La grâce, c'est posséder Dieu
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La grâce, c'est posséder Dieu

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Message  atanassova Sam 23 Juin 2018 - 14:22

Catéchèse du 6 juin 1943.

 
Nature et effets de la grâce : la grâce, c’est posséder Dieu.


4 h 30 du matin.    

Jésus dit :        

Aujourd’hui je veux te parler de la «grâce». Tu verras qu’elle a un rapport avec les autres sujets même si, à première vue, cela ne te semble pas le cas. Tu es un peu fatiguée, Maria, mais écris quand même. Ces leçons te serviront aux jours de jeûne où moi, ton Maître, je ne te parlerai pas.

Qu’est-ce que la grâce ? Tu as étudié et expliqué la question bien des fois. Mais je veux t’expliquer la grâce à ma façon dans sa nature et dans ses effets.  

La grâce, c’est posséder en vous la lumière, la force, la sagesse de Dieu. En d’autres mots, avoir la ressemblance intellectuelle avec Dieu, ce qui est le signe unique et incomparable de votre filiation à Dieu.  

Sans la grâce, vous seriez simplement des créatures animales, évoluées au point d’être pourvues de raison et d’une âme,  mais d’une âme au niveau de la terre, capable d’évoluer dans les contingences de la vie terrestre, mais incapable de s’élever jusqu’aux régions de la vie de l’esprit. Donc, pas beaucoup plus que des brutes, dont la conduite est réglée seulement par l’instinct, et en vérité, elles vous dépassent très souvent par leur conduite.  

La grâce est donc un don sublime, le plus grand don que Dieu, mon Père, ait pu vous faire. Et il vous le fait gratuitement parce que son amour de Père pour vous est infini, tout comme il est lui-même infini. Vouloir nommer tous les attributs de la grâce signifierait faire une longue liste de substantifs et d’adjectifs, et ils n’expliqueraient toujours pas parfaitement ce qu’est ce don.      

Rappelle-toi seulement ceci : la grâce, c’est posséder le Père, vivre dans le Père; la grâce, c’est posséder le Fils, jouir des mérites infinis du Fils; la grâce, c’est posséder l’Esprit saint, bénéficier de ses sept dons. Bref, la grâce, c’est Nous posséder, le Dieu Unique en Trois Personnes, et avoir autour de votre personne mortelle les légions des anges qui Nous adorent en vous.      

L’âme qui perd la grâce perd tout. En ce qui la concerne, le Père l’a créée en vain, le Fils l’a rachetée en vain, l’Esprit Saint lui a infusé ses dons en vain, les Sacrements existent en vain. Elle est morte. Branche pourrie qui, sous l’action corrosive du péché, se détache et tombe de l’arbre de vie et achève de se putréfier dans la boue. Si une âme savait se conserver telle qu’elle est après le Baptême et après la Confirmation, c’est-à-dire au moment où elle est littéralement imbibée de grâce, cette âme serait à peine moins que Dieu. Que cela te dise tout.    

Vous êtes stupéfaits au récit des prodiges de mes saints. Mais, ma chère, il n’y a pas de quoi être stupéfait. Mes saints possédaient la grâce; ils étaient donc des dieux, car la grâce déifie. N’ai-je pas dit moi-même dans mon Évangile que les miens feront les mêmes prodiges que moi ? Mais pour être des miens, il faut vivre de ma vie, à savoir, de la vie de la grâce.

Si vous le vouliez, vous pourriez tous être capables de prodiges, c’est-à-dire de sainteté. Même que je voudrais que vous le soyez, car cela signifierait que mon Sacrifice a été couronné de victoire et que je vous ai réellement arrachés à l’empire du Malin, le reléguant dans son Enfer, rabattant sur sa bouche une pierre inamovible sur laquelle je mettrai le trône de ma Mère, la seule à tenir son talon sur le dragon, impuissant à lui nuire.

Les âmes en état de grâce ne possèdent pas toutes cette grâce au même degré. Non parce que je l’infuse en quantités différentes, mais parce que vous la conservez en vous à des degrés différents. Le péché mortel détruit la grâce, le péché véniel l’effrite, les imperfections l’anémient. Il y a des âmes, pas du tout méchantes, qui dépérissent dans une consomption spirituelle parce que, à cause de leur inertie, qui leur fait commettre continuellement des imperfections, elles diminuent la grâce en elles, la réduisant à un fil très mince, à une petite flamme languissante. Alors qu’elle devrait être un feu, un incendie vivant, beau, purificateur. Le monde s’écroule parce que la grâce s’écroule dans la quasi totalité des âmes et languit dans les autres.    

La grâce donne des fruits différents selon qu’elle est plus ou moins vive dans votre cœur Une terre est d’autant plus fertile qu’elle est riche en éléments et qu’elle bénéficie du soleil, de l’eau, des courants aériens. Il y a des terres stériles, maigres, qui sont arrosées, réchauffées par le soleil, balayées par les vents, mais en vain. Il en est de même pour les âmes. Il y a des âmes qui se chargent d’éléments vitaux avec chaque effort et qui, par conséquent, réussissent à bénéficier à cent pour cent des effets de la grâce.


Les éléments vitaux sont : vivre selon ma Loi, chastes, miséricordieux, humbles, aimant Dieu et son prochain; vivre de prière ‘vivante’. Alors la grâce grandit, fleurit, pousse des racines profondes et s’élève en arbre de vie éternelle. Alors l’Esprit Saint, tel un soleil, inonde l’âme de ses sept rayons, de ses sept dons; alors moi, le Fils, vous pénètre avec la pluie divine de mon Sang; alors le Père vous regarde avec satisfaction, voyant en vous sa ressemblance; alors Marie vous caresse en vous serrant sur son sein, qui m’a porté comme il a porté ses petits enfants, moindres que son Fils, mais chers, si chers à son cœur; alors les neuf chœurs des anges forment une couronne autour de votre âme, temple de Dieu, et chantent le sublime ‘Gloria’; alors votre mort est vie et votre vie est béatitude dans mon royaume.  


7 juin 1943

Jésus dit :        

“Je continue à te parler de la grâce, laquelle donne la vie de l’esprit.

Lorsque Dieu créa le premier homme, il lui insuffla, en plus de la vie de la matière, jusque-là inanimée, la vie de l’esprit. Autrement il n'aurait pu dire qu’il vous avait créés à son image et à sa ressemblance.  

Aucun d’entre vous ne peut imaginer la perfection de cette première créature. Seulement nous, pouvons voir, dans l’éternel présent qu’est notre éternité, la perfection de l’œuvre royale de notre intelligence créatrice. Si Adam avait su rester roi tel que nous l’avions fait, avec pouvoir sur toute chose et dépendant de Dieu seul, d’une dépendance de fils bien-aimé, sa semence aurait été une semence de perfection perpétuelle. Mais un vaincu veillait pour tirer sa vengeance.          
   

Maria, toi qui dis que de ton cœur ne pourraient sortir spontanément des pensées de pardon parce que ta nature humaine t’inspire un esprit de vengeance et que tu sais pardonner uniquement par égard pour moi, as-tu déjà pensé que ce fut cet esprit de vengeance qui vous a ruinés, vous enfants d’Adam, et qui m’a envoyé, moi, Fils de Dieu, sur la croix ?      

Lucifer - le plus beau parmi les êtres que j’ai créés - au fond du gouffre où il était tombé, laid pour l’éternité à la suite de sa révolte blasphématoire contre son Créateur, était assoiffé de vengeance. Au premier péché d’orgueil, il joignit ainsi une interminable série de crimes, se vengeant pendant les siècles des siècles. Et son premier acte de vengeance eut pour objet mes créatures Adam et Ève. Sa dent empoisonnée mit le signe de sa bestialité dans la perfection de ma création, lui communiquant son propre appétit de luxure, de vengeance, d’orgueil. Et depuis, votre esprit lutte en vous contre le venin de l’infernale morsure.        

Il arrive très rarement que l’esprit l’emporte sur la chair et le sang, et qu’il donne un nouveau saint à la Terre et au Ciel. Quelquefois, l’esprit vit péniblement, avec des périodes de léthargie pendant lesquelles c’est comme s’il était mort; vous vivez et agissez alors comme des êtres privés de lumière, de ma Lumière. D’autres fois l’esprit est littéralement tué par la créature qui déchoit volontairement de son trône de fille de Dieu et devient pire qu’une brute. Elle devient démon, fille de démon.

En vérité, je te dis que plus des deux tiers de la race humaine appartiennent à cette catégorie qui vit sous le signe de la Bête. Pour elle, je suis mort en vain.          

La loi de ceux qui portent le signe de la Bête est en opposition à ma Loi. Dans l’une domine la chair qui engendre les œuvres de la chair. Dans l’autre domine l’esprit qui engendre les œuvres de l’esprit. Là où l’esprit domine est le règne de Dieu; là où domine la chair est le règne de Satan.    

L’infinie miséricorde qui anime la Triade a donné à votre esprit tous les secours nécessaires pour dominer. Elle a donné le sacrement qui enlève le signe de la Bête dans votre chair de fils d’Adam et qui y imprime mon signe. Elle a donné ma parole de Vie, elle m’a donné, moi, Maître et Rédempteur, elle a donné mon sang dans l’Eucharistie et sur la croix, elle a donné le Paraclet, Esprit de vérité.        

Celui qui sait demeurer dans l’Esprit engendre les œuvres de l’esprit. Des créatures possédées par l’Esprit jaillissent charité, douceur pureté, savoir et toute bonne œuvre unie à une grande humilité. Des autres sortent, comme des vipères sifflantes, vices, fraudes, crimes et luxures, car leur cœur est un nid de serpents infernaux.      

Mais où sont ceux et celles qui savent tendre à la vie de l’esprit et se rendre dignes d’accueillir en eux l’infusion vitale du Consolateur, lequel vient avec tous ses dons, mais souhaite pour trône un esprit qui le désire, prêt à le recevoir ? Non, le monde n’en veut pas de cet Esprit qui rend justes et bons. Le monde veut le pouvoir à n’importe quel prix, la richesse à n’importe quel prix, la satisfaction des sens à n’importe quel prix, toutes les joies terrestres à n’importe quel prix; il rejette l’Esprit Saint, blasphème contre lui et conteste sa vérité, se pare d’habits prophétiques en disant des paroles qui ne sortent pas du sein de la Très Sainte Trinité mais de l’antre de satan.

Et cela n’est pas et ne sera pas pardonné. Jamais. Et que ce ne soit pas pardonné vous pouvez le voir. Dieu se retire dans le haut des Cieux parce que les humains repoussent son amour et vivent pour et dans la chair. Voilà les causes de votre ruine et de notre silence. Les tentacules de Satan sortent des profondeurs; sur Terre, les humains se proclament dieux et blasphèment contre le vrai Dieu; là-haut, le Ciel se ferme. Et c’est encore dommage parce qu’en se refermant, il retient les foudres que vous méritez.        

Une nouvelle Pentecôte trouverait les cœurs plus durs et plus souillés qu’une pierre embourbée dans un étang de boue. Restez donc dans la boue que vous avez voulue, en attendant qu’un commandement, contre lequel il n’y a pas de révolte, vous en tire pour vous juger et séparer les enfants de l’esprit de ceux de la chair.      


source: maria-valtorta.org
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Message  atanassova Sam 23 Juin 2018 - 14:31

Jésus dit :

"Sans le Père, je n’aurais pas été. Mais sans l’Esprit, je ne serais pas venu. Parce que c’est l’Amour du Père qui m’a envoyé. Et nous sommes d’autant plus présents et plus actifs dans un cœur que l’amour en lui est plus vif. D’où la nécessité de posséder en vous l’Amour, c’est-à-dire l’Esprit Saint.              

J’ai dit qu’il ‘faut renaître dans l’Esprit pour pouvoir posséder la vie éternelle’. La naissance de la chair d’une autre chair ne vous différencie pas des brutes autrement qu’en ceci : vous serez jugés pour ne pas avoir voulu renaître dans l’Esprit, ce dont les brutes, elles, ne sont pas responsables. Vous, vous l’êtes. Alors pourquoi ne renaissez-vous pas dans l’Esprit ? Pourquoi tuez-vous l’Amour en vous ?        

Comment ma doctrine peut-elle être comprise si l’Amour n’est pas en vous ? J’ai dit que ‘vous auriez compris quand j’aurais envoyé le Consolateur, l’Esprit de vérité’. Et voilà que je vous l’ai envoyé.

Je suis monté sur la croix volontiers pour vous racheter et pour préparer la voie au Paraclet. Je suis monté au Ciel volontiers, laissant ma Mère, la seule en qui l’Esprit demeure comme au sein du Père, tant elle était pleine de grâce. Même qu’en elle était la ‘Grâce’ elle-même. Je suis monté au Ciel, laissant les hommes que j’avais tant aimés au point de mourir sur la croix pour eux, afin de pouvoir vous envoyer Celui à la lumière duquel tout devient clair. Je continue de vous l’envoyer, d’alimenter cette lumière avec moi-même, car je suis dans le Père et dans l’Esprit, et ils sont en moi.          

Et vous m’avez, moi avec mon Corps, avec mon Sang, avec mon Essence, dans l’Eucharistie. Votre Dieu et votre Frère. Mais vous vivez avec la chair. Vous m’avez, moi, Lumière du monde, et de nouveau, et même toujours davantage, vous préférez les ténèbres à la lumière. Vous êtes comme de pauvres fous. Lorsque je vivais parmi vous, on vous aurait appelés ‘obsédés’, possédés par un esprit impur qui vous plie à d’étranges perversions, ce qui vous fait aimer les ténèbres, les laideurs, les compagnies immondes, alors que vous pourriez vivre dans la Lumière et dans la Vérité. Vous avez l’ouïe et vous n’entendez pas, vous avez la vue et vous ne voyez pas; vous possédez la parole, mais vous l’utilisez pour blasphémer ou pour mentir; vous avez un cœur et vous ne l’élevez pas au Ciel, mais le vendez pour de basses amours et de vils intérêts.  

Pourquoi vivez-vous en profanant et en vous profanant ? Que sont donc pour vous les paroles de vérité et de vie que je vous ai laissées et que le Paraclet vous a expliquées à la lumière de la charité ?    

De temps en temps, je tente un autre miracle d’amour et je vous appelle, vous parlant de mille manières. Vous venez, vous enquêtez, vous vous secouez. Mais de quelle façon ? Avec une curiosité scientifique. Votre esprit ne se réveille pas au toucher du mystère qui se dévoile une fois de plus et vous montre Dieu et son amour. Pauvres créatures aveuglées par votre science humaine !          

Une seule science est nécessaire : la mienne. Et elle vous est communiquée par l’Esprit de vérité. À sa lumière, tout ce qui existe se sanctifie, se purifie, devient bon. Si votre savoir humain tire ses origines de ce savoir parfait, il donne des œuvres de véritable utilité. Autrement, non. Si la science que vous possédez est seulement humaine, ce n’est pas la vraie science. C’est une profanation. Elle arrache les voiles du mystère dont moi, qui sais doser le bien et le mal, j’ai enveloppé les forces cosmiques.

Le dragon siffle : "Mordez, humains, mordez dans le fruit qui vous fera des dieux". Et vous mordez. Vous ne savez pas que vous mangez votre propre condamnation. Vous devenez, il est vrai, d’une génialité semi-divine; vous avez arraché à l’univers beaucoup de ses secrets et vous avez maîtrisé les forces de la nature. Mais sans le contrepoids de l’amour, votre savoir est uniquement puissance destructrice. Et Satan siffle sa joie parce que, dans vos découvertes, il voit son signe qui nie Dieu. Seulement son signe.        

Si, pour faire le bien, vous mettiez le centième de ce que vous mettez dans le mal, vous seriez déjà sauvés. Mais suivre le bien veut dire être purs, chastes, miséricordieux, honnêtes, justes et humbles. Tandis que vous préférez être agents d’iniquité.”          

       

"Vous ne pouvez concilier le Règne de Dieu avec le règne de Satan. Vous ne pouvez satisfaire en même temps la chair et l’esprit. Vous devez choisir.  

Je vous ai donné l’intelligence pour que vous puissiez choisir. Je vous ai donné la lumière pour que vous puissiez voir. Je vous ai donné l’amour pour que vous puissiez vous guider. Et je vous ai donné la liberté parce qu’autrement votre existence n’aurait pas eu de mérite. Vous vous êtes trompés dix, cent, mille fois.  

Je vous ai donné les Commandements pour vous aider, je vous ai donné les prophètes pour qu’ils vous crient ma volonté. Vous vous êtes trompés cent, mille, dix-mille fois.      

Je me suis donné moi-même à vous, quittant le sein de mon Père pour vous parler. Je me suis donné moi-même à vous, m’humiliant, moi, Dieu, en mourant comme un malfaiteur pour laver votre cœur et le rendre capable d’accueillir Dieu. Je vous ai donné l’Esprit pour qu’il soit votre Maître dans l’apprentissage de ma doctrine de charité, de pureté, de bonté, d’humilité. Vous vous êtes trompés dix-mille, un million de fois.      

Le nombre de vos erreurs ne se compte plus. Vous les accumulez les unes sur les autres comme dans une pyramide. Vous construisez une seconde Tour de Babel pour y monter et y dire : "Voilà que nous sommes semblables à Dieu et que nous escaladons les cieux". Satan vous aide et rit. Il sait que la tour de vos fautes s’écroulera sur vous, alors que vous croirez toucher les cieux, et vous précipitera en enfer. Elle est déjà en train de s’écrouler et de vous emporter. Et vous ne vous arrêtez pas !          


Oh ! Arrêtez, arrêtez, mes enfants ! Arrêtez, mes trésors ! Entendez la voix du Père, du Frère, de votre Dieu qui vous appelle, qui vous appelle ses trésors même maintenant, car vous êtes emperlés de son Sang. Ne secouez pas ce Sang avec colère, en blasphémant contre lui. Levez votre front malade vers le Ciel, pour que la rosée divine vous lave. Parce que vous êtes malades, mes pauvres enfants, et vous ne le savez pas. Vous vous êtes laissé embrasser par Satan et sa lèpre est sur vous et en vous. Mais mon amour, seulement mon amour, peut vous guérir.  

Venez, ne repoussez pas ma main qui cherche à vous attirer vers moi. Pensez-vous que je ne puisse vous pardonner ? Ô ! J’aurais pardonné même à Judas si, au lieu de fuir, il était venu sous la croix où je me mourais et s’il m’avait dit : "Pardon !". Il aurait été le premier à être racheté parce qu’il était le plus grand coupable, et j’aurais fait pleuvoir sur lui le Sang de mon Cœur, transpercé, non par la lance, mais par sa trahison et par les vôtres.    

Venez. Mes bras sont ouverts. J’ai souffert de les avoir cloués sur la croix uniquement parce que je n’aurais pas pu vous y serrer et vous bénir. Mais maintenant, ils sont libres de vous attirer sur mon cœur. Ma bouche a pour vous des baisers de pardon, mon cœur, des trésors d’amour.    

Laissez les richesses injustes et venez à moi, votre vraie richesse. Laissez les joies indignes et venez à moi, votre vraie joie. Laissez les faux dieux et venez à moi, votre vrai Dieu. Comme vous seriez joyeux, d’une joie spirituelle, si vous vous en remettiez à moi !          

Je suis le Dieu de la paix. Toutes les grâces jaillissent de moi. Chaque douleur s’apaise en moi. Chaque fardeau devient léger. Chacune de vos actions, accomplie en mon Nom, se revêt de ma beauté. Je peux tout vous donner si vous venez à mon Cœur, non d’une façon humaine, mais surhumaine, éternelle, ineffablement douce. Je ne dis pas que vous ne connaîtrez plus la souffrance : je l’ai connue moi-même qui suis Dieu; mais je vous dis que la souffrance deviendra suave si elle est supportée sur mon Cœur.


Venez. Laissez ce qui meurt, ce qui vous blesse, celui qui vous veut du mal. Venez à celui qui vous aime, qui sait vous donner les choses qui ne nuisent pas et ne meurent pas. Aidez-moi, avec votre volonté. Je la veux pour agir. Non parce que j’en ai besoin, mais parce que vous en avez besoin pour mériter le Royaume.

Venez. Aidez-moi à repousser l’Enfer en enfer et à vous ouvrir le Ciel.”

source: maria-valtorta.org
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Message  atanassova Sam 23 Juin 2018 - 14:46

Les cahiers de 1943, 10 juin 1943

Jésus dit :    

"Si ma Chair est réellement nourriture et mon Sang boisson, comment se fait-il que vos âmes meurent d’inanition ? Comment se fait-il que vous ne grandissez pas dans la vie de la grâce ?    

Il y en a beaucoup pour qui c’est comme si mes églises n’avaient pas de ciboire. Ce sont ceux qui m’ont renié ou oublié. Mais il y en a aussi beaucoup qui se nourrissent de moi. Et malgré cela, ils ne font aucun progrès, tandis que chez d’autres, chaque union avec moi-Eucharistie apporte un accroissement de grâce. Je vais t’expliquer les causes de ces différences.

Il y a ceux qui sont parfaits : ils me cherchent uniquement parce qu’ils savent que ma joie, c’est d’être accueilli dans le cœur des humains et qu’ils n’y a pas de plus grande joie pour eux que de devenir une seule chose avec moi. En ceux-ci, la rencontre eucharistique devient fusion, et l’ardeur qui émane de moi et qui se dégage d’eux est si forte que, comme deux métaux dans un creuset, nous devenons une seule chose. Naturellement, plus la fusion est parfaite et plus la créature prend mon empreinte, mes propriétés, mes beautés. C’est ainsi que savent s’unir à moi ceux que vous appelez les ‘Saints’, c’est-à-dire les êtres parfaits qui ont compris qui je suis.        

Mais j’apporte des grâces indicibles et je transfuse ma grâce à toutes les âmes qui viennent à moi avec un véritable transport et un cœur pur, de sorte qu’elles procèdent sur le chemin de la vie et, même si elles n’atteignent pas une sainteté éclatante, reconnue par le monde, elles atteignent toujours la vie éternelle, car celui qui demeure en moi a la vie éternelle.  

Pour toutes les âmes qui savent venir à moi avec l’ardeur des premiers et la confiance des seconds, qui me donnent tout ce qu’elles sont en mesure de donner, c’est-à-dire tout l’amour dont elles sont capables, pour ces âmes je suis prêt à accomplir des prodiges de miracles pourvu que je puisse m’unir à elles.    

Le plus beau ciel pour moi est dans le cœur des créatures qui m’aiment. Pour elles, même si la rage de Satan détruisait toutes les églises, je descendrais, sous forme eucharistique, du haut des Cieux. Mes anges me porteraient aux âmes affamées de moi, pain vivant qui descend du Ciel.    

D’ailleurs, ceci n’est pas nouveau. Lorsque la foi était encore flamme d’amour vivant, j’ai su aller vers des âmes séraphiques ensevelies dans les ermitages ou les cellules murées. Je n’ai pas besoin de cathédrales pour me contenir. Un cœur que l’amour consacre me suffit. La plus vaste et la plus splendide cathédrale est toujours trop étroite et trop pauvre pour moi, Dieu qui remplis de moi tout ce qui est. Toute œuvre humaine est sujette aux limitations de l’humain et je suis infini. Alors que votre cœur n’est pas trop étroit ou trop pauvre pour moi si la charité l’embrase. Et la plus belle cathédrale est celle de votre âme habitée par Dieu.          

Dieu est en vous quand vous êtes en grâce. Et c’est de votre cœur que Dieu veut faire son autel. Aux premiers temps de mon Église, il n’y avait pas de cathédrales, mais j’avais un trône digne de moi dans chaque cœur chrétien.

Ensuite, il y a ceux qui viennent à moi seulement quand le besoin les pousse ou la peur les éperonne. Alors ils viennent frapper à mon tabernacle qui s’ouvre, accordant toujours réconfort, et souvent, si elle est utile, la grâce demandée. Mais je voudrais que les humains viennent à moi, non seulement pour demander, mais aussi pour donner.        

Puis il y a ceux qui s’approchent de la sainte Table, où je me fais nourriture, par habitude. En eux, les fruits du sacrement durent le peu de temps que durent les Espèces et puis ils se dissipent. Puisqu’ils viennent à moi sans aucun élan du cœur, ils ne progressent pas dans la vie de l’esprit, laquelle est essentiellement vie de charité. Je suis charité et j’apporte la charité, mais ma charité vient à languir dans ces âmes tièdes que rien ne réussit à réchauffer davantage.          

Une autre catégorie est celle des pharisiens. Ils existent encore; c'est une mauvaise herbe qui ne meurt pas. Ceux-ci feignent l’ardeur mais ils sont plus froids que la mort. Toujours semblables à ceux qui me mirent à mort, ils viennent et se mettent bien en vue, gonflés d’orgueil, saturés de fausseté, sûrs de posséder la perfection, sans aucune miséricorde excepté pour eux-mêmes, convaincus qu’ils sont un exemple pour le monde.      

Au contraire, ce sont ceux qui scandalisent les petits et les éloignent de moi, car leur vie est à l’opposé de ce qu’elle devrait être, leur piété est de forme et non de substance et elle se transforme, à peine sont-ils loin de l’autel, en dureté envers leurs frères et sœurs. Ils mangent leur condamnation car, connaissant votre faiblesse, je pardonne beaucoup de choses, mais je ne pardonne pas le manque de charité, l’hypocrisie, l’orgueil. Je fuis ces cœurs le plus vite possible.          

Si l’on considère ces diverses catégories, il est facile de comprendre pourquoi l’Eucharistie n’a pas encore fait un paradis de ce monde comme elle aurait dû le faire. C’est vous qui entravez l’avènement de l’amour, qui vous sauverait comme individus et comme société. Si vous vous nourrissiez réellement de moi avec le cœur, avec l’âme, avec l’esprit, avec la volonté, avec la force, avec l’intellect, avec en somme toutes vos facultés, les haines tomberaient et avec les haines, les guerres; il n’y aurait plus de fraudes, de calomnies, de passions déréglées qui suscitent les adultères et à leur suite les homicides, l’abandon et la suppression des innocents. Le pardon réciproque serait, non sur les lèvres, mais dans les cœurs de tous, et vous seriez pardonnés par mon Père.        

Vous vivriez en anges et passeriez vos journées à m’adorer en vous et en m’invoquant pour la prochaine venue. Ma présence constante dans vos pensées vous tiendrait loin du péché, qui commence toujours par une activité intense de la pensée, laquelle se traduit ensuite par l’acte. Mais du cœur devenu ciboire n’émaneraient que des pensées surnaturelles et la Terre en serait sanctifiée.


La Terre deviendrait un autel, un vaste autel prêt à recevoir la deuxième venue du Christ, Rédempteur du monde."  

source:  maria-valtorta.org
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La grâce, c'est posséder Dieu  Empty Re: La grâce, c'est posséder Dieu

Message  Admin Dim 24 Juin 2018 - 11:58

@ Atanassova :

Fantastique !

10 sur 10 !

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La grâce, c'est posséder Dieu  Empty Re: La grâce, c'est posséder Dieu

Message  Admin Mar 26 Juin 2018 - 11:04

@ Tous :

Quel superbe enseignement !

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