LE PAPE ÉMÉRITE VOLE AU SECOURS DU CARDINAL SARAH
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LE PAPE ÉMÉRITE VOLE AU SECOURS DU CARDINAL SARAH
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Source : Riccardo Cascioli, LNBQ
Traduction: Diakonos.be
LE PAPE ÉMÉRITE VOLE AU SECOURS DU CARDINAL SARAH
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« Avec le cardinal Sarah, la liturgie est en de bonnes mains ». Signé : Benoît XVI. Ce qui à première vue peut sembler un simple acte d’estime est en réalité une véritable bombe. Elle signifie en fait que le Pape émérite – avec le style discret qu’on lui connaît – entre en scène pour prendre la défense du cardinal Robert Sarah qui, en tant que Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, est désormais isolé et mis à l’écart par les nouvelles nominations du pape François qui l’a d’ailleurs désavoué en public.
Ce geste retentissant de de Benoît XVI a pris la forme d’une postface rédigée pour le livre du cardinal Sarah « La force du silence ». Le texte de Benoît XVI devrait être publié dans les prochaines éditions du livre mais a déjà été rendu public hier soir par le site américain First Things.
Dans cette postface, Benoît XVI fait un éloge appuyé du livre du cardinal Sarah et de l’auteur lui-même qu’il considère comme un « maître spirituel qui parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur dans le silence; par cette unité avec Lui, il a vraiment quelque chose à dire à chacun de nous ».
A la fin de la lettre, il remercie le pape François d’avoir « nommé un tel maître spirituel à la tête de la Congrégation qui est responsable de la célébration de la Liturgie dans l'Eglise ». Il s’agit d’une note qui ressemble davantage à une défense qu’à de la simple gratitude. Ce n’est un mystère pour personne qu’au cours de l’année dernière, le cardinal Sarah a été de fait évincé, d’abord par une série de nouvelles nomination à la Congrégation dans le but d’entourer le cardinal Sarah de membres progressistes ouvertement hostiles à la « réforme de la réforme » que Benoît XVI appelait de ses vœux et que le cardinal guinéen tentait de réaliser. Puis par le désaveu ouvert du Pape au sujet de la position des autels ; ensuite par la nouvelle traduction des textes liturgiques qui ferait l’objet d’une étude par une commission créée à l’insu et contre le cardinal Sarah ; enfin par les manœuvres pour étudier la possibilité d’une messe « œcuménique » en passant outre la Congrégation elle-même.
Il s’agit d’une dérive qui frappe au cœur le pontificat même de Benoît XVI qui plaçait la liturgie au centre de la vie de l’Eglise. Et dans le document qui vient d’être publié, le Pape émérite lance un nouvel avertissement : « Pour la Liturgie, comme pour l'interprétation de l'Ecriture Sainte, il est nécessaire d'avoir une compétences spécifique. Il est également vrai que, dans le domaine de la liturgie, la connaissance du spécialiste peut, en fin de compte, ignorer l'essentiel, si elle n'est pas fondée sur l'union profonde et intérieure avec l'Eglise orante, qui apprend sans cesse de nouveau du Seigneur lui-même ce qu'est le culte ». D’où l’affirmation finale qui résonne comme un avertissement : « Avec le cardinal Sarah, maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en de bonnes mains ».
Cette intervention de Benoît XVI, qui vise à soutenir le cardinal Sarah et à le remettre de fait à la tête de la Congrégation pour la liturgie est sans précédent. Et malgré qu’elle ne se manifeste que sous la forme « innocente » d’un commentaire d’un livre, la signification ecclésiale d’une telle démarche n’échappera à personne et révèle la préoccupation du Pape émérite au sujet de ce qui est en train de se passer au cœur de l’Eglise.
Benoît XVI intervient aujourd’hui sur ce qui a sans doute le plus caractérisé son pontificat : « La crise de l’Eglise est une crise de la liturgie » disait-il, et ce jugement a été relayé par le cardinal Sarah. Mais il ne faut pas oublier ce que Mgr Georg Gänswein a affirmé dans une récente interview d’une façon en apparence innocente: en répondant à une question au sujet de la confusion qui règne dans l’Eglise et sur les divisions qui se sont créées, il a déclaré que Benoît XVI suivant avec attention tout ce qui était en train de se passer dans l’Eglise. Et aujourd’hui nous constatons qu’il commence discrètement à réagir.
Source : Riccardo Cascioli, LNBQ
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« Avec le cardinal Sarah, la liturgie est en de bonnes mains ». Signé : Benoît XVI. Ce qui à première vue peut sembler un simple acte d’estime est en réalité une véritable bombe. Elle signifie en fait que le Pape émérite – avec le style discret qu’on lui connaît – entre en scène pour prendre la défense du cardinal Robert Sarah qui, en tant que Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, est désormais isolé et mis à l’écart par les nouvelles nominations du pape François qui l’a d’ailleurs désavoué en public.
Ce geste retentissant de de Benoît XVI a pris la forme d’une postface rédigée pour le livre du cardinal Sarah « La force du silence ». Le texte de Benoît XVI devrait être publié dans les prochaines éditions du livre mais a déjà été rendu public hier soir par le site américain First Things.
Dans cette postface, Benoît XVI fait un éloge appuyé du livre du cardinal Sarah et de l’auteur lui-même qu’il considère comme un « maître spirituel qui parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur dans le silence; par cette unité avec Lui, il a vraiment quelque chose à dire à chacun de nous ».
A la fin de la lettre, il remercie le pape François d’avoir « nommé un tel maître spirituel à la tête de la Congrégation qui est responsable de la célébration de la Liturgie dans l'Eglise ». Il s’agit d’une note qui ressemble davantage à une défense qu’à de la simple gratitude. Ce n’est un mystère pour personne qu’au cours de l’année dernière, le cardinal Sarah a été de fait évincé, d’abord par une série de nouvelles nomination à la Congrégation dans le but d’entourer le cardinal Sarah de membres progressistes ouvertement hostiles à la « réforme de la réforme » que Benoît XVI appelait de ses vœux et que le cardinal guinéen tentait de réaliser. Puis par le désaveu ouvert du Pape au sujet de la position des autels ; ensuite par la nouvelle traduction des textes liturgiques qui ferait l’objet d’une étude par une commission créée à l’insu et contre le cardinal Sarah ; enfin par les manœuvres pour étudier la possibilité d’une messe « œcuménique » en passant outre la Congrégation elle-même.
Il s’agit d’une dérive qui frappe au cœur le pontificat même de Benoît XVI qui plaçait la liturgie au centre de la vie de l’Eglise. Et dans le document qui vient d’être publié, le Pape émérite lance un nouvel avertissement : « Pour la Liturgie, comme pour l'interprétation de l'Ecriture Sainte, il est nécessaire d'avoir une compétences spécifique. Il est également vrai que, dans le domaine de la liturgie, la connaissance du spécialiste peut, en fin de compte, ignorer l'essentiel, si elle n'est pas fondée sur l'union profonde et intérieure avec l'Eglise orante, qui apprend sans cesse de nouveau du Seigneur lui-même ce qu'est le culte ». D’où l’affirmation finale qui résonne comme un avertissement : « Avec le cardinal Sarah, maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en de bonnes mains ».
Cette intervention de Benoît XVI, qui vise à soutenir le cardinal Sarah et à le remettre de fait à la tête de la Congrégation pour la liturgie est sans précédent. Et malgré qu’elle ne se manifeste que sous la forme « innocente » d’un commentaire d’un livre, la signification ecclésiale d’une telle démarche n’échappera à personne et révèle la préoccupation du Pape émérite au sujet de ce qui est en train de se passer au cœur de l’Eglise.
Benoît XVI intervient aujourd’hui sur ce qui a sans doute le plus caractérisé son pontificat : « La crise de l’Eglise est une crise de la liturgie » disait-il, et ce jugement a été relayé par le cardinal Sarah. Mais il ne faut pas oublier ce que Mgr Georg Gänswein a affirmé dans une récente interview d’une façon en apparence innocente: en répondant à une question au sujet de la confusion qui règne dans l’Eglise et sur les divisions qui se sont créées, il a déclaré que Benoît XVI suivant avec attention tout ce qui était en train de se passer dans l’Eglise. Et aujourd’hui nous constatons qu’il commence discrètement à réagir.
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Date d'inscription : 03/07/2014
Localisation : Québec Canada
Re: LE PAPE ÉMÉRITE VOLE AU SECOURS DU CARDINAL SARAH
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Liturgie: un inédit du Pape émérite
qui résonne comme une spectaculaire prise de position en faveur du cardinal Sarah, et contre les manoeuvres visant à le marginaliser au sein de la Congrégation pour le Culte divin (18/5/2017)
Retentissant: Benoît XVI sur le terrain pour freiner la dérive liturgique et soutenir le Cardinal Sarah
Riccardo Cascioli
18/05/2017
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Ma traduction
* * *
«Avec le Cardinal Sarah la liturgie est en de bonnes mains». Signé: Benoît XVI.
Ce qui à première vue peut sembler un simple acte d'estime, est en fait une véritable bombe. Cela signifie en effet que le pape émérite - malgré son style discret - descend directement sur le terrain en défense du cardinal Robert Sarah qui, comme préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, a désormais été isolé et marginalisé par les nouvelles nominations pape François, et publiquement démenti dans son discours par le Pape lui-même.
Le geste spectaculaire de Benoît XVI est arrivé sous la forme d'une post-face à un livre du cardinal Sarah, «La Force du silence» [pas encore traduit en italien, note Cascioli, ce qui en dit long sur les priorités et l'orientation de l'édition aussi chez nos voisins transalpins, ndt]. Le texte de Benoît XVI devrait être publié dans les prochaines éditions du livre, mais il a été rendu public hier par le site américain First Things. [ma traduction: Un inédit de Benoît XVI]
Dans ce document, Benoît XVI fait un éloge appuyé du livre de cardinal Sarah et de Sarah lui-même, qualifié de «maître spirituel, qui parle du fond du silence avec le Seigneur, expression de son union intérieure avec Lui, et qui pour cela a quelque chose à dire à chacun d'entre nous» .
Et à la fin de la lettre, il se dit reconnaissant au pape François pour «avoir nommé un tel maître spirituel à la tête de la congrégation pour la célébration de la liturgie dans l'Eglise». C'est une note qui sent davantage la protection [/le blindage] que la gratitude réelle. Il est notoire, en effet, qu'au cours de l'année écoulée, le cardinal Sarah a été progressivement évincé de fait, d'abord avec la nomination de membres de la Congrégation qui a eu pour effet d'entourer Sarah de personnages progressistes ouvertement hostiles à la «réforme de la réforme» invoquée par Benoît XVI et que le cardinal guinéen tentait de réaliser (cf. benoit-et-moi.fr/2016/..purges-staliniennes-au-vatican). Ensuite avec le désaveu ouvert du Pape au sujet de la position des autels (cf. lanuovabq.it) par une commission créée à l'insu et contre le cardinal Sarah (cf. lanuovabq.it); enfin, avec les tentatives pour étudier une messe «œcuménique» en contournant la Congrégation elle-même (cf. Vers la messe oecuménique?).
C'est une dérive qui frappe au cœur le pontificat même de Benoît XVI qui plaçait la liturgie au centre de la vie de l'Eglise. Et dans le document publié aujourd'hui, le pape émérite relance un avertissement: «De même que pour l'interprétation de l'Ecriture Sainte, pour la liturgie aussi, il est vrai qu'une connaissance spécifique est nécessaire. Mais il est vrai aussi de la liturgie que la spécialisation peut manquer l'essentiel, à moins qu'elle ne soit ancrée dans une union profonde, intérieure avec l'Église en prière, qui constamment apprend du Seigneur lui-même ce qu'est l'adoration». D'où l'affirmation finale qui sonne comme un avertissement: «Avec le cardinal Sarah, maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en de bonnes mains.»
Cette intervention de Benoît XVI, qui essaie de verrouiller et de protéger (blindare) le cardinal Sarah et de le remettre de fait à la tête de la Congrégation pour la liturgie, est sans précédent. Et bien que la forme soit celle d'un commentaire «inoffensif» à un livre, la signification ecclésiale de cette démarche, qui indique la préoccupation pape émérite à propos de ce qui se passe au cœur de l'Eglise ne peut échapper à personne .
Benoît XVI intervient aujourd'hui sur la chose qui a peut-être le mieux caractérisé son pontificat: «La crise de l'Eglise est une crise de la liturgie», eut-il l'occasion de dire, et ce jugement a été repris par le cardinal Sarah. Mais il ne faut pas oublier ce que Mgr Georg Geinswein a déclaré dans une récente interview, innocente seulement en apparence: répondant à une question sur la confusion qui existe dans l'Eglise et les divisions qui se sont créées, il a dit que Benoît XVI suivait de près tout ce qui se passe dans l'Église. Et aujourd'hui, nous voyons qu'il commence discrètement à faire quelques pas.
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Liturgie: un inédit du Pape émérite
qui résonne comme une spectaculaire prise de position en faveur du cardinal Sarah, et contre les manoeuvres visant à le marginaliser au sein de la Congrégation pour le Culte divin (18/5/2017)
Retentissant: Benoît XVI sur le terrain pour freiner la dérive liturgique et soutenir le Cardinal Sarah
Riccardo Cascioli
18/05/2017
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Ma traduction
* * *
«Avec le Cardinal Sarah la liturgie est en de bonnes mains». Signé: Benoît XVI.
Ce qui à première vue peut sembler un simple acte d'estime, est en fait une véritable bombe. Cela signifie en effet que le pape émérite - malgré son style discret - descend directement sur le terrain en défense du cardinal Robert Sarah qui, comme préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, a désormais été isolé et marginalisé par les nouvelles nominations pape François, et publiquement démenti dans son discours par le Pape lui-même.
Le geste spectaculaire de Benoît XVI est arrivé sous la forme d'une post-face à un livre du cardinal Sarah, «La Force du silence» [pas encore traduit en italien, note Cascioli, ce qui en dit long sur les priorités et l'orientation de l'édition aussi chez nos voisins transalpins, ndt]. Le texte de Benoît XVI devrait être publié dans les prochaines éditions du livre, mais il a été rendu public hier par le site américain First Things. [ma traduction: Un inédit de Benoît XVI]
Dans ce document, Benoît XVI fait un éloge appuyé du livre de cardinal Sarah et de Sarah lui-même, qualifié de «maître spirituel, qui parle du fond du silence avec le Seigneur, expression de son union intérieure avec Lui, et qui pour cela a quelque chose à dire à chacun d'entre nous» .
Et à la fin de la lettre, il se dit reconnaissant au pape François pour «avoir nommé un tel maître spirituel à la tête de la congrégation pour la célébration de la liturgie dans l'Eglise». C'est une note qui sent davantage la protection [/le blindage] que la gratitude réelle. Il est notoire, en effet, qu'au cours de l'année écoulée, le cardinal Sarah a été progressivement évincé de fait, d'abord avec la nomination de membres de la Congrégation qui a eu pour effet d'entourer Sarah de personnages progressistes ouvertement hostiles à la «réforme de la réforme» invoquée par Benoît XVI et que le cardinal guinéen tentait de réaliser (cf. benoit-et-moi.fr/2016/..purges-staliniennes-au-vatican). Ensuite avec le désaveu ouvert du Pape au sujet de la position des autels (cf. lanuovabq.it) par une commission créée à l'insu et contre le cardinal Sarah (cf. lanuovabq.it); enfin, avec les tentatives pour étudier une messe «œcuménique» en contournant la Congrégation elle-même (cf. Vers la messe oecuménique?).
C'est une dérive qui frappe au cœur le pontificat même de Benoît XVI qui plaçait la liturgie au centre de la vie de l'Eglise. Et dans le document publié aujourd'hui, le pape émérite relance un avertissement: «De même que pour l'interprétation de l'Ecriture Sainte, pour la liturgie aussi, il est vrai qu'une connaissance spécifique est nécessaire. Mais il est vrai aussi de la liturgie que la spécialisation peut manquer l'essentiel, à moins qu'elle ne soit ancrée dans une union profonde, intérieure avec l'Église en prière, qui constamment apprend du Seigneur lui-même ce qu'est l'adoration». D'où l'affirmation finale qui sonne comme un avertissement: «Avec le cardinal Sarah, maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en de bonnes mains.»
Cette intervention de Benoît XVI, qui essaie de verrouiller et de protéger (blindare) le cardinal Sarah et de le remettre de fait à la tête de la Congrégation pour la liturgie, est sans précédent. Et bien que la forme soit celle d'un commentaire «inoffensif» à un livre, la signification ecclésiale de cette démarche, qui indique la préoccupation pape émérite à propos de ce qui se passe au cœur de l'Eglise ne peut échapper à personne .
Benoît XVI intervient aujourd'hui sur la chose qui a peut-être le mieux caractérisé son pontificat: «La crise de l'Eglise est une crise de la liturgie», eut-il l'occasion de dire, et ce jugement a été repris par le cardinal Sarah. Mais il ne faut pas oublier ce que Mgr Georg Geinswein a déclaré dans une récente interview, innocente seulement en apparence: répondant à une question sur la confusion qui existe dans l'Eglise et les divisions qui se sont créées, il a dit que Benoît XVI suivait de près tout ce qui se passe dans l'Église. Et aujourd'hui, nous voyons qu'il commence discrètement à faire quelques pas.
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: LE PAPE ÉMÉRITE VOLE AU SECOURS DU CARDINAL SARAH
Merci Anneléa
Soutien discret, mais très important de notre cher pape Emérite souffrant.
Il pourrait bien devenir le chef de file de l'Eglise restante et fidèle, qui refusera la nouvelle religion mondiale.
stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: LE PAPE ÉMÉRITE VOLE AU SECOURS DU CARDINAL SARAH
@ Tous :
, Seigneur, pour ton Saint Pape Émérite !
L'Administrateur
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Le cardinal Sarah a le pape de son côté. Mais il s’appelle Benoît
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Le cardinal Sarah a le pape de son côté. Mais il s’appelle Benoît
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La version française du dernier best-seller du cardinal Robert Sarah était sortie sans préface de Benoît XVI. Rien non plus dans la version anglaise parue peu après.
Mais la voici qu’elle fait son apparition dans l’édition allemande, en librairie depuis quelques jours. Et bientôt également dans l’édition italienne que Cantagalli mettra en vente fin juin tandis que les éditions française en anglaises l’ajouteront dans les futures réimpressions.
« Avec le cardinal Sarah, un maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en de bonnes mains », conclut Benoît XVI dans une préface rédigée avec sa calligraphie menue durant la semaine de Pâques.
La version originale du livre s’intitule « La force du silence » et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en avait publié quelques-uns des passages les plus incisifs en octobre dernier.
Voici ce qu’écrit aujourd’hui Benoît XVI :
« Nous devons être reconnaissants au Pape François d’avoir nommé un tel maître spirituel à la tête de la Congrégation qui est responsable de la célébration de la Liturgie dans l’Eglise »
Ce n’est un mystère pour personne que Jorge Mario Bergoglio ait confiné le cardinal Sarah dans cette charge pour le neutraliser et non pour le promouvoir. Dans les faits, il l’a privé de toute autorité effective en l’entourant d’hommes qui lui sont hostiles et est même allé jusqu’à contredire en public ses propositions de « réforme de la réforme » dans le domaine de la liturgie.
Des propositions auxquelles Benoît XVI souscrit en revanche pleinement quand dans sa préface il dénonce « les dangers qui menacent de façon continuelle la vie spirituelle, et en particulier celle des prêtres et des évêques, touchant ainsi l’Eglise elle-même, dans laquelle, à la Parole, se substitue trop souvent un verbiage dans lequel se dissout la grandeur de la Parole ».
Voici ci-dessous le texte intégral de la préface du « pape émérite » au livre du cardinal Sarah.
Préface
Depuis que j’ai lu, dans les années 50, les épîtres de Saint Ignace d’Antioche, je suis resté particulièrement impressionné par un passage de sa Lettre aux Ephésiens: « Il est préférable de rester silencieux et d’être que de parler et de n’être pas. Il est beau d’enseigner si l’on fait que ce que l’on dit. Il n’y a qu’un seul Maître qui a dit et a fait, et les œuvres qu’il a faites dans le silence sont dignes du Père. Celui qui possède vraiment la Parole de Jésus peut entendre Son silence même, afin d’être parfait, afin d’œuvrer par Sa parole et être connu par le seul fait de rester dans le silence » (15, 1s.).
Que signifie entendre le silence de Jésus et Le reconnaître à Son silence? Les Evangiles nous apprennent que Jésus a continuellement vécu les nuits, seul, « sur la montagne » à prier, en dialoguant avec Son Père. Nous savons que Son langage, Sa parole, provient de cette permanence dans le silence et que c’est seulement dans ce silence qu’elle pouvait donner du fruit. Il apparaît donc clairement que Sa parole ne peut être comprise de façon juste que si l’on pénètre dans Son silence même; on ne peut apprendre à l’écouter qu’en demeurant dans ce silence.
Certes, pour interpréter les paroles de Jésus, il est indispensable d’avoir une compétence historique qui nous apprend à comprendre le temps et le langage de Son époque. Mais, dans tous les cas, cela ne suffit pas pour saisir vraiment le message du Seigneur dans toute sa profondeur. Celui qui, de nos jours, lit les commentaires des Evangiles, devenus toujours plus volumineux, reste finalement déçu. Il apprend beaucoup de choses utiles sur le passé, et de nombreuses hypothèses, lesquelles ne facilitent en rien la compréhension du texte. A la fin, on a la sensation qu’il manque quelque chose d’essentiel à cette surabondance de mots: la nécessité d’entrer dans le silence de Jésus d’où sa Parole prend naissance. Si nous ne réussissons pas à entrer dans ce silence, nous n’écouterons Sa parole que de façon superficielle et, en conséquence, nous ne la comprendrons pas vraiment.
Toutes ces considérations ont de nouveau traversé mon âme à la lecture du nouveau livre du cardinal Robert Sarah. Il nous enseigne le silence: surtout à rester en silence avec Jésus, le vrai silence intérieur, et c’est justement ainsi qu’il nous aide à comprendre d’une façon nouvelle la parole du Seigneur. Naturellement, il ne nous parle que très peu ou pas de lui-même, mais, cependant, de temps en temps, il nous permet de jeter un regard sur sa vie intérieure. A Nicolas Diat qui lui demande: « Dans votre vie, vous est-il arrivé de penser que les mots deviennent trop ennuyeux, trop lourds, trop bruyants? », il répond: « … Quand je prie et, dans ma vie intérieure, j’ai souvent ressenti l’exigence d’un silence plus profond et plus complet… Les jours passés dans le silence, dans la solitude et dans le jeûne absolu ont été d’une grande aide. Ils ont été une grâce incroyable, une lente purification, une rencontre personnelle avec Dieu… Les jours en silence, dans la solitude et le jeûne, avec la Parole de Dieu comme unique nourriture, permettent à l’homme d’orienter sa vie vers l’essentiel » (réponse n. 134, p. 156; édition française pp. 113-114). Dans ces lignes apparaît la source de vie du Cardinal qui confère à sa parole une profondeur intérieure. C’est là le fondement qui lui permet de reconnaître les dangers qui menacent de façon continuelle la vie spirituelle, et en particulier celle des prêtres et des évêques, touchant ainsi l’Eglise elle-même, dans laquelle, à la Parole, se substitue trop souvent un verbiage dans lequel se dissout la grandeur de la Parole. Je voudrais citer une seule phrase qui peut être à l’origine d’un examen de conscience pour tous les évêques: « Il peut arriver qu’un prêtre bon et pieux, une fois élevé à la dignité épiscopale, tombe rapidement dans la médiocrité et la préoccupation dus choses temporelles. Succombant ainsi sous le poids des charges qui lui sont confiées, mû par le désir de plaire, préoccupé par son pouvoir, son autorité et les nécessités matérielles de sa fonction, il se délite peu à peu » (réponse n. 15, p. 19; édition française p. 39).
Le cardinal Sarah est un maître spirituel qui parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur dans le silence; Par cette unité avec Lui, il a vraiment quelque chose à dire à chacun de nous.
Nous devons être reconnaissants au Pape François d’avoir placé un tel maître spirituel à la tête de la Congrégation qui est responsable de la célébration de la Liturgie dans l’Eglise. Pour la Liturgie, comme pour l’interprétation de l’Ecriture Sainte, il est nécessaire d’avoir une compétence spécifique. Il est également vrai que, dans le domaine de la liturgie, la connaissance du spécialiste peut, en fin de compte, ignorer l’essentiel, si elle n’est pas fondée sur l’union profonde et intérieure avec l’Eglise orante, qui apprend sans cesse de nouveau du Seigneur lui-même ce qu’est le culte. Avec le Cardinal, un maître du silence et de la prière intérieure, la Liturgie est en de bonnes mains.
Cité du Vatican, Semaine de Pâques 2017
Benoît XVI, Pape émérite
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.
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Le cardinal Sarah a le pape de son côté. Mais il s’appelle Benoît
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La version française du dernier best-seller du cardinal Robert Sarah était sortie sans préface de Benoît XVI. Rien non plus dans la version anglaise parue peu après.
Mais la voici qu’elle fait son apparition dans l’édition allemande, en librairie depuis quelques jours. Et bientôt également dans l’édition italienne que Cantagalli mettra en vente fin juin tandis que les éditions française en anglaises l’ajouteront dans les futures réimpressions.
« Avec le cardinal Sarah, un maître du silence et de la prière intérieure, la liturgie est en de bonnes mains », conclut Benoît XVI dans une préface rédigée avec sa calligraphie menue durant la semaine de Pâques.
La version originale du livre s’intitule « La force du silence » et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en avait publié quelques-uns des passages les plus incisifs en octobre dernier.
Voici ce qu’écrit aujourd’hui Benoît XVI :
« Nous devons être reconnaissants au Pape François d’avoir nommé un tel maître spirituel à la tête de la Congrégation qui est responsable de la célébration de la Liturgie dans l’Eglise »
Ce n’est un mystère pour personne que Jorge Mario Bergoglio ait confiné le cardinal Sarah dans cette charge pour le neutraliser et non pour le promouvoir. Dans les faits, il l’a privé de toute autorité effective en l’entourant d’hommes qui lui sont hostiles et est même allé jusqu’à contredire en public ses propositions de « réforme de la réforme » dans le domaine de la liturgie.
Des propositions auxquelles Benoît XVI souscrit en revanche pleinement quand dans sa préface il dénonce « les dangers qui menacent de façon continuelle la vie spirituelle, et en particulier celle des prêtres et des évêques, touchant ainsi l’Eglise elle-même, dans laquelle, à la Parole, se substitue trop souvent un verbiage dans lequel se dissout la grandeur de la Parole ».
Voici ci-dessous le texte intégral de la préface du « pape émérite » au livre du cardinal Sarah.
Préface
Depuis que j’ai lu, dans les années 50, les épîtres de Saint Ignace d’Antioche, je suis resté particulièrement impressionné par un passage de sa Lettre aux Ephésiens: « Il est préférable de rester silencieux et d’être que de parler et de n’être pas. Il est beau d’enseigner si l’on fait que ce que l’on dit. Il n’y a qu’un seul Maître qui a dit et a fait, et les œuvres qu’il a faites dans le silence sont dignes du Père. Celui qui possède vraiment la Parole de Jésus peut entendre Son silence même, afin d’être parfait, afin d’œuvrer par Sa parole et être connu par le seul fait de rester dans le silence » (15, 1s.).
Que signifie entendre le silence de Jésus et Le reconnaître à Son silence? Les Evangiles nous apprennent que Jésus a continuellement vécu les nuits, seul, « sur la montagne » à prier, en dialoguant avec Son Père. Nous savons que Son langage, Sa parole, provient de cette permanence dans le silence et que c’est seulement dans ce silence qu’elle pouvait donner du fruit. Il apparaît donc clairement que Sa parole ne peut être comprise de façon juste que si l’on pénètre dans Son silence même; on ne peut apprendre à l’écouter qu’en demeurant dans ce silence.
Certes, pour interpréter les paroles de Jésus, il est indispensable d’avoir une compétence historique qui nous apprend à comprendre le temps et le langage de Son époque. Mais, dans tous les cas, cela ne suffit pas pour saisir vraiment le message du Seigneur dans toute sa profondeur. Celui qui, de nos jours, lit les commentaires des Evangiles, devenus toujours plus volumineux, reste finalement déçu. Il apprend beaucoup de choses utiles sur le passé, et de nombreuses hypothèses, lesquelles ne facilitent en rien la compréhension du texte. A la fin, on a la sensation qu’il manque quelque chose d’essentiel à cette surabondance de mots: la nécessité d’entrer dans le silence de Jésus d’où sa Parole prend naissance. Si nous ne réussissons pas à entrer dans ce silence, nous n’écouterons Sa parole que de façon superficielle et, en conséquence, nous ne la comprendrons pas vraiment.
Toutes ces considérations ont de nouveau traversé mon âme à la lecture du nouveau livre du cardinal Robert Sarah. Il nous enseigne le silence: surtout à rester en silence avec Jésus, le vrai silence intérieur, et c’est justement ainsi qu’il nous aide à comprendre d’une façon nouvelle la parole du Seigneur. Naturellement, il ne nous parle que très peu ou pas de lui-même, mais, cependant, de temps en temps, il nous permet de jeter un regard sur sa vie intérieure. A Nicolas Diat qui lui demande: « Dans votre vie, vous est-il arrivé de penser que les mots deviennent trop ennuyeux, trop lourds, trop bruyants? », il répond: « … Quand je prie et, dans ma vie intérieure, j’ai souvent ressenti l’exigence d’un silence plus profond et plus complet… Les jours passés dans le silence, dans la solitude et dans le jeûne absolu ont été d’une grande aide. Ils ont été une grâce incroyable, une lente purification, une rencontre personnelle avec Dieu… Les jours en silence, dans la solitude et le jeûne, avec la Parole de Dieu comme unique nourriture, permettent à l’homme d’orienter sa vie vers l’essentiel » (réponse n. 134, p. 156; édition française pp. 113-114). Dans ces lignes apparaît la source de vie du Cardinal qui confère à sa parole une profondeur intérieure. C’est là le fondement qui lui permet de reconnaître les dangers qui menacent de façon continuelle la vie spirituelle, et en particulier celle des prêtres et des évêques, touchant ainsi l’Eglise elle-même, dans laquelle, à la Parole, se substitue trop souvent un verbiage dans lequel se dissout la grandeur de la Parole. Je voudrais citer une seule phrase qui peut être à l’origine d’un examen de conscience pour tous les évêques: « Il peut arriver qu’un prêtre bon et pieux, une fois élevé à la dignité épiscopale, tombe rapidement dans la médiocrité et la préoccupation dus choses temporelles. Succombant ainsi sous le poids des charges qui lui sont confiées, mû par le désir de plaire, préoccupé par son pouvoir, son autorité et les nécessités matérielles de sa fonction, il se délite peu à peu » (réponse n. 15, p. 19; édition française p. 39).
Le cardinal Sarah est un maître spirituel qui parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur dans le silence; Par cette unité avec Lui, il a vraiment quelque chose à dire à chacun de nous.
Nous devons être reconnaissants au Pape François d’avoir placé un tel maître spirituel à la tête de la Congrégation qui est responsable de la célébration de la Liturgie dans l’Eglise. Pour la Liturgie, comme pour l’interprétation de l’Ecriture Sainte, il est nécessaire d’avoir une compétence spécifique. Il est également vrai que, dans le domaine de la liturgie, la connaissance du spécialiste peut, en fin de compte, ignorer l’essentiel, si elle n’est pas fondée sur l’union profonde et intérieure avec l’Eglise orante, qui apprend sans cesse de nouveau du Seigneur lui-même ce qu’est le culte. Avec le Cardinal, un maître du silence et de la prière intérieure, la Liturgie est en de bonnes mains.
Cité du Vatican, Semaine de Pâques 2017
Benoît XVI, Pape émérite
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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