Le Pape se rend-il compte qu’en ne donnant aucune réponse claire aux fidèles qui l’interrogent

Le Pape se rend-il compte qu’en ne donnant aucune réponse claire aux fidèles qui l’interrogent, il fait entrer l’Eglise dans une grave crise ?”
Source : http://www.proliturgia.org/

Samedi, 31 décembre 2016.

Il y a quelques jours, le Pape François disait à quelques proches que l’Histoire se souviendrait peut-être de lui comme étant celui qui a semé la division dans l’Eglise. Etait-ce une simple boutade ? Toujours est-il que de plus en plus de théologiens se demandent si François est encore capable de trouver une issue lui permettant de sortir de l’impasse dans laquelle il est allé lui-même se fourvoyer avec “Amoris laetitia”. D’autres s’interrogent et s’inquiètent

: “Le Pape se rend-il compte qu’en ne donnant aucune réponse claire aux fidèles qui l’interrogent, il fait entrer l’Eglise dans une grave crise ?”
A ceci vient s’ajouter une récente révélation faite dans la “Civiltà Cattolica” par le P. Spadaro. Ce proche conseiller et confident du Pape François a déclaré : “La façon dont François prend des décisions consiste à ne pas échafauder de plans et de propositions (…) Il comprend ce qu’il faut faire au fur et à mesure. Donc, c’est imprévisible, même pour lui.”

Autrement dit, personne – pas même le Pape – ne sait plus ni ce qu’il faut faire et penser, ni où va l’Eglise.
On ne peut s’empêcher, en lisant les récents propos du P. Spadaro, de repenser à ce qu’écrivait un journaliste argentin – catholique spécialiste des questions religieuses – au sujet de Jorge Mario Bergoglio au moment où l’on apprenait que celui qui était alors Archevêque de Buenos Aires avait été choisi pour Pape : “(…) Célèbre pour son incohérence (ses allocutions et ses homélies sont souvent inintelligibles), habitué à employer des expressions grossières, démagogiques et ambiguës, on ne peut cependant pas dire que son magistère est hétérodoxe ; il est plutôt inexistant tant il est confus. (…)”

Et le journaliste de conclure : “On ne peut jamais écarter, aussi humainement difficile que ça semble être, la possibilité d’une conversion. Mais l’avenir nous terrifie…”