Le drame de la Fin des Temps : un sermon pour notre temps !
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Message  Octo Sam 12 Fév 2011 - 10:06

LE DRAME DE LA FIN DES TEMPS : UN SERMON POUR NOTRE TEMPS !

Le drame de la Fin des Temps : un sermon pour notre temps !
publié dans :
Paroisse Saint Michel,
le 11 février 2011

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6ème dimanche après l’Epiphanie
Le drame de la Fin des Temps : un sermon pour notre temps !

« On sait comment vous vous êtes convertis à Dieu, abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai et pour attendre du ciel son Fils qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous a délivré de la colère qui vient »

Je voudrais profiter de cette phrase de saint Paul, pour faire quelques considérations sur le Retour en Gloire du Fils de Dieu, sur « le drame de la Fin des Temps » m’inspirant totalement de la pensée du Père Emmanuel du Mesnil Saint Loup. Il publia ses considérations dans son bulletin paroissial en 1885. Ses considérations furent reprises plus tard par Itinéraires. Elles n’ont en rien vieilli. Et pour ceux qui en veulent lire la totalité, vous pourrez aller les lire sur mon site dans la rubrique : « Doctrine catholique ».

Quel est donc l’avenir de l’Eglise ?

L’Eglise étant le Christ continué dans le temps, son avenir sera celui que connut le Christ, elle connaîtra un temps d’épreuves, la Passion sa Passion, mais par sa passion, la gloire. Et de même que la vie du Fils de Dieu fut prédite à l’avance dans les Ecritures, il en est de même des épreuves de l’Eglise. Ses épreuves sont tout également consignées dans les Ecritures.

Avant que le Fils de Dieu ne revienne dans la gloire, l’Eglise, comme Notre Seigneur, sera livrée sans défense aux bourreaux qui la crucifieront dans tous ses membres ; « mais il ne sera pas permis de lui briser les os, qui sont les élus, pas plus qu’à l’agneau pascal étendu sur la croix ». De plus l’épreuve sera limitée, abrégée à cause des élus ; et les élus seront sauvés ; et les élus, ce seront tous les vrais humbles. Enfin l’épreuve se terminera par un triomphe inouï de l’Église, comparable à une résurrection. Et en ces temps-là, elle verra se convertir les restes des nations. Mais sa plus vive consolation sera le retour des Juifs. Les Juifs se convertiront, soit avant, soit durant le triomphe de l’Église ; et saint Paul, qui annonce ce grand événement, ne se tient pas de joie en en contemplant les suites.

Avant la fin des temps, il faut que vienne l’apostasie, nous dit saint Paul dans sa 2 lettre aux Théssaloniciens : « Que personne ne vous trompe en aucune façon ! Car il faut auparavant que vienne l’apostasie, et que se révèle l’homme de péché, le fils de perdition… » (2 Thes., II, 1, 6.)

« Ainsi la fin du monde n’arrivera pas, sans que se révèle un homme effroyablement méchant et impie, que saint Paul qualifie en l’appelant l’homme de péché, le fils de perdition. Et celui-ci à son tour ne se manifestera qu’après une aposta¬sie générale ».

De quelle apostasie, saint Paul veut-il parler ? Il s’agit de l’apostasie en masse des sociétés chrétiennes, qui socialement et civilement renieront leur baptême ; il s’agit de la défection de ces nations chrétiennes. Seule, cette apostasie rendra possible la manifestation, et la domination de l’ennemi personnel de Jésus-Christ, en un mot de l’Antéchrist. Les sociétés, enivrées du bien-être matériel, repousseront NSJC et l’Eglise comme importuns. Tournant le dos à la foi, le monde s’en ira dans les ténèbres, et il deviendra le jouet des illusions du mensonge. Reniant Jésus-Christ, il tombera bon gré mal gré dans les griffes de Satan si bien nommé le prince des ténèbres. Il ne peut rester neutre ; il ne peut se créer une indépendance. Son apostasie le met, le mettra directement, ce monde, sous la puissance du diable et de ses suppôts.
ette apostasie a commencé avec Luther et avec Calvin. C’est le point de départ. Depuis elle a fait un chemin effrayant. Aujourd’hui elle tend à se consommer. Elle s’appelle la Révolution, qui est l’insurrection de l’homme contre Dieu et son Christ. Elle a pour formule le laïcisme, qui est l’élimination de Dieu et de son Christ.
C’est ainsi que nous voyons les sociétés secrètes, si proches de la puissance publique, s’acharner à déchristianiser la France, en lui enlevant un à un tous les éléments surnaturels dont quinze siècles de foi l’avaient imprégnée. Ces sectaires n’ont qu’un but : sceller l’apostasie définitive, et préparer les voies à l’homme de péché.

Il appartient aux chrétiens de réagir, de toutes les énergies dont ils disposent, contre cette œuvre abominable ; et pour cela de faire rentrer Jésus-Christ dans la vie privée et publique, dans les mœurs et dans les lois, dans l’éducation et dans l’instruction. Il y a longtemps, hélas ! qu’en tout cela Notre Seigneur n’est plus ce qu’il devrait être, à savoir tout. Il y a longtemps que règne une demi-apostasie détruisant la chrétienté.

En travaillant dans le sens directement opposé à la Franc-Maçonnerie, les chrétiens retardent l’avènement de l’homme de péché ; ils ménagent à l’Église la paix et l’indépendance dont elle a besoin, pour saisir et convertir le monde qui s’ouvre devant elle.

Toute la lutte de l’heure présente est donc concentrée là : laisserons-nous, oui ou non, nous baptisés, se consommer l’apostasie qui amènera à bref délai l’Antéchrist ?

Quoi qu’il en soit, ce triomphe, si Dieu nous l’accorde, ne sera pas de longue durée. Les ennemis de l’Église, un moment étourdis, reprendront leur œuvre satanique avec un redoublement de haine. On peut se représenter l’état de l’Église alors, comme tout semblable à l’état de Notre Seigneur durant les jours qui ont précédé sa Passion.

Le monde sera profondément agité, comme l’était le peuple juif rassemblé pour les fêtes pascales. Il y aura des rumeurs immenses, chacun parlant de l’Église, les uns pour dire elle est divine, les autres qu’elle ne l’est pas. Elle sera en butte aux attaques les plus insidieuses de la libre-pensée ; mais jamais elle n’aura mieux réduit au silence ses contradicteurs, en pulvérisant leurs sophismes.

Bref, le monde sera mis en face de la vérité ; il sera frappé en plein visage par le rayonnement divin de l’Église mais il détournera la tête, et dira : Je n’en veux pas !
Ce mépris de la vérité, cet abus des grâces amèneront la révélation de l’homme de péché. L’humanité aura voulu ce maître immonde : elle l’aura. En parlant ainsi, nous ne faisons pas d’imagination, nous suivons l’Apôtre. D’après lui, en effet, toute séduction d’iniquité agira « sur ceux qui périssent, comme n’ayant pas reçu l’amour de la Vérité qui les eût sauvés. C’est pour cette raison que Dieu leur enverra une efficace d’erreur, afin qu’ils croient au mensonge ; et ainsi seront jugés ceux qui n’auront pas cru à la vérité, mais qui auront consenti à l’iniquité ». (2 Thes., II, 11, 12.)

Alors arrivera l’homme de péché, l’Antéchrist, Il sera un homme, un simple voyageur vers l’éternité. Les Pères pensent unanimement qu’il sera juif d’origine. Ils ajoutent même qu’il sera de la tribu de Dan. Cet avis est rendu fort vraisemblable par ce fait que la franc-maçonnerie est d’origine juive, que les juifs en tiennent les fils dans le monde entier ; ce qui donne à croire que le chef de l’empire antichrétien sera un juif. Les juifs, d’ailleurs qui ne veulent pas reconnaître Jésus-Christ, attendent toujours leur Messie. Notre Seigneur leur disait : « Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas : si un autre vient en son nom propre, vous le recevrez." (Joan., V, 43.) Par cet autre, les Pères entendent communément l’Antéchrist.

L’Antéchrist, « l’homme de péché », « le fils de perdition », restera immuablement rebelle à tout bien. C’est ce qui lui vaudra le nom d’homme de péché. Il poussera le péché à son comble, en ne faisant de toute sa vie qu’un long acte de révolte contre Dieu ; par cette constante application au mal, il atteindra un raffinement d’impiété auquel aucun homme n’est jamais parvenu.

La qualification de fils de perdition, qui lui est commune avec Judas, veut dire que sa perte éternelle est prévue de Dieu. Il renoncera à toute espérance pour haïr Dieu plus à son aise ; il se fixera dès cette vie dans l’irrémédiable obstination des damnés. Et il réalisera ainsi le nom terrible de « fils de perdition ».

Il sera de la sorte vraiment l’Antéchrist, à savoir l’antipode de Notre Seigneur. Jésus-Christ était élevé au-dessus des atteintes du péché ; lui se mettra en dehors des atteintes de la grâce, par un abandon de tout son être à l’esprit du mal. Jésus-Christ se portait à son Père de tous les élans d’une nature divinisée et soustraite aux influences mauvaises : lui se portera au mal de tous les élans d’une nature profondément viciée et qui renoncera même à l’espérance. Étant ainsi diamétralement opposé à Notre Seigneur, il fera des œuvres en opposition directe avec les siennes. Il sera pour Satan un organe de choix, un instrument de prédilection.

De même que Dieu, envoyant son Fils au monde, l’a revêtu de la puissance de faire des miracles, et même de rendre la vie aux morts, ainsi Satan, passant un pacte avec « l’homme de péché », lui communiquera le pouvoir de faire de faux miracles. C’est pourquoi saint Paul dit que « son avènement aura lieu suivant l’opération de Satan, avec déploiement de puissance, de signes et de prodiges menteurs ». Notre Seigneur n’a fait que des miracles de bonté, il a refusé de faire des prodiges de pure ostentation ; l’Antéchrist s’y complaira, et les peuples, par un juste jugement de Dieu, se laisseront prendre à ses jongleries.

Et de fait, l’Empire de l’Antéchrist sera immense, selon la vision du prophète Daniel. Il finira par dominer sur toute la terre avec une puissance inouïe.(Dan VII). A ce moment tous les peuples, fanatisés par ses prodiges et ses victoires, l’acclameront comme le sauveur de l’humanité. Et les autres rois n’auront d’autre ressource que de lui faire leur soumission.

Ce sera le commencement d’une crise terrible pour l’Église de Dieu. Car parvenue au faîte de la puissance, il fera la guerre aux saints et prévaudra contre eux. Juif, il se présentera aux juifs comme le Messie attendu, comme le restaurateur de la loi de Moïse ; il essaiera de tourner en sa faveur les mystérieuses prophéties d’Isaïe et d’Ézéchiel ; il rebâtira, au dire de plusieurs Pères, le temple de Jérusalem. Les Juifs, au moins en partie, éblouis par ses faux miracles et son faste insolent, le recevront, lui le faux Christ ; et ils mettront à son service la haute finance, toute la presse, et les loges maçonniques du monde entier.

Il est très croyable aussi que l’Antéchrist ménagera, d’abord pour s’élever, tous les partisans des fausses religions. Mais une fois affermi sur les étriers, il fera jouer le frein et les éperons ; et la plus épouvantable tyrannie pèsera sur l’humanité. Saint Paul nous fait connaître d’un seul trait toute l’extrémité de cette tyrannie, la plus odieuse qui fut et qui sera jamais. L’homme de péché, dit-il, le fils de perdition, l’impie, « se posera en adversaire, s’élèvera au-dessus de tout ce qu’on nomme Dieu ou de ce qu’on honore comme Dieu, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, comme Dieu lui-même ». (2 Th., II, 4.)

Daniel l’avait prédit avant saint Paul. « Il ne comptera pour rien le Dieu de ses Pères ; il se plongera dans les débauches ; il n’aura cure d’aucun Dieu, il se dressera contre tout. » (Dan., XI, 17.)

Oui ! Quand l’Antéchrist aura asservi le monde, quand il aura placé partout ses lieutenants et ses créatures, quand il pourra faire jouer à son profit tous les ressorts d’une centralisation poussée à son comble : il lèvera le masque, il proclamera que tous les cultes sont abolis, il se donnera comme le Dieu unique, et, sous les peines les plus affreuses et les plus infamantes, voudra forcer tous les habitants de la terre à adorer, à l’exclusion de toute autre, sa propre divinité.

C’est là que viendra aboutir la fameuse liberté des cultes, dont on fait tant d’étalage ; la promiscuité des erreurs exige logiquement cette conclusion. L’Antéchrist, monstre d’impiété et d’orgueil, se fera adorer, lui, par l’humanité affolée et séduite ; elle aura choisi ce maître, de préférence au premier.
Mais où l’Antéchrist établira-t-il son nouveau culte ? Saint Paul dit dans le temple de Dieu ; saint Irénée, presque contemporain des apôtres, précise davantage, et dit dans le temple de Jérusalem qu’il fera rebâtir. Ce sera le centre de l’horrible religion. Saint Jean d’ailleurs nous fait connaître que l’image du monstre sera proposée partout à l’adoration des hommes. (Ap., XIII, 24.)

Il y a eu un essai de tout cela dans la Révolution française.

C’est ici alors que la main de Dieu se fera sentir. Il abrégera ces jours de suprême angoisse. Cette persécution, qui fera vaciller les colonnes du ciel, ne durera qu’un temps, deux temps et la moitié d’un temps, à savoir trois ans et demi.

L’Antéchrist aura ses lieutenants et ses généraux. Il s’entourera d’apôtres à rebours. Saint Grégoire les appelle « les prédicateurs de l’Antéchrist ». C’est la vision de saint Jean dans le chapitre 13 de l’Apocalypse. Leurs prédications seront appuyées par de faux prodiges.

Mais ce n’est pas tout. Ils forceront les hommes, sous peine de mort, à les adorer. Ils les obligeront à porter, à la main droite ou au front, le chiffre du monstre. Et quiconque n’aura pas ce chiffre ne pourra ni acheter ni vendre. Là se montre l’effroyable raffinement de la persécution suprême. Celui qui ne portera pas l’estampille du monstre sera par là même hors-la-loi, hors-la-société, passible de mort.Toutes ces extrémités ne serviront, dans les desseins de Dieu, qu’à faire éclater la patience et la foi des saints. L’Eglise sera humiliée.

Malgré l’affreux scandale de ces temps de perdition, il ne faut pas penser en effet que les petits et les faibles seront nécessairement perdus. La voie du salut restera ouverte, et le salut sera possible à tous. L’Église aura des moyens de préservation proportionnés à la grandeur du péril. Et ceux-là seulement, parmi les petits, tomberont sous la serre de l’oiseau de proie, qui auront quitté les ailes de leur mère.

Il est hors de doute, en effet, qu’il y aura, dans les derniers âges, des saints d’une vertu héroïque. Au commencement, Dieu a donné à son Église les Apôtres, qui ont abattu l’empire idolâtrique, et qui l’ont fondée et cimentée elle-même dans leur sang. A la fin, il lui donnera des enfants et des défenseurs, qu’on peut dire non moins saints et non moins grands. Souvenez-vous de la prière de saint Thérèse de l’enfant Jésus. Chacun remarquera combien ces données sont consolantes.

Mais quels seront les saints des derniers âges ? Parmi eux nous aimons à penser qu’il y aura des soldats. L’Antéchrist sera un conquérant, il commandera des armées ; il trouvera devant lui des Légions thébaines, des héros de cette lignée glorieuse et indomptable qui a les Macchabées pour ancêtres, et qui compte dans ses rangs les Croisés, les paysans de la Vendée et du Tyrol, enfin les Zouaves pontificaux. Ces soldats, il pourra les écraser sous le poids de ses hordes innombrables ; il ne les fera pas fuir.

Mais l’Antéchrist sera surtout un imposteur ; par conséquent il rencontrera comme adversaires principalement des apôtres armés du crucifix. A la tête de ces phalanges intrépides, apparaîtront deux envoyés extraordinaires de Dieu, deux géants de sainteté, deux survivants des anciens âges ; nous avons nommé Hénoch et Élie,

Enfin et j’en termine, L’Écriture sainte nous signale un grand événement, c’est la conversion des Juifs avant la fin des temps. Le peuple juif est le point autour duquel roule l’histoire de l’humanité. Il a reçu l’attouchement de Dieu, en la personne d’Abraham duquel il sort ; il est, avant Notre-Seigneur, le peuple sacerdotal par excellence, dont l’état, au témoignage de saint Augustin, est tout entier prophétique ; il a donné naissance à la Sainte Vierge et au Sauveur du monde ; il a formé le noyau de l’Église naissante. Tous ces privilèges font de la race juive une race exceptionnelle, dont les destinées sont toutes mystérieuses.

Par un renversement étrange et lamentable, au moment où elle produit le Sauveur du monde, la race élue, la race bénie entre toutes, mérite d’être réprouvée. Elle refuse de reconnaître, en son humilité, celui dont elle ne sait pas adorer les invisibles grandeurs. Il semble que Dieu ait voulu montrer par là qu’il n’y a rien de la chair et du sang dans la vocation au christianisme, puisque ceux mêmes desquels était le Christ selon la chair (Rom., IX, 5), en sont rejetés pour leur orgueil tenace et charnel.

Leur réprobation toutefois est-elle définitive ? Resteront-ils la proie de Satan, exclus du reste du monde par la croix du Sauveur ? A Dieu ne plaise ! Dieu ménage au peuple qui fut le sien de suprêmes miséricordes. A ce peuple, auquel il fut dit : « Vous n’êtes plus mon peuple », on dira un jour : « Vous êtes les fils du Dieu vivant. » (Osée, I, 10.) Après être restés de longues années sans roi, sans prince, sans sacrifice, sans autel, les enfants d’Israël chercheront le Seigneur leur Dieu ; et cela se fera sur la Fin des Temps. (Id., III, 4, 5.)

Élie sera l’instrument de ce merveilleux retour. « Je vous enverrai, dit le Seigneur dans Malachie, le prophète Élie, avant que vienne le jour du Seigneur grand et terrible. Et il tournera le cœur des pères vers les enfants, le cœur des enfants vers les pères. » (Matt, IV, 5, 6.) C’est-à-dire il rétablira l’harmonie des mêmes amours, des mêmes adorations entre les saints ancêtres du peuple juif et leurs derniers descendants.

Saint Paul voit dans la réprobation des Juifs la cause occasionnelle de la vocation des Gentils. Puis il ajoute : « Je ne veux pas vous laisser ignorer ce mystère, mes frères, c’est que l’aveuglement a frappé partiellement Israël jusqu’à ce qu’entrât la plénitude des nations, et qu’alors tout Israël fût sauvé. » (Rom., XI, 25.)
Tel est donc le dessein de Dieu. Il faut que toute la gentilité entre dans l’Église ; et quand sera terminé le défilé des nations, Israël à son tour entrera. Ce sera le grand jubilé du monde ; la grâce se répandra par torrents. A prendre les prophéties au pied de la lettre, tous les Juifs vivant alors, fussent-ils nombreux comme les sables de la mer, seront sauvés jusqu’au dernier. (Rom. IX, 27.)

Pour comprendre les tressaillements profonds que ce grand événement fera courir dans le monde, il faut avoir recours aux figures prophétiques, par lesquelles Dieu s’est plu de mille manières à l’annoncer. C’est surtout Joseph reconnu par ses frères, qui est le vrai symbole de Jésus reconnu par ses frères les Juifs ! Ils l’ont autrefois vendu et crucifié, et voici qu’un impérieux besoin de vérité et d’amour les amène à ses pieds sur la Fin des Temps. Quelle rencontre ! Quel spectacle ! Jésus, dans tout l’éclat de sa puissance, dévoilant aux Juifs les trésors de son cœur, et leur disant : C’est moi Joseph, c’est moi ce Jésus que vous avez vendu ! (Gen., XLV.)

Non ! on ne peut se figurer les allégresses de l’Église, quand elle ouvrira son sein de mère aux enfants de Jacob. On ne peut se figurer les larmes, les transports d’amour de ceux-ci, quand, le voile étant retiré de leurs yeux, ils reconnaîtront leur Jésus.

Saint Paul s’extasie devant les grandes choses qui résulteront de leur conversion. « Si le péché des Juifs, s’écrie-t-il, a fait la fortune du monde, si leur retranchement a fait les richesses des nations, combien plus leur adhésion totale ? … si leur perte a été la réconciliation du monde, que sera leur entrée dans l’Église sinon une résurrection ? » (Rom. XI, 12, 15.) Nous craindrions d’affaiblir, en les commentant, ces antithèses énergiques. Il est légitime d’en conclure que les Juifs convertis mettront au service de l’Église une inexprimable ardeur de prosélytisme. Rajeunie par cette infusion de vie, l’Église sortira des étreintes de la persécution comme de la pierre d’un tombeau ; et elle prendra possession du monde, avec la majesté d’une reine et la tendresse d’une mère.

Ces événements seront-ils le prélude immédiat du Jugement Dernier, ou l’aurore d’une ère nouvelle ?

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