LA SAINTE EGLISE A LE DEVOIR D'ENSEIGNER CE QUE JESUS-CHRIST A PRESCRIT, CE N'EST PAS UN CHOIX, C'E

LA SAINTE ÉGLISE A LE DEVOIR D’ENSEIGNER CE QUE JÉSUS -CHRIST A PRESCRIT, CE N’EST PAS UN CHOIX, C’EST UN DEVOIR !

Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ; celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné » (Mc 16, 15-16). Et saint Mathieu dit en plus : « (…) leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28,20).

( Un enseignement de Jésus donné à Sœur BEGHE : Dimanche 8 août 2021 ) .

La paix

Oui, Mon Amour est si grand que Je ne veux pas perdre ces pauvres âmes ignorantes mais disposées à M’aimer si elles en avaient été informées. Elles sont nombreuses ces âmes dépouillées de la grâce de la connaissance et, pourtant, si elles avaient été évangélisées, elles se seraient converties.

La Sainte Eglise catholique a fait un bon travail de mission en apportant la Bonne Nouvelle aux confins du monde et puis les hommes d’église, pour beaucoup, ont pensé que la liberté religieuse, nouveau principe de l’Eglise depuis le dernier concile, signifiait le respect des croyances hérétiques ou fausses et que le prosélytisme était un excès car les autres religions seraient respectables. Or l’erreur est à combattre, sans nuire bien sûr à la liberté que Dieu a donnée à tout homme, et tout homme est en droit de connaître son Créateur et Père, et d’être baptisé.

Il est troublant de constater que les hommes d’église ont été nombreux à accepter de mettre l’unique religion véridique sur le même pied que les fausses religions ou celles qui enseignent l’erreur et la professent comme vraie. Ce faisant, ils ont eux-mêmes professé l’erreur de l’équivalence et, par ce fait même, sont devenus eux-mêmes hérétiques.

La foi catholique devrait être la croyance universelle, car il n’y a qu’un seul Dieu en Trois Personnes, Créateur et Sauveur, et tout homme est en droit de L’honorer, de Le connaître et de Lui être dévoué. Tout homme est en droit de connaître l’unique religion vraie et tel est le rôle de la Sainte Eglise : enseigner et apporter les sacrements afin que tout homme soit sauvé. Le prosélytisme de la sainte Eglise catholique est sa mission : « Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ; celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné » (Mc 16, 15-16). Et saint Mathieu dit en plus : « (…) leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28,20).

Il est donc faux de penser que l’homme est libre de croire ce qu’il veut ou ce qu’il croit exact. La sainte Eglise a le devoir d’enseigner ce que Jésus-Christ a prescrit, ce n’est pas un choix, c’est un devoir.

Les autres religions telles que le protestantisme ou les religions non chrétiennes sont des refus de se soumettre à l’autorité de la sainte Eglise catholique ou sont des mythes humains.

Depuis le dernier concile, la liberté religieuse, au nom de la dignité de l’homme, lui concède la liberté de croire comme il l’entend, au sein d’une religion choisie en conscience – alors que la conscience doit être bien formée pour bien choisir ! C’est ainsi qu’il y eut le drame de la réunion d’Assise, le 27 octobre 1986, où toutes les religions furent conviées pour prier pour la paix. Les uns prièrent Dieu et les autres leurs dieux. Ce fut une union toute humaine, non selon la volonté de Dieu qui, par Jésus-Christ, donne Sa Paix : « Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde vous la donne » (Jn 14, 27). Ainsi le monde ne peut donner la paix, seul le Seigneur la donne et elle commence par le baptême et la conversion.

C’est ainsi que la paix humaine ne tint pas longtemps et la guerre si meurtrière de l’ex-Yougoslavie s’étendit de 1991 à 2001, soit à peine 5 ans après cette réunion humaine de paix qui n’eut pas de résultat.

La paix que donne le Seigneur Dieu vient d’abord en l’âme et la volonté de concorde en est la conséquence. Saint François d’Assise (1182-1226) avait bien compris cette paix et il en a fait sa belle prière :

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour,
Là où est l’offense, que je mette le pardon,
Là où est la discorde, que je mette l’union,
Là où est l’erreur, que je mette la vérité,
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance,
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à la vie éternelle.

C’est cela qu’aurait dû être la grande rencontre d’Assise pour la paix : celle de Jésus-Christ, celle de la vérité, celle de la foi, celle de la lumière.

Viendra un temps proche, très proche, où cette prière deviendra la réalité. Je veux y répondre, Je veux amener Ma paix sur la terre, celle demandée par saint François, Mon séraphique disciple, et celle demandée par tous ceux qui, après lui, M’ont adressé cette prière. Oui, Je l’exaucerai et Je serai si heureux de vous combler de cette paix si douce, si bonne et si sincère.

Que la paix, Ma paix, soit avec vous et avec vos proches.


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