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François accélère délibérément l'effondrement de l'Église ! Empty Re: François accélère délibérément l'effondrement de l'Église !

Message  Admin Ven 4 Aoû 2017 - 12:40

FRANÇOIS ACCÉLÈRE DÉLIBÉRÉMENT L'EFFONDREMENT DE L'ÉGLISE !


François accélère délibérément l'effondrement de l'Église ! Captur47


L'Église catholique continue d'imploser et "François semble accélérer délibérément son effondrement inévitable", écrit le journaliste libéral Robert Mickens dans La Croix. Mickens a été suspendu en 2014 comme correspondant de The Tablet à Rome après avoir parlé de Benoît XVI comme d'un "rat".

Maintenant, Mickens salue François pour avoir jeté le "fondement" de la "déconstruction" de la structure actuelle de l'Église. Il croit que François veut "libérer" l'Église des idées philosophiques au moyen de quatre principes sociologiques qu'il a décrit dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium :

• le temps est supérieur à l'espace [?]
• l'unité prévaut sur le conflit [ce qui semble être une banalité]
• les réalités sont plus importantes que les idées [comme si notre compréhension de la "réalité" n'était pas régie par des idées]
• l'ensemble est supérieur aux parties [comme si les parties ne constituaient pas l'ensemble]

SOURCE : https://gloria.tv/article/Hw4DwkGFaFDn2qKbKnBRSBjaH 

_________________
"Le garant de ces révélations l'affirme :

"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"


Apocalypse, 22, 20


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François accélère délibérément l'effondrement de l'Église ! Empty Re: François accélère délibérément l'effondrement de l'Église !

Message  Admin Sam 5 Aoû 2017 - 9:59

LE VRAI PLAN DE FRANÇOIS POUR L'ÉGLISE !


François accélère délibérément l'effondrement de l'Église ! Spadar10
Avec le mentor et éminence grise Spadaro

Les points sur les "i". Un journaliste, suspendu en 2014 par The Tablet pour avoir proclamé sur Facebook sa "haine" de Benoît XVI affirme (pour s'en réjouir) que François provoque délibérément l'implosion de l'Eglise (3/8/2017)

Dans un article daté du 27 mars 2014 et intitulé «Je hais Benoît XVI» (cf. benoit-et-moi.fr/2014-I/actualites/je-hais-benoit-xvi.html ), sur son blog San Pietro e dintorni alors hébergé par La Stampa, Marco Tosatti rapportait une nouvelle qu'il vaut la peine de rappeler ici:

«The Tablet, célèbre revue catholique britannique, suspend son correspondant à Rome qui sur Facebook appelle Ratzinger "Le rat", et attend ses funérailles».

Et il poursuivait:

«Le fait en lui-même est assez minuscule; mais il est significatif d'une atmosphère, et de la façon dont un pape courageux, honnête et fidèle à l'Evangile comme Benoît XVI a dû remplir sa mission.

Imaginons quel genre d'information objective et dépassionnée sur l'Eglise catholique et sur le Pontificat de Benoît XVI est partie de Rome à destination des catholiques britanniques durant toutes ces années»

Le nom de ce correspondant de "The Tablet": Robert Mickens.

J'ignore s'il travaille encore pour The Tablet (je soupçonne que de la part du journal "catho de gauche", la "punition" était de façade), mais apparemment, il a plusieurs cordes à son arc, collaborant avec de nombreux médias progressistes, en particulier le "National Catholic Reporter". Il publie par ailleurs une "Lettre de Rome" hebdomadaire , reproduite dans La Croix International, où elle est en accès payant. Et j'apprends ici qu'il a travaillé de 1989 à 2000 pour Radio Vatican!!!

Sa dernière Lettre de Rome, sur La Croix International du 27 juillet, m'a été signalée par Isabelle (elle est également accessible sur le site associé www.commonwealmagazine.org) et elle mérite d'être lue en entier, car en plus de mettre de façon on ne peut plus claire les points sur les "i" quant aux VRAIES intentions de François, elle montre que ceux qui applaudissent ce qu'il faut bien désormais appeler la Révolution Bergoglio sont les mêmes qui haïssaient Benoît XVI.
Décidément, ceux qui parlaient de continuité sont définitivement hors-jeu !


---------------------------------------

L'Église catholique continue d'imploser

À certains égards, François semble accélérer délibérément son effondrement inévitable en mettant en œuvre les principes et les méthodes décrits dans "Evangelii gaudium", sa vision et son plan pour le renouvellement et la réforme de l'Église.

* * *

François accélère délibérément l'effondrement de l'Église ! Micken10
Robert Mickens, Rome
28 juillet 2017
international.la-croix.com
Ma traduction

Il y a environ cinq ans, j'étais invité à parler au City Club de Cleveland, dans l'Ohio. «Depuis 1912, le City Club a été l'un des forums de parole libre (des États-Unis) les plus anciens, les moins partisans et les plus actifs», explique le site Web de l'organisation.

Le sujet de mon discours était l'implosion du Vatican et, par conséquent, le long et progressif effondrement de la structure monarchique de gouvernement et de ministère de l'Église catholique.

Je soutenais qu'en tant que dernière monarchie absolue en Occident (et en grande partie, partout ailleurs dans le monde), l'organisation de l'Église romaine est devenue un anachronisme. Cela avait du sens lorsque les monarchies étaient une caractéristique fondamentale de la société humaine. Mais plus maintenant.

Ce modèle obsolète de structure de l'Église catholique n'incarne plus la réalité de l'expérience vécue des croyants, dont la majorité vit dans des sociétés devenues de plus en plus, et à des degrés divers, des démocraties participatives et représentatives.

Une Église où les décisions les plus importantes sont prises presque exclusivement par un clergé masculin célibataire, et où les évêques sont peu ou pas responsables, est insoutenable dans un monde où les sociétés patriarcales et monarchiques - à contre-coeur, mais régulièrement - cèdent leurs droits et leurs devoirs à ceux qui ne font pas partie de la noblesse, du clergé ou d'une catégorie spécifique.

Mon discours, en novembre 2012, venait au point culminant du scandale dit des VatiLeaks. Pendant plus d'un an, la fuite de documents sensibles du Vatican et de papiers privés de Benoît XVI avaient causé un profond embarras au pape allemand encore régnant, et à ses principaux collaborateurs, en particulier Tarcisio Bertone SDB [salésien], à l'époque cardinal secrétaire d'État.

C'était la pagaille. Et aujourd'hui, on pourrait regarder en arrière et dire: «Bien sûr, il était facile alors de parier sur une supposée implosion du Vatican».

En fait, certaines personnes m'ont dit depuis lors que l'élection du pape François a révélé que mon analyse était complètement dans l'erreur.

Mais près d'une demi-décennie plus tard, je suis convaincu que la thèse soutenue en ce matin de novembre à Cleveland demeure valable. Parce qu'elle n'était pas fondée sur ce qui avait ou n'avait pas transpiré du pontificat de Benoît.
Même en dépit du kairos - le moment spécial, providentiel - qu'un grand nombre de catholiques croient que nous vivons après l'élection du premier pape jésuite, l'Église continue d'imploser.

En fait, à certains égards, François semble accélérer délibérément son effondrement inévitable en mettant en œuvre les principes et les méthodes décrits dans Evangelii gaudium (EG), sa vision et son modèle pour le renouvellement et la réforme de l'Eglise.

Soyons clairs, nous ne parlons pas de la disparition de l'Église catholique. Dieu n'est pas mort et le Saint-Esprit ne quittera jamais le peuple fidèle du Christ. Nous le croyons tous. Non, il s'agit de l'effondrement de la structure actuelle de gouvernance et d'organisation, qui continue de refléter certains traits de l'Empire romain plus qu'il ne reflète le modèle organisationnel de vie ecclésiale qu'on trouve dans le Nouveau Testament ou qui a été expérimenté au cours des deux premiers siècles de l'Église chrétienne.

François pose effectivement les bases de la «déconstruction» du modèle actuel en plantant patiemment les graines pour la conversion structurelle de l'Église en «baptisant» et en employant quatre principes sociologiques clés (EG 222-237):

- Le temps est supérieur à l'espace
- L'unité prévaut sur le conflit
- Les réalités sont plus importantes que les idées
- Le tout est plus grand que les parties

En fin de compte, le but du pape est de faire en sorte que les structures et la mentalité de l'Église reflètent davantage l'Evangile et la personne de Jésus-Christ, et de la libérer d'un système codifié de règles et d'idées philosophiques encore profondément liées à la culture de l'ancien monde gréco-romain.

A travers le processus de synodalité, il ouvre des espaces de dialogue et de discussion qui impliquent tout le Saint peuple de Dieu et pas seulement les clercs masculins. Il ne démocratise pas l'Église, mais il crée un vaste et indispensable forum pour que toutes les voix soient entendues dans le classique mais trop souvent oublié processus de discernement.

C'est encore un processus novice - et pour beaucoup, effrayant - qui a été relancé avec les préparatifs des deux derniers rassemblements du Synode des évêques sur le mariage et la famille où tous les catholiques ont eu l'occasion de faire connaître leurs opinions aux pasteurs de l'Église.

Le processus de discernement a été élargi à la prochaine session du Synode, qui se tiendra à l'automne 2018 pour réfléchir sur les jeunes, les vocations et la foi. Le pape a ordonné la mise à disposition d'un sondage en ligne où tous les jeunes - même non catholiques - peuvent partager leurs espoirs et leurs préoccupations.

François a également commencé à jeter les bases de la décentralisation de l'Église en rendant aux évêques locaux ou aux conférences épiscopales régionales leur autorité légitime qui, au fil des siècles, leur a été enlevée pour être donnéé aux bureaux à la Curie romaine.

Par exemple, il l'a fait en rationalisant le processus d'annulation du mariage et en accordant un pouvoir judiciaire presque exclusif aux évêques diocésains individuels.

Et il se dit que le pape envisage également d'appeler une assemblée spéciale du Synode exclusivement pour les évêques de la région amazonienne, ce qui leur permettra de discerner des solutions pastorales (et doctrinales) à des problèmes urgents spécifiques à leur partie du monde.

L'un d'eux, bien que ce ne soit pas seulement un problème pour l'Amazonie, c'est le manque aigu de prêtres ordonnés. François a indiqué qu'il accorderait aux évêques le pouvoir d'ordonner au sacerdoce des hommes mariés (c'est-à-dire de restaurer la tradition très ancienne du clergé marié) s'ils discernent cela comme la voie à suivre.

À son tour, cela pourrait donner du courage aux évêques d'autres régions pour considérer sérieusement un mouvement similaire.

Il semble de plus en plus clair que le pape de 80 ans est favorable à la possibilité des prêtres mariés, du moins dans certaines circonstances. Une chose est sûre; il pense que c'est une décision que les évêques (au moins d'une région particulière) devraient prendre, pas seulement lui et ses collaborateurs à Rome.

Un développement clé sur cette voie a eu lieu à la mi-juin au dernier cycle de discussions sur la réforme du Vatican que François a tenu avec son conseil consultatif des cardinaux (C9).

Il a été annoncé que le C9 proposait la possibilité d'accorder aux conférences épiscopales nationales l'autorité, actuellement détenue par la Congrégation pour le clergé, de décider d'ordonner ou non un diacre permanent non marié ou veuf au sacerdoce ou de permettre à un diacre veuf de se remarier.

La proposition est la première étape vers l'ouverture d'un petit espace pour les évêques d'une nation ou d'une région, pour décider, sans avoir besoin de l'approbation du Vatican, de la dispense de certaines restrictions actuelles à l'ordination sacerdotale. Cela prendra du temps, mais c'est un début qui pourrait conduire à un développement ultérieur. Le principe est là.

Et si l'ensemble est plus grand que les parties, l'Église ne se scindera pas si une fraction de celle-ci devait décider de relancer l'ancienne tradition des prêtres mariés - ou d'ordonner des diacres ou de trouver d'autres solutions pastorales / doctrinales à des problèmes particuliers.

La question la plus importante est que ces solutions "créatives", comme le pape aime les appeler, ne s'éloignent pas du kérygma - le noyau essentiel de la foi chrétienne.

Ironiquement, la meilleure preuve que l'Église continue d'imploser est l'opposition silencieuse et non silencieuse à la vision de François pour la réforme, que l'on trouve parmi le clergé, "haut et bas", comme un article récent dans L'Osservatore Romano l'a clairement déclaré [L'Eglise (de François!) contre son clergé...].

C'est ironique parce que les prêtres et les évêques qui s'opposent à l'appel du pape jésuite pour le changement pastoral et la conversion croient qu'ils sont le rempart de la stabilité de l'Eglise.

Ils croient qu'eux et eux seuls peuvent empêcher les pièces et les morceaux de cette structure anachronique de se diviser simplement par une stricte et rigide adhésion aux normes moralisantes et aux rubriques liturgiques, une obsession de contrôler et de gouverner les fidèles du Christ et une insistance à ce que seul celui qui est ordonné peut décider de l'ordre de la vie ecclésiale.

Eux aussi, ils hâtent l'implosion. Et, de manière paradoxale, ils peuvent aider le pape François plus qu'on peut imaginer.
Après tout, cela se joue sur le long terme.

Et, en fin de compte, le temps est supérieur à l'espace.

L'Eglise (de François!) contre son clergé...

SOURCE : http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/le-vrai-plan-de-franois-pour-leglise.html 

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