SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
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Viens, Seigneur Jésus ! :: La Fin des Temps :: Le Synode sur la Famille et le Synode d'Amazonie : un prélude au Schisme à venir ?
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
Le pape François parlait le 10 septembre d'un possible schisme "parce qu'il sait que le Synode amazonien peut en provoquer un", a déclaré Mgr Carlo Viganò à InsideTheVatican.com (11 septembre).
Viganò remarque que François est prêt à dire que "les autres" sont la cause de ce schisme. Mais en réalité, "il le provoque lui-même".
L'archevêque demande si c'est "l'attitude d'un pasteur" qui prend soin de ses fidèles. Il souligne qu'il serait du devoir de François "d'empêcher un schisme".
SOURCE : https://gloria.tv/article/N8368FpG3wSa1GRBqYGUD7A4p
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
Il est "méprisant et humiliant" d'ordonner des hommes mariés pour résoudre le problème d'un manque présumé de vocations en Amazonie, écrit le cardinal Robert Sarah, préfet de la liturgie, dans son livre "Le soir approche et déjà le jour baisse".
Le manque de prêtres en Amazonie ne sera pas résolu par l'ordination d'hommes mariés, qui "n'ont pas été appelés par Dieu au sacerdoce, mais à la vie conjugale".
Sarah souligne que l'Église latino-américaine a des "préjugés" quand elle dit que les indigènes sont "incapables de vivre le célibat".
Il souligne que les protestants, qui acceptent les pasteurs mariés, souffrent aussi d'une pénurie de prédicateurs.
Selon Sarah, le synode de l'Amazonie "romprait définitivement" avec la tradition de l'Église latine si elle prenait une telle direction.
L'Église vit une crise comparable à " l'hémorragie intense des années 1970, lorsque [des dizaines de milliers] de prêtres ont quitté le sacerdoce ", ajoute Sarah.
SOURCE : https://gloria.tv/article/uEzqyxXPEYpm3BQM8TjgbtbS8
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
Amazonie: le retour triomphal de la théologie de la Libération
Sep 13, 2019
Parmi les artisans de l’ombre du prochain synode, un théologien allemand octogénaire, Paulo Suess, très apprécié du Pape, et très imprégné par l’idéologie marxiste. Tour d’horizon d’AM Valli (*)
(*) Voir aussi l’article de Maike Hickson sur LifeSiteNews.
Paulo Suess et le Pape, 4 avril 2014
Les racines du Synode sur l’Amazonie et la charge des octogénaires
Aldo Maria Valli
12 septembre 2019
Ma traduction
On sait que parmi les inspirateurs du prochain synode amazonien (6-27 octobre) se trouve Leonardo Boff , 81 ans; l’ex-prêtre qui fut l’un des fondateurs de la théologie de la libération, et un grand ami de Bergoglio, a affirmé avoir aidé le pape à écrire l’encyclique écologique Laudato sì’.
Mais Boff n’est pas seul. Un autre idéologue du prochain synode, également âgé de 81 ans, est moins connu, mais pas moins important, Paulo Suess.
Allemand de Cologne, lui aussi, comme Boff, né en 1938, après des études à Bruxelles, Münster, Louvain et Munich (où il a obtenu son doctorat en théologie avec une thèse sur le catholicisme populaire au Brésil avec l’ultra-progressiste Johann Baptist Metz) Suess s’installa en Amérique du Sud et devint professeur d’études missionnaires à Sao Paulo, ainsi que membre de Amerindia, un groupe qui promeut la théologie de libération.
Avec Boff et d’autres, Suess a longtemps travaillé à influencer les évêques latino-américains dans le sens de la théologie de la libération, si bien qu’il a contribué directement au document final de la cinquième Conférence générale des évêques d’Amérique latine et des Caraïbes, qui se tint à Aparecida en 2007 et qui vit le cardinal Jorge Mario Bergoglio dans le rôle de président de la commission chargée de rédiger les conclusions de la rencontre.
Suess a été impliqué dès le début dans la préparation du synode amazonien, si bien qu’en avril 2014, il a eu une audience avec le Pape François en compagnie de l’évêque Erwin Kräutler (né en 1939), lui aussi allemand, lui aussi employé par François comme inspirateur et auteur de Laudato Si‘, lui aussi engagé depuis des années du côté de la théologie de libération comme missionnaire en Amazonie brésilienne, et connu à la fois pour être favorable à l’ordination de prêtres mariés et de diaconesses, et pour avoir déclaré avec fierté: « De toute ma vie, je n’ai jamais baptisé un indigène et je n’ai pas l’intention de le faire ».
« Faites des propositions audacieuses », fut l’exhortation que le Pape Bergoglio adressait en 2014 à Suess et Kräutler. Et les deux, qui pendant des décennies ont travaillé côte à côte au Brésil, en particulier au CIMI (le Conseil Indigène Missionnaire) et au REPAM (le Réseau Ecclésial Panamazzonique, à son tour impliqué par François dans la préparation du synode) n’ont pas fait marche arrière.
« Marcher ensemble » est une expression chère à Suess [et au Pape!!], tout comme « renforcer les indigènes dans leur identité », mais la véritable « proposition audacieuse » réside dans « une nouvelle compréhension de la révélation de Dieu ». Dans quel sens ? Dans le sens d' »historiciser le concept de Révélation », afin de « découvrir la Révélation de Dieu parmi ces peuples indigènes ».
C’est là qu’on voit clairement l’influence de Suess sur le document de travail du Synode panamazéen, dans lequel la région amazonienne est décrite et présentée comme « une source particulière de la révélation de Dieu ». Cette déclaration a suscité de nombreuses critiques, tant de la part de simples fidèles que de hauts prélats, comme le cardinal Walter Brandmüller.
« Plusieurs sources progressistes – écrit Maike Hickson – disent que l’évêque Erwin Kräutler est l’auteur du document de travail du Synode.
Et sachant bien comment cet évêque a travaillé pendant des décennies en contact étroit avec Paulo Suess, nous pouvons mieux voir l’influence de ce dernier », surtout sous le profil théorique, « car si Kräutler est plus enclin à l’activisme, Suess est le penseur ».
Le nom de Suess, cependant, contrairement à celui de Kräutler, ne figure pas officiellement parmi ceux qui ont collaboré à l’élaboration du document de travail.
« La raison probable de cette omission est que Suess a été appelé par le Vatican à être l’un des experts et des conseillers membres du conseil pré-synodal et non du conseil lui-même, composé principalement de cardinaux et d’évêques. Suess était cependant déjà présent lors de la première réunion du conseil pré-synodal en avril 2018. Pourtant, il apparaît rarement officiellement comme une personne impliquée dans le Synode ».
(Maike Hickson)
LifeSiteNews a donc contacté Suess pour lui demander des explications, mais le théologien a dit qu’il préférait ne pas répondre.
Une des raisons pour lesquelles Suess reste dans l’ombre est probablement lié au fait qu’il a ouvertement fait des reproches à Benoît XVI en 2007 pour son discours aux évêques d’Aparecida. Au Pape, qui soulignait dans ce discours les conséquences positives de l’oeuvre d’évangélisation menée en Amérique du Sud par les catholiques européens, Suess répliqua que Benoît XVI n’était pas en mesure de comprendre « la réalité des Indiens d’ici », et que ses déclarations étaient donc « fausses et indéfendables », comme il l’a dit à l’agence Reuters.
Selon Suess, l’idée de Benoît XVI selon laquelle les cultures indigènes ont accueilli l’Église catholique et son message de foi est historiquement infondée, anthropologiquement inacceptable et caractérisée par un providentialisme de type fondamentaliste. En réalité, soutient Suess, le débarquement des Européens il y a cinq cents ans fut quelque chose que les autochtones ne devraient certainement pas célébrer, car pour les cultures indigènes, cela signifia exploitation et destruction. D’où l’idée que les catholiques n’ont pas le droit de faire du prosélytisme parmi les Indiens, mais qu’une nouvelle pastorale doit être développée. Du point de vue de l’intégration, il faut passer à la reconnaissance des aspects spécifiques des cultures indigènes, si bien que l’action missionnaire n’a rien à voir avec la conversion. « Nous n’avons pas le droit de faire du prosélytisme, de déprécier la religion des autres ou d’encourager la conversion, » dit Suess. « Le peuple lui-même doit décider quelle est la meilleure religion pour ce moment historique. Une sorte d' »autodétermination religieuse » qui, selon Suess, trouve son fondement dans Nostra aetate du Concile Vatican II.
L’affirmation, chère à François, que l’Église, au lieu de continuer à essayer d’imposer un visage européen aux peuples amazoniens, doit découvrir son propre « visage amazonien », est également typique de Suess.
En 2014, Suess dit que, pour lui, les indigènes sont comme des « agents révolutionnaires en Amérique du Sud ». Une perspective typiquement marxiste, dans laquelle l’indigène remplace le travailleur.
Et les termes que le théologien utilise lorsqu’il parle d’objectifs sont marxistes. Dans une interview publiée sur le site officiel du synode, il affirme:
« En fin de compte, nous voulons construire une nouvelle société, parce que cette société capitaliste, ce système de meurtre, ne fonctionne pas, comme l’affirme le Pape François. Comment pouvons-nous être annonceurs de la vie ? Nous devons changer la société. Avec qui le ferons-nous? Avec les peuples amazoniens, avec les peuples indigènes, avec les jeunes. Sommes-nous disposés à construire une société moins inégale? Voilà pourquoi nous devons renforcer les nouveaux parcours ».
Suess, selon lequel le Pape François est un représentant de la théologie de la libération, ne s’est jamais caché d’être en faveur du sacerdoce féminin et des diaconesses, et à cause de ces positions en 2001, on lui a retiré le cours de troisième cycle en études missionnaires au Département Théologique Pontifical de l’Université Nossa Senhora da Assunção à Sao Paulo.
« Mais aujourd’hui – écrit Maike Hickson – sous le pape François, beaucoup de choses ont changé. Suess a participé à toutes les réunions préparatoires du synode amazonien à Rome, Quito et Bogota et ailleurs, afin de pouvoir rassembler les résultats de ces rencontres dans l’Instrumentum laboris« .
Suess et Kräutler « ont en outre contribué à établir un lien direct avec la Conférence épiscopale allemande qui, au fil des ans, a fait don au CIMI, par l’intermédiaire de l’une de ses organisations humanitaires, de quelque 22 millions d’euros et a soutenu Amerindia avec 100 000 euros ».
Les évêques allemands sont également de généreux sponsors du REPAM par l’intermédiaire de l’agence Adveniat et Suess les a régulièrement impliqués dans la collecte de fonds. En outre, le théologien Markus Büker, de l’organisation Misereor, expert en « justice sociale et en développement durable », a consacré sa thèse de doctorat au travail de Suess et a collaboré avec lui dans le groupe Amerindia, également en vue d’Aparecida.
Oubliées, les anciennes restrictions, Suess est maintenant une star dans le firmament bergoglien. Selon lui, François est comme un oiseau qui, avec son élection, s’est « libéré de sa cage et a apporté à Rome la théologie sud-américaine ».
SOURCE :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/09/13/amazonie-le-retour-triomphal-de-la-theologie-de-la-liberation/
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
"Ce synode amazonien n'est rien de plus que certains hommes qui tentent d'avancer [selon leur "agenda" ou "ordre du jour"] malgré l'apostasie croissante, alors que l'Eglise devrait avancer dans l'évangélisation de la foi sacrée et de la tradition." Il s'agit d'un arrangement avec leur "pape" à la barre.
Dans un souci qui semble de plus en plus préoccupant à propos de la mission, de la vision et de la motivation réelle du prochain synode panamazonien, deux évêques catholiques des missions en Amazonie ont fait des déclarations publiques remettant en cause le fondement de l'événement du Vatican du mois d'octobre : le document de travail du synode.
Comment, comme le dit un évêque, un synode «de cette ampleur peut être construit avec une présentation aussi éloignée de la réalité»?
Mgr José Luis Azcona, évêque missionnaire émérite de Marajó (Brésil), a déclaré dans une interview récente accordée à ACI Digital que la région missionnaire amazonienne est en train d'hémorragiser son identité autrefois catholique.
"L'Amazonie, du moins l'Amazonie brésilienne, n'est plus catholique", a-t-il déclaré, soulignant que "toute nostalgie pour une Amazone qui n'existe plus est fatale à son évangélisation intégrale. Même dans certaines régions d'Amazonie, la majorité pentecôtiste atteint 80%. "Les thèmes autour de l'inculturation de l'Évangile en Amazonie et dans les régions voisines sont présentés dans un contexte d'immanence, le néo-pélagianisme, nivelant l'Évangile avec les cultures (indigènes) amazoniennes, dénuées de fondement théologique et pastoral sur le plan ecclésiologique, annulant l’Évangile du salut ».
Dans une récente interview accordée à Die Tagespost, l’évêque missionnaire allemand Reinhold Nann a mis en garde contre les attentes exagérées à l’égard du synode, bien qu’il ait semblé promouvoir prudemment son potentiel "universel pour le climat et la protection de l’environnement". cependant, il ne suffirait pas pour répondre aux besoins d’évangélisation de base de ses missions, et les hommes mariés ne pourraient pas être soutenus financièrement, en raison du niveau de vie très faible de la plupart des paroissiens.
Les éléments troublants dans l’admission de Mgr Nann incluaient ce qui semblait être une auto-condamnation des missions catholiques dans la région. La faute semblait être imputée au manque de foi dans la vie des peuples autochtones, mais l'évêque n'a pas abordé la source de cette apathie. «En Amazonie, l'Eucharistie, contrairement à la région andine, n'est pas vraiment demandée par les habitants. Un «service de mot» représente autant qu’une messe pour eux. Nous seuls, théologiens, pensons que l’Eucharistie est la chose la plus importante. "
L’évaluation de ces déclarations faites par des évêques servant dans une région qui a été élevée pour ce synode du Vatican soulève des questions fondamentales sur l’état de l’évangélisation dans l’Église. Ces deux membres de la hiérarchie semblent reconnaître l’état d’apathie spirituelle et de délabrement de leur église de mission, mais ils ne cèdent pas pour admettre ce qui a conduit à ce déclin moral et spirituel critique. Les protestants évangélisent là où les catholiques, semble-t-il, ne sont plus désireux. La déclaration de Mgr Azcona, dans son interview, selon laquelle près de 80% de la population qu’il sert est protestante (donc privée de sacrements ou de formation doctrinale) remet en question la motivation derrière la mise en avant de l’Amazonie pour une si importante réunion au Vatican.
En fait, selon Mgr Azcona, des propositions telles que l’ordonnance de prêtres viri probati sont «inutiles», car «le problème n’est pas simplement le manque de prêtres, mais l’examen, le discernement de cette grande pénurie de solutions réalistes. La cause fondamentale de cette pénurie de vocations dans l'Église et également en Amazonie, y compris chez les peuples autochtones évangélisés, est due à un manque de foi alarmant ou à l'absence de foi qui fonctionne dans la pratique par l'amour et nécessairement dans l'histoire et la société. "
Au lieu d'appeler à une revitalisation des méthodes d'évangélisation traditionnelles et orthodoxes, les documents de travail de ce prochain synode proposent des «nouvelles voies d'évangélisation» axées sur l'écologie, la diversité et une inculturation idéaliste.
Brad Fassbender, ancien missionnaire d'Amérique du Sud, m'a parlé de son expérience personnelle dans les régions où il a travaillé. «J'ai servi dans la forêt tropicale du Nicaragua, au Honduras, à Haïti et au Guatemala. Mais c’est tout de même pareil: l’Amérique latine est la preuve qu’une grande partie de l’Église est en éclipse - même à l’état de complète apostasie. Ces pays jadis catholiques sont un cimetière d’os secs ».
Quand on lui a demandé si, selon son expérience, les habitants des régions qu’il desservait n’avaient aucun désir réel de conversion véritable (y compris la moralité sexuelle), ni d’Eucharistie - comme semblait le suggérer Mgr Nann - il a répondu: Foi dans la Curie, pas dans les pauvres! Les pauvres croient fermement, ils écoutent avec des cœurs et des oreilles grandes ouvertes. Ce sont des convertis faciles. C’est pourquoi nous en voyons beaucoup se convertir à des églises protestantes [sic]. Beaucoup au sein de la hiérarchie catholique ont cessé de croire et d'être témoins de la foi des apôtres et des pères de l'Église. ”
Fassbender a poursuivi en critiquant les motivations du synode d’octobre: «Il semble que le Vatican utilise l’apostasie de l’Église sud-américaine [comme prétexte] pour« réinventer »l’Église universelle. Tout ce qu'ils ont à faire [pour évangéliser], c'est se tourner vers la vérité révélée de Jésus-Christ par le biais du dépôt de la foi que nous ont donnée les Pères de l'Église.
Ce synode amazonien n’est rien de plus que certains hommes qui tentent de faire avancer [un ordre du jour (un agenda) ] malgré l’apostasie croissante, alors que cela devrait être l’Église qui progresse dans l’évangélisation de la Foi et de la Tradition sacrées ».
Avec les avertissements et les admissions de ces missionnaires, il est alarmant que, comme l’a dit Mgr Azcona, «un synode de cette ampleur [soit] construit avec une présentation aussi éloignée de la réalité, de l’identité, du respect de ce qui est différent, lorsque les schémas d’interprétation préétablis de la réalité déforment le réel. "
SOURCE :
https://onepeterfive.com/azcona-sour-amazon-synod/
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
Mgr Rafael Cob García, 67 ans, évêque espagnol de Puyo, Equateur, qualifie déjà le Synode amazonien d'"historique" et espère qu'il abolira le célibat sacerdotal, écrit Cruxnow.com (16 septembre).
Lors d'une conférence de presse, Cob a répandu la théorie, raillée par les historiens sérieux, selon laquelle l'Église primitive "ordonnait des hommes mariés". La vérité : Seuls les hommes mariés qui, d'un commun accord, se séparaient de leur femme et vivaient des vies séparées, pouvaient devenir prêtres.
Cob croit que les peuples indigènes [arriérés ?] "ne comprennent pas" la vie célibataire, comme si le Christ avait appelé seulement les Occidentaux à tout abandonner pour lui.
Il admet qu'un sacerdoce marié s'appliquerait à toute l'Église, pas seulement à l'Amazonie, soulignant que le Synode se réunit à Rome et est pour toute l'Église.
Sans honte, Cob se livre à la pire flagornerie en saluant le Pape François comme un "prophète".
SOURCE : https://gloria.tv/article/83P8aC91djKNEk1ydyFLvKpKM
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
"Notre Terre Mère agonise" soupire Red Ecclesial Panamazonica (REPAM) dans un manifeste du 14 septembre, publié à Quito, Equateur.
Le REPAM est un réseau transnational d'églises soutenu par le Vatican, créé au Brésil en septembre 2014. Il est le coordinateur principal du synode de l'Amazonie.
Tout d'abord, le manifeste rappelle quelques "martyrs" des "peuples amazoniens" qui ont donné leur vie pour "la défense de la vie et de la nature".
Il témoigne des "cris de notre Terre Mère", citant une "crise socio-environnementale". Selon le manifeste, "notre spiritualité" nous permet de "nous convertir vers la Vie", mais seulement dans la rencontre "avec d'autres spiritualités [païennes]".
Les auteurs autonomes s'engagent à être "prophètes" et "défenseurs de la vie et de la diversité". Ils veulent lutter contre l'"écocide", le "génocide" et l'"ethnocide".
Le texte utilise même le mot "péché", qualifiant la destruction de la nature de "péché social d'ordre capital".
Ils invoquent un "dialogue des savoirs" qui part de "visions du monde et de visions ancestrales [païennes]", appelées "Kawsak Sacha" ("forêt vivante"). A travers ces "savoirs", ils veulent comprendre "le sens et l'horizon" de leur lutte.
Le manifeste se termine par une mention passagère du "cœur miséricordieux de Jésus" qui - on s'en doutait - s'adresse à nous depuis "les périphéries" et de "Marie" [anciennement "Notre Dame"].
En dehors de cela, le texte peut se lire comme la bouillie new age d'un groupe de hippies sortis des années 1960.
SOURCE : https://gloria.tv/article/Mn8w84NH6tfw3igkRVJvuopAn
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
Le cardinal Müller critique le Synode sur l’Amazonie
Ce texte est la traduction d’un article traduit de l’allemand par la journaliste Jeanne Smits. Elle rappelle que le cardinal Müller est un cardinal électeur, qui en toute logique – s’il n’avait été évincé de la Congrégation pour la Doctrine de la foi – devrait encore être à la tête de ce qui était autrefois le Saint-Office, gardien du magistère et du dépôt de la foi. Le cardinal a publié ce texte dans un journal allemand, Die Tagespost, sous forme de tribune. Cette critique d’un document assumé par le Vatican et qui doit servir de base aux discussions du synode en octobre s’adresse à tout un chacun.
Sur le concept de la Révélation tel qu’on le trouve dans l’“Instrumentum Laboris” pour le Synode sur l’Amazonie
Par le Cardinal Gerhard Müller
1. Sur la méthode de l’“Instrumentum Laboris” (IL)
Personne ne penserait à remettre en question la bonne volonté de ceux qui sont impliqués dans la préparation et la mise en œuvre du synode pour l’Eglise en Amazonie, ni leur intention de tout faire pour promouvoir la foi catholique parmi les habitants de cette grande région et ses paysages fascinants.
La région amazonienne doit servir pour l’Eglise et pour le monde « comme une pars pro toto, comme un paradigme, comme une espérance pour le monde entier » (IL 37). Déjà, cette définition de la tâche à accomplir montre l’idée d’un développement « intégral » de tous les hommes dans notre unique maison de la terre, dont l’Eglise se déclare responsable. Cette idée se retrouve encore et encore dans l’Instrumentum Laboris (IL). Le texte lui-même est divisé en trois parties : 1) La voix de l’Amazonie ; 2) L’écologie intégrale : Le cri de la terre et des pauvres ; 3) Une Eglise prophétique en Amazonie : Défis et espoir. Ces trois parties sont construites selon le schéma qu’utilise aussi la Théologie de la Libération : Voir la situation – juger à la lumière des évangiles – agir en vue de l’établissement de meilleures conditions de vie.
2. Ambivalence dans la définition des termes et des objectifs
Comme il arrive souvent lors de la rédaction de tels textes selon la technique de l’atelier, il y a toujours des équipes de personnes ayant un état d’esprit similaire qui travaillent sur des partie distinctes, ce qui entraîne des redondances fastidieuses. Si l’on enlevait rigoureusement toutes les répétitions, le texte pourrait facilement être réduit à la moitié de sa longueur, voire moins.
Mais le principal problème n’est pas la longueur quantitativement excessive, mais le fait que les termes clefs ne sont pas clarifiés et qu’ils sont utilisés à l’excès : qu’est-ce qu’un chemin synodal, qu’est-ce que le développement intégral, qu’est-ce qu’une Eglise samaritaine, missionnaire, synodale et ouverte, ou une Eglise tendant la main, l’Eglise des pauvres, l’Eglise de l’Amazone, et plus ? Cette Eglise est-elle différente du Peuple de Dieu ou doit-elle être comprise simplement comme la hiérarchie du Pape et des évêques, ou en fait-elle partie, ou se trouve-t-elle du côté opposé, celui du peuple ? Le Peuple de Dieu est-il un terme sociologique ou théologique ? N’est-ce pas plutôt la communauté des fidèles qui, avec leurs bergers, sont en pèlerinage vers la vie éternelle ? Est-ce aux évêques d’entendre le cri du peuple, ou est-ce Dieu qui, comme Il l’a fait avec Moïse pendant la captivité d’Israël en Egypte, dit aujourd’hui aux successeurs des Apôtres de conduire les fidèles hors du péché et en dehors de l’impiété du naturalisme séculariste et de l’immanence à son salut dans la Parole de Dieu et dans les Sacrements de l’Eglise ?
3. L’herméneutique à l’envers
L’Eglise du Christ a-t-elle été placée par son Fondateur comme une sorte de matière première entre les mains des évêques et des papes, dont ils peuvent aujourd’hui – éclairés par le Saint Esprit – assurer la reconstruction pour en faire un instrument actualisé, avec des objectifs séculiers ?
La structure du texte affiche un revirement radical dans l’herméneutique de la théologie catholique. La relation entre l’Ecriture Sainte et la Tradition Apostolique, d’une part, et le Magistère de l’Eglise, d’autre part, a été classiquement définie pour montrer que la Révélation est pleinement contenue dans l’Ecriture Sainte et la Tradition, tandis qu’il appartient au Magistère – uni au sens de la foi de l’ensemble du peuple de Dieu – de faire des interprétations authentiques et infaillibles. Ainsi, l’Ecriture Sainte et la Tradition sont des principes constitutifs de la connaissance pour la Profession de Foi catholique et sa réflexion théologico-académique. Le Magistère, en revanche, ne s’active que de manière interprétative et régulatrice (Dei Verbum 8-10 ; 24).
Dans le cas de l’IL, cependant, c’est exactement le contraire. Toute sa réflexion tourne de manière circulaire et autoréférentielle autour des documents les plus récents du Magistère du pape François, meublés de quelques références à Jean-Paul II et Benoît XVI. Les Saintes Ecritures sont peu citées, et les Pères de l’Eglise presque pas du tout, et encore d’une manière purement illustrative, et dans le but de soutenir des convictions qui existent déjà pour d’autres raisons. Peut-être veut-on ainsi manifester une fidélité particulière envers le Pape, ou se croit-on capable d’éviter les défis du travail théologique en se référant constamment à ses mots-clefs connus et souvent répétés, que les auteurs appellent – d’une manière assez brouillonne – « son mantra » (IL 25). Cette flagornerir est alors portée à son comble lorsque les auteurs ajoutent – à la suite de leur déclaration selon laquelle « les sujets actifs de l’inculturation sont les peuples indigènes eux-mêmes » (IL 122) – cette formulation étrange : « Comme l’a affirmé le Pape François, la grâce suppose la culture. » Comme si c’était lui qui avait découvert cet axiome – qui est bien évidemment un axiome fondamental de l’Eglise catholique elle-même. Dans sa version originale, c’est la grâce qui présuppose la nature, tout comme la foi présuppose la raison (voir Thomas d’Aquin, S. th. I q.1 a.8).
Outre la confusion des rôles entre celui Magistère d’un côté et de l’Ecriture Sainte de l’autre, l’Instrumentum laboris va même jusqu’à affirmer qu’il existe de nouvelles sources de Révélation. L’IL 19 affirme : « Nous pouvons dire que l’Amazonie – ou tout autre espace territorial indigène ou communautaire – n’est pas seulement un ubi (un espace géographique), mais que c’est aussi un quid, c’est-à-dire, un lieu de sens pour la foi ou l’expérience de Dieu dans l’histoire. Le territoire est un lieu théologique depuis lequel on vit la foi, c’est aussi une source singulière de révélation de Dieu. Ces espaces sont des épiphanies où se manifeste la réserve de vie et de sagesse pour la planète, une vie et une sagesse qui parlent de Dieu. »
Si ici un territoire déterminé est présenté comme « source particulière de la Révélation de Dieu », alors il faut dire qu’il s’agit d’un faux enseignement, dans la mesure où depuis 2000 ans, l’Eglise catholique a enseigné infailliblement que l’Ecriture Sainte et la Tradition Apostolique sont les seules sources de Révélation et que l’histoire ne peut plus ajouter de Révélation. Comme le dit Dei Verbum, « nous n’attendons plus de nouvelle révélation publique » (4). Les Saintes Ecritures et la Tradition sont les seules sources de la Révélation, comme l’explique Dei Verbum (7) : « Cette sainte Tradition et la Sainte Ecriture de l’un et l’autre Testament sont donc comme un miroir où l’Eglise en son cheminement terrestre contemple Dieu, dont elle reçoit tout jusqu’à ce qu’elle soit amenée à le voir face à face tel qu’il est. » « La sainte Tradition et la Sainte Ecriture constituent un unique dépôt sacré de la Parole de Dieu, confié à l’Eglise » (Dei Verbum 10).
Outre ces déclarations et références frappantes, l’organisation Rete Ecclesiale Panamazzonica (REPAM) – qui a été chargée de la préparation de l’IL et qui a été fondée précisément à cette fin en 2014 – ainsi que leurs auteurs, tenants de ce qu’on appelle la Theologia india (théologie indienne), se citent eux-mêmes le plus souvent.
Il s’agit d’une société fermée de personnes ayant absolument la même vision du monde, comme on peut facilement le voir sur la liste des noms des personnes ayant participé à des réunions pré-synodales à Washington et à Rome : elles contiennent un nombre disproportionné d’Européens de langue allemande.
Elle est à l’abri des objections sérieuses, parce que celles-ci ne peuvent se fonder que sur le doctrinalisme et le dogmatisme monolithiques, ou le ritualisme (IL 38 ; 110 ; 138), ainsi que sur le cléricalisme incapable de dialogue (IL 110), et sur la pensée rigide des Pharisiens et sur l’orgueil de la raison du côté des scribes. Ce serait une perte de temps et un gaspillage d’efforts que de discuter avec de telles personnes.
Toutes n’ont pas l’expérience de l’Amérique du Sud ; elles ne sont présentes que parce qu’elles pensent être en conformité avec la ligne officielle, et parce qu’elles contrôlent les thèmes du chemin synodal de la Conférence épiscopale allemande et du Comité central des catholiques allemands (abolition du célibat, la présence des femmes dans le sacerdoce et dans les postes clefs du pouvoir contre le cléricalisme et le fondamentalisme, adaptation de la morale sexuelles révélées à l’idéologie du genre et à la valorisation des pratiques homosexuelles) – ce chemin synodal qui est mis en œuvre actuellement.
J’ai moi-même été actif dans le domaine pastoral et théologique au Pérou et dans d’autres pays pendant 15 années consécutives, sur des périodes de 2 à 3 mois à chaque fois. C’était principalement dans des paroisses et des séminaires d’Amérique du Sud, par conséquent le jugement que je porte maintenant n’émane pas d’une perspective purement eurocentrique, comme certains se plairaient volontiers à me le reprocher.
Tout catholique sera d’accord avec une intention importante de l’IL, à savoir que les peuples de l’Amazonie ne doivent pas demeurer l’objet du colonialisme et du néocolonialisme, l’objet de forces qui ne pensent qu’au profit et au pouvoir, au prix du bonheur et de la dignité d’autrui. Il est clair qu’aussi bien dans l’Eglise, la société et l’Etat où vivent ces personnes – en particulier nos frères et sœurs catholiques – sont des agents égaux et libres dans leur vie et leur travail, leur foi et leur morale – dans notre responsabilité commune devant Dieu. Mais comment y parvenir ?
4. Le point de départ est la Révélation de Dieu en Jésus-Christ
Sans doute, l’annonce de l’Evangile est-elle un dialogue, qui correspond à la Parole (Logos) de Dieu qui nous est adressée et à notre réponse dans le don gratuit d’obéissance à la Foi (Dei Verbum 5). Parce que la mission vient du Christ Dieu-Homme et parce qu’Il a transmis sa Mission du Père à ses Apôtres, l’alternative d’une approche dogmatique « d’en haut » opposée à une approche pédagogique et pastorale « d’en bas » n’a aucun sens, à moins de rejeter « le principe divino-humain du soin pastoral » (Franz Xaver Arnold).
Mais l’homme est le destinataire du mandat missionnaire universel de Jésus (Matthieu 28:19), « Le médiateur universel et unique du salut entre Dieu et l’humanité tout entière » (Jean 14:6 ; Actes 4:12 ; 1 Tim 2:4 et suivants). Et l’homme peut réfléchir, avec l’aide de sa raison, sur le sens de la vie entre la naissance et la mort, et sa vie est ébranlée par les crises existentielles de l’existence humaine, et il met en vie et en mort son espérance en Dieu, l’origine et la fin de tout être.
Une cosmovision avec ses mythes et la magie rituelle de Mère « Nature », ou ses sacrifices aux « dieux » et aux esprits qui nous effraient profondément ou nous attirent par de fausses promesses, ne peut constituer une approche adéquate pour la venue du Dieu Trinité dans sa Parole et son Esprit Saint. L’approche peut encore moins se résumer à une vision du monde scientifico-positiviste propre à une bourgeoisie libérale qui n’accepte du christianisme que les restes confortables de valeurs morales et de rituels civils-religieux.
Sérieusement, la connaissance de la philosophie classique et moderne, des Pères de l’Eglise, de la théologie moderne et des Conciles, sera-t-elle remplacée dans la formation des futurs pasteurs et théologiens par la cosmovision amazonienne et la sagesse des ancêtres avec leurs mythes et rituels ?
Si l’expression « cosmovision » signifiait simplement que toutes les choses créées sont interdépendantes, ce ne serait qu’un simple lieu commun. En raison de l’unité substantielle du corps et de l’âme, l’homme se trouve à l’intersection du « tissu » de l’esprit et de la matière. Mais la contemplation du cosmos ne doit pas être autre chose que l’occasion de glorifier Dieu et son œuvre merveilleuse dans la nature et l’histoire. Le cosmos, cependant, ne doit pas être adoré comme Dieu, mais seulement le Créateur Lui-même. Nous ne tombons pas à genoux devant l’énorme puissance de la nature et devant « tous les royaumes du monde et leur splendeur » (Matthieu 4:8), mais seulement devant Dieu, « car il est écrit : tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu ne le serviras que Lui » (Matthieu 4:10). C’est ainsi que Jésus a rejeté le séducteur diabolique dans le désert.
5. La différence entre l’Incarnation du Verbe et l’Inculturation elle-même comme chemin d’évangélisation
La « Theologia indigena et l’éco-théologie » (IL 98) est le fruit d’un romantisme social. La théologie est la compréhension (intellectus fidei) de la Révélation de Dieu dans sa Parole dans la profession de foi de l’Eglise, et non le mélange sans cesse renouvelé de sentiments du monde et de visions du monde ou de constellations religieuses et morales du sentiment cosmique du tout en un, le mélange de la conscience de soi et du monde (hen kai pan). Notre monde naturel est la création d’un Dieu personnel. La foi, selon le sens chrétien, est donc la reconnaissance de Dieu dans sa Parole éternelle qui s’est faite chair ; c’est l’illumination dans l’Esprit Saint, afin qu’en le Christ, nous reconnaissions Dieu. Avec la Foi, les vertus surnaturelles de l’espérance et de la charité nous sont communiquées. C’est ainsi que nous nous comprenons comme enfants de Dieu qui, par le Christ, dit à Dieu dans l’Esprit Saint : « Abba, Père » (Rm 8, 15). Nous mettons toute notre confiance en Lui, et Il fait de nous Ses fils, qui sont libérés de la peur des forces élémentales du monde et des figures démoniaques, dieux et esprits, qui nous dressent leurs guet-apens insidieux dans l’imprévisibilité des forces matérielles du monde.
L’Incarnation est un événement unique dans l’histoire que Dieu a librement décidé dans Sa volonté universelle de salut. Cela n’est pas l’inculturation, et l’inculturation de l’Eglise n’est pas une incarnation (IL 7;19;29;108). Ce n’est pas Irénée de Lyon, dans le 5e livre Adversus haereseses (IL 113), mais Grégoire de Nazianze qui formule le principe : « quod non est assumptum non est sanatum » – ce qui n’a pas été assumé, n’est pas non plus sauvé. (ép. 101, 32) Il s’agit ici d’affirmer l’intégréalité de la nature humaine, contre Apollinaire de Laodicée (315-390) qui pensait que le Logos dans l’Incarnation ne prenait qu’une nature, sans l’âme humaine. C’est pourquoi la phrase suivante est totalement aberrante : « La diversité culturelle exige une incarnation plus réelle afin d’embrasser des modes de vie et des cultures différents. » (IL 113)
L’Incarnation n’est pas le principe de l’adaptation culturelle secondaire, mais concrètement et avant tout le principe du salut « comme le sacrement universel du salut » dans le Christ (Lumen Gentium 1:48), dans la profession de foi de l’Eglise, dans ses sept sacrements et dans l’épiscopat avec le Pape à sa tête, par la succession apostolique.
Les rites secondaires issus des traditions des peuples peuvent aider à enraciner dans la culture les sacrements, qui sont les moyens de salut institués par le Christ. Ils de doivent cependant pas devenir indépendants, de sorte que, par exemple, les coutumes du mariage deviennent soudainement plus importantes que le « Oui » qui est constitutif du sacrement du mariage lui-même. Les signes sacramentels, tels qu’ils ont été institués par le Christ et les Apôtres (parole et symbole matériel), ne peuvent être modifiés à aucun prix. Le baptême ne peut être valablement administré autrement qu’au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et avec de l’eau naturelle ; et dans l’Eucharistie, on ne peut remplacer par la nourriture locale le pain fait de blé et le vin de la vigne. Ce ne serait pas de l’inculturation, mais une atteinte inadmissible à la volonté fondatrice de Jésus ; et ce serait aussi une destruction de l’unité de l’Eglise en son centre sacramentel.
Quand l’inculturation se réfère à la célébration extérieure secondaire du culte divin et non aux sacrements – qui ex opere operato, par la Présence vivante du Christ, fondateur et véritable donneur de grâce, sont le signe de ces sacramentels – alors la phrase suivante est scandaleuse, ou du moins irréfléchie : « Sans cette inculturation, la liturgie peut être réduite à une “pièce de musée” ou à la “propriété d’une poignée de privilégiés”. » (IL 124)
Dieu n’est pas simplement partout et également présent dans toutes les religions, comme si l’Incarnation n’était qu’un phénomène typiquement méditerranéen. En fait, Dieu, en tant que Créateur du monde, est présent dans l’ensemble et dans chaque cœur humain (Actes 17:27sq) – même si les yeux de l’homme sont souvent aveuglés par le péché, et ses oreilles sourdes à l’amour de Dieu. Mais Il vient par sa Révélation dans l’histoire de son peuple élu Israël, et Il vient tout près de nous dans Son Verbe incarné et dans l’Esprit qui a été versé dans nos cœurs. Cette auto-communication de Dieu en tant que grâce et vie à chaque homme se répand dans le monde par l’annonce par l’Eglise de sa vie et de son culte, c’est-à-dire par la mission mondiale selon le mandat universel du Christ.
Mais il travaille déjà avec sa grâce d’aide et de prévenance dans le cœur de ceux qui ne le connaissent pas encore expressément et nommément, afin que, lorsqu’ils entendent parler de lui dans l’annonce apostolique, ils puissent l’identifier comme le Seigneur Jésus, dans l’Esprit Saint (1 Co 12,3).
6. Le critère du discernement : l’Autocommunication historique de Dieu en Jésus-Christ
Ce qui manque dans l’IL, c’est un témoignage clair de l’autocommunication de Dieu dans le Verbe Incarné, de la sacramentalité de l’Eglise, des sacrements comme moyens objectifs de la grâce plutôt que de simples symboles autoréférentiels, du caractère surnaturel de la grâce, afin que l’intégrité de l’homme ne consiste pas seulement en l’unité avec la bio-nature, mais dans la filiation divine et dans la communion pleine de grâce avec la Sainte Trinité, afin que la vie éternelle soit la récompense de la conversion à Dieu, la réconciliation avec Lui, et pas seulement avec l’environnement et notre monde commun.
On ne peut pas réduire le développement intégral à la simple mise à disposition de ressources matérielles. Car l’homme ne reçoit sa nouvelle intégrité que par la perfection dans la grâce, ici et maintenant dans le baptême, où nous devenons une nouvelle Création, enfants de Dieu, et puis un jour dans la vision béatifique dans la communauté du Père, du Fils et du Saint Esprit, et en communion avec Ses saints. (1 Jean 1:3 ; 3:1 ss).
Au lieu de présenter une approche ambiguë avec une religiosité vague, dans une tentative futile de faire du christianisme une science du salut en sacralisant le cosmos et la nature et l’écologie de la biodiversité, il est important de regarder le centre et l’origine de notre foi : « Il a plu à Dieu dans sa bonté et sa sagesse de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté (cf. Ep 1, 9) grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine » (2).
Gerhard cardinal Müller
leblogdejeannesmits pour la traduction.
SOURCE :
https://www.diakonos.be/le-cardinal-muller-critique-le-synode-sur-lamazonie/
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
Voici une partie du texte traduit par mes soins de cette vidéo. Mikaël Matt du Magazine "the Remnant" (Le Petit Reste) nous explique ce qui suit : *
Le Synode : Il s'agit d'adorer la Terre Mère. (c'est du nouvel Age), de croire qu'il n'y a pas d'enfer... Le but du synode est de se débarasser du "vieux" Christianisme que nous avons connu...
Prenons le Rosaire en main...
Mikaël Matt, directeur du magazine nous dit que François est diaboliquement désorienté et qu'il ne représente pas l'enseignement Catholique.
Nous devons entrer en résistance. Surtout restons dans l'Eglise et ne la quittons pas !
SOURCE : The Remnant
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
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Re: SYNODE AMAZONIEN - (SUITE D'AMORIS LAETITIA) : Nous conduira-t-il au Schisme de l'Église Catholique?
SYNODE D'AMAZONIE : LE PAPE FRANÇOIS RÉVÈLE LA LISTE DES ACTIVISTES PRO-HOMOSEXUALITÉ TRIÉS SUR LE VOLET !
Le Vatican a publié le 21 septembre une liste des participants du synode de l'Amazonie.
Parmi les 185 membres votants, provenant pour la plupart des pays amazoniens, figurent les 13 chefs des dicastères du Vatican.
Parmi les "invités spéciaux" de François se trouvent des défenseurs de l'avortement et de la contraception comme l'ancien secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon et l'économiste préféré du pape, Jeffrey Sachs, ainsi que les responsables des deux services de secours des évêques allemands, Michael Heinz (Adveniat) et Pirmin Spiegel (Misereor), qui soutiennent le synode.
22 participants ont été personnellement choisis par François. Ce sont des activistes pro-homosexualité et/ou des sycophantes éhontés.
Parmi eux se trouvent des membres du Conseil des cardinaux, y compris les cardinaux Marx et le Rodríguez Maradiaga. Les activistes homosexuels les plus célèbres sont,
- Le cardinal Schönborn de Vienne qui organise régulièrement des manifestations gay dans sa cathédrale.
- L'archevêque Paglia de la Curie, qui a renversé à la fois l'Académie pontificale pour la vie et l'Institut romain Jean-Paul II.
- L'évêque de San Diego McElroy, qui préside des eucharisties pour homosexuels et a promu un homme vivant dans un pseudo-mariage gay comme "associé pastoral".
- L'évêque d'Albano Semeraro, qui a "défendu" François contre les cardinaux catholiques et auquel ce dernier a rendu visite en privé en 2017 et ce 21 septembre 2019.
- Le Cardinal Bertello qui a bloqué la réforme financière du Cardinal Pell plongeant le Vatican dans une urgence financière.
- L'évêque argentin Macín qui a reçu des adultères impénitents en "pleine communion" [avec lui-même] tout en excluant les catholiques.
- L'évêque Sánchez Sorondo qui a qualifié le pontificat de François de "moment magique".
Il n'y a qu'une seule voix catholique dans ce désert amazonien : Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin.
SOURCE : https://gloria.tv/article/Rq1mwBQUXoHt4414wyE3ZUb8W
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