Le Marxisme Culturel, ou le Politiquement Correct !
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LE MARXISME CULTUREL, OU LE POLITIQUEMENT CORRECT !
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Le marxisme culturel, ou le politiquement correct
Le “politiquement correct” n’est pas une mode mais bien une idéologie, également connue sous le nom de « Marxisme Culturel », mise au point par des Marxistes, en vue de détruire la civilisation occidentale en se servant des frustrations des minorités. Il s’agit d’une idéologie de gauche se cherchant une sorte de prolétariat de substitution autre que la traditionnelle classe ouvrière. Le marxisme culturel se focalise ainsi sur des « opprimés » réels ou supposés, des « victimes » plus ou moins factices, des « exploités » pas forcément exploités.
Historique:
Après le rejet des révolutions hongroises et allemandes de 1918, Lénine a du constater que son régime ne survit que par la terreur. Il fallait donc trouver autre chose! En 1922 il convoque à l’Institut Marx-Engels de Moscou une réunion du Komintern afin que Lukács et Münzenberg puissent exposer officiellement leur stratégie de conquête de l’Occident : au marxisme économique par le soulèvement du prolétariat ils proposaient de substituer le marxisme culturel par la subversion des intellectuels. Le chemin serait long mais la victoire certaine. Willi Münzenberg, grand architecte de la Désinformation sous Lénine puis Staline, convaincu que le Communisme ne pourrait jamais s’implanter si la nature même des peuples de la Chrétienté n’était au préalable radicalement transformée, a défini l’objectif et donné le mode d’emploi du Marxisme Culturel : « Organiser les intellectuels et se servir d’eux pour pourrir la Civilisation Occidentale jusqu’à ce qu’elle pue. Alors seulement, après que toutes ses valeurs eussent été corrompues et la vie rendue impossible, pourrions-nous imposer notre Dictature du Prolétariat. » Des intellectuels marxistes internationaux fondèrent en 1923, l’École de Francfort afin d’étudier les causes de ces échecs. Elle rassemblait des socio-philosophes universitaires tels que Horkheimer, Wiesengrund, Adorno, Marcuse, Benjamin, Fromm, Pollock, Neumann, Wiggersrhaus, suivis par Haberm, Lukacs… assistés par Sigmund Freud.
Constat : Les Peuples rejetaient le marxisme.
Question : Y aurait-il une erreur dans la doctrine?
Réponse : Impossible. L’erreur est dans l’immaturité des peuples.
Conclusion : il faut changer les peuples avant de prendre le pouvoir.
Herbert Marcuse écrit : « C’est le peuple qui n’a pas rempli le rôle que lui avait réservé la théorie révolutionnaire » … « mis devant la possibilité de la révolution, le peuple aura préféré s’en détourner en adhérant profondément aux institutions définissant la civilisation occidentale. » « Qu’une conscience non révolutionnaire – ou plutôt antirévolutionnaire – prévaut dans la majorité de la classe ouvrière, cela saute aux yeux. » Et il continue: « Il faut préférer la dictature des intellectuels au pouvoir d’un peuple encore imparfait. […] Il est nécessaire, pour une société civilisée, que des gens éduqués aient des prérogatives politiques pour combattre les sentiments, les attitudes et les concepts des masses non éduquées. » . Cette doctrine ils l’ont appelé « Marxisme Culturel », ou Déconstructivisme. En Europe comme aux États-Unis les méthodes employées pour détruire le pouvoir occidental sont les mêmes : fragmentation de la société, immigration, communautarisme, métissage, affirmative action, mariage homosexuel, destruction de la famille, de la nation etc. Il était impératif d’infiltrer et de prendre le contrôle des lieux dans lesquels sont dispensées les valeurs, c’est-à-dire, l’école, l’église, la justice, les médias, les partis politiques, les milieux artistiques, … afin d’y détruire les valeurs anciennes et de les utiliser pour dispenser de nouvelles « valeurs ». On pourrait donc façonner la pensée des peuples, promouvoir la fragmentation de la société en minorités, religieuses, raciales, sexuelles, et dresser ces minorités contre la majorité traditionnelle culpabilisée qui n’avait plus d’autre choix que de se taire. Au moindre écart de language, on vous traîne devant les tribunaux, en brandissant jusqu’à plus soif les clichés éculés de l’antisémitisme, de la xénophobie, du racisme, de l’islamophobie, du fascisme, de l’homophobie, du nazisme, etc. Cela se fait toujours au nom de causes nobles, charitables, compassionnelles, antiracistes, droit-de-l’hommistes. Nous en sommes témoins tous les jours.
Un résumé intéressant:
La situation actuelle:
Dans toutes les sociétés, il y a toujours des motifs de mécontentement. Les marxistes exploitent ces mécontentements par la propagande en les amplifiant de façon à attirer de nouveaux fidèles. Le marxisme économique s’était spécialisé dans l’exploitation de la misère ouvrière. Le marxisme culturel a aussi utilisé la démagogie pour se trouver de nouveaux adeptes. Ils ont essayé d’exploiter le ressentiment des noirs américains, l’ostracisme qui frappait les homosexuels, le statut de la femme, les problèmes d’environnement… Dans tous les cas, l’objectif est de se poser en « défenseur des opprimés », pour se donner une image sympathique et en profiter pour détruire les valeurs occidentales, (comme la famille), et les remplacer par d’autres. Les marxistes culturels sont donc des manipulateurs qui exploitent le ressentiment d’autrui pour atteindre leurs objectifs. Derrière chacune de leurs actions, il y a un objectif visant à leur permettre d’instaurer leur socialisme. La lutte pour les droits des homosexuels ou des femmes leur permet de détruire l’institution familiale, cercle important de la transmission des valeurs. La lutte pour l’antiracisme et le métissage et la promotion du multiculturalisme leur permet de détruire l’identité nationale donc la nation, lieu majeur de transmission des valeurs.
La façon d’attirer les moutons c’est de victimiser les minorités et placer tout ce qui représente les valeurs morales traditionnelles comme étant oppressives et démonisé en racisme, antisémitisme, sexisme, homophobie etc..
Extrait du journal du Philosophe marxiste Michel Onfray:
« La destruction du vieux monde autoritaire, patriarcal, catholique, misogyne, phallocrate, antisémite, homophobe, raciste, bourgeois ne fut pas suivie par la construction d’un monde libertaire, laïc, égalitaire, fraternel, solidaire, social…. »
Un tel discours séduit les minorités qui se voient en victimes. Le but du marxisme culturel est de remplacer la révolte du prolétariat par la révolte des minorités, renverser le système en place et préparer la populace à accepter le socialisme.
Yuri Bezmenov, un agent du KGB qui avait fuit l’U.R.S.S. nous exposait il y a 30 ans la propagande communiste et les procédés de manipulation de l’opinion, procédés qui prennent quelques générations à s’implanter, et qui commencent à faire effet maintenant, même si L’U.R.S.S. s’est éfondrée entre temps.
Pour les handicapés de la langue, voici une version sous-titrée Français :
L’environnement
Le mouvement vert est utilisé par les marxistes pour attaquer le capitalisme et promouvoir le collectivisme. On les appelle les melons d’eau, puisqu’ils sont vert écolo à l’extérieur, mais rouge socialiste à l’intérieur.
Patrick Moore, fondateur de Greenpeace, a quitté son mouvement quand il a été usurpé par des extrémistes gauchistes.
» The Cold War was over and the peace movement was largely disbanded. The peace movement had been mainly Western-based and anti-American in its leanings. Many of its members moved into the environmental movement, bringing with them their neo-Marxist, far-left agendas. To a considerable extent the environmental movement was hijacked by political and social activists who learned to use green language to cloak agendas that had more to do with anticapitalism and antiglobalization than with science or ecology.«
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Quelques exemples de marxisme culturel:
Le multiculturalisme de P.E. Trudeau. Trudeau était proche de Castro et n’a jamais caché sa sympathie pour le communisme. Le multiculturalisme qu’il a instauré au Canada est la glorification des minorités au détriment de la majorité. Ces minorités qui ne s’intègrent pas, qui sont protégées par le système (chartes des droits et libertés) et qui graduellement modifient les valeurs occidentales. Son fils ne fait pas mieux, en courtisant ouvertement les minorités islamistes qui sont anti-occident et anti-américaines.
La récente levée de bouclier envers le projet de Marois sur les valeurs québécoises et l’idée d’enlever les signes religieux dans les écoles et autres endroits géré par le public publics est un bon exemple de marxisme culturel. Encore une fois la victimisation des minorités contre la majorité. On va voir tout plein de femmes voilées « opprimées » qui viendront brailler qu’elles vont perdre leur emploi si elles refusent de retirer leur voile…
La révolte des carrés rouges, pauvres étudiants qui se posent en « victimes » du gouvernement et des forces de l’ordre. La démonisation des forces de l’ordre et la résistance fait partie du marxisme culturel, le but est de discréditer les forces de l’ordre et c’est une sorte de répétition pour la révolution socialiste à venir.
Une chinoise qui se plaint de discrimination parce qu’on ne l’a pas servi en chinois dans un McDonald au Canada.
Aujourd’hui, 24 Août, a TVA, pour souligner le 50e anniversaire du « I have a dream » de Luther-King, ils ont invité in « spécialiste » de la politique américaine qui est venu dire que le racisme est PIRE aujourd’hui qu’a l’époque de Luther-King. Sérieusement?
Le laïcisme radical, qui s’offusque de la prière à la marie de Saguenay, mais qui ne disent pas un mot quand des imams font des discours anti-homosexualité, misogynes ou carrément anti-occident. Attaquer la majorité, mais jamais les minorités.
La lutte contre « l’impérialisme américain » vise à détruire le pays qui est devenu le centre idéologique et le bras armé de l’occident. Regardez comment Les Etats-Unis, porte-étendard de la liberté, est victime de démonisation au sein même de la société occidentale qui profite pourtant le plus de cette liberté sociale et économique.
Les groupes écologistes, qui combattent le capitalisme et l’industrialisation, sous le couvert de « sauver la planète ». Le capitalisme et l’industrialisation est ce qui à fait le succès de l’occident, augmenté la richesse, le niveau de vie et le confort de l’occident. En fait, les solutions écologistes ont causé plus de dommages environnementaux que les supposées problèmes. Les éoliennes coûtent plus cher en énergie à construire que ce qu’elles vont produire durant leur durée de vie utile… La lutte contre les « pollueurs » vise à ruiner la productivité du capitalisme en le soumettant à des normes coûteuses et à paralyser son développement. Elle vise aussi à promouvoir le collectivisme, puisqu’au nom de la lutte contre la pollution, on vise à supprimer le transport individuel au profit du transport collectif, et limiter la propriété privée au profit de biens « communs ».
Etatisme obèse, l’état de plus en plus gros, et les citoyens de plus en plus dépendant de l’état. Quand une entreprise ferme, au lieu de se prendre en main les travailleurs manifestent pour avoir plus de chômage, ou alors que le gouvernement leur « donne » un emploi subventionné.
Enseignement du sexe, de l’homosexualité et de la transexualité aux enfants, ça se fait dans les classes du primaire. On leur demande maintenant à un très jeune âge quel sexe ils se sentent intérieurement, s’ils ont des tendances homosexuelles etc.. Certaines écoles ont même des toilettes pour les enfants qui ne se sentent pas du bon sexe biologique. Soit une transgression par rapport à la morale traditionnelle, et une source de clivages (homos et hétéros). L’homosexualité est acceptée ici, contrairement à ailleurs dans le monde comme en Iran, où les homosexuels sont décapité ou pendus. Mais est-ce nécessaire d’avoir les jeux olympique gays, le gay-pride, le village gay, la semaine de lutte contre l’homophobie, les publicités gouvernementales contre l’homophobie, comme si c’était un problème grave ici? Pourquoi ne pas s’occuper plutôt des homosexuels qui risquent la mort dans d’autre pays? Mais non, ça n’arrivera pas parce que la cible est la civilisation occidentale et les valeurs familiales occidentales.
Poster affiché dans une école primaire publique de Toronto, où l’on voit un homme faire une pipe à un autre homme:
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Est-ce vraiment la place dans une école primaire de parler de sexe et d’homosexualité à des enfants? Pour faire de la propagande oui, puisque c’est l’endroit où se transmettent les valeurs.
L’affaire Zimmerman: on fait passer le jeune noir décédé comme une victime d’un acte haineux et raciste. Pourtant presqu’au même moment, un jeune bébé de 13 mois se faisait tirer une balle dans la tête par un jeune noir. Quand c’est un noir qui tue un noir, ou qui tue un blanc, ça passe innaperçu, mais quand c’est un blanc qui tue un noir c’est un scandale de haine et de racisme et les médias en remettent, embellissent les faits et en cachent d’autres, pour que l’histoire soit parfaite.
Tout ces mouvements qui défendent les « minorités » ont comme but la destruction de nos valeurs traditionnelles occidentales, moralité, liberté, parce que ces valeurs sont incompatibles avec le communisme, qui requiers un contrôle total sur l’individu, au nom du « bien commun ».
En plus quand ils perdent le débat des idées, ils n’ont qu’à traiter leurs opposants de racistes, sexistes, pollueurs à la solde des pétrolières, ou n’importe quel autre insulte du genre et clore le débat. Il est impossible de critiquer Obama et ses politiques sans se faire traiter de raciste. Voter pour quelqu’un parce qu’il est noir c’est correct, mais qui oserait dire qu’il a voté pour quelqu’un « parce qu’il est blanc »? Impensable!
On est loin de Martin Luther-King, qui rêvait que la gens soient jugés pour ce qu’ils sont et par leurs actes, et non pour la couleur de leur peau…
Pourtant, les pays occidentaux, sont les plus respectueux de l’environnement, les plus libérés et respectueux des droits des minorités. Selon ces illuminés, s’opposer au mariage gay ou se questionner sur la pertinence du « Gay Pride » est plus grave que ce qui se passe en Iran, où les homosexuels sont tout simplement exécutés. Souvent, même quand ces minorités font des gains et atteignent un niveau de respect et d’égalité plus qu’acceptable, la plupart continuent encore et encore, souvent encore plus radicalement d’en demander encore plus. Le but n’est pas d’atteindre le respect pour les minorités, mais de détruire la majorité.
Tout cela est fait en s’abritant derrière des valeurs nobles mais avec pour objectif de supprimer la liberté individuelle et d’instaurer un totalitarisme « acceptable ». On vous dira toujours que c’est nécessaire pour l’égalité, la solidarité, ou pour « sauver la planète » mais tout n’est que propagande. Derrière ces bonnes intentions se cache une idéologie totalitaire, qui n’en aura rien à foutre des « droits » des minorités ou de l’environnement une fois leur but atteint.
En terminant, avant de me faire lancer des pierres, non je ne suis pas sexiste, homophobe ou « pollueur ». Une minorité ne doit pas être opprimée, ni ostracisée, on se doit de respecter les minorités. Mais une minorité reste une minorité, et ne doit pas être élevée au rang supérieur, ou passer devant tout le monde parce qu’elle est une minorité. Les minorités se doivent de respecter la majorité et essayer de s’intégrer et de s’accommoder des valeurs de la majorité, et surtout cesser de jouer à la victime, alors qu’elles sont dans les pays les plus libres du monde. Surtout quand on comprend le but derrière cette idéologie…
Réveillez-vous!
En complément :
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Re: Le Marxisme Culturel, ou le Politiquement Correct !
ligues feministes ,ligues contre le racisme,pma,lgbt,onicef (des affameurs en afrique pour mieux controler l'import et l'export et detruir l'economie africaine) ,unesco,associations humanitaires(vaccination encore et sterelisation genocide du peuple noir)
JeCrois- Septième Demeure : C'est l'Union transformante. Je vis la chasteté et la charité parfaites.
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tous les sigles dependant et affilies a cet organisme d'ou part toutes les tentacules du NOM(666) L' ONU
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6 février 2024
François Kersaudy, historien polyglotte, est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à la Seconde Guerre mondiale et de biographies de personnages importants du XXe siècle. Il dirige la collection Maîtres de guerre chez Perrin. Son ouvrage Dix faces cachées du communisme paru il y a quelques mois mérite le détour.
Dès sa préface, François Kersaudy bouscule les idées reçues de l’époque moderne, références à l’appui. Il cite Henri Weber, fondateur de la Ligue communiste révolutionnaire : ” Le logiciel marxiste-léniniste (…) a levé d’immenses espoirs et provoqué d’immenses désastres au siècle dernier. (…) Partout où ils ont été appliqués, (ses dogmes) ont abouti non pas à l’émancipation des salariés mais à leur asservissement, non pas à l’abondance mais à la pénurie ; non pas à l’égalité mais à l’explosion des privilèges ; non pas à la liberté mais au pouvoir absolu et de despotique du chef génial ; non pas à l’Etat de droit mais au règne de l’arbitraire et de la répression de masse ; non pas à la démocratie directe des conseils mais à la dictature totalitaire du Parti-Etat. Il n’y a pas eu d’exception (…) La raison de cette dérive n’est pas à rechercher dans les circonstances, elle est inscrite dans le projet lui-même. “
Qu’une idéologie aussi mortifère puisse encore exercer un attrait et susciter des dévouements fanatiques, voilà qui reste l’une des plus grandes énigmes, souligne François Kersaudy qui emmène ses lecteurs dans une excursion dans les sombres dédales du communisme mondial à travers dix histoires plus que méconnues.
Les 500 tonnes d’or d’Espagne volées par Staline
D’emblée, le premier chapitre maintient le lecteur dans la plus grande curiosité. L’auteur fournit tous les détails du plus grand hold-up de Staline : le vol de l’or de l’Espagne. Lorsque débute en juillet 1936 l’insurrection militaire, le gouvernement présidé par le socialiste Caballero croit pouvoir compter sur un soutien sincère de l’URSS de Staline. Les deux ministres communistes du gouvernement républicain négocient avec l’URSS des fournitures d’armes. Lorsque les troupes franquistes approchent de Madrid, le ministre (rouge) des Finances fait vider la Banque d’Espagne. Il s’agit pour l’essentiel de louis d’or, souverains, dollars, pesetas d’or, pièces de huit, bijoux, biens des églises et devises accumulées par les commerçants durant la Grande Guerre. En tout, dix mille caisses de 75 kg chacune. 500 caisses vont êtres envoyées à Marseille pour payer des achats d’armes faits secrètement par l’intermédiaire de la France. Mais les 9 500 autres caisses vont être confiées à l’URSS ! Caballero s’adresse à l’ambassadeur de l’Union soviétique à Madrid pour demander à l’URSS “qu’une quantité d’or d’environ 500 tonnes soit placée en dépôt au commissariat du peuple aux Finances de l’Union Soviétique”. Au final, ce sont 510 tonnes d’or qui sont expédiées à Moscou en février 1937 sans même un reçu ! Jamais l’Espagne ne reverra cet or. Lorsque vingt ans plus tard, le gouvernement espagnol entreprend des négociations à ce sujet avec l’URSS, il est répondu que tout cela a été dépensé pour venir en aide à l’Espagne et que, d’ailleurs, c’est l’Espagne qui doit encore 50 millions de dollars à l’Union soviétique en raison d’un emprunt contracté à l’époque par le gouvernement de Caballero !
François Kersaudy livre également quelques détails effrayants sur les prisons secrètes encadrées par les conseillers soviétiques durant la guerre d’Espagne, notamment l’ancien couvent des Ursulines aux environs de Valence transformé en prison surnommée “le Dachau de l’Espagne républicaine”. Or les détenus, souvent torturés, étaient tous des rouges, mais qui, pour une raison ou une autre, avaient déplu aux commissaires politiques communistes. Il est également question des 30 000 Espagnols réfugiés en URSS après la victoire de Franco et qui vont vite déchanter, envoyés dans des camps de travail, mourant de faim, de froid ou de tuberculose.
Les faux récits soviétiques parus en Occident
Un autre chapitre démontre comment de nombreux ouvrages édités en Occident, présentés comme les mémoires d’officiers supérieurs soviétiques, du garde du corps de Staline, du neveu de Staline ou encore de Staline en personne, étaient des faux, vraisemblablement rédigés par Grégoire Bessedovsky, obscur informateur-diplomate systématiquement mis en valeur dans chacun de ces faux. Malgré les erreurs flagrantes contenues dans ces ouvrages, ils seront néanmoins cités ensuite comme sources dans de nombreux travaux d’historiens occidentaux. Les fausses mémoires du général Vlassov ont d’ailleurs encore été rééditées en 2022.
L’incroyable vie du général Vlassov
En parlant du général Vlassov, le chapitre que lui consacre François Kersaudy vaut à lui seul l’achat de ce livre. Puisant aux meilleures sources, Kersaudy révèle le parcours plus qu’impressionnant de cet officier. Bien que son père, ancien sous-officier de la garde du Tsar, ait été chassé de sa ferme familiale, que les parents de sa femme aient été dépossédés et exilés, et que son propre frère aîné ait été exécuté en 1929 par la Tchéka, police secrète de Staline, c’est dans l’Armée rouge que Andreï Vlassov a débuté une brillante carrière militaire. Son aptitude au commandement suscite rapidement l’admiration de ses pairs et de ses supérieurs. En 1935, on lui confie un régiment considéré comme le plus mauvais de toute sa région militaire. Au bout d’un an, il fait de ce régiment celui reconnu officiellement comme le meilleur de sa région. En 1938, il est envoyé en Chine comme conseiller militaire, chargé d’aider Tchang Kaï-chek à bâtir son armée. Il échappe ainsi aux purges qui, en URSS, déciment ses collègues et ses supérieurs de l’Armée rouge, même les plus illustres, arrêtés, dégradés, torturés, fusillés ou envoyés mourir dans des camps de travail, victimes de la folie de Staline.
Rappelé à Moscou fin 1939, Vlassov est promu général de brigade, le plus jeune de toute l’armée soviétique. A nouveau, il hérite d’une des plus mauvaises unités qu’il transforme en moins d’un an en la meilleure de toute l’Armée rouge, citée fréquemment en exemple dans les revues militaires. En décembre 1941, son portrait figure en bonne place, avec Joukov, parmi les sauveurs de Moscou. Il est alors le général le plus populaire de l’Union soviétique. En mars 1942, contre l’avis de son état-major, Staline impose une nouvelle offensive au nord de Leningrad, vouée à l’échec, et ordonne à Vlassov de prendre la tête de la manœuvre. Malgré l’héroïsme de Vlassov et de ses hommes, la défaite est programmée. Capturé par les Allemands le 12 juillet 1942, il rencontre des officiers allemands qui l’admirent et le reçoivent avec les honneurs militaires. Plusieurs officiers allemands considèrent, à juste titre, que l’URSS ne sera jamais vaincue sans l’aide des Russes eux-mêmes. Le prestige et le savoir-faire du général Vlassov le désignent tout naturellement pour cette mission. Vlassov n’aime pas l’Allemagne nazie mais il sait à quel point Staline est un fou criminel, responsable des purges, des éliminations systématiques de ses frères d’armes, de la destruction et de la mise en esclavage de la paysannerie russe dont il est issu, des persécutions religieuses et de la terreur policière. C’est contre tout cela que le peuple russe s’est insurgé en accueillant l’armée allemande à bras ouverts durant les premières semaines de l’invasion. Vlassov accepte donc de prendre le commandement de l’Armée de libération russe. On lui promet qu’il pourra recruter des centaines de milliers d’officiers et de soldats parmi les prisonniers soviétiques. Ce qui se produit alors est incroyable : des officiers supérieurs qui ont été capturés devant Kiev, Moscou ou Stalingrad, dont certains sont des commissaires politiques, dont la plupart ont été nommés Héros de l’Union soviétique, qui ont souvent été maltraités par les nazis, décident sur-le-champ de se joindre à Vlassov. Une première académie militaire de la Russie libre est rapidement mise en place, au début de 1943, à 50 km de Berlin. Par groupes de trois mille (!), des militaires y sont formés. Vlassov est accueilli en sauveur dans toute la Russie occupée par les Allemands. Il annonce un programme qui suscite l’enthousiasme : suppression du travail forcé, dissolution des kolkhozes et restitution de la terre aux paysans, abolition de la terreur,… Mais Hitler, méprisant, refuse de voir cette armée russe libre se constituer. Ce n’est qu’en 1945, lorsque tout est déjà perdu pour l’Allemagne, qu’on donne enfin à Vlassov quelques vrais moyens. Mais il est évidemment bien trop tard. Pourtant, même dans ces conditions, une petite unité de volontaires sur l’Oder parvient à obtenir le ralliement de deux régiments soviétiques. Si les moyens lui avaient été donnés comme promis dès 1943, Vlassov aurait pu changer considérablement la répartition des forces sur le terrain militaire russe. Tout début mai 1945, la résistance praguoise non-communiste n’obtient pas l’aide de l’Armée rouge pour se libérer des unités SS qui occupent la capitale tchèque. La résistance praguoise fait alors appel à l’Armée de libération russe de Vlassov et voilà que 25 000 hommes, portant des uniformes allemands flanqués de cocardes tricolores russes et de croix de saint André, parlant russe et fraternisant avec la population, chassent les SS de la ville avant de quitter à leur tour les lieux, l’Armée rouge approchant en force.
L’état-major de Vlassov croyait pouvoir négocier avec le commandement américain pour continuer ensemble le combat contre Staline. Le désenchantement fut rude. Capturés par les soviétiques pour les uns, livrés par les Américains aux Soviétiques pour les autres, les hommes de l’Armée de libération russe de Vlassov seront torturés puis exécutés dans les pires conditions.
Ex Libris
Dix faces cachées du communisme, François Kersaudy, éditions Perrin, 428 pages, 23 euros
SOURCE :
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