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Dialogue du réconfort dans les tribulations de Saint Thomas More

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Dialogue du réconfort dans les tribulations de Saint Thomas More - Page 14 Empty Re: Dialogue du réconfort dans les tribulations de Saint Thomas More

Message  ami de la Miséricorde Dim 1 Oct 2017 - 19:43

XIV. C'EST FOLIE QUE DE RENIER LE CHRIST POUR CONSERVER RICHESSES ET HONNEURS

(...)VINCENT : On est déjà content de ne manquer de rien pendant la vie.

ANTOINE : Si le Grand Turc vous donne des biens, personne ne peut-il vous les retirer ?

VINCENT : Il me semble que non.

ANTOINE : Les Turcs ne pourraient-ils perdre de nouveau ce pays que les chrétiens reprendraient, et vous courriez alors de nouveau ce danger que vous essayez d'éviter.

VINCENT : En vérité, je pense que si les Turcs nous envahissent, ils ne quitteront pas le pays de notre vivant.

ANTOINE : Mais s'ils le quittent quand nous n'y serons plus, adieu l'héritage de vos enfants ! Supposons toutefois qu'ils ne le quittent jamais plus, personne ne pourrait-il vous prendre votre bien ?

VINCENT : Non, personne.

ANTOINE : Absolument personne ? Même pas Dieu ?

VINCENT : Si, naturellement. Qui en douterait ?

ANTOINE : Qui en doute ? Mais ceux qui se demandent si oui ou non il y a un Dieu, et de telles gens ne manquent pas, comme l'atteste le prophète quand il dit : « L'insensé dit en son coeur : il n'y a point de Dieu ! » (Ps., 14, 53).

Le plus fou ne le dira pas ouvertement, mais ils se le disent tout bas, et je crains qu'il n'y ait bien plus de fous qu'on ne le croit, et s'ils ne le disent pas ouvertement, c'est par crainte des hommes, non de Dieu. Mais ceux qui sont assez fous pour penser qu'il n'y a point de Dieu et qui pourtant l'honorent en paroles, tout en le niant dans leurs actes, de ceux-là nous ne nous occuperons pas, nous les laisserons jusqu'à ce qu'il plaise à Dieu de se manifester à eux, soit intérieurement et alors qu'il en est encore temps par sa grâce miséricordieuse, soit extérieurement, et trop tard, par son terrible jugement.

Mais vous, Seigneur, vous qui croyez, comme doit le faire un homme sage, vous qui savez que même si les Turcs tiennent leur promesse, et vous permettent de jouir de vos biens à la condition de renier votre religion, vous savez que Dieu à qui vous déplaisez peut vous enlever ces biens et que le Grand Turc, malgré toute sa puissance, ne serait pas capable de vous les conserver, dès lors pourquoi seriez-vous assez déraisonnable pour faire plaisir aux Turcs en perdant votre âme, dans le seul but de conserver vos biens, alors que vous savez que Dieu, à qui vous déplaisez, peut vous les enlever ?

Puisque vous croyez en Dieu, vous savez que les Turcs ne peuvent pas plus vous enlever vos biens que le démon ne le pouvait pour Job. Pensez-vous que s'il permet aux Turcs de vous enlever vos biens, parce que vous faites une chose qui lui est agréable, il vous permettra d'en jouir tranquillement au prix d'un acte aussi répréhensible ?

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Lun 2 Oct 2017 - 19:36

XIV. C'EST FOLIE QUE DE RENIER LE CHRIST POUR CONSERVER RICHESSES ET HONNEURS

(...)VINCENT : Dieu est bon, et quand des hommes l'ont offensé, il leur permet néanmoins de continuer à vivre longtemps dans la prospérité.

ANTOINE : Longtemps, en vérité ? Non, Seigneur, il ne le permet à personne, car la vie entière est brève, et la vôtre est déjà à moitié écoulée, peut-être même plus qu'à moitié. Quand une chandelle est à moitié consumée, peut-il en rester un long bout ?

Il n'est pire état d'esprit que de se réjouir d'avantages mal acquis. C'est le chemin direct qui mène à l'arrogance, laquelle entraîne au péché, à l'infidélité. On en arrive bientôt à penser que Dieu ne se soucie pas de ce que font les hommes, ni de ce qu'ils pensent. L'Écriture dit : « Ne dites pas : J'ai péché et il ne m'est rien arrivé, car Dieu tolère avant de châtier » (Eccl., 6, 4). Mais, comme le dit saint Augustin, plus il tarde, plus ses coups sont violents.

Soyez sûr, quand vous déplaisez à Dieu pour garder vos richesses, qu'il ne permettra pas qu'elles vous fassent du bien. Mais il vous les enlèvera, ou il vous permettra de les garder pour un moment, ce qui vous fera le plus grand tort, et plus tard quand vous y penserez le moins, il vous arrachera à elles.

Quel ne sera pas votre chagrin, quand vous verrez que subitement vous devez les laisser à tel endroit, tandis que votre corps sera déposé en un autre ? Mais le plus pénible de tout sera de vous apercevoir que votre âme d'abord, et ensuite votre corps au jugement dernier, seront engloutis dans les entrailles de la terre, dans l'antre du démon, et devront y rester pour l'éternité. Quel plaisir humain pourrait compenser cette souffrance intolérable, même s'il ne fallait la subir que pendant un an, un jour, une heure ? Dès lors, quelle folie, pour de misérables plaisirs, si brefs, de vous jeter tête baissée dans le feu éternel de l'enfer qui jamais ne s'apaise, même pas pour une minute, et d'y rester pour des centaines de milliers d'années ?

Notre-Seigneur réfutait en peu de mots les folies de ceux qui, pour la jouissance passagère des biens de ce monde refusaient sa foi et donnaient leur âme au diable : « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? » (Mt., 16, 26). Cela devrait suffire, me semble-t-il, pour que ceux qui ont du bien acceptent de s'en séparer plutôt que perdre leur âme en essayant de le garder ou d'accroître ce qu'ils ont.

VINCENT : Vous avez raison, mon oncle, et je ne vois pas ce que ces gens pourraient alléguer pour défendre leur folie. Je ne désire pas jouer leur rôle plus longtemps, mais je prie Dieu de me donner un rôle qui serait le contre-pied de celui-ci. Je prie le Seigneur de ne jamais renier ma foi, ni en pensées, ni en paroles, je me fie pour cela en sa grande bonté.(...)

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 3 Oct 2017 - 17:43

XV. LA TERREUR QU'INSPIRE CETTE ÉPREUVE ÉCLAIRERA LES GENS SUR LEURS PROPRES IMPERFECTIONS

ANTOINE : Même si cette persécution ne s'abat pas effectivement sur les gens, il suffira de la terreur qu'elle inspire d'avance pour les éclairer sur leurs propres imperfections et cela peut leur être très utile, s'ils ont l'esprit et aussi la grâce d'y parer quand il en est temps encore ; car maintenant ils peuvent trouver une cachette pour leurs trésors, et si sûre que jamais l'armée turque ne la découvrira.

VINCENT : Soyez certain, mon cher oncle que, si vous leur indiquez ce moyen, ils ne l'oublieront pas. Mais j'en ai connus qui ont eu cette pensée ; ils avaient bien caché leur argent, l'enterrant très profondément, pourtant, quand ils revinrent ils s'aperçurent qu'ils avaient été volés.

ANTOINE : Ce n'est pas étonnant, car ils avaient caché leur trésor très sottement et dans un endroit où on leur avait recommandé de ne pas le faire. Ils connaissaient bien celui qui leur faisait une telle recommandation et le tenaient pour un homme qui savait ce qu'il disait.

VINCENT : Alors, ils étaient complètement fous ; mais leur avait-il indiqué également un endroit sûr, ou s'était-il contenté de leur en déconseiller un autre ?

ANTOINE : Mais, oui, par Notre-Dame, il l'a indiqué très clairement, il leur a dit qu'il ne fallait pas enterrer leur trésor, car les voleurs pourraient le leur dérober.

VINCENT : Mais où le cacher alors ? Les voleurs peuvent le trouver n'importe où.

ANTOINE : Il leur conseilla de le cacher au ciel, et l'y laisser car là il sera en sécurité, et celui qui donna ce conseil savait ce qu'il disait car c'est Notre-Seigneur lui-même qui dit dans le 6ème chapitre de saint Matthieu : « N'enfouissez pas vos trésors dans la terre, où ils sont rongés par la rouille et la vermine, où les voleurs peuvent vous les enlever, mais amassez vos trésors au ciel, où il n'y a ni vermine, ni rouille, ni voleurs, car là où est votre trésor, là est aussi votre coeur » (Mt., 6, 19).

Si nous méditions bien ces paroles de Notre-Seigneur, nous n'aurions plus besoin de conseils ni de réconfort au sujet de la perte de nos biens temporels ; nous les donnerions aux pauvres. C'est là qu'ils seront en sécurité, car qui irait fouiller le sac du mendiant ?

Si nous donnons aux pauvres pour l'amour du Christ, nous donnons au Christ lui-même ; aucun persécuteur n'est assez fort pour lui arracher quoi que ce soit.

VINCENT : Personne ne discutera cela. Cependant chaque homme éprouve dans le fond de son cur on ne sait quelle aversion, on ne sait quel dégoût pour la pauvreté.

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mer 4 Oct 2017 - 18:07

XV. LA TERREUR QU'INSPIRE CETTE ÉPREUVE ÉCLAIRERA LES GENS SUR LEURS PROPRES IMPERFECTIONS

(...) ANTOINE : C'est vrai pour ceux qui n'écoutent jamais, ou rarement un bon conseil destiné à les détourner de cet état d'esprit, ceux qui, quand ils entendent un conseil de ce genre, n'y prêtent guère plus d'attention qu'à une histoire sans importance, par politesse, et non avec l'intention d'en tirer sagement profit. Si nous nous appliquions, non seulement avec nos oreilles, mais aussi avec notre coeur à écouter les paroles de Notre-Seigneur, si nous considérions que ces paroles ne sont point l'oeuvre d'un faiseur de sentences ou d'un poète lyrique, mais le verbe sacré du Dieu tout-puissant, nous serions honteux de nous-mêmes ; nous éprouverions des remords en ne sentant pas que de les avoir entendues, nous sommes devenus plus forts qu'avant pour le bon combat.

Cela nous montre que les broussailles et les buissons épineux ont tellement envahi nos coeurs, qu'ils étouffent la bonne semence de la parole de Dieu. Le Seigneur est pour nous un bon maître quand il appelle ses gens aux champs (car en ceci les persécuteurs sont ses gens), et leur fait arracher toutes ces mauvaises herbes, ces ronces qui sont nos richesses terrestres, et les éloigne de nous pour que la parole divine trouve en nos coeurs assez de place pour croître et s'épanouir. Car nous trouverons vraies alors ces paroles de Notre-Seigneur : « Là où est votre trésor est aussi votre coeur » (Mt., 6, 19). Si nous mettons notre trésor en terre, notre coeur sera en terre, si nous le mettons au ciel, notre coeur y sera aussi.

Si ton coeur était en dehors du monde, au ciel, toutes les peines, tous les tourments qu'on peut inventer sur terre ne le toucheraient pas. Que nos coeurs soient donc au paradis, et, pour cela débarrassons-nous de ce qui nous attache à la terre, et ne doutons pas qu'aussitôt, nous nous trouverons à merveille d'avoir suivi le conseil du Christ, car le grand réconfort de l'Esprit-Saint diminuera en nous la souffrance que nous pourrions subir, il l'adoucira et, d'une certaine manière, il l'effacera.

Supposez que dans un certain temps, nous soyons obligés de quitter ce pays et de nous réfugier dans un autre, ne trouverions-nous pas fou l'homme qui ne serait pas heureux d'envoyer ses biens dans cet autre pays et de s'en séparer pour un moment ? Mais nous sommes bien plus fous, puisque, sachant que nous n'en avons plus pour longtemps ici-bas, nous sommes incapables d'envoyer nos biens dans l'autre monde, retenus que nous sommes par la crainte de manquer d'une chose ou l'autre. Car là-haut nous sommes assurés de vivre dans l'opulence, si nous y avons envoyé notre trésor terrestre alors que, si nous ne l'avons pas fait, nous risquons d'être misérables pour l'éternité.

VINCENT : Ces considérations, mon bon oncle, me paraissent encourageantes à suffisance. (...)

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Jeu 5 Oct 2017 - 17:53

XVI. ENCORE UN ARGUMENT POUR NE PAS PERDRE COURAGE EN CAS DE PERTE DES BIENS TERRESTRES

ANTOINE : Il suffirait de bien moins, mon cher neveu, en demandant l'aide de Dieu, sans laquelle tout ceci serait inutile. Mais la ferveur de la foi chrétienne diminue beaucoup de nos jours, c'est comme un feu qui devrait être ranimé.
Or je pense que pour un vrai fidèle, une seule considération suffirait à rendre du courage.

VINCENT : Et qu'est-ce, mon oncle ?

ANTOINE : Il lui suffirait de se rappeler la pauvreté que Notre-Seigneur a volontairement supportée pour nous. Imaginez qu'un grand roi, par amour pour son serviteur, pour le tirer d'un danger se soit dépouillé à la fois de sa fortune et de sa royauté, que le serviteur, peu après, se soit fait quelques économies, il est inconcevable que ce serviteur refuse de risquer de les perdre, si besoin est, pour venir en aide à son maître.

Considérons la grande bonté de Notre-Seigneur envers nous quand nous n'étions même pas ses serviteurs mais plutôt ses adversaires et quelle fortune humaine il a volontairement laissée pour nous, car il était en réalité roi de ce monde. Mais au lieu d'en profiter et afin de nous rendre riches au paradis, il a vécu ici-bas dans la misère et la pauvreté et il n'a voulu ni d'un trône, ni de la fortune. Si nous nous en souvenions, chacun de nous abandonnerait volontiers tout ce que Dieu lui a prêté, plutôt que de lui être infidèle, car c'est lui qu'ils abandonnent s'ils renient la foi chrétienne.

Pour en finir avec ce qui concerne la peur de perdre les biens de ce monde, songeons aux minces avantages qu'ils présentent, de quels durs labeurs ils sont payés, songeons à la brièveté du temps pendant lequel nous en pouvons jouir, de quel chagrin leur plaisir est mêlé, quel tort cela fait à l'âme d'y être attachée, quelle perte cela représente de vouloir les garder en perdant le Christ, quel bénéfice cela représente pour nous de les perdre pour l'amour du Christ, disons-nous qu'il vaut mieux les bien distribuer que de les garder pour un mauvais motif ; et finalement n'oublions pas que ce serait ingrat de notre part d'abandonner pour eux le Christ qui pendant qu'il vécut pour nous refusa le trône du monde. Nous parlerons plus tard de ses souffrances et de sa mort cruelle.

Méditons profondément ces pensées, prions Dieu de les imprimer dans nos curs. Si nous conservons bien ferme l'espoir de son secours, alors, comme dit prophète : « Il nous enveloppera comme d'un bouclier » et nous ne craindrons pas, dans cette persécution du démon de midi, un quelconque arrachement des biens de ce monde. Si nous renonçons au mince plaisir qu'ils nous donnent sur cette terre, nous serons éternellement récompensés par Dieu dans l'éternelle félicité et l'éternelle gloire. (...)

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Ven 6 Oct 2017 - 18:47

XVII. DE LA SOUFFRANCE CORPORELLE - IL NE FAUT PAS PERDRE COURAGE PENDANT UNE PERSÉCUTION

VINCENT : Mon oncle, nous en avons assez dit sur ces richesses temporelles. Personne n'est sûr de sa force ni de la résistance dont il pourra faire preuve le moment venu. Moi non plus, je n'en sais rien, et saint Pierre lui-même a subitement faibli à un mot prononcé par une femme, il a lâchement renié son Maître pour qui il s'était courageusement battu quelques heures auparavant ; par cette faute, il s'est rendu compte qu'il avait été trop prompt dans sa promesse et qu'il était tombé justement parce qu'il avait eu trop grande confiance en lui-même. Il me semble, à présent, que si les Turcs me prennent tout ce que jai, jusqu'à ma chemise, s'ils m'offrent cinq fois plus que je ne possède pour que j'embrasse leur croyance, je choisirai la sainte religion du Christ. Mais, mon oncle, quand je pense aux souffrances qui peuvent m'atteindre dans ma chair, je me mets à trembler.

ANTOINE : Cela ne m'étonne pas, et vous ne devez pas en être découragé. Notre-Seigneur lui-même a ressenti dans sa chair une grande terreur en face de sa cruelle Passion. Je puis vous affirmer que votre raison ne se laissera pas abattre par cette terreur de la chair, non, elle résistera virilement, et dans votre envie de fuir cette mort cruelle, méditez sur la mort de Notre-Seigneur. Lui-même, si vous le désirez vraiment, ne manquera pas de vous soutenir dans votre lutte et vous donnera la grâce de vous soumettre et de conformer votre volonté à la sienne, comme lui-même soumit sa volonté à celle de son Père. Le Saint-Esprit vous réconfortera secrètement, de même que l'ange est venu réconforter le Christ après son agonie. Vous, en vrai disciple, vous le suivrez, sans murmure et avec bonne volonté, vous prendrez votre croix et vous mourrez avec lui, pour la vérité. Ensuite, vous régnerez avec lui dans la gloire éternelle.

Je dis ceci pour que celui qui éprouve de l'horreur à la vue de la mort ne succombe pas à la peur dégradante de la chute, car plus d'un homme qui a ressenti cette peur résiste fermement, et soutient mieux le choc que d'autres qui n'ont jamais éprouvé aucune peur. Mais il se peut aussi que le choc ne se produise jamais, car il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père et Dieu n'exalte pas chaque homme de bien jusqu'à la gloire du martyre. Mais, prévoyant la faiblesse de certains, sachant que, même s'ils sont de bonne volonté et courageux ils agiraient comme saint Pierre et que leur âme risquerait l'éternelle damnation, il trouve le moyen de leur épargner le martyre, comme il le trouva pour ses disciples quand lui-même fut volontairement pris, ou encore ; il les fait échapper, à la manière de saint Jean l'évangéliste qui laissa ses vêtements entre les mains de ses poursuivants et s'enfuit nu (1). Il les délivre parfois de la prison où ils sont enfermés, comme il le fit pour saint Pierre. Parfois encore, il les appelle à lui directement de la prison et ne permet pas qu'ils endurent les tourments auxquels ils étaient destinés ; c'est ce qu'il fit pour plus d'un saint.(...)

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Message  ami de la Miséricorde Dim 8 Oct 2017 - 7:02

XVII. DE LA SOUFFRANCE CORPORELLE - IL NE FAUT PAS PERDRE COURAGE PENDANT UNE PERSÉCUTION

ANTOINE : (...) Parfois encore il permet qu'ils endurent leur supplice mais non qu'ils y succombent, et ils y survivent de nombreuses années, et meurent de leur mort naturelle, comme saint Jean l'évangéliste et beaucoup d'autres, ainsi que nous pouvons le lire dans des récits, comme ceux que rapporte saint Cyprien. Nous ne pouvons prévoir quel moyen Dieu utilisera pour nous.

Mais, si nous sommes de vrais chrétiens, nous devons espérer, avec l'aide de Dieu, endurer patiemment toutes les tortures que pourraient nous faire subir les Turcs. Si nous soumettons notre volonté à la sienne, si nous prions pour obtenir sa grâce, nous sommes assurés qu'il ne permettra pas qu'on nous inflige plus de tourments que nous n'en pouvons supporter. Nous savons aussi qu'en nous tentant comme ils le feront, ils nous offriront un sûr moyen de salut. « Dieu est fidèle », dit saint Paul, « il ne veut pas que vous soyez tentés au delà de vos forces et, avec la tentation, il vous apportera aussi le moyen d'en sortir » (I Cor., 10, 13). Ou bien il veut simplement nous effrayer, pour éprouver notre foi, pour nous inciter à demander sa grâce, ou peut-être, permettra-t-il que nous tombions dans leurs mains, et alors, à condition que nous lui restions fidèles et que nous ne cessions de demander son aide.

« Sa vérité nous enveloppera comme un bouclier », et « nous ne craindrons pas le démon de midi. » Les Turcs, ses persécuteurs, qui envahiront notre pays, n'auront pas le pouvoir de nous toucher, et s'ils l'ont, la courte peine qu'ils nous infligeront nous assurera l'éternelle récompense, à la fois dans notre âme et dans notre corps. Cher neveu, nous devons avoir l'âme en paix, car nous sommes, par notre foi, absolument certains que l'Écriture sainte est la parole de Dieu, et la parole de Dieu ne peut être que vraie, et il nous a promis, par la bouche de son Apôtre bien-aimé, que nous ne serions pas tentés au delà de nos forces ; il nous a promis de nous fournir le moyen d'en sortir, comme il avait déjà promis de nous envelopper de son bouclier, pour que nous n'ayons plus de raison de craindre le démon de midi et ses assauts.

Nous ne pouvons, dès lors, qu'être certains (à moins que nous ne soyons honteusement pusillanimes, et que notre foi soit faible, que notre amour pour Dieu soit tiède et même frigide), nous pouvons être assurés, dis-je, que Dieu n'acceptera pas que les Turcs envahissent le pays, ou que s'ils l'envahissent, il nous donnera une telle force de résistance qu'ils ne l'emporteront pas. Si, malgré tout, ils devaient l'emporter, à condition que nous choisissions le chemin dont je vous ai parlé, nous ne souffrirons guère de leurs persécutions et peut-être même pas du tout, et ce qui paraîtra un mal sera en réalité un bien. Car si Dieu nous fait et nous garde bons, comme il nous l'a promis, si nous l'en prions, alors il en sera pour nous comme pour les gens de bien dont parle l'Écriture, et nous tirerons du bien de toutes choses (Mt., 12, 35 ; Lc 4, 45).

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Lun 9 Oct 2017 - 3:46

XVII. DE LA SOUFFRANCE CORPORELLE - IL NE FAUT PAS PERDRE COURAGE PENDANT UNE PERSÉCUTION

ANTOINE : (...) Dieu connaît l'avenir et nous l'ignorons ; prenons donc la résolution de rester fermes dans sa foi et de résister aux persécutions. S'il nous arrivait de succomber à la peur, que ce soit par lâcheté ou parce que nous avons perdu la grâce à cause de nos péchés, nous aurons eu, cependant, le mérite de nos bonnes pensées et il est bien possible que Dieu nous rétablisse par la suite dans sa grâce. Si cette persécution a lieu, nous serons fortifiés par nos méditations et nos bonnes résolutions, et nous aurons plus de chances de résister. S'il se fait que les Turcs ne nous envahissent pas, soit qu'ils rencontrent une trop forte résistance, soit que nous nous soyons suffisamment amendés, alors, pardi, cette bonne résolution nous vaudra des mérites que nous n'aurons vraiment pas payés trop cher.

Si, au contraire, par crainte d'une peine corporelle que se serait forgée notre esprit, nous nous laissions aller en pensée à renier Notre-Seigneur, alors, que les Turcs viennent ou non, cela ne changera rien au fait que c'est nous qui aurons quitté Dieu. S'ils ne viennent pas, s'ils sont mis en fuite, quelle honte ce serait de l'avoir abandonné pour une peine que nous n'aurions même pas subie !
VINCENT : Mon oncle, je vous remercie, ce que vous venez de dire sur la douleur physique m'a merveilleusement réconforté.

ANTOINE : J'en suis heureux ; mon cher neveu, mais, s'il en est ainsi, c'est Dieu que vous devez remercier et non moi, car je ne puis dire de bonnes paroles qu'inspiré par lui et toutes les bonnes paroles prononcées de par le monde, même celles qui viennent de sa bouche, ne peuvent éclairer ni fortifier une âme sans le secours de l'Esprit-Saint ; mais Dieu est toujours prêt à envoyer son Esprit-Saint ; c'est nous qui ne sommes pas toujours prêts à le recevoir.

(1) Le fait est rapporté dans l'évangile selon saint Marc ; un jeune homme le suivait, n'ayant pour tout vêtement qu'un drap, et on le saisit, mais lui, lâchant le drap, s'enfuit tout nu (Mc., 14, 51-52). Beaucoup de commentateurs ont vu dans ce jeune homme l'évangéliste lui-même (Note de la Bible de Jérusalem) ; il s'agirait donc de saint Marc et non de saint Jean.

XVIII. CONSEILS POUR LUTTER CONTRE LA CRAINTE QU'INSPIRE LA DOULEUR PHYSIQUE ET SPÉCIALEMENT LA CAPTIVITÉ

Maintenant que nous avons quelque peu repris courage, nous pouvons considérer toutes ces choses d'un esprit plus serein. Nous évoquerons d'abord la douleur physique. Vous disiez que c'était ce qui vous effrayait le plus. Vous avez évoqué, si mes souvenirs sont exacts, la déportation, l'emprisonnement, et une mort pénible et honteuse. Commençons par la déportation.(...)

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Message  ami de la Miséricorde Lun 9 Oct 2017 - 18:02

XVIII. CONSEILS POUR LUTTER CONTRE LA CRAINTE QU'INSPIRE LA DOULEUR PHYSIQUE ET SPÉCIALEMENT LA CAPTIVITÉ

VINCENT : Il me semble, mon oncle, qu'il est très pénible d'être emmené loin de chez soi, dans un pays étranger et inconnu.

ANTOINE : Je ne puis le nier, mon neveu, mais si loin qu'on nous emmène, Dieu saura toujours nous retrouver, et se manifester à nous ! Mais si mon transfert dans un pays étranger devait me peser à ce point, c'est à moi que la faute en incomberait. Je sais que, quel que soit l'endroit où on m'emmène, Dieu sera avec moi. Si je puis obtenir la grâce (et je le puis si je le veux) de ne désirer que lui, il me sera indifférent d'être emmené ici ou là. Si je souffre beaucoup de n'être plus dans mon pays, la raison de cette souffrance est ma propre imagination qui est faussée et qui me fait tort car je me suis mis en tête que ce pays est mien, alors qu'il n'en est rien car, comme dit saint Paul : « Nous n'avons ici ni cité, ni pays mais nous cherchons celui qui doit venir ! » (Héb., 13, 14). Quel que soit le sol que nous foulons, nous ne sommes ici que des pèlerins et des voyageurs, et si je prenais un pays pour le mien, ce devrait être non le pays d'où je viens, mais celui où j'arrive. Ce pays me paraîtra étrange pendant un moment, mais mon pays natal aussi me parut étrange quand je vins au monde. S'il m'est pénible d'être loin de chez moi, mon chagrin sera encore aggravé si je ne remets mon âme entre les mains de Dieu, car c'est là qu'elle doit être ; si je le fais, ma peine en sera grandement soulagée.

Je ne puis nier que les maux qui accompagnent la captivité soient très affligeants. Pourtant, si cela nous est pénible à ce point, c'est beaucoup parce que nous avons pris notre liberté pour un bienfait plus grand qu'il n'est en réalité. Considérons le problème comme ceci : la captivité, la servitude, l'asservissement, qu'est-ce sinon la soumission par la contrainte violente d'un homme à un autre ? Quand nous serons emmenés par les Turcs et que nous serons obligés de faire ce qu'ils veulent, nous nous lamenterons avec raison sur la perte de notre liberté, nous penserons que, par notre actuelle servitude, nous portons un très lourd fardeau. Mais nous nous lamenterions moins si nous nous souvenions de ce qu'était en réalité la liberté que nous avons perdue, et si nous ne l'embellissions pas. Nous nous disons que nous pouvions faire ce que nous voulions : mais là nous nous trompons. Qui peut se vanter de faire ce qu'il lui plaît ? Dans bien des domaines, disons : la moitié, Dieu a, par sa volonté suprême, limité notre liberté. Mais nous faisons la sourde oreille et nous faisons ce qui nous plaît. Elle est bien réduite par les lois des hommes. Ceux-ci non plus ne diminueraient pas notre liberté, si nous n'avions peur des châtiments. Des hommes, qui ont sur nous de l'autorité, ne nous commandent-ils pas des travaux que nous n'osons refuser et que nous accomplissons contraints et forcés ? Certains sont même si pénibles qu'aucun seigneur ne les commanderait à ses serfs. Que chaque homme qui se considère comme libre réfléchisse à ceci et j'affirme qu'il aura moins d'admiration pour sa liberté (...)

Source : livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 10 Oct 2017 - 19:19

XVIII. CONSEILS POUR LUTTER CONTRE LA CRAINTE QU'INSPIRE LA DOULEUR PHYSIQUE ET SPÉCIALEMENT LA CAPTIVITÉ

VINCENT : (...) Pourtant, je n'ai pas encore parlé de l'esclavage où se trouvent presque tous ceux qui se vantent d'être libres : l'esclavage du péché. C'est le Seigneur lui-même qui nous dit que c'est là un esclavage : « Celui qui commet le péché est l'esclave du péché » (Jn., 8, 34). Qui, dès lors, peut se vanter d'être libre et considérer comme une calamité de devenir, par les hasards de la guerre, l'esclave d'un homme, puisqu'il est déjà, par son péché, l'esclave du démon ? Chaque jour le démon nous fait commettre des vilenies en se servant des passions que nous suivons aveuglément parce que notre manque de foi nous rend trop faibles pour les réfréner. Donc, notre liberté est, en réalité, l'esclavage le plus dur, celui du serf le plus vil envers le maître le plus cruel. Rappelons-nous, dans notre esclavage, ce que nous faisions à cette heure du jour, quand nous étions libres et ce que nous ferions si nous l'étions encore ; peut-être verrons-nous qu'il vaut mieux pour nous être occupés à ce que nous faisons, qu'à ce que nous aurions fait si nous eussions été libres. Nous trouverons matière à grand réconfort dans la pensée que notre esclavage apparemment causé par la guerre nous vient, en réalité, de Dieu et que, si nous le prenons bien, il servira pour la rémission de nos péchés et aussi qu'il nous vaudra une récompense dans l'autre monde.
Le plus pénible à supporter dans la captivité c'est que nous sommes astreints à un travail qui nous répugne. Sénèque donne à ceci un bon remède : « Tâche ne jamais rien faire sans l'avoir voulu, mais si tu te vois contraint à une tâche, mets-y tout ton coeur. »

VINCENT : C'est vite dit, mon oncle, mais difficile à faire.

ANTOINE : Notre esprit indocile, rend pénible chaque bonne chose, et cela nous fait grand tort. Mais dans le cas qui nous occupe, si nous voulons être bons chrétiens, nous aurons raison de nous réjouir à cause du grand réconfort que nous trouverons dans cette épreuve ; car il nous souviendra que dans l'accomplissement patient et serein de notre service envers cet homme à qui nous sommes assujettis, nous obéissons à un ordre de Dieu, donné par la bouche de saint Paul Servi, obedite dominis carnalibus et que nous serons compensés par Dieu.

Souvenons-nous, enfin, de l'humble douceur de notre sauveur le Christ, qui « étant lui-même, Dieu tout-puissant, s'humilia et prit la condition d'esclave » (Phil., 2, 6), afin que nous ne fussions pas abandonnés par son Père. Nous ne sommes que des ingrats et des imbéciles, si plutôt que d'endurer temporairement cet esclavage, nous le renions, lui qui nous délivra, par sa mort, de l'esclavage du démon, lui qui veut en salaire de notre bref esclavage, nous donner l'éternelle liberté.

VINCENT : Mon oncle, ceci est fort bien dit ! L'esclavage est une condition à laquelle tout homme sensé espère échapper, mais vous m'avez présenté la chose de telle façon qu'elle ne me paraît plus si affreuse, et surtout vous m'avez fait comprendre qu'un homme quelque peu sensé n'a pas le droit de renier sa foi pour cela. Maintenant, je vous en prie, parlez-moi de l'emprisonnement.

Source : livres-mystiques.com

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