Homélie du dimanche avec Normandt
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C Saint Sacrement 19 Juin 2022
Lc 9, 11b-17 1Co 11, 23-26 Gn 14, 18-20
Melkisédek est un personnage important de l’Ancien Testament qui est considéré par l’Église une « figure du Christ » CEC 58. Habituellement, un prêtre offrait un animal en sacrifice pour les péchés d’un peuple. Pour Melkisédek, il offre le pain et le vin. C’est normal que l’Église fasse un lien entre lui et Jésus. Il est roi de Salem, ce qui veut dire roi de paix.
Dans le Catéchisme de l’Église Catholique, au numéro 1333, il est écrit : « Au cœur de la célébration de l’Eucharistie il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l’invocation de l’Esprit Saint, deviennent le Corps et le Sang du Christ. Fidèle à l’ordre du Seigneur l’Église continue de faire, en mémoire de Lui, jusqu’à son retour glorieux, ce qu’il a fait la veille de sa passion : " Il prit du pain... ", " Il prit la coupe remplie de vin... ". En devenant mystérieusement [divinement] le Corps et le Sang du Christ, les signes du pain et du vin continuent à signifier aussi la bonté de la création. Ainsi, dans l’Offertoire, nous rendons grâce au Créateur pour le pain et le vin (cf. Ps 104, 13-15), fruit " du travail de [de nos mains] ", mais d’abord " fruit de la terre " et " de la vigne ", dons du Créateur. L’Église voit dans le geste de Melchisédech, roi et prêtre, qui " apporta du pain et du vin " (Gn 14, 18) une préfiguration de sa propre offrande (cf. MR, Canon Romain 95 : " Supra quæ "). »
« La présentation des oblats à l’autel assume le geste de Melchisédech et confie les dons du créateur entre les mains du Christ. C’est le Christ qui, dans Son sacrifice, mène à la perfection toutes les tentatives humaines d’offrir des sacrifices », mentionne le numéro 1350
Seul le Christ peut se consacrer lui-même puisqu’il est Dieu. Seul le Christ peut en même temps être le Grand-Prêtre qui consacre à travers ses paroles lorsqu’elles sont dites par le prêtre.
« C’est le même Prêtre, le Christ Jésus, dont en vérité le ministre (le prêtre) tient le rôle. Si, en vérité, celui-ci est assimilé au Souverain Prêtre (Jésus), à cause de la consécration sacerdotale qu’il a reçue, il jouit du pouvoir d’agir par la puissance du Christ lui-même qu’il représente (virtute ac persona ipsius Christi) (Pie XII, enc. " Mediator Dei ") » ajoute Pie XII dans l’Encyclique MediatorDei. Catéchisme 1548.
Dès le moment de la fondation de l’Église, saint Paul transmet aux Corinthiens ce qu’il a reçu des Apôtres et annonce les paroles de Jésus à la Dernière Cène : « j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »
Puis Jésus, dans l’Évangile selon saint Luc, multiplie le pain pour rassasier la foule. Nous y voyons une belle image de Dieu qui nourrit son peuple et qui démontre qu’il y en a assez pour toutes les personnes qui ont faim. C’est le signe de l’Église qui continue à offrir le pain de la vie à toutes les personnes qui entre dans le mystère que le Christ nous a offert. Jésus ne vérifie pas qui est là, il offre la nourriture.
Prenons le temps d’apprécier ce que nous recevrons, en grande quantité, de nous unir au Christ et à tous les Autels sur la terre qui célèbrent le mystère du pain de la Vie. Adorons notre Seigneur qui se rendra présent sur l’Autel et unissons-nous à tous les adoratrices et adorateurs du monde entier. Ce petit pain contiendra Dieu totalement. Dieu est l’infiniment Amour et il vient pour nous nourrir par le Christ qui se rend présent afin de nous purifier, nous sanctifier et nous guider toujours plus près de la sainteté, plus près de Dieu pour l’éternité.
Lc 9, 11b-17 1Co 11, 23-26 Gn 14, 18-20
Melkisédek est un personnage important de l’Ancien Testament qui est considéré par l’Église une « figure du Christ » CEC 58. Habituellement, un prêtre offrait un animal en sacrifice pour les péchés d’un peuple. Pour Melkisédek, il offre le pain et le vin. C’est normal que l’Église fasse un lien entre lui et Jésus. Il est roi de Salem, ce qui veut dire roi de paix.
Dans le Catéchisme de l’Église Catholique, au numéro 1333, il est écrit : « Au cœur de la célébration de l’Eucharistie il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l’invocation de l’Esprit Saint, deviennent le Corps et le Sang du Christ. Fidèle à l’ordre du Seigneur l’Église continue de faire, en mémoire de Lui, jusqu’à son retour glorieux, ce qu’il a fait la veille de sa passion : " Il prit du pain... ", " Il prit la coupe remplie de vin... ". En devenant mystérieusement [divinement] le Corps et le Sang du Christ, les signes du pain et du vin continuent à signifier aussi la bonté de la création. Ainsi, dans l’Offertoire, nous rendons grâce au Créateur pour le pain et le vin (cf. Ps 104, 13-15), fruit " du travail de [de nos mains] ", mais d’abord " fruit de la terre " et " de la vigne ", dons du Créateur. L’Église voit dans le geste de Melchisédech, roi et prêtre, qui " apporta du pain et du vin " (Gn 14, 18) une préfiguration de sa propre offrande (cf. MR, Canon Romain 95 : " Supra quæ "). »
« La présentation des oblats à l’autel assume le geste de Melchisédech et confie les dons du créateur entre les mains du Christ. C’est le Christ qui, dans Son sacrifice, mène à la perfection toutes les tentatives humaines d’offrir des sacrifices », mentionne le numéro 1350
Seul le Christ peut se consacrer lui-même puisqu’il est Dieu. Seul le Christ peut en même temps être le Grand-Prêtre qui consacre à travers ses paroles lorsqu’elles sont dites par le prêtre.
« C’est le même Prêtre, le Christ Jésus, dont en vérité le ministre (le prêtre) tient le rôle. Si, en vérité, celui-ci est assimilé au Souverain Prêtre (Jésus), à cause de la consécration sacerdotale qu’il a reçue, il jouit du pouvoir d’agir par la puissance du Christ lui-même qu’il représente (virtute ac persona ipsius Christi) (Pie XII, enc. " Mediator Dei ") » ajoute Pie XII dans l’Encyclique MediatorDei. Catéchisme 1548.
Dès le moment de la fondation de l’Église, saint Paul transmet aux Corinthiens ce qu’il a reçu des Apôtres et annonce les paroles de Jésus à la Dernière Cène : « j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »
Puis Jésus, dans l’Évangile selon saint Luc, multiplie le pain pour rassasier la foule. Nous y voyons une belle image de Dieu qui nourrit son peuple et qui démontre qu’il y en a assez pour toutes les personnes qui ont faim. C’est le signe de l’Église qui continue à offrir le pain de la vie à toutes les personnes qui entre dans le mystère que le Christ nous a offert. Jésus ne vérifie pas qui est là, il offre la nourriture.
Prenons le temps d’apprécier ce que nous recevrons, en grande quantité, de nous unir au Christ et à tous les Autels sur la terre qui célèbrent le mystère du pain de la Vie. Adorons notre Seigneur qui se rendra présent sur l’Autel et unissons-nous à tous les adoratrices et adorateurs du monde entier. Ce petit pain contiendra Dieu totalement. Dieu est l’infiniment Amour et il vient pour nous nourrir par le Christ qui se rend présent afin de nous purifier, nous sanctifier et nous guider toujours plus près de la sainteté, plus près de Dieu pour l’éternité.
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et de passer de mon coeur
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
Normandt a écrit: Adorons notre Seigneur qui se rendra présent sur l’Autel et unissons-nous à tous les adoratrices et adorateurs du monde entier.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C 13e Dimanche TO 26 juin 2022
Lc 9, 51-62 Ga 5, 1.13-18 1R 19, 16b.19-21
Cheminer dans la foi n’est pas quelque chose que nous réalisons une fois dans notre vie et qu’ensuite nous balayons en dessous du tapis, ou bien que nous la formions à notre image.
Ce qu’Élisée demande à Élie est très risqué. Ils sont deux amis qui avancent dans la même direction. Ils ont une croyance en Dieu et leur lien d’amitié est fondé sur le roc de Dieu. Mais, Élisée demande à aller, avec une : « paire de boeufs pour les immoler, les faire cuire avec le bois de l'attelage, et les donner à manger aux gens. » Élie lui dit de partir et faire ce qu’il a à faire.
Partir comme ça implique une foi vraiment solide en Dieu, sinon nous risquons de perdre rapidement tous les efforts que nous avons déployés pour réussir un cheminement de foi respectable. Il n’y a qu’un chemin qui conduit à Dieu, [tous les autres nous éloignent]. C’est pour ça que le fil est si mince entre la foi généreuse et la perte progressive de la foi.
Élisée n’oublie pas Dieu et l’ami que Dieu a placé sur sa route. Son ami Élie est comme un Apôtre qui suit Jésus. Élie est un homme d’expérience et il a une foi inébranlable. Pour Élisée, suivre Élie est sacré. Ensuite, Élisée se lève, part à la suite d'Élie et se met à son service. L’attitude de tous chrétiens et chrétiennes, avant notre volonté propre, c’est de se mettre au service du Christ avec nos amis, nos sœurs et nos frères.
Si nous avons des demandes précises que nous voulons soumettre à l’Église, soumettons-les premièrement à l’Esprit Saint, sinon nous risquons de vouloir faire notre volonté et non pas la volonté de Dieu. Acceptons ce que Dieu nous demande de réaliser aujourd’hui et chaque jour et nous marcherons à la suite de Jésus sur le chemin de la sainteté comme Élie et Élisée qui n’ont qu’une idée en tête, faire la volonté de Dieu.
Saint Paul est très précis dans sa lettre aux Galates : « Vous avez été appelés à la liberté. Mais [que cette liberté ne soit pas un prétexte pour satisfaire votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. »] … par Amour de Dieu, au service les uns des autres. Nous ne devons pas satisfaire nos égoïsmes. Si nous voulons quelque chose de nouveau dans l’Église, est-ce pour nous ou pour suivre Jésus? Est-ce que nous prions assez le Saint Esprit pour qu’Il nous éclaire ou bien nous voulons absolument que Dieu réponde à nos désirs?
Le jour où toute l’Église priera pour obtenir la sagesse de comprendre sa mission, l’Église va se remplir de monde, puisque Jésus pourra toucher les cœurs à nouveau. Pas des cœurs qui demeurent fermées s’ils n’ont pas ce qu’ils veulent, mais des cœurs ouverts parce que ces personnes ont compris que Dieu est la solution pour tout, puisqu’il est l’Amour. Cessons de frapper sur les murs de l’Église et montrer notre mécontentement partout et acceptons de nous convertir pour de vrai en plaçant notre confiance dans le Saint Esprit et nous mettre en marche à la suite de Jésus.
Quelqu’un dit à Jésus : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. » Voulons-nous rester collés à ce que nous souhaitons de différents dans l’Église ? [Jésus va nous laisser aller.] Et lorsque nous voulons que l’Église soit comme si, que des personnes soient comme ça, selon notre goût, c’est clair que nous nous braquons contre l’Esprit Saint et que nous empêchons un grand nombre de personnes de revenir à l’Église. S’il y a autant de volontés propres dans l’Église et hors les murs de l’Église, ne cherchons pas pourquoi il y a des éloignements de l’Église. Le Christ n’est pas en première place.
Les deux histoires aujourd’hui d’Élie, Élisée et celui qui demande à Jésus de s’éloigner nous garantit que si nous voulons suivre la politique du monde, non seulement nous nous éloignons de Jésus dans l’Église ici, mais nous éloignons des personnes de l’Église. Demeurons dans l’Amour de Dieu. Permettons à Dieu de nous Aimer.
Lc 9, 51-62 Ga 5, 1.13-18 1R 19, 16b.19-21
Cheminer dans la foi n’est pas quelque chose que nous réalisons une fois dans notre vie et qu’ensuite nous balayons en dessous du tapis, ou bien que nous la formions à notre image.
Ce qu’Élisée demande à Élie est très risqué. Ils sont deux amis qui avancent dans la même direction. Ils ont une croyance en Dieu et leur lien d’amitié est fondé sur le roc de Dieu. Mais, Élisée demande à aller, avec une : « paire de boeufs pour les immoler, les faire cuire avec le bois de l'attelage, et les donner à manger aux gens. » Élie lui dit de partir et faire ce qu’il a à faire.
Partir comme ça implique une foi vraiment solide en Dieu, sinon nous risquons de perdre rapidement tous les efforts que nous avons déployés pour réussir un cheminement de foi respectable. Il n’y a qu’un chemin qui conduit à Dieu, [tous les autres nous éloignent]. C’est pour ça que le fil est si mince entre la foi généreuse et la perte progressive de la foi.
Élisée n’oublie pas Dieu et l’ami que Dieu a placé sur sa route. Son ami Élie est comme un Apôtre qui suit Jésus. Élie est un homme d’expérience et il a une foi inébranlable. Pour Élisée, suivre Élie est sacré. Ensuite, Élisée se lève, part à la suite d'Élie et se met à son service. L’attitude de tous chrétiens et chrétiennes, avant notre volonté propre, c’est de se mettre au service du Christ avec nos amis, nos sœurs et nos frères.
Si nous avons des demandes précises que nous voulons soumettre à l’Église, soumettons-les premièrement à l’Esprit Saint, sinon nous risquons de vouloir faire notre volonté et non pas la volonté de Dieu. Acceptons ce que Dieu nous demande de réaliser aujourd’hui et chaque jour et nous marcherons à la suite de Jésus sur le chemin de la sainteté comme Élie et Élisée qui n’ont qu’une idée en tête, faire la volonté de Dieu.
Saint Paul est très précis dans sa lettre aux Galates : « Vous avez été appelés à la liberté. Mais [que cette liberté ne soit pas un prétexte pour satisfaire votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. »] … par Amour de Dieu, au service les uns des autres. Nous ne devons pas satisfaire nos égoïsmes. Si nous voulons quelque chose de nouveau dans l’Église, est-ce pour nous ou pour suivre Jésus? Est-ce que nous prions assez le Saint Esprit pour qu’Il nous éclaire ou bien nous voulons absolument que Dieu réponde à nos désirs?
Le jour où toute l’Église priera pour obtenir la sagesse de comprendre sa mission, l’Église va se remplir de monde, puisque Jésus pourra toucher les cœurs à nouveau. Pas des cœurs qui demeurent fermées s’ils n’ont pas ce qu’ils veulent, mais des cœurs ouverts parce que ces personnes ont compris que Dieu est la solution pour tout, puisqu’il est l’Amour. Cessons de frapper sur les murs de l’Église et montrer notre mécontentement partout et acceptons de nous convertir pour de vrai en plaçant notre confiance dans le Saint Esprit et nous mettre en marche à la suite de Jésus.
Quelqu’un dit à Jésus : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. » Voulons-nous rester collés à ce que nous souhaitons de différents dans l’Église ? [Jésus va nous laisser aller.] Et lorsque nous voulons que l’Église soit comme si, que des personnes soient comme ça, selon notre goût, c’est clair que nous nous braquons contre l’Esprit Saint et que nous empêchons un grand nombre de personnes de revenir à l’Église. S’il y a autant de volontés propres dans l’Église et hors les murs de l’Église, ne cherchons pas pourquoi il y a des éloignements de l’Église. Le Christ n’est pas en première place.
Les deux histoires aujourd’hui d’Élie, Élisée et celui qui demande à Jésus de s’éloigner nous garantit que si nous voulons suivre la politique du monde, non seulement nous nous éloignons de Jésus dans l’Église ici, mais nous éloignons des personnes de l’Église. Demeurons dans l’Amour de Dieu. Permettons à Dieu de nous Aimer.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C 14e Dimanche TO 3 Juillet 2022
Lc 10, 1-12.17-20 Ga 6, 14-18 Is 66, 10-14
Dans le livre d’Isaïe, le Seigneur nous dit: « Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés. » Dans tout l’Ancien Testament, Dieu ne cesse de nous offrir des images simples à comprendre et qui nous touchent profondément. Dieu veut nous consoler comme ‘une mère console son enfant’ qui est blessé.
La première réaction d’un parent à l’endroit de leur enfant qui s’est égratigné les genoux, c’est de le prendre et de le consoler. Nous y ressentons la tendresse, la délicatesse, la douceur d’un parent qui est présent et attentif à son enfant.
Oui, parfois nous nous sommes blessés ou nous avons blessé des personnes autour de nous. Parfois, nous portons de lourdes croix et nous ne savons pas comment nous en libérer. Mais Dieu nous invite à la confiance en Lui comme l’enfant qui se lance dans les bras de ses parents après s’être blessé.
Jésus est venu pour nous consoler, prendre la croix que nous portons et la transformer en grâces, en élan nouveau et en espérance de vivre dans la joie et la paix.
Dans le psaume, il est écrit la joie de Dieu qui veille sur ses enfants : « Venez, écoutez, (…) je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme. Béni soit Dieu, qui n'a pas écarté ma prière, ni détourné de moi son amour ! » Dieu n’écarte pas notre prière et il ne détourne pas de nous son Amour.
Il souhaite que nous lui partagions notre souffrance, que nous lui remettions nos peines et nos difficultés. Il veut changer nos nuages en ciel bleu, nos tornades en semailles, nos tempêtes en brises légères. Il nous demande simplement de placer notre confiance en lui et de le laisser nous aimer, de lui permettre de venir guérir en nous ce qui semble se refermer ou ce qui semble nous faire peur.
Notre vie se transformera comme l’été a laissé le soleil le réchauffer et lui permet de déployer son énergie pour nous offrir de la nourriture, des fruits et des légumes en abondance. Avec Jésus, plus nous nous rapprochons de son soleil bienfaisant, plus nous ressentons sa lumière venir transformer notre existence afin que nous devenions nourriture pour les uns avec et les autres.
Dans l’Évangile selon saint Luc, Jésus nous dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. » C’est toujours possible de devenir des ouvriers dans la vigne de Dieu, dans le monde autour de nous, mais pour cela, nous sommes invités à nous approcher davantage de la Parole de Dieu et peut être même offrir nos services pour une nouvelle évangélisation.
Même si nous évangélisons, Jésus nous demande de prier pour nous et pour les évangélisateurs dans le monde. Les personnes dans le monde ont un réel besoin de savoir que Dieu les aime et qu’il veut les retrouver avec Lui afin de leur partager son Amour.
Nous pourrons chanter dans notre cœur l’acclamation que nous avons lu tantôt : « Que dans vos cœurs, règne la paix du Christ ; que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse. » La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ qui nous libère, casse nos chaines, ouvre nos prisons.
Êtres croyants c’est mettre nos talents et notre joie au service des autres. Êtres croyants, croyantes, c’est laisser passer Jésus au milieu de nous, c’est le laisser passer dans ma vie afin qu’il rayonne autour de nous. C’est placer ma confiance en Jésus pour que les autres découvrent la paix et la joie qui m’envahit et qu’ils en soient transformés jour après jour.
Nous reconnaissons que nous ne sommes pas parfaits, raison de plus de laisser passer celui qui est parfait dans notre vie pour le salut du monde et pour la gloire de Dieu.
Lc 10, 1-12.17-20 Ga 6, 14-18 Is 66, 10-14
Dans le livre d’Isaïe, le Seigneur nous dit: « Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés. » Dans tout l’Ancien Testament, Dieu ne cesse de nous offrir des images simples à comprendre et qui nous touchent profondément. Dieu veut nous consoler comme ‘une mère console son enfant’ qui est blessé.
La première réaction d’un parent à l’endroit de leur enfant qui s’est égratigné les genoux, c’est de le prendre et de le consoler. Nous y ressentons la tendresse, la délicatesse, la douceur d’un parent qui est présent et attentif à son enfant.
Oui, parfois nous nous sommes blessés ou nous avons blessé des personnes autour de nous. Parfois, nous portons de lourdes croix et nous ne savons pas comment nous en libérer. Mais Dieu nous invite à la confiance en Lui comme l’enfant qui se lance dans les bras de ses parents après s’être blessé.
Jésus est venu pour nous consoler, prendre la croix que nous portons et la transformer en grâces, en élan nouveau et en espérance de vivre dans la joie et la paix.
Dans le psaume, il est écrit la joie de Dieu qui veille sur ses enfants : « Venez, écoutez, (…) je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme. Béni soit Dieu, qui n'a pas écarté ma prière, ni détourné de moi son amour ! » Dieu n’écarte pas notre prière et il ne détourne pas de nous son Amour.
Il souhaite que nous lui partagions notre souffrance, que nous lui remettions nos peines et nos difficultés. Il veut changer nos nuages en ciel bleu, nos tornades en semailles, nos tempêtes en brises légères. Il nous demande simplement de placer notre confiance en lui et de le laisser nous aimer, de lui permettre de venir guérir en nous ce qui semble se refermer ou ce qui semble nous faire peur.
Notre vie se transformera comme l’été a laissé le soleil le réchauffer et lui permet de déployer son énergie pour nous offrir de la nourriture, des fruits et des légumes en abondance. Avec Jésus, plus nous nous rapprochons de son soleil bienfaisant, plus nous ressentons sa lumière venir transformer notre existence afin que nous devenions nourriture pour les uns avec et les autres.
Dans l’Évangile selon saint Luc, Jésus nous dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. » C’est toujours possible de devenir des ouvriers dans la vigne de Dieu, dans le monde autour de nous, mais pour cela, nous sommes invités à nous approcher davantage de la Parole de Dieu et peut être même offrir nos services pour une nouvelle évangélisation.
Même si nous évangélisons, Jésus nous demande de prier pour nous et pour les évangélisateurs dans le monde. Les personnes dans le monde ont un réel besoin de savoir que Dieu les aime et qu’il veut les retrouver avec Lui afin de leur partager son Amour.
Nous pourrons chanter dans notre cœur l’acclamation que nous avons lu tantôt : « Que dans vos cœurs, règne la paix du Christ ; que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse. » La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ qui nous libère, casse nos chaines, ouvre nos prisons.
Êtres croyants c’est mettre nos talents et notre joie au service des autres. Êtres croyants, croyantes, c’est laisser passer Jésus au milieu de nous, c’est le laisser passer dans ma vie afin qu’il rayonne autour de nous. C’est placer ma confiance en Jésus pour que les autres découvrent la paix et la joie qui m’envahit et qu’ils en soient transformés jour après jour.
Nous reconnaissons que nous ne sommes pas parfaits, raison de plus de laisser passer celui qui est parfait dans notre vie pour le salut du monde et pour la gloire de Dieu.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C 15e Dimanche TO 10 Juillet 2022
Lc 10, 25-37 Col 1, 15-20 Dt 30, 10-14
C’est réconfortant de savoir que Dieu n’est pas un objet dans le lointain vide, ni insaisissable, qu’il n’est pas un être qui se tient plus loin que la limite de l’univers, qu’il ne se cache pas dans l’invisible nous laissant chercher sans jamais le trouver, il n’est pas un Dieu caché.
Le Seigneur parle à des personnes, il se rend présent dans leur cœur. Comme le Seigneur le dit à Moïse dans le livre du Deutéronome : « Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur afin que tu la mettes en pratique. » Déjà, dans l’Ancien Testament, Dieu a toujours élaboré des moyens et des projets pour se rendre présent à ses enfants. Dieu ose la relation avec nous. Dieu aurait pu demeurer distant, mais non, il s’est montré à nous, il est devenu l’un de nous en prenant notre chair, Homme lui-même, et vivre comme nous dans notre histoire.
Saint Paul, dans l’épitre aux Colossiens, nous raconte que : « Le Christ est l'image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature : en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. » Il a tout créé et il aurait pu demeurer à l’écart de sa création. Après tout, lorsque nous avons terminé un travail, on aime bien se reposer.
Le septième jour, le jour du repos du Seigneur, il ne l’a pas considéré pour lui seul, il ne s’est pas contenté de la regarder tourner tout simplement. Le repos de Dieu s’est d’être dans sa création avec ses créatures et de vivre en relation avec eux. Le repos de Dieu c’est la satisfaction d’offrir son Amour aux êtres humains et à toutes les créatures sur terre.
C’est chaque fois le septième jour pour Dieu lorsqu’il regarde vers nous et constate que nous nous aimons les uns les autres, et pour réaliser notre amitié, nous prenions l’Amour de Dieu pour le partager. Partager des bonbons, le sac va se vider, mais partager l’Amour de Dieu et le sac sera toujours plein. Son Amour ne coûte rien et fait du bien à tout le monde, lorsqu’il est partagé.
Quoi de mieux pour des parents qui reviennent d’une activité et retrouve leurs enfants qui ont passé leur temps à s’édifier les uns les unes et les autres. Plus encore, qu’un enfant vienne dire aux parents ce qu’il a appris de constructif et de positif pendant leur absence et surtout que leurs enfants se sont ennuyés d’eux. Ah là c’est le comble de la joie. Pour Dieu c’est pareil, s’il nous voit partager son Amour, il est au sommet de la joie.
Voici le commandement de Dieu, selon Jésus, dans l’Évangile de saint Luc : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Pour aimer, nous devons apprendre à nous laisser aimer. Savoir que Dieu nous aime parfaitement et que les humains ne sont pas toujours parfaits à partager l’Amour de Dieu.
Jésus, avec la Parabole du Bon Samaritain, nous démontre que Dieu est comme nous. Jésus est le plus humain d’entre nous et il ne nous montre pas quelque chose qui est hors de notre portée, hors de notre nature. Il nous propose des actions simples pour le bien de chaque personne.
Dans le premier numéro du Catéchisme, nous lisons : « Dieu, infiniment Parfait et Bienheureux en Lui-même, dans un dessein de pure bonté, a librement créé l’homme pour le faire participer à sa vie bienheureuse. C’est pourquoi, de tout temps et en tout lieu, Il se fait proche de l’homme. Il l’appelle, l’aide à Le chercher, à Le connaître et à L’aimer de toutes ses forces. Il convoque tous les hommes que le péché a dispersés dans l’unité de sa famille, l’Église. Pour ce faire, Il a envoyé son Fils comme Rédempteur et Sauveur lorsque les temps furent accomplis. »
Lc 10, 25-37 Col 1, 15-20 Dt 30, 10-14
C’est réconfortant de savoir que Dieu n’est pas un objet dans le lointain vide, ni insaisissable, qu’il n’est pas un être qui se tient plus loin que la limite de l’univers, qu’il ne se cache pas dans l’invisible nous laissant chercher sans jamais le trouver, il n’est pas un Dieu caché.
Le Seigneur parle à des personnes, il se rend présent dans leur cœur. Comme le Seigneur le dit à Moïse dans le livre du Deutéronome : « Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur afin que tu la mettes en pratique. » Déjà, dans l’Ancien Testament, Dieu a toujours élaboré des moyens et des projets pour se rendre présent à ses enfants. Dieu ose la relation avec nous. Dieu aurait pu demeurer distant, mais non, il s’est montré à nous, il est devenu l’un de nous en prenant notre chair, Homme lui-même, et vivre comme nous dans notre histoire.
Saint Paul, dans l’épitre aux Colossiens, nous raconte que : « Le Christ est l'image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature : en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. » Il a tout créé et il aurait pu demeurer à l’écart de sa création. Après tout, lorsque nous avons terminé un travail, on aime bien se reposer.
Le septième jour, le jour du repos du Seigneur, il ne l’a pas considéré pour lui seul, il ne s’est pas contenté de la regarder tourner tout simplement. Le repos de Dieu s’est d’être dans sa création avec ses créatures et de vivre en relation avec eux. Le repos de Dieu c’est la satisfaction d’offrir son Amour aux êtres humains et à toutes les créatures sur terre.
C’est chaque fois le septième jour pour Dieu lorsqu’il regarde vers nous et constate que nous nous aimons les uns les autres, et pour réaliser notre amitié, nous prenions l’Amour de Dieu pour le partager. Partager des bonbons, le sac va se vider, mais partager l’Amour de Dieu et le sac sera toujours plein. Son Amour ne coûte rien et fait du bien à tout le monde, lorsqu’il est partagé.
Quoi de mieux pour des parents qui reviennent d’une activité et retrouve leurs enfants qui ont passé leur temps à s’édifier les uns les unes et les autres. Plus encore, qu’un enfant vienne dire aux parents ce qu’il a appris de constructif et de positif pendant leur absence et surtout que leurs enfants se sont ennuyés d’eux. Ah là c’est le comble de la joie. Pour Dieu c’est pareil, s’il nous voit partager son Amour, il est au sommet de la joie.
Voici le commandement de Dieu, selon Jésus, dans l’Évangile de saint Luc : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Pour aimer, nous devons apprendre à nous laisser aimer. Savoir que Dieu nous aime parfaitement et que les humains ne sont pas toujours parfaits à partager l’Amour de Dieu.
Jésus, avec la Parabole du Bon Samaritain, nous démontre que Dieu est comme nous. Jésus est le plus humain d’entre nous et il ne nous montre pas quelque chose qui est hors de notre portée, hors de notre nature. Il nous propose des actions simples pour le bien de chaque personne.
Dans le premier numéro du Catéchisme, nous lisons : « Dieu, infiniment Parfait et Bienheureux en Lui-même, dans un dessein de pure bonté, a librement créé l’homme pour le faire participer à sa vie bienheureuse. C’est pourquoi, de tout temps et en tout lieu, Il se fait proche de l’homme. Il l’appelle, l’aide à Le chercher, à Le connaître et à L’aimer de toutes ses forces. Il convoque tous les hommes que le péché a dispersés dans l’unité de sa famille, l’Église. Pour ce faire, Il a envoyé son Fils comme Rédempteur et Sauveur lorsque les temps furent accomplis. »
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C 16e Dimanche TO 17 Juillet 2022 Lc 10, 38-42 Col 1, 24-28Gn 18, 1-10a
C’est quand même spécial de penser que nous pouvons offrir l’hospitalité à Dieu, puisqu’il a déjà tout. C’est ce que fait Abraham, bien malgré lui dans le premier livre de la Bible, la Genèse. Au moment le plus chaud de la journée, Abraham voit trois hommes : « qui se tiennent debout près de lui. Aussitôt, il court à leur rencontre et il se prosterne jusqu'à terre. » Abraham est persuadé d’être devant Dieu, puisqu’il se prosterne face contre terre, de manière précipitée, comme si tout son être devient transformé par la présence de Dieu.
Abraham dit: « Seigneur, si j'ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t'arrêter près de ton serviteur. » Abraham ne veut pas laisser passer ce moment et aussi de laisser passer Dieu par insouciance. Il veut garder la Trinité près de Lui et il fait tout pour le garder avec lui. Nous entendons la résonnance des disciples d’Emmaüs : « Reste avec nous car il est tard. » Abraham c’est : « Ne passe pas sans t’arrêter. »
Il continue en disant : « Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! »
Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » Abraham veut leur offrir de se laver les pieds. Attitude que Jésus reprendra, mais en lavant les pieds de ses Apôtres.
Saint Paul aussi est un apôtre qui est totalement absorbé par Dieu. Tellement absorbé qu’il va dire : « le Christ est parmi vous, lui, l'espérance de la gloire ! » Jésus est au milieu de nous, Il est au centre de notre célébration, il est avec nous, encore plus présent que nous si nous lui laissons toute la place dans notre cœur, dans notre corps, dans notre vie.
Saint Paul continue : « Ce Christ, nous l'annonçons : nous avertissons tout homme, nous instruisons chacun en toute sagesse, afin de l’amener à sa perfection dans le Christ. » L’élan de saint Paul est de faire connaître Jésus, de l’annoncer, d’avertir le monde comme ça presse d’annoncer que nous sommes sauvés, que Jésus nous libère de la servitude, des fautes et du péché.
Nous avons acclamé, ensemble : « Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux. » Ouvrir notre porte, laisser notre cœur être charmé de la présence de Dieu. C’est aussi ce que vit les deux sœurs, Marie et Marthe, par la parole de Jésus.
Nous connaissons leur histoire, Marthe fait du travail et elle est toute énervée parce que Marie reste assise devant Jésus et elle ne semble rien faire. Et Jésus lance à travers la pièce où les sœurs sont respectivement : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Choisir la meilleure part, que nous travaillions comme Marthe ou soyons contemplatives comme Marie, l’important c’est que notre cœur soit uni à celui de Jésus. Au fond, ce n’est pas tant ce qui est fait ou ce qui n’est pas fait dans l’invitation de Jésus, mais de toujours demeurer en présence de lui.
Quoique nous disions ou fassions cet été, apportons Jésus avec nous.
C’est quand même spécial de penser que nous pouvons offrir l’hospitalité à Dieu, puisqu’il a déjà tout. C’est ce que fait Abraham, bien malgré lui dans le premier livre de la Bible, la Genèse. Au moment le plus chaud de la journée, Abraham voit trois hommes : « qui se tiennent debout près de lui. Aussitôt, il court à leur rencontre et il se prosterne jusqu'à terre. » Abraham est persuadé d’être devant Dieu, puisqu’il se prosterne face contre terre, de manière précipitée, comme si tout son être devient transformé par la présence de Dieu.
Abraham dit: « Seigneur, si j'ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t'arrêter près de ton serviteur. » Abraham ne veut pas laisser passer ce moment et aussi de laisser passer Dieu par insouciance. Il veut garder la Trinité près de Lui et il fait tout pour le garder avec lui. Nous entendons la résonnance des disciples d’Emmaüs : « Reste avec nous car il est tard. » Abraham c’est : « Ne passe pas sans t’arrêter. »
Il continue en disant : « Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! »
Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » Abraham veut leur offrir de se laver les pieds. Attitude que Jésus reprendra, mais en lavant les pieds de ses Apôtres.
Saint Paul aussi est un apôtre qui est totalement absorbé par Dieu. Tellement absorbé qu’il va dire : « le Christ est parmi vous, lui, l'espérance de la gloire ! » Jésus est au milieu de nous, Il est au centre de notre célébration, il est avec nous, encore plus présent que nous si nous lui laissons toute la place dans notre cœur, dans notre corps, dans notre vie.
Saint Paul continue : « Ce Christ, nous l'annonçons : nous avertissons tout homme, nous instruisons chacun en toute sagesse, afin de l’amener à sa perfection dans le Christ. » L’élan de saint Paul est de faire connaître Jésus, de l’annoncer, d’avertir le monde comme ça presse d’annoncer que nous sommes sauvés, que Jésus nous libère de la servitude, des fautes et du péché.
Nous avons acclamé, ensemble : « Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux. » Ouvrir notre porte, laisser notre cœur être charmé de la présence de Dieu. C’est aussi ce que vit les deux sœurs, Marie et Marthe, par la parole de Jésus.
Nous connaissons leur histoire, Marthe fait du travail et elle est toute énervée parce que Marie reste assise devant Jésus et elle ne semble rien faire. Et Jésus lance à travers la pièce où les sœurs sont respectivement : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Choisir la meilleure part, que nous travaillions comme Marthe ou soyons contemplatives comme Marie, l’important c’est que notre cœur soit uni à celui de Jésus. Au fond, ce n’est pas tant ce qui est fait ou ce qui n’est pas fait dans l’invitation de Jésus, mais de toujours demeurer en présence de lui.
Quoique nous disions ou fassions cet été, apportons Jésus avec nous.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C 24 Juillet 2022, 17e Dimanche TO
Lc 11, 1-13 Col 2, 12-14 Gn 18, 20-32
Abraham est un homme qui est conscient de ce qui se passe dans sa ville. Il est aussi un homme qui se centre sur la volonté de Dieu. Essayer de garder les deux réalités en relation, les villageois et Dieu et il se rend compte que c’est passablement difficile.
Néanmoins, Abraham sait qu’il a une vocation d’unir le peuple à Dieu. Il entre dans un marchandage avec Dieu, il veut « faire une deal » avec Dieu. Le peuple est devenu tellement pécheur qu’Abraham sent que la ville va se perdre. Dieu ne condamne pas, c’est les humains qui se condamnent et Dieu constate. C’est comme lorsqu’il y a un feu dans la forêt, nous constatons qu’il y a le feu, le dommage est déjà fait par une insouciance ou par volonté de destruction. Dieu n’a pas mis le feu à la forêt, mais comme nous il se rend compte qu’un certain nombre d’hectares sont brûlés. Dieu ne se réjouit pas du péché, mais il en observe les dégâts.
C’est Abraham qui croit que Dieu punit le pécheur. Nous comprenons que Dieu ne punit pas le pécheur, la personne se punit elle-même. Or, nous n’avons pas à mettre le poids de notre péché sur les épaules de Dieu, mais de nous regarder et de changer de voie.
Dans le décompte d’Abraham, il craint que Dieu va détruire la ville. Mais, Dieu ne détruit pas. Qu’il y ait 50, puis 40, puis 30, puis, puis 20 et enfin 10 personnes qui croient et la ville sera épargnée. Parfois, dans certaines églises de notre diocèse, il n’y a que 10 profonds croyants dans les bancs, c’est signe que Dieu est présent dans la ville. Il peut aussi y avoir des croyants inconnus de nous dans la ville et cela porte aussi la ville. Juste 10 personnes et la ville est soutenue de prière. Nous comprenons l’importance de prier aujourd’hui afin que les valeurs et l’Amour de Dieu passe encore dans notre milieu.
Le Baptême est la lumière qui scintille sur le monde autour de nous. Saint Paul nous dit dans sa lettre aux Colossiens : « dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec le Christ et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l'a ressuscité d’entre les morts. » Le Baptême est la force qui garde la ville vivante et sur la route vers l’éternité en Dieu.
Continuer d’offrir les sacrements, même si peu la reçoivent, nous sommes à l’écoute de la volonté de Dieu et nous réalisons ce pour quoi Jésus est venu dans notre monde; le salut pour nos sœurs et nos frères.
L’importance de la prière aussi, du cœur à cœur avec Dieu, surtout dans le moment présent. Jésus a quelques prières dans les Évangiles et celle que nous connaissons le mieux, c’est celle du Notre Père.
Nous demandons d’être délivrés du mal. Dans le numéro 2854 du Catéchisme de l’Église Catholique, il est écrit : « En demandant d’être délivrés du (Mal) du Mauvais, nous prions également pour être libérés de tous les maux, présents, passés et futurs, dont il est l’auteur ou l’instigateur. » Si nous prions pour être délivrés du mal, nous aidons les personnes autour de nous. Nous avons une mission qui est unique et nous avons la grâce de le savoir que nous pouvons aider beaucoup de personnes simplement par la prière et en remettant tout, vraiment tout à Jésus.
Le catéchisme continu : « Dans cette ultime demande, l’Église porte toute la détresse du monde devant le Père. Avec la délivrance des maux qui accablent l’humanité [l’Église] implore le don précieux de la paix et la grâce (…). En priant ainsi, l’Église anticipe dans l’humilité de la foi la récapitulation de tous et de tout en Jésus. »
Notre mission est un témoignage, le témoignage de la vie en Jésus et le seul avec qui nous voulons vivre maintenant et pour l’éternité. Remettons tout à Jésus. Remettons le mal pour qu’il nous aide à découvrir un plus grand bien. Remettons-lui le bien pour le louer et le remercier.
Lc 11, 1-13 Col 2, 12-14 Gn 18, 20-32
Abraham est un homme qui est conscient de ce qui se passe dans sa ville. Il est aussi un homme qui se centre sur la volonté de Dieu. Essayer de garder les deux réalités en relation, les villageois et Dieu et il se rend compte que c’est passablement difficile.
Néanmoins, Abraham sait qu’il a une vocation d’unir le peuple à Dieu. Il entre dans un marchandage avec Dieu, il veut « faire une deal » avec Dieu. Le peuple est devenu tellement pécheur qu’Abraham sent que la ville va se perdre. Dieu ne condamne pas, c’est les humains qui se condamnent et Dieu constate. C’est comme lorsqu’il y a un feu dans la forêt, nous constatons qu’il y a le feu, le dommage est déjà fait par une insouciance ou par volonté de destruction. Dieu n’a pas mis le feu à la forêt, mais comme nous il se rend compte qu’un certain nombre d’hectares sont brûlés. Dieu ne se réjouit pas du péché, mais il en observe les dégâts.
C’est Abraham qui croit que Dieu punit le pécheur. Nous comprenons que Dieu ne punit pas le pécheur, la personne se punit elle-même. Or, nous n’avons pas à mettre le poids de notre péché sur les épaules de Dieu, mais de nous regarder et de changer de voie.
Dans le décompte d’Abraham, il craint que Dieu va détruire la ville. Mais, Dieu ne détruit pas. Qu’il y ait 50, puis 40, puis 30, puis, puis 20 et enfin 10 personnes qui croient et la ville sera épargnée. Parfois, dans certaines églises de notre diocèse, il n’y a que 10 profonds croyants dans les bancs, c’est signe que Dieu est présent dans la ville. Il peut aussi y avoir des croyants inconnus de nous dans la ville et cela porte aussi la ville. Juste 10 personnes et la ville est soutenue de prière. Nous comprenons l’importance de prier aujourd’hui afin que les valeurs et l’Amour de Dieu passe encore dans notre milieu.
Le Baptême est la lumière qui scintille sur le monde autour de nous. Saint Paul nous dit dans sa lettre aux Colossiens : « dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec le Christ et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l'a ressuscité d’entre les morts. » Le Baptême est la force qui garde la ville vivante et sur la route vers l’éternité en Dieu.
Continuer d’offrir les sacrements, même si peu la reçoivent, nous sommes à l’écoute de la volonté de Dieu et nous réalisons ce pour quoi Jésus est venu dans notre monde; le salut pour nos sœurs et nos frères.
L’importance de la prière aussi, du cœur à cœur avec Dieu, surtout dans le moment présent. Jésus a quelques prières dans les Évangiles et celle que nous connaissons le mieux, c’est celle du Notre Père.
Nous demandons d’être délivrés du mal. Dans le numéro 2854 du Catéchisme de l’Église Catholique, il est écrit : « En demandant d’être délivrés du (Mal) du Mauvais, nous prions également pour être libérés de tous les maux, présents, passés et futurs, dont il est l’auteur ou l’instigateur. » Si nous prions pour être délivrés du mal, nous aidons les personnes autour de nous. Nous avons une mission qui est unique et nous avons la grâce de le savoir que nous pouvons aider beaucoup de personnes simplement par la prière et en remettant tout, vraiment tout à Jésus.
Le catéchisme continu : « Dans cette ultime demande, l’Église porte toute la détresse du monde devant le Père. Avec la délivrance des maux qui accablent l’humanité [l’Église] implore le don précieux de la paix et la grâce (…). En priant ainsi, l’Église anticipe dans l’humilité de la foi la récapitulation de tous et de tout en Jésus. »
Notre mission est un témoignage, le témoignage de la vie en Jésus et le seul avec qui nous voulons vivre maintenant et pour l’éternité. Remettons tout à Jésus. Remettons le mal pour qu’il nous aide à découvrir un plus grand bien. Remettons-lui le bien pour le louer et le remercier.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C 31 juillet 2022, 18e Dimanche TO Lc 12, 13-21 Col 3, 1-5.9-11 Qo 1, 2; 2, 21-23
« Vanité des vanités, disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité ! Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. » Nous vivons tous cette difficulté de laisser à une autre personne ce que nous faisons et d’apprendre à lui faire confiance.
Pour commencer l’année pastorale, il me semble que les textes de ce dimanche nous invitent à nous investir avec équilibre. Certaines personnes essaient de tout réaliser et elles sont tellement occupées à toutes sortes d’activités qu’elles ne se rendent pas compte qu’elles nuisent à leur santé. Il est toujours plus aisé de participer à la vie de l’Église à plusieurs que de laisser les tâches à une ou deux personnes.
Ensuite, ce qui nous vient au cœur c’est de bien équilibrer les lieux où nous dépensons de l’énergie. Quelles sont nos priorités? Est-ce que je peux offrir mes services davantage à l’Église ou il est mieux d’investir dans d’autres activités? Si je m’investis dans l’Église, est-ce que je réalise des activités qui vont me rapprocher de ma relation avec Jésus?
Ça semble simple, mais c’est bien d’y penser pour bien nous ajuster et de pouvoir nous investir dans quelque chose qui nous ressemble, qui tient compte de nos talents. Chaque personne a ses charismes propres. Il est aussi recommandé de demander à Jésus ce qui serait le mieux pour chaque personne.
Nous pouvons aussi nous féliciter, parce que nous tenons le coup, malgré l’adversité de tout ce qui éloigne le monde des églises. Vous tenez bon et c’est tout à votre honneur. Vous avez reçu du courage et de la ténacité de Notre Seigneur. Gloire à Jésus!
Saint Paul nous dit dans sa lettre aux Colossiens : « Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. » Que tout ce que nous accomplissons, toute les personnes que nous rencontrons, que nous soyons inspirés des réalités d’en haut. Les réalités de la terre sont bonnes et agréables, la cueillette des fruits comme la charité des personnes dans le monde, mais avec Jésus tout devient supérieur.
Un jour que Jésus était sur la montagne et qu’il ait enseigné la foule, lorsqu’est venu l’heure du repas, les Apôtres voulaient les retourner chez eux. Jésus leur avait dit : « Nourrissez-les vous-mêmes! » Et les 5000 personnes et + ont été nourris par Jésus lui-même. Comme s’il invitait les Apôtres à reconnaitre leur ressource, qui est Dieu.
Jésus nous dit aujourd’hui : « Qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Jésus n’est pas un juge comme on le pense. Il ne nous juge pas. Il nous laisse juger de ce que nous réalisons. Il nous laisse décider si nous voulons réellement partager les biens du royaume de Dieu ou si nous voulons les garder pour nous.
Demandons à Jésus de nous aider à reconnaître en nous ce que nous pouvons partager de lui, afin que son Cœur déborde en nous sur nos paroissiennes et nos paroissiens.
Comme les champs et les vallées regorgent de fruits et de légumes qui nous nourriront, que tous nos gestes et paroles regorgent de semences divines et de paroles bienfaisantes pour notre ville.
Cueillons les fruits du paradis et remplissons nos paniers d’espérance, de foi, de charité et aussi de prudence, de tempérance, de force et de justice, la force et la justice qui sont Amour de Dieu, et offrons-les à nos sœurs et frères, jeunes et moins jeunes, afin qu’ils découvrent eux aussi la beauté des champs divins de Dieu.
« Vanité des vanités, disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité ! Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. » Nous vivons tous cette difficulté de laisser à une autre personne ce que nous faisons et d’apprendre à lui faire confiance.
Pour commencer l’année pastorale, il me semble que les textes de ce dimanche nous invitent à nous investir avec équilibre. Certaines personnes essaient de tout réaliser et elles sont tellement occupées à toutes sortes d’activités qu’elles ne se rendent pas compte qu’elles nuisent à leur santé. Il est toujours plus aisé de participer à la vie de l’Église à plusieurs que de laisser les tâches à une ou deux personnes.
Ensuite, ce qui nous vient au cœur c’est de bien équilibrer les lieux où nous dépensons de l’énergie. Quelles sont nos priorités? Est-ce que je peux offrir mes services davantage à l’Église ou il est mieux d’investir dans d’autres activités? Si je m’investis dans l’Église, est-ce que je réalise des activités qui vont me rapprocher de ma relation avec Jésus?
Ça semble simple, mais c’est bien d’y penser pour bien nous ajuster et de pouvoir nous investir dans quelque chose qui nous ressemble, qui tient compte de nos talents. Chaque personne a ses charismes propres. Il est aussi recommandé de demander à Jésus ce qui serait le mieux pour chaque personne.
Nous pouvons aussi nous féliciter, parce que nous tenons le coup, malgré l’adversité de tout ce qui éloigne le monde des églises. Vous tenez bon et c’est tout à votre honneur. Vous avez reçu du courage et de la ténacité de Notre Seigneur. Gloire à Jésus!
Saint Paul nous dit dans sa lettre aux Colossiens : « Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. » Que tout ce que nous accomplissons, toute les personnes que nous rencontrons, que nous soyons inspirés des réalités d’en haut. Les réalités de la terre sont bonnes et agréables, la cueillette des fruits comme la charité des personnes dans le monde, mais avec Jésus tout devient supérieur.
Un jour que Jésus était sur la montagne et qu’il ait enseigné la foule, lorsqu’est venu l’heure du repas, les Apôtres voulaient les retourner chez eux. Jésus leur avait dit : « Nourrissez-les vous-mêmes! » Et les 5000 personnes et + ont été nourris par Jésus lui-même. Comme s’il invitait les Apôtres à reconnaitre leur ressource, qui est Dieu.
Jésus nous dit aujourd’hui : « Qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Jésus n’est pas un juge comme on le pense. Il ne nous juge pas. Il nous laisse juger de ce que nous réalisons. Il nous laisse décider si nous voulons réellement partager les biens du royaume de Dieu ou si nous voulons les garder pour nous.
Demandons à Jésus de nous aider à reconnaître en nous ce que nous pouvons partager de lui, afin que son Cœur déborde en nous sur nos paroissiennes et nos paroissiens.
Comme les champs et les vallées regorgent de fruits et de légumes qui nous nourriront, que tous nos gestes et paroles regorgent de semences divines et de paroles bienfaisantes pour notre ville.
Cueillons les fruits du paradis et remplissons nos paniers d’espérance, de foi, de charité et aussi de prudence, de tempérance, de force et de justice, la force et la justice qui sont Amour de Dieu, et offrons-les à nos sœurs et frères, jeunes et moins jeunes, afin qu’ils découvrent eux aussi la beauté des champs divins de Dieu.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C 7 Août 2022, 19e Dimanche TO
Lc 12, 32-48 He 11, 1-2.8-19 Sg 18, 6-9 Être prêts.
Le livre de la Sagesse a été écrit quelques centenaires avant la venue de Jésus dans notre monde. Pour eux, Dieu c’est un être supérieur, lointain, qui dit quoi faire et ne pas faire. C’est parfois difficile de savoir comment situer Dieu, lorsqu’il n’a pas de visage et qu’il n’a pas encore démontré son identité.
Dans le livre, il y a un passage qui ne semble pas clair. Il est écrit : « En même temps que tu frappais nos adversaires, tu nous appelais à la gloire. » C’est curieux de penser que Dieu peut frapper nos adversaires surtout s’il est Amour.
Pour comprendre la Bible, il y a l’histoire humaine et Dieu se dit dans cette histoire.
L’histoire, c’est les êtres humains qui souvent ne sont pas humains par leurs gestes et leurs paroles. Par exemple, dire que Dieu frappe les ennemis, ce n’est pas très humain. C’est même un passage qui est contre la charité. Nous savons que Dieu ne peut pas frapper les humains qu’il a créés.
Nous comprenons que ce sont les humains qui pensent que Dieu frappe lorsque ce sont des personnes qui ont frappées. C’est important de distinguer ce qui vient de l’expérience et de l’écriture humaine dans la Bible.
La deuxième partie de la phrase est plus réaliste sur Dieu : « tu nous appelais à la gloire. » Dieu nous appelle pour nous donner sa gloire! Ça c’est Dieu. Et si nous reprenons cette phrase avec la compréhension que Dieu est Amour, voici ce que ça donne : ‘Pendant que les in-humains frappaient nos adversaires, tu nous invitais à la paix en continuant d’être présent avec ta gloire, avec ton Amour sur nous.’ Nous ne voyions pas ton Amour, or nous étions en guerre. Dieu ne sait rien faire d’autre qu’aimer, que de nous aimer.
Saint Paul en parle dans sa lettre aux Hébreux. Il déclare : « la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. » La foi c’est de posséder ce que nous espérons, l’Amour de Dieu, nous espérons l’Amour de Dieu qui est déjà là.
Nous ne voyons pas l’air que nous respirons et nous savons que c’est de l’air et s’il en manque nous allons étouffer. La vie, la joie, l’amour sont des réalités que nous ne voyons pas, mais que nous vivons en nous et que nous apercevons chez les autres.
Jésus disait à ses disciples : « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. » Dieu nous donne le Royaume.
Dieu nous a donné le Baptême et grâce à ce Baptême nous sommes saintes et saints. Le plus difficile est de demeurer saintes et saints. Puis, il nous dit de vendre ce que nous avons et le donner en aumône. Oui, il y a les biens matériels, mais il a déjà été écrit dans le livre d’Isaïe (55,1): « Vous tous qui avez soif, venez vers l'eau, même si vous n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez; venez, achetez sans argent, sans payer, du vin et du lait.
« Venez, acheter sans argent. » C’est spécial ça. Acheter sans argent. Revenons à ce que Jésus nous dit : « Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. » Vendre c’est aussi donner gratuitement. Nous pouvons offrir gratuitement ce que nous avons reçu de Dieu dans notre cœur.
Amitié, partage, charité, reconnaître la beauté du cœur de l’autre, voir Jésus en elle, en lui, reconnaître et accepter l’Amour de Dieu et le partager entre toutes les personnes que nous rencontrerons.
Soyons vigilants et prêts. Recevons tout de Dieu gratuitement et comme les champs ne retiennent pas les fruits ni les légumes, ne retenons pas l’Amour de Dieu captif en nous et partageons-les amplement, gratuitement.
Lc 12, 32-48 He 11, 1-2.8-19 Sg 18, 6-9 Être prêts.
Le livre de la Sagesse a été écrit quelques centenaires avant la venue de Jésus dans notre monde. Pour eux, Dieu c’est un être supérieur, lointain, qui dit quoi faire et ne pas faire. C’est parfois difficile de savoir comment situer Dieu, lorsqu’il n’a pas de visage et qu’il n’a pas encore démontré son identité.
Dans le livre, il y a un passage qui ne semble pas clair. Il est écrit : « En même temps que tu frappais nos adversaires, tu nous appelais à la gloire. » C’est curieux de penser que Dieu peut frapper nos adversaires surtout s’il est Amour.
Pour comprendre la Bible, il y a l’histoire humaine et Dieu se dit dans cette histoire.
L’histoire, c’est les êtres humains qui souvent ne sont pas humains par leurs gestes et leurs paroles. Par exemple, dire que Dieu frappe les ennemis, ce n’est pas très humain. C’est même un passage qui est contre la charité. Nous savons que Dieu ne peut pas frapper les humains qu’il a créés.
Nous comprenons que ce sont les humains qui pensent que Dieu frappe lorsque ce sont des personnes qui ont frappées. C’est important de distinguer ce qui vient de l’expérience et de l’écriture humaine dans la Bible.
La deuxième partie de la phrase est plus réaliste sur Dieu : « tu nous appelais à la gloire. » Dieu nous appelle pour nous donner sa gloire! Ça c’est Dieu. Et si nous reprenons cette phrase avec la compréhension que Dieu est Amour, voici ce que ça donne : ‘Pendant que les in-humains frappaient nos adversaires, tu nous invitais à la paix en continuant d’être présent avec ta gloire, avec ton Amour sur nous.’ Nous ne voyions pas ton Amour, or nous étions en guerre. Dieu ne sait rien faire d’autre qu’aimer, que de nous aimer.
Saint Paul en parle dans sa lettre aux Hébreux. Il déclare : « la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. » La foi c’est de posséder ce que nous espérons, l’Amour de Dieu, nous espérons l’Amour de Dieu qui est déjà là.
Nous ne voyons pas l’air que nous respirons et nous savons que c’est de l’air et s’il en manque nous allons étouffer. La vie, la joie, l’amour sont des réalités que nous ne voyons pas, mais que nous vivons en nous et que nous apercevons chez les autres.
Jésus disait à ses disciples : « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. » Dieu nous donne le Royaume.
Dieu nous a donné le Baptême et grâce à ce Baptême nous sommes saintes et saints. Le plus difficile est de demeurer saintes et saints. Puis, il nous dit de vendre ce que nous avons et le donner en aumône. Oui, il y a les biens matériels, mais il a déjà été écrit dans le livre d’Isaïe (55,1): « Vous tous qui avez soif, venez vers l'eau, même si vous n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez; venez, achetez sans argent, sans payer, du vin et du lait.
« Venez, acheter sans argent. » C’est spécial ça. Acheter sans argent. Revenons à ce que Jésus nous dit : « Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. » Vendre c’est aussi donner gratuitement. Nous pouvons offrir gratuitement ce que nous avons reçu de Dieu dans notre cœur.
Amitié, partage, charité, reconnaître la beauté du cœur de l’autre, voir Jésus en elle, en lui, reconnaître et accepter l’Amour de Dieu et le partager entre toutes les personnes que nous rencontrerons.
Soyons vigilants et prêts. Recevons tout de Dieu gratuitement et comme les champs ne retiennent pas les fruits ni les légumes, ne retenons pas l’Amour de Dieu captif en nous et partageons-les amplement, gratuitement.
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Dieu te dis: Je t'Aime
-
Merci Seigneur de m'Aimer
et de passer de mon coeur
au coeur des autres.
stjeanlagneau aime ce message
Re: Homélie du dimanche avec Normandt
C 14 Août 2022, 20e Dimanche TO
Lc 12, 49-53 He 12, 1-4 Jr 38, 4-6.8-10
Lorsque nous travaillons avec d’autres personnes, lorsque nous vivons dans un groupe avec d’autres personnes, dès qu’il y a des personnes autour de nous, habituellement nous vivons des belles expériences, mais il peut y avoir aussi des contradictions entre les points de vue, entre les idées et les réalisations.
Les relations sont riches de sens lorsque chaque personne pense à tout le monde : « Pendant le siège de Jérusalem, les princes qui tenaient Jérémie en prison dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. » Cet officier a son point de vue propre et il veut éliminer les personnes qui n’ont pas le même point de vue que lui. Or, Jérémie est placé en prison, dans une citerne, pour mourir.
Une chance qu’il y a d’autres personnes qui savent reconnaitre la vérité : « Un officier du palais vint trouver le roi : « Mon Seigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c'est mal ! » Et le roi accepte de ressortir Jérémie de la citerne. Ce texte nous démontre comme la ligne est mince entre condamner et comprendre une personne.
Le péché est la cause première de toutes les injustices, de tous les manques d’amour comme c’est mentionné par saint Paul dans le livre aux Hébreux : « Débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi.
Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. » Débarrassons-nous du péché et gardons les yeux fixés sur Jésus-Christ.
Jésus nous dit une phrase assez étonnante dans l’Évangile selon saint Luc : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. »
Jésus qui est tout Amour pour nous, nous dit qu’il vient placer dans le monde la division. Jésus vient nous diviser? Nous pourrions nous demander s’il parle le même langage que nous. Lorsque nous lisons un passage de la Bible, nous devons toujours garder en mémoire que Dieu est Amour et rien d’autre qu’Amour.
Jésus est la Parole qui nous divise, mais de quoi? Sa Parole est une épée à deux tranchants, pas comme un couteau, mais comme un mur de grâce devant le mur du péché. Il divise en nous de ce qui n’est pas de Dieu Trinité.
Si nous voyons une bagarre, quelle est notre première intention? De diviser les deux personnes afin que la bagarre cesse. Or Jésus fait exactement ça et il nous dit qu’il ne peut pas instaurer la paix si nous sommes pris avec le péché. Or, Jésus divise en chaque personne, Jésus divise en nous le péché de la paix.
Si nous laissons Jésus entrer dans notre vie, nous lui permettons un lieu de paix et nous plaçons notre confiance en Jésus afin d’être libérés du péché et demeurer dans la paix. La division dont Jésus parle doit être instauré avant que la paix s’installe en nous.
Après le réponds du Psaume que voici : « Seigneur, viens à mon secours ! » nous lisons du Psaume 39 : « D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi pour entendre mon cri. » Ce cri est la réalisation que je suis pécheur. Ce cri c’est de reconnaître que je fais trop d’efforts qui n’apportent rien et que je ne me laisse pas aimer de Dieu et des autres, ce cri c’est de penser que je peux tout gérer par mes propres moyens.
Le Psaume nous dit de quoi Dieu nous sépare afin de nous ramener à la paix de notre Baptême : « Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas. »
Remettons-nous en confiance dans les bras de Dieu comme l’enfant se laisse prendre par ses parents.
Lc 12, 49-53 He 12, 1-4 Jr 38, 4-6.8-10
Lorsque nous travaillons avec d’autres personnes, lorsque nous vivons dans un groupe avec d’autres personnes, dès qu’il y a des personnes autour de nous, habituellement nous vivons des belles expériences, mais il peut y avoir aussi des contradictions entre les points de vue, entre les idées et les réalisations.
Les relations sont riches de sens lorsque chaque personne pense à tout le monde : « Pendant le siège de Jérusalem, les princes qui tenaient Jérémie en prison dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. » Cet officier a son point de vue propre et il veut éliminer les personnes qui n’ont pas le même point de vue que lui. Or, Jérémie est placé en prison, dans une citerne, pour mourir.
Une chance qu’il y a d’autres personnes qui savent reconnaitre la vérité : « Un officier du palais vint trouver le roi : « Mon Seigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c'est mal ! » Et le roi accepte de ressortir Jérémie de la citerne. Ce texte nous démontre comme la ligne est mince entre condamner et comprendre une personne.
Le péché est la cause première de toutes les injustices, de tous les manques d’amour comme c’est mentionné par saint Paul dans le livre aux Hébreux : « Débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi.
Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. » Débarrassons-nous du péché et gardons les yeux fixés sur Jésus-Christ.
Jésus nous dit une phrase assez étonnante dans l’Évangile selon saint Luc : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. »
Jésus qui est tout Amour pour nous, nous dit qu’il vient placer dans le monde la division. Jésus vient nous diviser? Nous pourrions nous demander s’il parle le même langage que nous. Lorsque nous lisons un passage de la Bible, nous devons toujours garder en mémoire que Dieu est Amour et rien d’autre qu’Amour.
Jésus est la Parole qui nous divise, mais de quoi? Sa Parole est une épée à deux tranchants, pas comme un couteau, mais comme un mur de grâce devant le mur du péché. Il divise en nous de ce qui n’est pas de Dieu Trinité.
Si nous voyons une bagarre, quelle est notre première intention? De diviser les deux personnes afin que la bagarre cesse. Or Jésus fait exactement ça et il nous dit qu’il ne peut pas instaurer la paix si nous sommes pris avec le péché. Or, Jésus divise en chaque personne, Jésus divise en nous le péché de la paix.
Si nous laissons Jésus entrer dans notre vie, nous lui permettons un lieu de paix et nous plaçons notre confiance en Jésus afin d’être libérés du péché et demeurer dans la paix. La division dont Jésus parle doit être instauré avant que la paix s’installe en nous.
Après le réponds du Psaume que voici : « Seigneur, viens à mon secours ! » nous lisons du Psaume 39 : « D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi pour entendre mon cri. » Ce cri est la réalisation que je suis pécheur. Ce cri c’est de reconnaître que je fais trop d’efforts qui n’apportent rien et que je ne me laisse pas aimer de Dieu et des autres, ce cri c’est de penser que je peux tout gérer par mes propres moyens.
Le Psaume nous dit de quoi Dieu nous sépare afin de nous ramener à la paix de notre Baptême : « Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas. »
Remettons-nous en confiance dans les bras de Dieu comme l’enfant se laisse prendre par ses parents.
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