POIGNARDÉE À JÉSUS-EUCHARISTIE
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Message  AnneLéa Mer 8 Mar 2017 - 22:07

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L'Accord luthérien/catholique pour le 31/10/2016 :

Attesté que Martin Luther nia soit la Présence réelle permanente du Seigneur Jésus dans l'Eucharistie, soit le Sacerdoce chrétien ministériel et personnel, auquel le Seigneur Jésus donna le pouvoir de consacrer l'Eucharistie, le document « Commémoration conjointe Luthérienne-Catholique » signé à l'occasion du voyage du Pape en Suède le 31/10/2016 (www.vatican.va/…/rc_pc_chrstuni_… )
pour l'ouverture du V centenaire de la réforme luthérienne, aux numéros 154, 158, 159 :

1) - Il s'oppose à la doctrine de la Transsubstantiation, définie par le Concile de Trente.
154. « Luthériens et catholiques peuvent affirmer ensemble la présence réelle de Jésus-Christ dans le repas du Seigneur : « Dans le sacrement de l’Eucharistie, Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est pleinement et entièrement présent, avec son Corps et son Sang, sous le signe du pain et du vin » (Le Repas du Seigneur, n. 16 ; EO 1/1223). Cette déclaration commune affirme tous les éléments essentiels de la foi dans la présence eucharistique de Jésus-Christ, sans adopter la terminologie conceptuelle de la transsubstantiation. Ainsi tous deux comprennent que « le Seigneur glorifié devient présent dans la Cène, dans son corps et son sang livrés, avec sa divinité et son humanité, par la parole de promesse, dans le pain et le vin offerts pour le repas, par la puissance du Saint Esprit pour être reçu par la communauté ».
Nota : Comme l’on voit, on refuse la Transsubstantiation et on laisse indirectement ouverte l'hypothèse que la Présence de Jésus Christ soit seulement dans l'instant de la célébration de la Cène. Et cela a été condamné par le Concile de Trente :
Conc. de Trente, sess. 13, canon 1. « Si quelqu’un dit que dans le très saint sacrement de l’Eucharistie ne sont pas contenus vraiment, réellement et substantiellement le corps et le sang en même temps que l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus Christ et, en conséquence, le Christ tout entier, mais dit qu’ils n’y sont qu’en tant que dans un signe ou en figure ou virtuellement : qu’il soit anathème ».
Conc. de Trente, sess. 13, canon 2. « Si quelqu’un dit que, dans le très saint sacrement de l’Eucharistie, la substance du pain et du vin demeure avec le corps et le sang de notre Seigneur Jésus Christ, et s’il nie ce changement admirable et unique de toute la substance du pain en son corps et toute la substance du vin en son sang, alors que demeurent les espèces du pain et du vin, que l’Église catholique appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation qu’il soit anathème ». Concile de Trente, sess. 13, canon 4 : « Si quelqu’un dit que, une fois achevée la consécration, le corps et le sang de notre Seigneur Jésus Christ ne sont pas dans l’admirable sacrement de l’Eucharistie, mais seulement quand on en use en le recevant, ni avant ni après, et que le vrai corps du Seigneur ne demeure pas dans les hosties ou les parcelles consacrées qui sont gardées ou restent après la communion : qu’il soit anathème ».

2) - Il décrit l'Eucharistie comme ‘mémoire', ‘anamnèse', réalisée par la ‘communauté célébrant', comme ils l’ont toujours affirmé les luthériens, (et non par le ‘prêtre chrétien').
n. 158. « Le concept d’anamnèse a été utile pour résoudre la question controversée de savoir comment mettre en relation le sacrifice, suffisant une fois pour toutes, de Jésus-Christ, et le repas du Seigneur : « Lorsque dans le culte il est fait mémoire des actes salvifiques de Dieu, ceux-ci deviennent eux-mêmes présents dans la puissance de l’Esprit, et la communauté qui les célèbre est unie à celle de jadis, qui les a vécus elle-même. Tel est aussi le sens de l’ordre donné par le Christ lors de la Cène : dans l’annonce de sa mort salvifique, faite avec ses propres paroles lors de la reprise du repas qu’il a célébré, s’accomplit le ‘mémorial’ dans lequel la Parole de Jésus et son œuvre de salut deviennent elles-mêmes présentes ».
Nota : ‘la communauté célébrant’, et la Présence de Jésus Christ non de façon stable mais seulement ‘pendant la Sainte-Cène' :
Conc. de Trente, sess. 22, canon 2 : « Si quelqu'un dit que par ces mots : “Faites ceci en mémoire de moi” (Luc. 22.19) le Christ n'a pas institué les apôtres prêtres, ou qu'il n'a pas ordonné qu'eux et les autres prêtres offrent son Corps et son Sang, qu'il soit anathème ».

3) Il abandonne (en voir les motivations au nn. 146 et 147) la doctrine qui dit que dans chaque Sainte Messe revit et se renouvelle le Sacrifice de Jésus Christ sans effusion de sang.
159. La réussite décisive fut de surmonter la séparation entre sacrificium (le sacrifice de Jésus-Christ) et sacramentum (le sacrement). Si Jésus-Christ est réellement présent dans le repas du Seigneur, alors sa vie, ses souffrances, sa mort et sa résurrection sont aussi réellement présents dans son corps, et ainsi par le repas du Seigneur est « réellement rendu présent l’événement de la croix ». 55. Ce n’est pas seulement l’effet de l’événement sur la croix, mais bien l’événement lui-même qui est présent dans le repas du Seigneur, et pour autant le repas n’est ni une répétition ni un complément à l’événement de la croix. Cet événement unique est présent sous une modalité sacramentelle. La forme liturgique de la sainte cène doit, cependant, exclure tout ce qui pourrait donner l’impression d’une répétition ou d’un complément du sacrifice de la croix. Si la compréhension du repas du Seigneur comme vrai mémorial est prise au sérieux, de manière consistante, les différences dans la compréhension du sacrifice eucharistique sont acceptables pour les catholiques et les luthériens.
Nota: Concile de Trente, Sess. 22, canon 3 : « Si quelqu'un dira que le sacrifice de la Messe est une simple commémoration du sacrifice offert sur la Croix, et non un sacrifice propitiatoire… : qu'il soit anathème ».
Conc. Trente, de divers canons : « La Sainte Messe est le sacrifice de la Nouvelle Loi, dans laquelle Christ est offert et immolé sans effusion de sang, sous les espèces du pain et du vin, par le prêtre, pour l'Église, en reconnaissant la suprême domination de Dieu, et en appliquant pour nous les mérites de sa Passion ».
Nota : Il est inexact et ambigu dire que « Jésus-Christ est réellement présent dans la Cène du Seigneur ». Il le devient et il est présent réellement et définitivement seulement après les mots de la consécration. En outre, considérés les abus qui se produisaient, soit l’Église apostolique (1 Cor 11.20-34) que postapostolique, décidèrent de séparer la « cène fraternelle » de la « célébration de l'Eucharistie ».
Ces paragraphes, n. 154, 158, 159, peuvent être interprétés et compris (non seulement, depuis 5 siècles, par les luthériens, mais dorénavant même par les catholiques) de façon contrarie à la Foi Catholique, à la Foi bimillénaire de tous nos Saints et Saintes, et confirmée aussi par les Miracles Eucharistiques.
On emploie la méthode dogmatique/pastorale que l’on privilège actuellement : on emploie même des affirmations ambiguës, ambivalentes, ouvertes à des différentes interprétations, afin que chacun puisse les entendre comme il lui semble, et l’on cherche de faire entrer cette pluralité d'interprétations personnelles, même gravement inexactes, dans la pratique ecclésiale, divisant ainsi l'Unité de Foi des catholiques.

De tout cela, l’on comprend pourquoi Jorge Mario Bergoglio :
-1) Il ne s'agenouille jamais devant l'Eucharistie.
-2) Il préfère dialoguer avec les Protestants, plutôt qu’avec les Orthodoxes.
-3) il favorise l’intercommunion entre les catholiques et les protestants, et en laisse la décision à leur conscience.
-4) il veut que les divorcés remariés civilement puissent recevoir l'Eucharistie.
-5) le Jeudi Saint, a lavé les pieds non seulement à des garçons catholiques, qui représentent les Apôtres, mais même à des femmes, à des transsexuels, et à des musulmans.
-6) le 4 mai 2015, il a reçu au Vatican Antje Jackelén, archevêque d'Uppsala, Primat de l'Église évangélique luthérienne de Suède, bien qu’elle soit favorable au sacerdoce des femmes, au divorce, à l'avortement et aux mariages homosexuels.
-7) le 13 octobre 2016 a ignoré l’anniversaire du miracle de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima (apparitions mariales qui sont refusées par les protestants), mais il a accueilli la statue de Luther au Vatican et il a célébré une rencontre luthérienne/catholique.
-8) Il a laissé passer sous silence les miracles Eucharistiques qui se sont produits à Buenos Aires (dans l’Église de Sainte Marie en l’Avenida la Plata) en 1992, 1994, et le plus connu, arrivé en 1996, lorsqu’une Ostie consacrée se transforma en chair de muscle cardiaque avec du sang vif, et que le Cardinal Bergoglio ignora, malgré la confirmation des analyses scientifiques.
-9) il emploie l'œcuménisme déformé comme levier pour altérer la Foi Catholique. (cf. Conc Vat. II, Unitatis Redintegratio, n. 23 : « L'action œcuménique ne peut être que pleinement et sincèrement catholique, c'est-à-dire fidèle à la vérité que nous avons reçue des Apôtres et des Pères, et conforme à la Foi que l'Église Catholique a toujours professé »)

Cfr : ultimostiempos.org/7-noticias/197-eucaristia
apostatisidiventa.blogspot.it/2016/11/unitatis-diminutio.html

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Message  Admin Mer 8 Mar 2017 - 22:45

@ AnneLéa :

Pour la publication de ce texte, vous méritez un 10 sur 10 ! !

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