14 mai Sainte Julienne de Norwich
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14 mai Sainte Julienne de Norwich
EXTRAIT DE LES RÉVÉLATIONS DE L'AMOUR DIVIN
Les trois désirs de Julienne
J'ai désiré que Dieu m'accorde trois grâces. La première, avoir mémoire de la passion du Christ, la deuxième la maladie corporelle, et la troisième, trois blessures envoyées par Dieu.
La première m'est venue à l'esprit avec dévotion. Il me semblait que je ressentais un grand sentiment pour la passion du Christ, mais je désirais en éprouver davantage par la grâce de Dieu. Il me semblait que j'aurais souhaité avoir été à ce moment-là avec Marie Madeleine et d'autres qui aimaient le Christ afin d'avoir pu connaître physiquement la passion que notre Seigneur souffrit pour moi, et avoir pu souffrir avec Lui comme d'autres qui l'aimaient.
J'ai donné grande foi à toutes les souffrances du Christ telles que la Sainte Église les montre et les enseigne, tout comme j'ai accepté volontiers les représentations du Christ sur la croix faites, par la grâce de Dieu, selon l'enseignement de la Sainte Église, à la ressemblance de la passion du Christ, autant que l'art humain peut y parvenir.
Cependant, malgré toute cette foi authentique, je désirais une vision corporelle par laquelle je pourrais mieux connaître les souffrances physiques de notre Seigneur et Sauveur, ainsi que la compassion de notre Dame et de tous Ses vrais amis qui ont cru en Ses souffrances à ce moment-là et par la suite. Car j'aurais voulu être l'une d'entre eux et souffrir avec eux. Je n'ai jamais désiré d'autre vision ni d'autre révélation de Dieu tant que mon âme n'avait pas quitté mon corps, car je croyais fermement que je serais sauvée. Et c'était là mon désir, car je voulais, à cause de cette révélation, avoir une connaissance d'autant plus vraie de la passion du Christ.
S'agissant de la seconde grâce, il me vint à l'esprit avec contrition, librement et sans l'avoir cherché, un désir de toute ma volonté d'avoir, par la grâce de Dieu, une maladie corporelle. Je désirais que cette maladie soit grave au point d'en mourir, afin que je puisse, durant cette maladie, recevoir tous les derniers sacrements de la Sainte Église, pensant que j'allais mourir.
Et je voulais que tous ceux qui me voyaient pensent de même, car je ne voulais avoir de réconfort d'aucune créature corporelle ou terrestre. Durant cette maladie, je désirais connaître toutes sortes de souffrances, corporelles et spirituelles, et éprouver, si je devais mourir, toutes les angoisses et les tourments causés par l'ennemi, et toutes sortes d'autres peines, sauf le départ de l'âme. J'espérais en effet que cela m'aiderait au moment de mourir, car je désirais être sans tarder avec mon Dieu.
Ces deux désirs, celui de la passion et celui de la maladie, je les désirais à une condition. Il me semblait en effet qu'ils allaient bien au-delà de la prière ordinaire, et pour cette raison, je dis : «Seigneur, Tu sais ce que je veux. Si c'est Ta volonté que je l'obtienne, accorde-le moi, et si ce n'est pas Ta volonté, Miséricordieux Seigneur, ne sois pas offensé, car je ne veux rien d'autre que Ta volonté.» Cette maladie, je désirais dans ma jeunesse en être atteinte quand j'aurais trente ans.
Source : bonnelecture.fr
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
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