Le Pape François canonise les Saints Enfants de Fatima Une telle ironie cruelle
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Le Pape François canonise les Saints Enfants de Fatima Une telle ironie cruelle
Le Pape François canonise les Saints Enfants de Fatima
Une telle ironie cruelle
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Aujourd'hui, j'étais triste, ici à Fatima, au Portugal, alors que j’étais un témoin de première main de la cérémonie de la canonisation dans le Sanctuaire. Dès que cela s'est terminé, je suis retourné au lit. Je ne pouvais tout simplement pas le prendre. C'est ainsi que cela m'a affecté personnellement.
Le Pape François s'est récemment identifié comme « l'Évêque vêtu de blanc » dans le texte du Troisième Secret. Aujourd'hui, j'ai regardé cet évêque vêtu de blanc alors qu'il canonisait les saints enfants Jacinta et Francisco Marto.
Je pensais que la comparaison de leur vie vis-à-vis sa papauté était une ironie si cruelle. Voici pourquoi :
Mon premier point : l'enfant Saint Francisco Marto a profondément aimé le Saint Sacrement ! Il passait des heures tous les jours à l'église à adorer « le Jésus caché ». Il a pleuré lorsque le curé ne le lui a pas laissé recevoir la Communion parce que le prêtre pensait que Francisco ne connaissait pas assez bien son catéchisme. Francisco, l'Enfant Saint de Fatima, n'a reçu la Sainte Communion (l'Hostie) qu’une fois dans toute sa vie — juste avant sa mort. C'est avec la plus grande dévotion et amour que le saint enfant Francisco Marto a honoré Jésus au Saint-Sacrement. Pourtant, aujourd'hui, j'ai regardé le Pape François célébrer la Messe de la canonisation Novus Ordo et, devant un million de personnes — quand il a tenu l'Hostie et le Calice à la Consécration pour l'adoration par les fidèles, comme c'est sa coutume personnelle, il n'a pas fait de génuflexion.
Le Pape François ne s’agenouille jamais devant le Saint-Sacrement. Il ne s’agenouille même pas dans sa propre Messe. Personnellement, je pense que cela démontre de manière publique que François ne croit peut-être pas à la Présence Divine de Jésus dans le Saint-Sacrement, et donc il n'aime pas le Saint Sacrement. Aujourd'hui, faisant montre en public de façon sans précédent de l’apostasie, il n'a pas adoré le Saint-Sacrement en tant que Dieu vraiment présent, Corps, Sang, Âme et Divinité. Pourtant, ici, à Fatima, François, irrespectueux du Saint-Sacrement de façon si évidente — c’était tellement évident que même les cameramen, eux-mêmes honteux, ont zoomé ailleurs leurs caméras lorsque le Pape François était censé faire une génuflexion — il a canonisé le saint enfant Francisco Marto, le saint enfant canonisé qui, au contraire, a grandement aimé le Saint-Sacrement. Ça me semblait extrêmement ironique. Cela m'a rendu tellement triste que j'ai presque pleuré.
Mon deuxième point : j'ai réfléchi sur l'enfant Sainte Jacinta, qui était très pure, si intime et proche de Notre-Dame. La Mère de Dieu a révélé à la sainte enfant Jacinta Marto : « Plus d'âmes vont en enfer pour les péchés de la chair que pour toute autre raison ». Jacinta aimait la modestie dans son habillement et a eu tellement honte lors de son opération à Lisbonne, juste avant qu'elle décède, en raison de sa nudité sur la table d'opération ; et, en outre, elle avait peur pour les infirmières mondaines et pour les autres personnes qui pourraient rompre le 6ème commandement. Jacinta avait personnellement vu l'enfer et cette vision l'affectait même jusqu’au fond de son âme. Bien qu’étant seulement une enfant innocente, elle a reçu de la Mère de Dieu une connaissance spéciale des « péchés de la chair » comme étant la principale raison pour laquelle la plupart des pécheurs sont perdus. Jacinta était tellement chaste que, au cours des jours après sa mort, avant que son corps ne soit mis dans un cercueil, il a exhalé un beau parfum, et c'était un grand miracle indiquant la grande pureté de Jacinta.
Pourtant, François a proclamé universellement et institué comme une pratique avec des Évêques de même opinion dans de nombreux diocèses que la Sainte Communion puisse être concédée aux personnes dans des deuxièmes mariages, ceux qui ont déjà été légitimement mariés dans l'Église Catholique qui sont maintenant impliqués illégitimement dans un second mariage — même sans nullité. Ce sont évidemment des gens qui enfreignent la loi de Jésus-Christ concernant le mariage Catholique, ne respectant pas le 6e Commandement « Tu ne commettras pas d'adultère » comme l'a toujours défini l'Église Catholique. Notez bien : cet enseignement est communiqué dans les Évangiles par trois Évangélistes au moins sept fois : trois fois par Saint Matthieu, deux fois par Saint Marc et deux fois par Saint Luc.
Ainsi François canonise la sainte enfant Jacinta, qui, contrairement au Pape François, avec sa sainte crainte de Dieu, aimait la pureté, la chasteté et certainement, sans aucun doute, la chasteté maritale. Jacinta était la prophète choisie par Dieu, autorisée par la Mère de Dieu Elle-même, qui a dit aux fidèles, que « plus d'âmes vont en enfer pour les péchés de la chair que pour toute autre raison ».
Cette réflexion sur la chasteté, concernant Sainte Jacinta vis-à-vis le Pape François, me paraissait encore plus cruellement ironique et me rendait encore plus triste et indigné envers François, qui se réfère à lui-même maintenant, selon le texte du Troisième Secret, comme simplement « un Évêque Habillé en blanc ». Alors je me suis dit aujourd'hui que je voudrais demander au Pape François ces questions : « À la lumière du message de Fatima, si vous rencontriez en personne Sainte Jacinthe et Saint Francisco, qu'est-ce que vous voudriez leur dire ? Et, compte tenu de cette ironie évidente et cruelle que je viens de vous signaler, quel est exactement le but de votre papauté : la papauté de « l'Évêque habillé en blanc » ?
Enfin, permettez-moi de conclure en disant : Je connais une personne qui dit fidèlement le rosaire complet des quinze dizaines et ce, tous les jours depuis plus de vingt ans, cette personne offre les cinq mystères douloureux pour le Pape. A l'heure actuelle de l'histoire de l'Église, nous ferions tous bien d'imiter cette pratique, dès aujourd'hui, avec une cohérence et un sentiment d'engagement personnel.
Les intentions pour les mystères douloureux que cette personne offre toujours sont : « Pour le Pape. Pour sa santé spirituelle, physique, mentale et son bien-être. Pour son illumination spirituelle concernant Fatima, concernant la Tradition. Les mêmes intentions pour le prochain Pape. Les mêmes intentions pour le Pape, quel qu'il soit, qui consacrera la Russie à Notre-Dame ».
Une telle ironie cruelle
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Aujourd'hui, j'étais triste, ici à Fatima, au Portugal, alors que j’étais un témoin de première main de la cérémonie de la canonisation dans le Sanctuaire. Dès que cela s'est terminé, je suis retourné au lit. Je ne pouvais tout simplement pas le prendre. C'est ainsi que cela m'a affecté personnellement.
Le Pape François s'est récemment identifié comme « l'Évêque vêtu de blanc » dans le texte du Troisième Secret. Aujourd'hui, j'ai regardé cet évêque vêtu de blanc alors qu'il canonisait les saints enfants Jacinta et Francisco Marto.
Je pensais que la comparaison de leur vie vis-à-vis sa papauté était une ironie si cruelle. Voici pourquoi :
Mon premier point : l'enfant Saint Francisco Marto a profondément aimé le Saint Sacrement ! Il passait des heures tous les jours à l'église à adorer « le Jésus caché ». Il a pleuré lorsque le curé ne le lui a pas laissé recevoir la Communion parce que le prêtre pensait que Francisco ne connaissait pas assez bien son catéchisme. Francisco, l'Enfant Saint de Fatima, n'a reçu la Sainte Communion (l'Hostie) qu’une fois dans toute sa vie — juste avant sa mort. C'est avec la plus grande dévotion et amour que le saint enfant Francisco Marto a honoré Jésus au Saint-Sacrement. Pourtant, aujourd'hui, j'ai regardé le Pape François célébrer la Messe de la canonisation Novus Ordo et, devant un million de personnes — quand il a tenu l'Hostie et le Calice à la Consécration pour l'adoration par les fidèles, comme c'est sa coutume personnelle, il n'a pas fait de génuflexion.
Le Pape François ne s’agenouille jamais devant le Saint-Sacrement. Il ne s’agenouille même pas dans sa propre Messe. Personnellement, je pense que cela démontre de manière publique que François ne croit peut-être pas à la Présence Divine de Jésus dans le Saint-Sacrement, et donc il n'aime pas le Saint Sacrement. Aujourd'hui, faisant montre en public de façon sans précédent de l’apostasie, il n'a pas adoré le Saint-Sacrement en tant que Dieu vraiment présent, Corps, Sang, Âme et Divinité. Pourtant, ici, à Fatima, François, irrespectueux du Saint-Sacrement de façon si évidente — c’était tellement évident que même les cameramen, eux-mêmes honteux, ont zoomé ailleurs leurs caméras lorsque le Pape François était censé faire une génuflexion — il a canonisé le saint enfant Francisco Marto, le saint enfant canonisé qui, au contraire, a grandement aimé le Saint-Sacrement. Ça me semblait extrêmement ironique. Cela m'a rendu tellement triste que j'ai presque pleuré.
Mon deuxième point : j'ai réfléchi sur l'enfant Sainte Jacinta, qui était très pure, si intime et proche de Notre-Dame. La Mère de Dieu a révélé à la sainte enfant Jacinta Marto : « Plus d'âmes vont en enfer pour les péchés de la chair que pour toute autre raison ». Jacinta aimait la modestie dans son habillement et a eu tellement honte lors de son opération à Lisbonne, juste avant qu'elle décède, en raison de sa nudité sur la table d'opération ; et, en outre, elle avait peur pour les infirmières mondaines et pour les autres personnes qui pourraient rompre le 6ème commandement. Jacinta avait personnellement vu l'enfer et cette vision l'affectait même jusqu’au fond de son âme. Bien qu’étant seulement une enfant innocente, elle a reçu de la Mère de Dieu une connaissance spéciale des « péchés de la chair » comme étant la principale raison pour laquelle la plupart des pécheurs sont perdus. Jacinta était tellement chaste que, au cours des jours après sa mort, avant que son corps ne soit mis dans un cercueil, il a exhalé un beau parfum, et c'était un grand miracle indiquant la grande pureté de Jacinta.
Pourtant, François a proclamé universellement et institué comme une pratique avec des Évêques de même opinion dans de nombreux diocèses que la Sainte Communion puisse être concédée aux personnes dans des deuxièmes mariages, ceux qui ont déjà été légitimement mariés dans l'Église Catholique qui sont maintenant impliqués illégitimement dans un second mariage — même sans nullité. Ce sont évidemment des gens qui enfreignent la loi de Jésus-Christ concernant le mariage Catholique, ne respectant pas le 6e Commandement « Tu ne commettras pas d'adultère » comme l'a toujours défini l'Église Catholique. Notez bien : cet enseignement est communiqué dans les Évangiles par trois Évangélistes au moins sept fois : trois fois par Saint Matthieu, deux fois par Saint Marc et deux fois par Saint Luc.
Ainsi François canonise la sainte enfant Jacinta, qui, contrairement au Pape François, avec sa sainte crainte de Dieu, aimait la pureté, la chasteté et certainement, sans aucun doute, la chasteté maritale. Jacinta était la prophète choisie par Dieu, autorisée par la Mère de Dieu Elle-même, qui a dit aux fidèles, que « plus d'âmes vont en enfer pour les péchés de la chair que pour toute autre raison ».
Cette réflexion sur la chasteté, concernant Sainte Jacinta vis-à-vis le Pape François, me paraissait encore plus cruellement ironique et me rendait encore plus triste et indigné envers François, qui se réfère à lui-même maintenant, selon le texte du Troisième Secret, comme simplement « un Évêque Habillé en blanc ». Alors je me suis dit aujourd'hui que je voudrais demander au Pape François ces questions : « À la lumière du message de Fatima, si vous rencontriez en personne Sainte Jacinthe et Saint Francisco, qu'est-ce que vous voudriez leur dire ? Et, compte tenu de cette ironie évidente et cruelle que je viens de vous signaler, quel est exactement le but de votre papauté : la papauté de « l'Évêque habillé en blanc » ?
Enfin, permettez-moi de conclure en disant : Je connais une personne qui dit fidèlement le rosaire complet des quinze dizaines et ce, tous les jours depuis plus de vingt ans, cette personne offre les cinq mystères douloureux pour le Pape. A l'heure actuelle de l'histoire de l'Église, nous ferions tous bien d'imiter cette pratique, dès aujourd'hui, avec une cohérence et un sentiment d'engagement personnel.
Les intentions pour les mystères douloureux que cette personne offre toujours sont : « Pour le Pape. Pour sa santé spirituelle, physique, mentale et son bien-être. Pour son illumination spirituelle concernant Fatima, concernant la Tradition. Les mêmes intentions pour le prochain Pape. Les mêmes intentions pour le Pape, quel qu'il soit, qui consacrera la Russie à Notre-Dame ».
grenouille-de-bénitier- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
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Date d'inscription : 07/02/2016
Un autre son de cloche
Je suis entièrement d'accord comme il est mentionné à la fin de ce message de prier [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] pour le pape, aucune prière n'est perdu dans le cœur de Dieu.
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Un autre son de cloche
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Ils sont saints de l’Eglise catholique : samedi, 100 ans exactement après la première apparition de Notre Dame du Rosaire aux trois pastoureaux de Fatima, le pape François a proclamé la sainteté de Jacinta et Francisco. Cette canonisation est en soi un événement et une joie profonde pour l’Eglise – même si, à certains égards, elle a laissé un goût d’inachevé, passant à côté d’une dimension essentielle du message de conversion et de sacrifice porté par la Très Sainte Mère de Dieu.
C’est que Fatima, et son message, ne sont pas au goût du jour. Au rebours de nos préoccupations séculières, l’Ange du Portugal et la Très Sainte Vierge Marie sont venus nous parler des offenses faites à Dieu, de l’adoration qui lui est due, des réparations nécessaires alors qu’Il est si « horriblement offensé ».
Ce sont des préoccupations liées aux fins dernières : il s’agit de prier et d’offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs – pécheurs que nous sommes, aussi – pour éloigner le châtiment divin. La paix que Marie promet au monde grâce à la dévotion à son Cœur immaculé suppose que l’on cesse d’offenser massivement la Trinité Sainte et ne saurait être bâtie sur autre chose qu’un retour à l’ordre.
Jacinta et Francisco Marto canonisés à Fatima
Cent ans après 1917, le fracas des armes ne s’est pas tu : le communisme a fait ses ravages, et un massacre caché, celui de l’avortement d’abord légalisé en Russie dès 1920, a fait plus d’un milliard de victimes. Aujourd’hui, l’islam persécute les chrétiens dans de nombreux pays du monde et la prospérité de l’Occident est celle des danseurs au bord du volcan. Partout, on revendique non plus les droits de l’homme mais le droit au péché. Comment imaginer qu’il s’agit là de la paix promise par Notre Dame ?
La visite du Pape n’a pas été marquée par la mise en évidence de cette misère morale et de cette infidélité des nations chrétiennes.
Dès le vendredi soir, le 12 mai, alors que le pape François participait au rosaire à la petite chapelle des apparitions, on chanta une sorte de Salve Regina détourné. Avec, en sa dernière strophe acclamant la Virgo clemens, pia, dulcis, un couplet étonnant qu’il revenait au pape de réciter :
« Fais-nous suivre l’exemple des bienheureux François et Jacinthe,
et de tous ceux qui témoignent du message de l’Evangile.
Nous parcourrons, ainsi, toutes les routes,
nous serons pèlerins sur tous les chemins,
nous abattrons tous les murs
et nous vaincrons toutes les frontières,
en allant vers toutes les périphéries,
en y révélant la justice et la paix de Dieu. »
Abattre les murs, vaincre les frontières, aller vers toutes les périphéries ? Ce n’était pas le souci des enfants de Fatima. Ils s’inquiétaient de consoler Dieu de l’ingratitude des hommes et d’implorer sa miséricorde pour les pécheurs…
Le message de Fatima rendu horizontal
Ainsi le message est rendu « horizontal ». La souffrance corporelle, la misère matérielle prennent la place de la misère morale et font oublier que l’injustice la plus grande est celle des hommes à l’égard de leur Créateur.
Cette idée était reprise dans la courte homélie du pape François qui d’emblée déclara : « Je sens que Jésus vous a confiés à moi (cf. Jn 21, 15-17), et je vous embrasse et vous confie tous à Jésus, “spécialement ceux qui en ont le plus besoin” – comme la Vierge nous a enseigné à prier (Apparition de juillet 1917). »
Voilà qui renvoie à la prière apprise aux enfants à Notre Dame juste après la vision terrifiante de l’enfer, et que l’on récite pour quémander la miséricorde divine pour les ames en risque d’y tomber.
Pour le pape, il y a une autre idée derrière ces mots. Il poursuit aussitôt, en effet : « Mère douce et attentive à tous ceux qui sont dans le besoin, qu’elle leur obtienne la bénédiction du Seigneur ! Sur chacun des déshérités et des malheureux à qui a été volé le temps présent, sur chacune des personnes exclues et abandonnées à qui est nié l’avenir, sur chacun des orphelins et des victimes de l’injustice à qui il n’est pas permis d’avoir un passé, que descende la bénédiction de Dieu incarnée en Jésus-Christ. »
Le pape François récuse l’idée du châtiment divin : l’antithèse de Fatima
Le portrait de Marie par le pape François est tout aussi étrange. Ecoutons-le : « Pèlerins avec Marie… Quelle Marie ? Une Maîtresse de vie spirituelle, la première qui a suivi le Christ sur la “voie étroite” de la croix, nous donnant l’exemple, ou alors une Dame “inaccessible” et donc inimitable ? La “Bienheureuse pour avoir cru” toujours et en toutes circonstances aux paroles divines (cf. Lc 1, 42.45), ou au contraire une “image pieuse” à laquelle on a recours pour recevoir des faveurs à bas coût ? La Vierge Marie de l’Evangile, vénérée par l’Eglise priante, ou au contraire une Marie esquissée par des sensibilités subjectives qui la voit tenir ferme le bras justicier de Dieu prêt à punir : une Marie meilleure que le Christ, vu comme un juge impitoyable ; plus miséricordieuse que l’Agneau immolé pour nous ? »
Oui, Marie est « bienheureuse pour avoir cru », mais elle est aussi à part, incomparablement belle dans son Immaculée Conception voulue de toute éternité par la Sainte Trinité.
Et pour ce qui est du bras justicier de Dieu, précisément, la Vierge en parlait aux enfants de Fatima, annonçant qu’Il allait « punir le monde de ses crimes ». Et la petite Jacinthe qui priait tant et qui se sacrifiait tant pour le pape et pour les pauvres pécheurs, déclarait : « Les guerres ne sont que le châtiment des péchés du monde » ; ou encore : « Notre Dame ne peut plus retenir le bras de son Fils bien-aimé sur le monde. »
Fatima, un message pour les « exclus » ?
Marie, notre avocate qui plaide pour le salut des bourreaux de son propre Fils, est celle qui a en dépôt la miséricorde. Comme le disait saint Maximilien Kolbe : « Dieu a entièrement confié l’ordre de la miséricorde à la Vierge Marie, mais le Seigneur s’est réservé la justice. » La crainte de Dieu, ce ne sont pas de vains mots.
Le samedi 13 mai, cent ans jour pour jour après la première apparition de la Très Sainte Mère de Dieu à la Cova de Iria, le pape François était invité à canoniser les plus jeunes des petits voyants dont on résuma brièvement la vie. Vie prodigieuse, en vérité, puisque Francisco et Jacinta sont désormais les plus jeunes saints canonisés non martyrs de l’Eglise. On a reconnu que malgré leur jeune âge, ils avaient pratiqué les vertus à un degré héroïque.
De l’un et de l’autre, il fut dit, samedi à Fatima, qu’ils aimaient à adorer Jésus caché dans l’Hostie, pour consoler le Dieu « triste » des souffrances des hommes. C’est un détournement. Le message de Fatima n’est pas social même s’il promet la paix : Dieu n’est pas « triste » parce que les hommes sont pauvres, ou exclus, mais parce qu’ils Le rejettent au risque de perdre leur âme.
Jeanne Smits
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Ils sont saints de l’Eglise catholique : samedi, 100 ans exactement après la première apparition de Notre Dame du Rosaire aux trois pastoureaux de Fatima, le pape François a proclamé la sainteté de Jacinta et Francisco. Cette canonisation est en soi un événement et une joie profonde pour l’Eglise – même si, à certains égards, elle a laissé un goût d’inachevé, passant à côté d’une dimension essentielle du message de conversion et de sacrifice porté par la Très Sainte Mère de Dieu.
C’est que Fatima, et son message, ne sont pas au goût du jour. Au rebours de nos préoccupations séculières, l’Ange du Portugal et la Très Sainte Vierge Marie sont venus nous parler des offenses faites à Dieu, de l’adoration qui lui est due, des réparations nécessaires alors qu’Il est si « horriblement offensé ».
Ce sont des préoccupations liées aux fins dernières : il s’agit de prier et d’offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs – pécheurs que nous sommes, aussi – pour éloigner le châtiment divin. La paix que Marie promet au monde grâce à la dévotion à son Cœur immaculé suppose que l’on cesse d’offenser massivement la Trinité Sainte et ne saurait être bâtie sur autre chose qu’un retour à l’ordre.
Jacinta et Francisco Marto canonisés à Fatima
Cent ans après 1917, le fracas des armes ne s’est pas tu : le communisme a fait ses ravages, et un massacre caché, celui de l’avortement d’abord légalisé en Russie dès 1920, a fait plus d’un milliard de victimes. Aujourd’hui, l’islam persécute les chrétiens dans de nombreux pays du monde et la prospérité de l’Occident est celle des danseurs au bord du volcan. Partout, on revendique non plus les droits de l’homme mais le droit au péché. Comment imaginer qu’il s’agit là de la paix promise par Notre Dame ?
La visite du Pape n’a pas été marquée par la mise en évidence de cette misère morale et de cette infidélité des nations chrétiennes.
Dès le vendredi soir, le 12 mai, alors que le pape François participait au rosaire à la petite chapelle des apparitions, on chanta une sorte de Salve Regina détourné. Avec, en sa dernière strophe acclamant la Virgo clemens, pia, dulcis, un couplet étonnant qu’il revenait au pape de réciter :
« Fais-nous suivre l’exemple des bienheureux François et Jacinthe,
et de tous ceux qui témoignent du message de l’Evangile.
Nous parcourrons, ainsi, toutes les routes,
nous serons pèlerins sur tous les chemins,
nous abattrons tous les murs
et nous vaincrons toutes les frontières,
en allant vers toutes les périphéries,
en y révélant la justice et la paix de Dieu. »
Abattre les murs, vaincre les frontières, aller vers toutes les périphéries ? Ce n’était pas le souci des enfants de Fatima. Ils s’inquiétaient de consoler Dieu de l’ingratitude des hommes et d’implorer sa miséricorde pour les pécheurs…
Le message de Fatima rendu horizontal
Ainsi le message est rendu « horizontal ». La souffrance corporelle, la misère matérielle prennent la place de la misère morale et font oublier que l’injustice la plus grande est celle des hommes à l’égard de leur Créateur.
Cette idée était reprise dans la courte homélie du pape François qui d’emblée déclara : « Je sens que Jésus vous a confiés à moi (cf. Jn 21, 15-17), et je vous embrasse et vous confie tous à Jésus, “spécialement ceux qui en ont le plus besoin” – comme la Vierge nous a enseigné à prier (Apparition de juillet 1917). »
Voilà qui renvoie à la prière apprise aux enfants à Notre Dame juste après la vision terrifiante de l’enfer, et que l’on récite pour quémander la miséricorde divine pour les ames en risque d’y tomber.
Pour le pape, il y a une autre idée derrière ces mots. Il poursuit aussitôt, en effet : « Mère douce et attentive à tous ceux qui sont dans le besoin, qu’elle leur obtienne la bénédiction du Seigneur ! Sur chacun des déshérités et des malheureux à qui a été volé le temps présent, sur chacune des personnes exclues et abandonnées à qui est nié l’avenir, sur chacun des orphelins et des victimes de l’injustice à qui il n’est pas permis d’avoir un passé, que descende la bénédiction de Dieu incarnée en Jésus-Christ. »
Le pape François récuse l’idée du châtiment divin : l’antithèse de Fatima
Le portrait de Marie par le pape François est tout aussi étrange. Ecoutons-le : « Pèlerins avec Marie… Quelle Marie ? Une Maîtresse de vie spirituelle, la première qui a suivi le Christ sur la “voie étroite” de la croix, nous donnant l’exemple, ou alors une Dame “inaccessible” et donc inimitable ? La “Bienheureuse pour avoir cru” toujours et en toutes circonstances aux paroles divines (cf. Lc 1, 42.45), ou au contraire une “image pieuse” à laquelle on a recours pour recevoir des faveurs à bas coût ? La Vierge Marie de l’Evangile, vénérée par l’Eglise priante, ou au contraire une Marie esquissée par des sensibilités subjectives qui la voit tenir ferme le bras justicier de Dieu prêt à punir : une Marie meilleure que le Christ, vu comme un juge impitoyable ; plus miséricordieuse que l’Agneau immolé pour nous ? »
Oui, Marie est « bienheureuse pour avoir cru », mais elle est aussi à part, incomparablement belle dans son Immaculée Conception voulue de toute éternité par la Sainte Trinité.
Et pour ce qui est du bras justicier de Dieu, précisément, la Vierge en parlait aux enfants de Fatima, annonçant qu’Il allait « punir le monde de ses crimes ». Et la petite Jacinthe qui priait tant et qui se sacrifiait tant pour le pape et pour les pauvres pécheurs, déclarait : « Les guerres ne sont que le châtiment des péchés du monde » ; ou encore : « Notre Dame ne peut plus retenir le bras de son Fils bien-aimé sur le monde. »
Fatima, un message pour les « exclus » ?
Marie, notre avocate qui plaide pour le salut des bourreaux de son propre Fils, est celle qui a en dépôt la miséricorde. Comme le disait saint Maximilien Kolbe : « Dieu a entièrement confié l’ordre de la miséricorde à la Vierge Marie, mais le Seigneur s’est réservé la justice. » La crainte de Dieu, ce ne sont pas de vains mots.
Le samedi 13 mai, cent ans jour pour jour après la première apparition de la Très Sainte Mère de Dieu à la Cova de Iria, le pape François était invité à canoniser les plus jeunes des petits voyants dont on résuma brièvement la vie. Vie prodigieuse, en vérité, puisque Francisco et Jacinta sont désormais les plus jeunes saints canonisés non martyrs de l’Eglise. On a reconnu que malgré leur jeune âge, ils avaient pratiqué les vertus à un degré héroïque.
De l’un et de l’autre, il fut dit, samedi à Fatima, qu’ils aimaient à adorer Jésus caché dans l’Hostie, pour consoler le Dieu « triste » des souffrances des hommes. C’est un détournement. Le message de Fatima n’est pas social même s’il promet la paix : Dieu n’est pas « triste » parce que les hommes sont pauvres, ou exclus, mais parce qu’ils Le rejettent au risque de perdre leur âme.
Jeanne Smits
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 31663
Date d'inscription : 03/07/2014
Localisation : Québec Canada
Re: Le Pape François canonise les Saints Enfants de Fatima Une telle ironie cruelle
Excellent article de Jeanne Smith, merci de l'avoir posté,
grenouille-de-bénitier- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 300
Date d'inscription : 07/02/2016
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