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Message  ToutPourJésus Lun 20 Fév 2017 - 14:21

Vers une nouvelle religion?
Publié par lavoixdedieu

Source : http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/vers-une-nouvelle-religion.php
Source: http://dieuetmoilenul.blogspot.fr/

Dans cette religion, qui efface le catholicisme, et dont Obama était le promoteur et le Pape la caution ‘spirituelle’, « Dieu a été remplacé par les migrants ». Antonio Socci revient sur le discours à l’Université de Rome, et le message aux mouvements populaires (*) (20/2/2017)
L’article est aussi l’occasion de présenter le Huitième rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, de l’Observatoire Cardinal Van Thuan. Soit une vision de l’immigration saine et réaliste, qui tranche avec l’irénisme du Pape.

Deux Papes à l’Université
Le Nouvel Ordre Mondial, qui a eu son centre idéologique impérial dans l’administration Obama / Clinton et à l’ONU, a imposé ces dernières années, en même temps que la dérégulation économique, la dérégulation éthique et anthropologique (avortement, gender, etc.) pour balayer identités et religions et tout réduire à l’individu consommateur; il a imposé une «religion de l’environnement» fanatique, le dédouanement de l’Islam (avec l’interdiction obamienne de parler de «terrorisme islamique», toujours respectée par le pape Bergoglio), et la lecture selon une clé positive des marées migratoires, comme phénomènes à favoriser par tous les moyens.

A bien y regarder, ce sont exactement les piliers idéologiques de tout le pontificat du pape Bergoglio, commencé justement à l’époque Obama.
À l’université de Rome, Bergoglio efface Dieu et Jésus:
c’est une « nouvelle religion » au service du Nouvel Ordre Mondial (anti-chrétien)
www.antoniosocci.com

19 février 2017
Ma traduction
* * *
En 2008, Benoît XVI, invité par le recteur, fut empêché de parler à l’Université de Rome. Au contraire, vendredi dernier, le pape Bergoglio a été accueilli à bras ouverts.
La « pensée unique » dominante voyait en Benoît XVI une sorte de fumée dans les yeux (surtout pour le discours de Ratisbonne), tandis qu’elle reconnaît le pape Bergoglio comme son symbole.
En réalité, dans ce lieu, Bergoglio n’a jamais parlé en pape: dans son discours, qui a bien duré 45 minutes, le mot «Dieu» n’a jamais été utilisé, et le nom de Jésus-Christ n’a pas été mentionné (il figurait dans le discours écrit qu’ils avaient préparé, mais il ne l’a pas lu).
Bergoglio n’a pas abordé de thèmes spirituels ou culturels, ni fait de références aux nouvelles d’actualité brûlantes, comme l’absurde loi française, voulue par les socialistes, qui interdit la défense de la vie à naître sur internet [le délit d’entrave à l’IVG] (quiconque s’exprime contre l’avortement risque de lourdes amendes et même des peines d’emprisonnement).
Nous sommes à un inquiétant tournant totalitaire en Europe, qui s’attaque aux chrétiens, mais regarde la liberté de pensée et de parole de tous. Et la démocratie. Un thème qui aurait été parfait à l’université. Mais Bergoglio l’a ignoré.

Le pape ne s’est pas montré intéressé par le thème de la liberté de conscience, ni par la tragédie de l’avortement qui fait 50 millions de petites victimes par an. Parlant de violence, il n’a pas non plus parlé des chrétiens persécutés et massacrés .
Et même, toujours ce vendredi, dans un autre message aux «mouvements populaires» (*) Bergoglio a affirmé qu’«il n’existe pas de terrorisme islamique».
Donc, – comme «il n’existe pas» – le pape peut se moquer de ses victimes chrétiennes .

OBSESSION?
Bergoglio parle toujours d’un argument: l’immigration. A Pâques et à Noël, à Sainte Marthe et dans les discours qu’il tient au monde. Même à l’Université, ils ont enduré le énième discours sur l’immigration.
Désormais, dans le bergoglisme, Dieu a été remplacé par les migrants. Le corps du Christ, mort et ressuscité, par celui du migrant.
Une fixation? Une obsession? Non, une nouvelle idéologie qui – à la place de la classe ouvrière de Karl Marx – prend pour objet les «multitudes» de migrants (et les «mouvements populaires»).

En plus d’une nouvelle idéologie, c’est aussi une «nouvelle religion» qui finit par remplacer le catholicisme, dont Bergoglio élimine – de fait – les principes fondamentaux, comme les sacrements et la doctrine.
Et surtout, bien qu’il parle constamment de l’immigration, il n’y a aucune élaboration culturelle dans son discours, même pas une approfondissement sociologique. Ce sont toujours des bavardages de bistrot, mélange de démagogie péroniste et de sentimentalisme. Bergoglio parle par slogans, phrases toutes faites (toujours les mêmes), platitudes sans aucun fondement.

LE VRAI RÉALISME CHRÉTIEN


En fait, il suffit de feuilleter le Huitième rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, de l’Observatoire Cardinal Van Thuan, qui cette année est intitulé “Il caos delle migrazioni, le migrazioni nel caos”, pour voir s’écrouler l’ensemble de l’idéologie bergoglienne.
L’étude, qui vient de paraître, est très fouillée. Dans la présentation de l’archevêque Giampaolo Crepaldi se trouvent décortiqués les vrais critères selon lesquels la doctrine sociale de l’Église a toujours jugé le phénomène migratoire.
Je les résume: il existe «le droit d’émigrer, mais il y a aussi, et peut-être avant, un droit à ne pas émigrer» et «le devoir de la communauté internationale est d’intervenir sur les causes avant que sur les conséquences».

L’émigration n’est pas seulement un traumatisme pour les pays européens, mais aussi pour les pays d’origine: «beaucoup d’épiscopats africains», rappelle Crepaldi, «invitent avec insistance leurs fils à ne pas partir, à ne pas se laisser attirer par des propositions illusoires, mais à rester pour contribuer au progrès de leur pays».
Crepaldi souligne en outre qu’«il n’existe pas de droit absolu à immigrer, c’est-à-dire à entrer dans tous les cas dans un autre pays. Les pays cibles ont le droit de gouverner l’immigration et d’établir des règles».

Aussi parce qu’ils ont «le devoir de préserver leur propre identité culturelle et de garantir une intégration efficace et non un multiculturalisme de simple voisinage sans intégration».
Le «réalisme chrétien», explique Crepaldi, enseigne «de ne pas s’enfermer à clé face à ces événements majeurs», mais aussi «de ne pas céder à une rhétorique superficielle». Egalement parce que les gouvernements ont le devoir de protéger leur nation et si «beaucoup de migrants sont sans aucun doute dans le besoin, d’autres peuvent migrer avec des objectifs moins nobles» et on doit garder à l’ esprit qu’«il existe des réseaux d’exploitation des personnes et des desseins de déstabilisation internationale».

Le «réalisme chrétien» – dit l’évêque – ne met pas tout dans le même sac, parce qu’«il est évident que l’immigration islamique a des caractéristiques qui la rendent particulièrement problématique. Le reconnaître est un indice de réalisme et de bon sens et non de discrimination».
Ce faisant, «il ne s’agit pas d’attribuer la faute à l’Islam, mais de prendre acte que dans l’Islam, il y a des éléments qui empêchent d’accepter certains aspects fondamentaux d’autres sociétés, et en particulier celles de vieille tradition chrétienne».
Par conséquent, parlant d’intégration, «il est prudent de ne pas considérer les immigrés tous de la même façon sans distinction, y compris les cultures et les religions d’origine».

LES VRAIES CAUSES NON DITES

Quant aux causes réelles de la marée migratoire qui a soudainement explosé il y a quelques années, Stefano Fontana et Ettore Gotti Tedeschi, dans le livre, brossent un tableau qui laisse à réfléchir.
Fontana observe que les réfugiés fuyant la guerre et la persécution «sont peu nombreux» (la plupart du temps de Syrie déstabilisée avant tout par la politique d’Obama) .

La grande partie est une migration économique, mais pas à cause de la faim: contrairement à ce qu’affirme Bergoglio, «les données montrent que souvent, ceux qui partent sont des individus relativement prospères mais désireux d’améliorer leur situation» .
Prenons des pays comme Sénégal ou le Ghana , sans conflit et avec une bonne croissance économique: «les motifs économiques n’expliquent pas les migrations de ce type» et «le coût de l’accueil d’un immigré est supérieur au bénéfice qu’il peut donner au pays qui l’accueille». Conclusion: «il ne s’agit pas de phénomènes spontanés».

Gotti Tedeschi, l’économiste que Benoît XVI a voulu à la tête de l’IOR, après avoir examiné les différents motifs (économique ou climatiques) invoqués par certains pour justifier cette migration, conclut: «Je crois que presque aucune de ces explications n’est réellement soutenable pour expliquer l’intégralité du phénomène. Une série de considérations et de réflexions permet au contraire d’imaginer que ce phénomène, plus qu’explicable à travers des analyses techniques et des évaluations économiques, a été prévu et voulu pour modifier la structure sociale et religieuse de notre civilisation, concrètement, pour redimensionner le catholicisme, « religion, absolutiste, fondamentaliste et dogmatique », comme elle est jugée par la culture « politiquement correcte » aujourd’hui dominante, qui dans le monde global exige des cultures homogènes et, peut-être même une seule religion universelle, une religion très laïque, type luthéranisme, ou, encore mieux, une religion très gnostique, tipe environnementalisme».

En réalité, le Nouvel Ordre Mondial, qui a eu son centre idéologique impérial dans l’administration Obama / Clinton et à l’ONU, a imposé ces dernières années, en même temps que la dérégulation économique, la dérégulation éthique et anthropologique (avortement, gender, etc.) pour balayer identités et religions et tout réduire à l’individu consommateur; il a imposé une «religion de l’environnement» fanatique, le dédouanement de l’Islam (avec l’interdiction obamienne de parler de «terrorisme islamique», toujours respectée par le pape Bergoglio), et la lecture selon une clé positive des marées migratoires, comme phénomènes à favoriser par tous les moyens.

A bien y regarder, ce sont exactement les piliers idéologiques de tout le pontificat du pape Bergoglio, commencé justement à l’époque Obama.
Antonio Socci

Note
(*) Dans ce message – qui n’est pas improvisé!! -, le Pape reprend ses thèmes habituels, et confirme des propos précédents tenus a braccio (i.e: il n’y a pas de terrorisme islamique, le réchauffement climatique est un fait, et il ne faut pas « tomber dans le déni » – avis à Trump). Un démenti de plus pour ceux qui persistent à croire qu’il s’exprime maladroitement lorsqu’il improvise et que ses propos sont mal interprétés.
Je sais que vous vous êtes engagés pour combattre pour la justice sociale, pour défendre notre sœur et mère la Terre et pour être du côté des migrants. Je tiens à réaffirmer votre choix et à vous faire partager deux réflexions à cet égard.

Premièrement, la crise écologique est réelle. « Un consensus scientifique très solide indique que nous sommes les témoins actuellement d’un inquiétant réchauffement du système climatique ». La science n’est pas la seule forme de connaissance, c’est vrai. Il est aussi vrai que la science n’est pas nécessairement « neutre » – souvent elle cache des vues idéologiques ou des intérêts économiques Cependant, nous savons aussi ce qui se passe quand nous nions la science et négligeons la voix de la nature. Je fais mien tout ce qui nous concerne en tant que catholiques. Ne tombons pas dans le déni. Le temps presse. Agissons. Je vous demande encore – à vous tous, personnes de tous les horizons, y compris les autochtones, les pasteurs, les responsables politiques – de protéger la création.

L’autre est une réflexion que j’ai partagée à notre toute récente Rencontre mondiale des Mouvements populaires et je sens qu’il est important de le redire : aucun peuple n’est criminel et aucune religion n’est terroriste. Le terrorisme chrétien n’existe pas, le terrorisme juif n’existe pas et le terrorisme musulman n’existe pas. Ils n’existent pas. Aucun peuple n’est criminel, ou trafiquant de drogue ou violent. « Les peuples pauvres et plus pauvres sont accusés de violence, mais sans égalité de chances, les différentes formes d’agression et de conflit trouveront un terrain fertile pour grandir et finiront par exploser ».
Il existe des individus fondamentalistes et violents dans tous les peuples et toutes les religions et avec des généralisations intolérantes, ils deviennent plus forts parce qu’ils se nourrissent de haine et de xénophobie. En répondant à la terreur par l’amour, nous travaillons pour la paix.
(traduction de Zenit)

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