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Méditation sur la vie intérieure de la Très Vierge Marie avec M. Olier

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Message  ami de la Miséricorde Jeu 30 Déc 2021 - 16:33

CHAPITRE VIII. MYSTÈRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE

La présentation de Notre-Seigneur au temple est donc la cérémonie de la loi qui explique le saint mystère de Jésus-Christ mort et ressuscité. L'on y voit les figures avec le victime réelle; 1e sacrifice des deux colombes, et aussi Jésus-Christ immolé, et Jésus-Christ consommé dans la gloire.

On y voit la purification et la sanctification de l'Église : l'union parfaite de l'ancien et du nouveau Testament, enfin, Dieu-le Père acceptant visiblement notre hostie et nous réconciliant avec lui.

Cette Vierge très-prudente ne parlait à personne des mystères que Dieu voulait tenir cachés; et c'est encore ce que l'Évangéliste nous donne à entendre en répétant deux fois, au sujet des circonstances qui précédèrent ou qui accompagnèrent la naissance du Sauveur, qu'elle les conservait et en conférait en son coeur.

Il faut savoir, en effet, qu'elle avait vu les mystères de son Fils par contemplation avant sa venue au monde, plus pleinement et plus clairement que ne les avaient vus tous les prophètes, et qu'elle n'aurait pu les connaître par toutes leurs prophéties, et que d'ailleurs le Verbe divin l'en avait instruite à fond, lorsque, par l'Incarnation, il vint reposer en elle.

Marie donc, après les avoir ainsi connus par contemplation, les voyait s'accomplir réellement en la personne de son Fils, et, conférant leur accomplissement avec ce qui lui avait été manifesté intérieurement, comparant les prédictions avec les effets, elle reconnaissait que toutes choses se passaient en lui de la manière que Dieu les lui avait représentées avant sa venue : Maria autem conservabat omnia verba haec, conferens in corde suo.

Pour participer à l'esprit eu à la grâce du saint mystère de la Présentation de Notre-Seigneur, nous devons renouveler la consécration solennelle que Jésus-Christ y fit de nous-mêmes à Dieu.

Elle fut figurée par les deux colombes, .images expressives non-seulement de Jésus, mais encore de tous les chrétiens que Dieu voulait conduire à la perfection, en les faisant passer par les deux états qu'elles exprimaient.

Celle qui était seulement immolée et dont on répandait le sang, marquait l'extérieur de notre vie, qui doit être purifiée par l'esprit de pénitence; et l'autre, qui était ensuite consumée par le :feu, marquait notre intérieur, qui doit être transformé en Dieu par la charité.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Sam 1 Jan 2022 - 3:13

CHAPITRE VIII. MYSTÈRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE

Cette consécration, que Notre-Seigneur fit alors de ses membres en général, l'Église l'a renouvelée pour chacun de nous en particulier, lorsqu'elle nous a mis au nombre de ses enfants par le saint baptême; et il est à remarquer que les circonstances qui accompagnent l'administration de ce sacrement étaient figurées par celles qui avaient lieu à la présentation des victimes dans le temple. Lorsqu'on les y amenait, elles étaient censées être encore profanes; et cela exprimait l'état où nous nous trouvions nous-mêmes avant notre régénération, étant alors, à cause de notre naissance d'Adam; des enfants de malédiction et de colère.

La victime demeurait à la porte du tabernacle; et pareillement, lorsqu'on nous présenta au baptême, nous ne fûmes pas d'abord introduits dans l'Église, image du royaume de Dieu où rien de souillé ne saurait entrer. Le démon, qui noue possédait alors, devait d'ailleurs être chassé de nous, avant que nous pussions être introduits dans d'Église.

Les prêtres eu temple, en consacrant les victimes à Dieu, les soustrayaient à tout usage profane, et pareillement, lorsqu'on nous introduisit dans l'église, Dieu en fit autant .de nous.

Il nous dédia et nous appropria totalement à lui par l'action du prêtre qui imposa sur nous l'étole, par celle de l'imposition fréquente des mains, mais surtout par le caractère ineffaçable qui fut imprimé dans notre âme et par la donation que Dieu nous fit alors de son Saint-Esprit.

Car ce divin Esprit vint résider en nous comme dans un temple consacré à la Majesté divine. Ayant donc fait profession, d'hostie par le baptême et commencé d'être victimes dès ce moment, vous avez été tellement consacrés et appropriés à Dieu, que vous n'avez plus de droit sur vous-mêmes, et le monde n'en a plus sur vous. Par conséquent vous devez vivre pour Dieu seul,. en attendant l'heure de votre sacrifice, qui sera celle de votre mort.

Pour vous faire vivre de la sorte, le Saint-Esprit en venant résider en vous par le baptême vous a donné une vie nouvelle, qui est la vie propre des chrétiens.

Cette vie a deux parties : la mort au péché et la vie à Dieu; la première sert de fondement à la seconde, comme saint Paul ne cesse de le répéter : Ignorez-vous, dit-il, qu'ayant été baptisés en Jésus-Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés? C'est-à-dire, par le baptême nous avons été revêtus des sentiments intérieurs et des dispositions qu'il avait en mourant, et qu'il offrit pour nous à Dieu son Père.

Ignorez-vous que la grâce de sa mort, qui nous doit faire, mourir au péché, a couvert notre âme par le baptême, comme l'eau couvrait notre corps, afin que, comme Jésus-Christ est ressuscité, nous marchions aussi dans les sentiers d'une vie nouvelle?

C'est-à-dire de cette vie dont nous avons pareillement reçu la grâce par ce sacrement : le Saint-Esprit, si nous le laissons maître de notre cœur, nous donnant des inclinations semblables à celles de Jésus-Christ ressuscité. Faites donc état, conclut saint Paul, que vous êtes morts au péché, et vivants à Dieu, en Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Dim 2 Jan 2022 - 1:43

CHAPITRE VIII. MYSTÈRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE

Cette consécration, que Notre-Seigneur fit alors de ses membres en général, l'Église l'a renouvelée pour chacun de nous en particulier, lorsqu'elle nous a mis au nombre de ses enfants par le saint baptême; et il est à remarquer que les circonstances qui accompagnent l'administration de ce sacrement étaient figurées par celles qui avaient lieu à la présentation des victimes dans le temple.

Lorsqu'on les y amenait, elles étaient censées être encore profanes; et cela exprimait l'état où nous nous trouvions nous-mêmes avant notre régénération, étant alors, à cause de notre naissance d'Adam; des enfants de malédiction et de colère.

La victime demeurait à la porte du tabernacle; et pareillement, lorsqu'on nous présenta au baptême, nous ne fûmes pas d'abord introduits dans l'Église, image du royaume de Dieu où rien de souillé ne saurait entrer. Le démon, qui noue possédait alors, devait d'ailleurs être chassé de nous, avant que nous pussions être introduits dans d'Église.

Les prêtres eu temple, en consacrant les victimes à Dieu, les soustrayaient à tout usage profane, et pareillement, lorsqu'on nous introduisit dans l'église, Dieu en fit autant de nous.

Il nous dédia et nous appropria totalement à lui par l'action du prêtre qui imposa sur nous l'étole, par celle de l'imposition fréquente des mains, mais surtout par le caractère ineffaçable qui fut imprimé dans notre âme et par la donation que Dieu nous fit alors de son Saint-Esprit.

Car ce divin Esprit vint résider en nous comme dans un temple consacré à la Majesté divine. Ayant donc fait profession, d'hostie par le baptême et commencé d'être victimes dès ce moment, vous avez été tellement consacrés et appropriés à Dieu, que vous n'avez plus de droit sur vous-mêmes, et le monde n'en a plus sur vous. Par conséquent vous devez vivre pour Dieu seul,. en attendant l'heure de votre sacrifice, qui sera celle de votre mort.

Pour vous faire vivre de la sorte, le Saint-Esprit en venant résider en vous par le baptême vous a donné une vie nouvelle, qui est la vie propre des chrétiens. Cette vie a deux parties : la mort au péché et la vie à Dieu; la première sert de fondement à la seconde, comme saint Paul ne cesse de le répéter : Ignorez-vous, dit-il, qu'ayant été baptisés en Jésus-Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés ?

C'est-à-dire, par le baptême nous avons été revêtus des sentiments intérieurs et des dispositions qu'il avait en mourant, et qu'il offrit pour nous à Dieu son Père.

Ignorez-vous que la grâce de sa mort, qui nous doit faire, mourir au péché, a couvert notre âme par le baptême, comme l'eau couvrait notre corps, afin que, comme Jésus-Christ est ressuscité, nous marchions aussi dans les sentiers d'une vie nouvelle?

C'est-à-dire de cette vie dont nous avons pareillement reçu la grâce par ce sacrement : le Saint-Esprit, si nous le laissons maître de notre coeur, nous donnant des inclinations semblables à celles de Jésus-Christ ressuscité. Faites donc état, conclut saint Paul, que vous êtes morts au péché, et vivants à Dieu, en Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Dim 2 Jan 2022 - 17:16

CHAPITRE VIII. MYSTÈRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE

Cette mort, par laquelle il faut entrer dans la vie chrétienne, n'est autre chose que la ruine des mauvaises inclinations, qui sont en nous les restes de notre première naissance. En effet, l'inclination des sens vers les créatures reste toujours en nous après lè baptême, et c'est le martyre que tout vrai chrétien doit souffrir en esprit de pénitence, d'être incliné par les sens vers les créatures, et de ne s'y attacher pas.

Comme ces inclinations vicieuses nous portent à désirer les honneurs, les richesses et les plaisirs, par le baptême, l'esprit de Jésus-Christ nous attire à l'humilité, à l'amour de la pauvreté, à la recherche de la mortification ; et c'est dans la pratique de ces vertus que consiste précisément l'immolation de nous-mêmes, qui doit nous rendre semblables à Jésus-Christ, et ne faire de lui et de nous qu'une seule victime d'expiation.

Considérez que dans le mystère même de la Purification, Jésus et Marie nous donnent des exemples admirables de ces trois sortes d'anéantissement nécessaires à tous les vrais chrétiens. Vous y voyez l'anéantissement à l'honneur.

Le Fils aussi bien que la Mère ne veulent rien être dans l'estime et dans le cœur des hommes; ils s'assujettissent aux lois communes des pécheurs; et, quoiqu'ils contiennent et qu'ils portent dans leurs cœurs la sanctification du temple et celle de tous les hommes, ils sont regardés comme des criminels.

Vous y voyez l'anéantissement aux grandeurs et aux richesses du monde; puisque Jésus et Marie, les plus grands et. les plus puissants de la terre, à qui tout appartient, paraissent dans le temple comme s'ils étaient les plus pauvres, dénués de toutes commodités; c'est par l'offrande de deux colombes que Marie rachète son Fils, ce qui était le prix des misérables et des plus pauvres d'entre les Juifs.

Enfin ils y sont anéantis en tout eux-mêmes, ne voulant rien avoir ni rien être que pour l'immoler à Dieu par un entier sacrifice : disposition qui paraîtra surtout au Calvaire, lorsque Jésus et Marie accompliront extérieurement ce que figurait la colombe dont le sang était répandu.

Voilà les vertus que ,vous devez vous efforcer de pratiquer vous-même dans votre condition, si vous voulez ne :pas laisser inutile l'offrande que Jésus-Christ a faite de vous dans sa Présentation, ni rendre infructueuse la grâce de votre baptême.
Pratiquer l'humilité, la pauvreté, la mortification dans les occasions que la Providence vous présente, pour vous exercer à ces vertus, c'est proprement ce que Notre-Seigneur appelle porter sa croix. Celui qui veut venir après moi, dit-il, qu'il se renonce lui-même, qu'il porte sa croix et me suive.

Peut-on se dire chrétien et avoir en horreur sa croix, qui est le signe et la marque de la profession chrétienne? Il est vrai que la croix serait accablante pour vous, si vous étiez seul à la porter.

Mais n'est-ce pas pour en partager le poids que Jésus-Christ s'est fait votre semblable ? n'est-ce pas pour fortifier votre faiblesse naturelle qu'au baptême il vous a donné son esprit? Dans les cérémonies de ce sacrement, le prêtre, image de Dieu, a fait sur vous deux croix avec de l'huile: l'une sur vos épaules, l'autre sur votre cœur.

Savez-vous pourquoi? C'était pour marquer que l'Esprit-Saint ou l'esprit de Jésus-Christ, figuré par l'huile, imprimait dans votre cœur l'amour de la croix, et qu'il vous communiquait sa force pour la porter : les épaules étant dans l'homme le siège de la force, comme le cœur est celui de l'amour.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Lun 3 Jan 2022 - 16:46

CHAPITRE VIII. MYSTÈRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE

Cette mort, par laquelle il faut entrer dans la vie chrétienne, n'est autre chose que la ruine des mauvaises inclinations, qui sont en nous les restes de notre première naissance. En effet, l'inclination des sens vers les créatures reste toujours en nous après le baptême, et c'est le martyre que tout vrai chrétien doit souffrir en esprit de pénitence, d'être incliné par les sens vers les créatures, et de ne s'y attacher pas. Comme ces inclinations vicieuses nous portent à désirer les honneurs, les richesses et les plaisirs, par le baptême, l'esprit de Jésus-Christ nous attire à l'humilité, à l'amour de la pauvreté, à la recherche de la mortification ; et c'est dans la pratique de ces vertus que consiste précisément l'immolation de nous-mêmes, qui doit nous rendre semblables à Jésus-Christ, et ne faire de lui et de nous qu'une seule victime d'expiation.

Considérez que dans le mystère même de la Purification, Jésus et Marie nous donnent des exemples admirables de ces trois sortes d'anéantissement nécessaires à tous les vrais chrétiens. Vous y voyez l'anéantissement à l'honneur. Le Fils aussi bien que la Mère ne veulent rien être dans l'estime et dans le cœur des hommes; ils s'assujettissent aux lois communes des pécheurs; et, quoiqu'ils contiennent et qu'ils portent dans leurs cœurs la sanctification du temple et celle de tous les hommes, ils sont regardés comme des criminels.

Vous y voyez l'anéantissement aux grandeurs et aux richesses du monde; puisque Jésus et Marie, les plus grands et. les plus puissants de la terre, à qui tout appartient, paraissent dans le temple comme s'ils étaient les plus pauvres, dénués de toutes commodités; c'est par l'offrande de deux colombes que Marie rachète son Fils, ce qui était le prix des misérables et des plus pauvres d'entre les Juifs. Enfin ils y sont anéantis en tout eux-mêmes, ne voulant rien avoir ni rien être que pour l'immoler à Dieu par un entier sacrifice : disposition qui paraîtra surtout au Calvaire, lorsque Jésus et Marie accompliront extérieurement ce que figurait la colombe dont le sang était répandu.

Voilà les vertus que ,vous devez vous efforcer de pratiquer vous-même dans votre condition, si vous voulez ne :pas laisser inutile l'offrande que Jésus-Christ a faite de vous dans sa Présentation, ni rendre infructueuse la grâce de votre baptême. Pratiquer l'humilité, la pauvreté, la mortification dans les occasions que la Providence vous présente, pour vous exercer à ces vertus, c'est proprement ce que Notre-Seigneur appelle porter sa croix. Celui qui veut venir après moi, dit-il, qu'il se renonce lui-même, qu'il porte sa croix et me suive. Peut-on se dire chrétien et avoir en horreur sa croix, qui est le signe et la marque de la profession chrétienne? Il est vrai que la croix serait accablante pour vous, si vous étiez seul à la porter.

Mais n'est-ce pas pour en partager le poids que Jésus-Christ s'est fait votre semblable ? n'est-ce pas pour fortifier votre faiblesse naturelle qu'au baptême il vous a donné son esprit? Dans les cérémonies de ce sacrement, le prêtre, image de Dieu, a fait sur vous deux croix avec de l'huile: l'une sur vos épaules, l'autre sur votre cœur. Savez-vous pourquoi? C'était pour marquer que l'Esprit-Saint ou l'esprit de Jésus-Christ, figuré par l'huile, imprimait dans votre cœur l'amour de la croix, et qu'il vous communiquait sa force pour la porter : les épaules étant dans l'homme le siège de la force, comme le cœur est celui de l'amour.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 4 Jan 2022 - 16:37

CHAPITRE VIII. MYSTÈRE DE LA PURIFICATION DE MARIE ET DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE

C'est dans leurs mains qu'ils portent ces cierges pour protester que, faisant profession de la foi de Jésus-Christ, ils ne veulent s'employer qu'aux oeuvres qu'il leur ordonne, et que l'Évangile leur montre par sa sainte lumière.

Ils vont en procession le cierge en main, et cette procession est générale, pour signifier qu'ils veulent marcher tous les jours de leur vie dans les voies de l'Évangile; comme s'ils disaient : « Seigneur, votre parole, soit intérieure, soit extérieure, sert de conduite à votre Église; votre sainte foi qui nous éclaire, et qui a été répandue dans nos âmes par le baptême, sera la règle et la direction de notre vie. »

Enfin, comme on renouvelle publiquement en ce jour la profession qu'on avait faite dans ce sacrement, chacun tient soi-même le cierge qu'il n'avait porté que par les mains des parrains et des marraines, et ce cierge on le tient en marchant, pour dire qu'en toutes choses et dans toute notre conduite, nous marcherons dans les sentiers de la foi, selon les ordres et les desseins de Dieu, chacun dans sa vocation particulière.

CHAPITRE IX. SOCIÉTÉ DE JÉSUS ET DE MARIE

Pour comprendre la pureté et la sainteté des devoirs que Jésus rendait à Joseph et à Marie, il faut savoir que quoiqu'il ne formât qu'une seule personne, il subsistait, à vrai dire, en deux conditions très-différentes.

La portion supérieure de son âme, qui consiste dans l'entendement et la volonté, voyait toujours l'essence divine et toutes les beautés adorables de son Père.

Elle jouissait de la gloire dont il jouit maintenant, et des opérations immenses de l'esprit de Dieu en lui. Mais, par un miracle de la toute-puissance divine, la portion inférieure qui possédait et animait son corps, demeurait datas l'état d'une âme commune et ordinaire, et ne jouissait point de la gloire ni de la vue de Dieu.

Si sa gloire se fût répandue sur cette portion de. son âme, elle eût rendu le corps glorieux et eût ôté au Verbe incarné le moyen de souffrir. Dieu le Père ne donnait donc la possession et la jouissance de lui-même qu'à. la portion supérieure de l'âme de son Fils.

Il retenait ses opérations et ses effets en cette partie sublime, sans souffrir que ces dons s'écoulassent dans cette portion qui animait et vivifiait le corps, laquelle, au contraire, étant destinée à la pénitence et à la privation de la jouissance de Dieu et de ses délices, était souvent dans des abandons, des délaissements et des afflictions que nous aurions peine à imaginer.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mer 5 Jan 2022 - 16:41

CHAPITRE IX. SOCIÉTÉ DE JÉSUS ET DE MARIE

Toutefois; voulant donner une sorte de satisfaction et de soulagement a jette portion de l'humanité du Sauveur, et lui faire passer avec quelque adoucissement la vie arrière de ce monde.

Dieu se rendit visible, en quelque façon, dans Marie et dans Joseph, pour converser sensiblement sous leur extérieur avec son Fils. Marie et Joseph étaient pour Jésus, victime d'expiation; une image de Dieu, dans laquelle il adorait sa providence temporelle, son amour envers lui et envers les hommes.

Le temple était bien pour Jésus un lieu de dévotion, parce qu'il y voyait une figure matérielle et morte de Dieu; mais en Marie et Joseph il voyait une figure vivante, spirituelle et divine de toutes ses grandeurs et de toutes ses perfections.

Quelle n'était donc pas la beauté intérieure de ces deux saintes personnes que Dieu avait fortifiées exprès de ses mains, pour le représenter lui-même à l'humanité souffrante de son Fils, et lui mettre toujours devant les yeux son vrai portrait et son image vivante dans le temps de son absence ! Ainsi la soumission de Jésus envers ses saints parents était fondée sur celle qu'il devait au Père éternel.

Néanmoins, malgré l'amour incompréhensible qu'il porte à sa Mère, malgré son obéissance religieuse à ses volontés, Jésus-Christ ne laisse paraître pour elle aucune faiblesse. Comme il vient réformer les défauts de nos coeurs, et nous donner le modèle d'une conduite parfaite, il évite, lorsqu'il travaille à l'oeuvre de son Père céleste, tout ce qui eût pu le faire soupçonner d'avoir, dans la personne de sa Mère, de l'attache à la chair et au sang.

Il se conduit à son égard de manière à servir d'exemple aux ouvriers évangéliques qu'il doit laisser dans son Église après lui; c'est ce qu'il fait paraître en restant secrètement au temple.

Il nous donne dans cette circonstance une instruction admirable de la manière dont nous devons agir envers nos parents en ce qui regarde les ordres de Dieu sur nous.

Quoiqu'il n'eût alors que douze ans, et qu'il fût encore sous la conduite extérieure de sa mère; quoique Marie fût la plus sainte mère qui ait été et qui sera jamais; quoiqu'il fût assuré qu'elle ne l'aurait pas détourné de faire la volonté de Dieu, et qu'au contraire elle l'aurait porté à l'accomplir dans toute son étendue et dans ses moindres circonstances, il ne voulut pas néanmoins lui découvrir son dessein, ni lui demander conseil sur ce qu'il avait à faire.

Par là il nous apprit que, dans les choses que Dieu demande de nous, il n'y a aucun conseil à prendre de nos parents, qui ne nous ayant pas été donnés de Dieu pour la conduite de notre âme, ne sont pas aussi les organes dont il veut se servir pour nous faire connaître ses volontés.

Source : Livres-mystiques.com
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Message  ami de la Miséricorde Jeu 6 Jan 2022 - 16:10

CHAPITRE IX. SOCIÉTÉ DE JÉSUS ET DE MARIE

Pour se conformer aux ordres de son Père, Jésus n'est point arrêté par les saintes larmes de sa mère, ni par la douleur de saint Joseph, si affligés de son ,absence; il sacrifie les sentiments et les tendresses du plus saint et du plus cordial des enfants. Il était même disposé d'aller jusqu'au bout du monde si son Père céleste l'eût désiré de lui; et quand il n'aurait jamais dû revoir la très-sainte Vierge en cette vie, et que même elle eût été mille fois plus affligée encore de son absence, jamais la douleur de sa mère, qu'il sentait lui-même si vivement, ni son amour pour elle, ne lui auraient donné d'autre pensée.

Aussi lorsque ses parents le retrouvèrent dans le temple, sa mère lui ayant dit : « Mon Fils, pourquoi en avez-vous usé de la sorte avec nous? Voilà que votre père et moi nous vous cherchions tout affligés ; » Jésus leur, répondit: « Pourquoi me cherchiez-vous? ne saviez-vous pas qu'il faut que je sois occupé aux oeuvres de mon Père? » C'est-à-dire que je dois travailler pour les intérêts de mon Père céleste, qui a sur vous un souverain domaine, et que je dois oublier tout pour faire sa volonté adorable.

Si l'enfant Jésus parle ici à ses saints parents avec tant de fermeté, il ne faut pas croire que de son côté il n'eût pas été affligé de leur éloignement. Il sentait vivement dans son coeur toutes ces inclinations justes, innocentes et pures, qui restent dans les enfants pour leur père et leur mère.

Comme elles tirent leur origine de Dieu, qui se plaît a imprimer dans les enfants ce sentiment de retour envers leurs parents, pour l'obligation qu'ils leur doivent de lêtre qu'ils ont reçu par eux, Jésus, qui tenait son propre corps de la chair très pure de Marie, les ressentait comme nous, avant sa résurrection.

Aussi l'évangéliste ajoute-t-il, après le récit précédent : Il partit ensuite avec eux, se rendit à Nazareth, et il leur était soumis; et l'Évangile, ne fait point mention d'aucune autre vertu de Jésus-Christ, pendant trente ans, que de sa soumission et de son obéissance à Joseph et à Marie.

C'est le propre d'un fils d'obéir à son père; Notre-Seigneur, comme Fils parfait du Père éternel, lui a obéi depuis le commencement de sa vie jusqu'à sa mort; et s'il a vécu ainsi sous la direction de Joseph et de Marie, c'est qu'il envisageait l'un et l'autre comme des images vivantes du Père éternel.

La fidélité de son obéissance était même telle, qu'à moins d'une conduite extraordinaire de Dieu son Père sur lui, comme dans sa retraite au temple, il soumettait les lumières du Saint-Esprit en lui à l'approbation de Marie et de Joseph, Dieu résidant visiblement dans l'un et dans l'autre pour leur faire approuver les sentiments intérieurs qu'il lui communiquait.

C'est l'exemple de soumission que Jésus-Christ a voulu donner à l'Église pour l'instruction des particuliers, lesquels ne peuvent pas se promettre une conduite de Dieu plus spéciale qu'il ne l'avait lui-même. Il n'y a personne exempt de soumission, quelque communication que Dieu lui fasse de ses lumières, et toujours faut-il faire approuver ses sentiments par celui qui tient ici-bas la place de Dieu.

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Message  ami de la Miséricorde Sam 8 Jan 2022 - 4:06

CHAPITRE IX. SOCIÉTÉ DE JÉSUS ET DE MARIE

Ajoutons que Jésus ne fait jamais paraître pour Marie cette tendresse qui, amollissant et affaiblissant leur cœur, rend trop souvent les enfants incapables de faire à Dieu es sacrifices :qu'il exige. L'Évangile rapporte trois circonstances où il a parlé à sa sainte Mère; et nous ne voyons pas: que dans aucune il lui ait dit une seule de ces paroles dont la nature a coutume de se servir :pour exprimer et entretenir ses plus vives affections.

Dans le temple, il lui parle avec un esprit de zèle admirable pour la gloire de Dieu son Père, lui témoignant avec force qu'il doit s'appliquer aux oeuvres qui regardent son service.

A la seconde occasion, qui fut celle des noces de Cana, il lui parle avec un amour très-pur pour son Père, lui représentant la dépendance où il est de ses divines volontés pour les accomplir dans les moments qu'il avait marqués lui-même.

A la troisième, qui eut lieu au Calvaire, il lui parle avec un esprit de charité et de tendresse très-grandes pour les hommes, à qui il donne, dans le présent qu'il leur fait, le plus aimable secours qu'ils pouvaient attendre pour leur salut.

S'il parle donc de la sorte à sa sainte Mère, quoiqu'elle lui soit incomparablement plus chère que toute l'Église ensemble, si même il ne la voit pas très-souvent lorsqu'il travaille extérieurement à l'œuvre de son Père, c'est par fidélité au ministère dont il est chargé.

Venant condamner devant les Juifs les sentiments de la nature dégénérée et établir une génération nouvelle, toute spirituelle, dont il estimait plus les moindres sentiments que ceux de la nature humaine les plus innocents et les plus purs, il ne pouvait, en qualité de Messie, faire paraître, durant sa vie parmi les hommes, son amour envers Marie, ni lui donner tous les témoignages publics d'affection que son cœur désirait. La bienséance d'ailleurs ne lui permettait pas de les témoigner au dehors.

Voilà pourquoi, outre la raison mystérieuse dont nous parlerons, il ne la nomme pas sa mère, ni à Cana ni sur le Calvaire. Un jour que Jésus parlait au peuple, sa mère et ses parents étant venus le trouver sans pouvoir pénétrer jusqu'à lui à cause de la foule, quelqu'un lui dit : Voilà votre mère et vos frères qui sont dehors et qui demandent à vous parler.

Il répondit à cet homme : Qui est ma mère? et qui sont mes frères? et étendant la main sur ses disciples : Voilà, dit-il, ma mère et mes frères; car quiconque fait la volonté de mon Père, qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère.

Par cette réponse, il montre qu'il a plus d'attache aux intérêts de son Père qu'à ceux de la nature, et qu'il préfère ceux qui lui appartiennent en qualité d'enfants de Dieu, comme était la très-sainte Vierge, à ceux qui ne lui appartiendraient précisément que selon la chair.

Pareillement, dans une autre circonstance où il enseignait le peuple, comme nous l'avons déjà remarqué, une femme élevant sa voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qua vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées. Jésus répond : Mais dites plutôt bienheureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la conservent.

Par là, il montre encore qu'il estime mille fois plus Marie de ce qu'elle obéissait à Dieu, que de ce qu'elle était sa mère selon la chair. C'était comme s'il eût dit : Ce que j'estime le plus dans ma mère, ce ne sont pas ses qualités naturelles, ce n'est pas par là qu'elle est considérable, mais bien pour avoir fait la volonté de mon Père, et avoir été fidèle à sa sainte parole.

Voilà ce qui est de Dieu en elle, et ce qui m'oblige le plus à l'aimer.

Source : Livres-mystiques.com

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Méditation sur la vie intérieure de la Très Vierge Marie avec M. Olier - Page 8 Empty Re: Méditation sur la vie intérieure de la Très Vierge Marie avec M. Olier

Message  ami de la Miséricorde Dim 9 Jan 2022 - 1:04

CHAPITRE IX. SOCIÉTÉ DE JÉSUS ET DE MARIE

Cependant quelque amour, que le Sauveur eût pour sa mère, quelque estime. qu'il fît de sa sainteté, ce n'était pas le moment de faire éclater son affection pour elle.

Admirez la conduite de Dieu dans le mystère de l'Incarnation; il y observe un ordre merveilleux, une décence digne de lui. Le Verbe sur la terre était égal, à son Père et digne des mêmes louanges ; si sa divinité restait cachée, elle n'en était pas moins adorable.

L'humanité de Jésus-Christ, cette arche admirable où Dieu habite en plénitude pour le bien de ses créatures et pour les communications de ses grâces, méritait elle-même de recevoir un honneur et des louanges suprêmes. Toutefois Jésus-Christ venant sur la terre, comme :victime pour le péché, ne doit point d'ordinaire faire montre de son égalité avec son Père.

Il vient, au contraire, s'anéantir; voilà par où il commence, disant qu'il ne veut point d'honneur comme homme, qu'il n'est rien :par lui-même, qu'il ne cherche point sa gloire, Gloriam meam non quaero qu'il ne cherche que celle de son Père céleste qui l'a envoyé.

Il s'oppose même à l'honneur qu'on lui rend, ne souffrant pas qu'on fasse attention à lui pour tout ce qu'on y voit de grand, mais seulement à Dieu qui en est d'auteur.

C'est ce sentiment qui le porte dans l'Évangile à reprendre celui qui l'avait appelé bon, et à refuser cette qualité comme homme; car comme tel il est créature et par conséquent néant. Avant sa résurrection, étant encore dans l'état de la chair, qui est un état d'infirmité, il agit souvent très faiblement, se servant de raisonnements, de miracles, de prophéties, pour tâcher de convaincre les hommes ans faire usage de sa puissance divine, qui eût, converti dans un moment les coeurs les plus endurcis et les plus obstinés du monde.

La crainte d'être trop respecté, et ainsi de passer pour le Dieu de la gloire que les Juifs n'eussent jamais crucifié, lui fait donc cacher sa puissance infinie par le grand désir qu'il a de mourir. Mais Dieu e Père, qui veut procurer à son Fils L'honneur et les louanges qu'il mérite, le pourvoit, dans les jours mêmes de son infirmité, d'une Église, où ces honneurs lui soient rendus en toute sainteté, et perfection. I

l lui bâtit un temple plus glorieux que celui de Salomon, et ce temple est la sainte Vierge, qui suit Jésus-Christ partout pour le louer et le glorifier. Et comme, autrefois, les prêtres accompagnaient. l'Arche partout, cette divine Vierge aussi accompagne Notre-Seigneur dans tous ses saints mystères; de sorte qu'elle lui sert comme d'Église portative.

Aussi voyons-nous que toutes les qualités de l'Église lui sont appliquées; et de même que l'Église est destinée de Dieu pour honorer l'humanité sainte de Jésus-Christ, la sainte Vierge aussi, qui contient en éminence toutes les grâces, les vertus, et surtout la religion de l'Église, est destinée de Dieu et sert pour glorifier parfaitement l'humanité de son Fils, et pour l'accompagner dans tout le mystère de l'Incarnation.

Ou plutôt en la très-sainte Vierge il y a toute l'Église, et plus que toute l'Église ensemble; en elle Jésus-Christ trouve mille fois plus d'adorations, de louanges, d'amour, que tout ce que le reste de la créature lui en rendra jamais.

Source : Livres-mystiques.com

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