[…]

Finalement, se tourner vers l'orient signifie aussi que le cosmos et l'histoire du salut sont liés entre eux. Le cosmos entre dans cette prière, il attend lui aussi la libération. Justement cette dimension cosmique est un élément essentiel de la liturgie chrétienne. Elle ne s'accomplit jamais uniquement dans le monde que l'homme s'est fait lui-même. Elle est toujours liturgie cosmique. Le thème de la création est partie intégrante de la prière chrétienne. Elle perd sa grandeur si elle oublie cette relation étroite".
(Joseph Ratzinger, Introduction à l'Esprit de la Liturgie).

"Dans la relation entre l'Eucharistie et le cosmos […] nous découvrons l'unité du dessein/projet de Dieu et nous sommes portés à saisir la profonde relation entre la création et la « nouvelle création », inaugurée dans la résurrection du Christ, nouvel Adam".
(Sacramentum caritatis, n. 92).

Mais, comme on le devine facilement, il n'est pas du tout fortuit que Benoît XVI ait décidé en cette occasion de dédier une grande partie de son bref discours à mettre en évidence justement cette difficile expression théologique (transsubstantiation) qui est le mot central du Concile de Trente, celle attaquée par Luther.

Le message de Benoît est adressé au pape Bergoglio qui est en train d'attaquer les sacrements (surtout l'eucharistie) et de réhabiliter Luther. Le pape argentin ose en effet quelque chose qui était inimaginable: réhabiliter Luther, donnant historiquement raison à lui et tort à l'Église.

Tout va dans cette direction de défaite et si, comme il semble, Bergoglio (cf. www.chiesa) "encourage maintenant aussi les protestants et les catholiques à faire la communion ensemble dans leurs messes respectives", et l'explicitera même le 31 octobre prochain, célébrant l'hérétique Luther en Suède, cela veut dire que nous sommes devant l'acte final.

C'est en sachant cela qu'il faut lire l'insistance de Benoît XVI sur la "transsubstantiation", dans son petit discours du 28 juin, qui a marqué sa première intervention publique après trois ans de retrait.

D'ailleurs, tout l'événement du 28 juin, célébrant le 65ème anniversaire de l'ordination sacerdotale de Joseph Ratzinger, avait été construit par le cardinal Gerhard L. Müller, en accord avec Benoît, pour célébrer le sacerdoce catholique, ordonné à l'Eucharistie, face à sa démolition de la part des protestants.

En effet, un volume écrit par le pape émérite sur le sacerdoce, et qui lui a été donné dans la salle Clémentine, a été publié pour l'occasion en six langues. L'introduction écrite par le cardinal Müller (comme l'a remarqué Sandro Magister) est entièrement dédiée à raconter "son (de Ratzinger) indomptable résistance opposée à l'offensive des disciples de Luther" (cf. www.chiesa).

Même l'élection au pontificat de Ratzinger fut motivée par la grandeur de la défense de l'Église de la protestantisation et plus en général par sa résistance à l'assaut des idéologies et des pouvoirs mondains.

C'est Mgr. Gänswein, son secrétaire, qui l'a déclaré ouvertement dans la célèbre conférence du 21 mai dernier:

...dans le conclave d'Avril 2005, dont Joseph Ratzinger, après l'une des plus courtes élections dans l'histoire de l'Eglise, sortit élu après seulement quatre tours de scrutin, à la suite d'une lutte dramatique entre le "Parti du sel de la terre", autour des cardinaux Lopez Trujillo, Ruini, Herranz, Rouco Varela ou Medina et le soi-disant "Groupe de Saint-Gall" autour des cardinaux Danneels, Martini, Silvestrini ou Murphy-O'Connor; groupe que récemment, le cardinal de Bruxelles, Danneels en personne, a défini sur le ton de la plaisanterie comme "une espèce de mafia-club". L'élection était certainement aussi le résultat d'un affrontement, dont la clef avait pratiquement été fournie par le cardinal Ratzinger lui-même, en tant que doyen, dans l'homélie historique du 18 Avril 2005 à Saint-Pierre; et précisément là où à «une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien que comme définitif et qui n'a comme seule mesure que le 'moi' et ses désirs» il avait opposé une autre mesure: «le Fils de Dieu et vrai homme» comme «la mesure du véritable humanisme».

Dans ce contexte, même le choix d'être pape émérite vise à protéger l'Église de la capitulation face à la protestantisation et encore davantage à la reddition au monde et aux idéologies mondaines. Sa présence continue sans doute de "déranger", de faire obstacle (comme le katéchon) à ceux qui voudraient conduire l'Église dans le gouffre d'un œcuménisme indifférencié et la soumettre à la "dictature du relativisme".

C'est dans ce cadre qu'il faut placer la réponse rageuse que Bergoglio, lors de la conférence de presse en avion du 26 juin, a donnée à propos du discours de Mgr. Gänswein (cf. L'effet d'altitude a encore frappé! (II) ): une réponse ne visant que Benoît XVI, toute destinée à lui rappeler la promesse d'obéissance au successeur, qu'il avait faite en s’adressant aux cardinaux le 28 février 2013. Une réponse dure qui entendait lancer un message clair de la part de Bergoglio: le pape c'est moi et c'est moi qui commande. Tout le monde doit se soumettre.

SOURCE : http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/samizdat-i-et-ii.html

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