L'importance de conserver l'argent liquide - Lisez ça attentivement !

Mettons la liberté d’utiliser l’argent liquide dans la Constitution !

Le gouvernement autrichien a annoncé sa volonté de protéger l’usage de l’argent liquide en l’inscrivant dans la Constitution. Il a raison.

Les coups de force pour la disparition de l’argent liquide se multiplient. En Australie, au Royaume-Uni, en Suède, et de plus en plus en France, des banques limitent voire suppriment la possibilité de déposer ou de retirer de l’argent liquide. Les plafonds de retrait sont également abaissés progressivement.

Au Royaume-Uni, Nigel Farage vient de lancer une pétition nationale pour défendre l’argent liquide : elle fait un carton !

L’usage de l’argent liquide est une liberté fondamentale. C’est la garantie de l’anonymat. C’est la garantie de pouvoir protéger notre vie privée et nos choix individuels. C’est la garantie de ne pas pouvoir être tracé à tout moment par une institution financière, une banque ou un gouvernement. C’est une garantie contre toutes les dérives liberticides de type crédit social.

Cette question ne doit pas être prise à la légère. Imaginons un instant une société sans argent liquide, et nous comprenons très vite qu’elle s’apparente à de l’esclavage.

Cette pétition nationale demande aux parlementaires, au gouvernement, au président de la République, de se saisir de ce sujet crucial et d’inscrire le droit à l’usage de l’argent liquide dans notre Constitution.



On signe la Pétition ici :

- https://les-patriotes.fr/mettons-la-liberte-dutiliser-largent-liquide-dans-la-constitution/



SOURCE :

https://les-patriotes.fr/mettons-la-liberte-dutiliser-largent-liquide-dans-la-constitution/

- Obligation de proposer à leurs clients des distributeurs automatiques de billets gratuits à moins de 5km
- Amendes sans limite si refus de retrait/dépôt d’argent liquide
Le gouvernement britannique prépare une loi ultra volontariste pour sauver l’argent liquide !

À imiter !

— Florian Philippot (@f_philippot) August 18, 2023

Les Australiens accumulent de l’argent liquide alors que les grandes banques commencent à mettre en œuvre un cadre numérique. D’ici janvier 2024, la cinquième plus grande banque du pays, Macquarie Bank, vise à abandonner l’utilisation des paiements par chèque et par téléphone en plus de l’argent liquide dans les succursales.


David James

15 sept. 2023

(LifeSiteNews) La cinquième banque la plus précieuse d’Australie, Macquarie Bank, a annoncé qu’elle n’autoriserait plus les transactions en espèces dans toutes ses succursales et qu’elle commencerait à éliminer progressivement tous les services de paiement en espèces, par chèque et par téléphone à partir de janvier. On craint qu’il ne s’agisse d’un pas de plus vers l’établissement d’une société sans argent liquide, une lente asphyxie destinée à ne pas trop attirer l’attention.

En plus de la décision de Macquarie, il y a eu l’annonce que l’argent liquide ne sera plus disponible au guichet dans certaines succursales de la Commonwealth Bank à Sydney, Melbourne et Brisbane. La Banque Macquarie est une banque mondiale. seulement environ 30 % de ses actifs sous gestion se trouvent en Australie. Elle n’a qu’une petite clientèle domestique de seulement 1,7 million de personnes. Le Commonwealth, la plus grande banque d’Australie, en compte dix fois plus, ce qui signifie que tout changement dans ses politiques sur la disponibilité des liquidités aura un impact plus important.

Il y a une inquiétude compréhensible en Australie quant à l’évolution vers un système uniquement numérique, et à première vue, il semble que l’utilisation de l’argent liquide s’estompe. Selon la Reserve Bank of Australia (RBA), seulement 7 % des Australiens sont de « grands utilisateurs d’argent liquide », c’est-à-dire des personnes qui utilisent de l’argent liquide pour 80 % ou plus de leurs transactions en personne. Cela représente une baisse de 50 % depuis 2019. De même, au cours des trois années précédant 2022, la part des transactions en personne effectuées en espèces est passée de 32 % à 16 %.

La valeur des billets en circulation est de plus de 102 milliards de dollars australiens, ce qui équivaut à environ 4,5 % du PIB nominal. Aux États-Unis, la monnaie en circulation équivaut à environ 10 % du PIB, tandis qu’au Royaume-Uni, elle ne représente que l’équivalent de 2 % du PIB. Cela place l’Australie dans la moyenne de la fourchette.

Pourtant, il y a des signes d’une certaine résistance contre le retrait de l’argent liquide. Selon la RBA, la façon dont les Australiens utilisent l’argent liquide est en train de changer. Au cours des dernières années, il y a eu une faible croissance de l’utilisation des billets de banque de faible valeur (5 $, 10 $ et 20 $), qui ont tendance à être utilisés pour de petits achats dans les magasins ou pour que les commerçants rendent la monnaie.

En revanche, le taux de croissance des billets de banque à forte valeur nominale émis (billets de 50 et 100 dollars) « est resté élevé au cours de la dernière décennie, avec un pic particulièrement important pendant la pandémie », indique la RBA. « La forte croissance des billets de banque de grande valeur reflète le désir accru de la communauté de conserver des billets de banque par mesure de précaution ou de réserve de richesse. »

L’argent, semble-t-il, est thésaurisé parce que de nombreux Australiens ne font pas confiance à leur système. Ils préfèrent en garder eux-mêmes une partie, plutôt que de tout laisser en dépôt dans les banques.

La disponibilité des guichets automatiques bancaires (GAB) est réduite, ce qui décourage également l’utilisation du papier-monnaie. Depuis 2016, environ un quart des distributeurs automatiques de billets, soit 8000, ont été fermés. La plupart appartenaient aux quatre grandes banques, mais elles ne sont pas les seuls fournisseurs. Les guichets automatiques indépendants, qui facturent généralement des frais, bénéficient d’une part croissante du marché des guichets automatiques. Il est également toujours possible de retirer de l’argent dans les supermarchés australiens.

La principale inquiétude est que cette domination de la technologie numérique soit utilisée pour contrôler la vie financière des gens – d’où la thésaurisation des billets de banque de grande valeur. S’il y a une telle menace, il est plus probable qu’elle provienne des banques privées qui refusent de fournir des services ou qui ferment des comptes, un problème qui est devenu grave au Royaume-Uni où le secteur bancaire semble avoir été infecté par la politique.

Il semble peu probable qu’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) soit créée, car cela mettrait la Banque de réserve – dont la tâche principale est de gérer la façon dont l’argent circule entre les banques – en concurrence avec les banques privées et les sociétés de cartes de crédit. La MNBC proposée, par exemple, sera-t-elle assortie d’un taux d’intérêt ? Si ce n’est pas le cas, cela aura tendance à déstabiliser l’ensemble du système capitaliste, qui est défini par le taux d’intérêt, ou le coût du capital. Et imaginez la menace qui pèse sur l’industrie des cartes de crédit, où les taux d’intérêt sont généralement supérieurs à 20 %.

Il y a de bonnes raisons de se méfier des autorités monétaires australiennes et des acteurs financiers dominants, en particulier des quatre grandes banques. Mais les acteurs de l’industrie financière ont tendance à s’occuper les uns des autres, et la création d’une CBDC ne semble pas être un moyen d’y parvenir.

SOURCE :

https://www.lifesitenews.com/analysis/australians-hoard-cash-as-major-banks-begin-implementing-digital-framework/?utm_source=daily-canada-2023-09-16&utm_medium=email

Le monde se passe de l'argent liquide - mais vous ne devez pas le faire. Pour ceux d'entre nous qui préfèrent l'argent liquide, nous ne pouvons que nous accrocher à nos habitudes en billets verts tant que nous le pouvons. Une fois cette occasion passée, que se passera-t-il ? Seul le temps nous le dira.


par PatriceLewis

11 novembre 2023

Note du cofondateur de LifeSiteNews, Steve Jalsevac: Catherine Austin Fitts, mentionnée dans cet article, recommande souvent fortement à tout le monde d'utiliser de l'argent liquide pour presque tous les achats afin de ralentir le passage à une société sans argent liquide. Ne fréquentez pas non plus les commerces qui n'acceptent pas l'argent liquide. Ne payez les pompes à essence qu'en liquide. Oui, c'est un inconvénient, mais ce n'est rien comparé à ce que nous réserve une économie entièrement numérique. Accordez-vous moins d'importance à votre liberté qu'à la commodité ? Réfléchissez-y

Cet article a été publié à l'origine par le Centre d'information WND.

(WND News Center) - Il y a presque 10 ans - le 12 décembre 2013 - je me suis rendu en ville pour faire des courses et quelques achats de Noël. Je me suis notamment arrêtée dans un magasin Target (non, je n'y fais plus mes courses) où j'ai acheté pour environ $12 d'articles.

Cinq jours plus tard, on apprenait que Target avait été victime d'une violation massive de données impliquant un logiciel malveillant qui avait recueilli les noms des clients, les numéros de cartes de crédit et de débit, les dates d'expiration des cartes et le CVV (le code de sécurité à trois chiffres). Jusqu'à 70 millions de cartes de crédit et de débit ont été violées entre le 27 novembre et le 15 décembre 2013.

Les répercussions de cette violation de données ont été massives, non seulement en raison du règlement de $18,5 millions d'euros que Target a fini par payer (à l'époque, le plus important jamais versé pour une violation de données), mais aussi en raison de la ruée des clients pour sécuriser leurs informations afin de ne pas être victimes d'une usurpation d'identité.

C'est donc avec un grand soulagement que je me suis rappelé que j'avais payé mes $12 d'achats en espèces.

À l'époque de cette violation de données, mon mari et moi étions déjà en train de passer à un mode de vie entièrement en espèces, mais après cet événement, nous sommes allés jusqu'au bout - ou du moins, aussi loin que nous le pouvions. Notre utilisation des cartes de crédit et de débit a considérablement diminué. Depuis, nous vivons au jour le jour avec de l'argent liquide.

Il est intéressant de noter que la semaine dernière, j'ai effectué quelques achats (en espèces) dans une quincaillerie Ace Hardware d'une ville voisine. Nous participons à leur programme de "récompenses" depuis des années - les achats sont comptabilisés et des cartes de récompenses sont périodiquement émises - et j'ai donc été surpris que le caissier ne me demande pas les informations relatives à mes récompenses. "J'ai donc été surpris que la caissière ne me demande pas les informations relatives à mon programme de récompenses. Ace a été piraté à l'échelle nationale pour obtenir une rançon", m'a-t-elle dit. "Nous ne pouvons pas commander de marchandises, ni compter les points de fidélité, ni traiter les commandes en ligne. Les clients s'inquiètent pour les informations relatives à leur carte de crédit".

Il va sans dire que nous n'avons jamais, pas une seule fois, regretté notre décision d'adopter un mode de vie basé sur l'argent liquide. Comme le paiement en espèces réduit les risques d'usurpation d'identité, nous ne payons plus rien à crédit, sauf en cas d'absolue nécessité, à l'exception d'un achat occasionnel en ligne. Nous avons même décidé de ne plus faire de chèques, sauf pour payer nos factures mensuelles par courrier. Comme nous n'avons pas de smartphone, nous avons complètement raté la révolution Venmo, Zelle et Cash App. Non, pour nous, c'est l'argent à l'ancienne qui prime.

Mais le temps est venu où ce choix pourrait nous être arraché, grâce à la pression croissante en faveur de la "commodité" des monnaies numériques. En dépit des belles paroles utilisées par le gouvernement, il ne fait aucun doute que la monnaie numérique est un spectacle d'horreur qui ne demande qu'à se produire.

Les risques sont nombreux. La monnaie numérique serait vulnérable au piratage, aux défaillances technologiques et aux pannes de courant. Tout problème dans le système signifierait que vos fonds ne sont pas disponibles "pour le moment". En cas de catastrophe régionale accompagnée de pannes d'électricité généralisées, personne dans les zones touchées ne serait en mesure d'échanger des devises, ce qui ajouterait une détresse supplémentaire à la misère existante.

Pour s'en convaincre, il suffit de se référer à l'édition de la semaine dernière de l'émission l'effondrement du système de dépôt directLes banques ont été touchées par la crise, et toutes les grandes banques ont été affectées. Les gens ne pouvaient pas payer leurs factures parce que leurs chèques de paie n'étaient pas dans le système. Qu'en est-il aujourd'hui de la "commodité" ? La monnaie numérique sera-t-elle magiquement à l'abri du piratage, des pannes de courant ou des pépins ?

Lorsque la monnaie fiduciaire disparaîtra, tout le monde en souffrira. Vous ne pourrez plus donner de pourboire à votre coiffeur ou déposer quelques dollars dans le gobelet d'un sans-abri. Vous ne pourrez plus vendre des objets inutiles lors d'un vide-grenier ou envoyer à votre petit-fils un billet de $10 dans une carte d'anniversaire.

La monnaie numérique permettra au gouvernement de saisir des biens à volonté. Oubliez les raids du FBI en pleine nuit ; il suffit de cliquer sur un bouton et la victime n'a plus rien. La simple menace de cette possibilité suffira à faire rentrer dans le rang tous les rebelles, sauf les plus acharnés.

"La tentation d'abuser du pouvoir direct sur l'argent liquide numérique sera probablement trop forte pour que le gouvernement puisse y résister", écrit-il. Lawrence Walters du groupe juridique Walters. "Naturellement, les problèmes de censure potentiels résultant de ce pouvoir vont bien au-delà de l'industrie du divertissement en ligne et pourraient être utilisés contre toute personne ou entreprise qui refuserait de suivre la ligne et de se soumettre à l'orthodoxie gouvernementale du moment. ... L'histoire montre que le gouvernement est fortement incité à punir financièrement ceux qui franchissent des lignes incertaines dans la production et la publication de contenus controversés, même en l'absence de condamnation pénale".

Catherine Austin Fitts, ancienne secrétaire adjointe du ministère américain du logement et du développement urbain, a déclaré lors d'une conférence de presse à l'occasion de la Journée mondiale du logement. entretien: "Si vous pouvez placer chaque être humain dans un camp de concentration numérique, vider son compte en banque à tout moment et lui dire ce qu'il peut ou ne peut pas dépenser, vous avez le contrôle total." Si vous pensez que l'expression "camp de concentration numérique" semble extrême et exagérée, détrompez-vous. Si le gouvernement décide de vous punir, vous êtes grillé. Vous ne pouvez pas payer votre facture d'électricité, alors on vous coupe l'électricité. Vous ne pouvez pas payer votre facture d'eau, alors on vous coupe l'eau. Vous ne pouvez pas acheter d'essence, donc vous ne pouvez pas conduire. Vous ne pouvez pas payer votre loyer ou votre hypothèque, vous êtes donc expulsé. Si vous ne pouvez pas payer vos impôts fonciers, votre maison (payée) est saisie. Vous ne pouvez pas acheter de nourriture. Oubliez les soins médicaux, ils sont hors de question.

Cette série d'événements en cascade peut se produire littéralement en appuyant sur un bouton. Vous ne serez pas emprisonné, mais vous n'aurez pas à l'être. Votre vie deviendra un véritable enfer.

Ce qui est effrayant avec la monnaie numérique, c'est qu'il est impossible de s'y soustraire. Elle s'infiltrerait littéralement dans tous les aspects de la vie de chaque personne, même si elle n'est pas raccordée au réseau ou si elle est isolée. Certains disent qu'une société de troc verra le jour - et en effet, je m'attends à ce que cela se produise presque instantanément - mais vous ne pouvez pas faire de troc pour l'assurance automobile, les taxes foncières ou d'autres exigences gouvernementales.

Bien entendu, l'Amérique n'est pas la seule nation confrontée à ce problème. Apparemment, l'Australie est le premier pays occidental à s'engager dans cette voie. sans numéraire dans les grandes banques. Cette volonté des autres gouvernements d'asservir financièrement leur population se répand.

Pour ceux d'entre nous qui préfèrent l'argent liquide, nous ne pouvons que nous accrocher à nos habitudes en billets verts tant que nous le pouvons. Une fois cette occasion passée, que se passera-t-il ? Seul le temps nous le dira.

Mais une chose est sûre : le piratage ne fera que gagner en ampleur, en ambition et en sophistication lorsque tout le monde sera contraint d'utiliser sa carte pour chaque transaction.

Reproduit avec l'autorisation de la Centre d'information WND.

SOURCE :

https://www.lifesitenews.com/fr/opinion/le-monde-se-passe-de-largent-liquide-mais-vous-ne-devriez-pas/

9 novembre 2023

Les plus grandes banques des États-Unis signalent des pannes bancaires généralisées pour le sixième jour consécutif. Dans le même temps, une autre banque vient de s'effondrer, marquant la cinquième faillite bancaire de l'année 2023.

Depuis vendredi dernier, des erreurs de traitement à l'échelle du système ont privé des millions de clients de leur argent. Bien que les entreprises insistent sur le fait qu'il ne s'agit que d'un problème temporaire, Bloomberg rapporte que plusieurs institutions sont toujours menacées, et les experts affirment que d'autres faillites ne seraient pas surprenantes à ce stade.

Les Américains sont indignés par la situation. Les pannes empêchent de nombreux citoyens de payer leurs factures à temps et les obligent à accumuler des intérêts pendant qu'ils attendent leurs dépôts. Six jours après le début des perturbations, les clients signalent non seulement des retards dans les dépôts, mais aussi d'autres problèmes pénibles comme les transferts, les retraits en double, etc. Certains disent qu'ils n'ont pas pu se connecter à leurs comptes en ligne depuis des jours.

Il semble que les clients de Bank of America et de Wells Fargo soient particulièrement touchés par les pannes.

DownDetector a rapporté que les clients de ces banques rencontraient encore aujourd'hui des problèmes avec les transferts de fonds, les services bancaires en ligne et la récupération des soldes de comptes. "@BankofAmerica Jour 4 & toujours pas de dépôt direct, pas de mise à jour sur la résolution potentielle ou au moins sur ce qui est fait pour résoudre le problème, pas de transparence, pas d'assistance, pas de communication de votre part à tous. Rien. Rien du tout. C'est tellement bizarre", a écrit une personne sur X lundi matin.

Même si la situation vient d'attirer l'attention des médias, la vérité est que depuis la mi-octobre, les institutions financières sont silencieusement confrontées à des problèmes opérationnels. Le 20 octobre, la banque internationale Barclays a signalé une panne qui a touché plus de 2,5 millions de personnes dans le monde. La plateforme de banque en ligne de l'institution a bloqué les comptes des clients et, étant donné que la banque n'offre que des services en ligne dans de nombreux pays, les clients ont fait remarquer qu'il n'était pas possible d'effectuer des opérations bancaires en agence, ce qui souligne l'importance d'avoir des liquidités à portée de main.

Pour les petites banques, la hausse des taux d'intérêt n'a fait qu'aggraver leurs difficultés. C'est le cas de la Citizens Bank, basée dans l'Iowa, qui est la cinquième institution financière à s'effondrer cette année.

Dans un communiqué de presse, les régulateurs de la division bancaire de l'Iowa ont indiqué que Citizens avait été déclarée insolvable en début de semaine lorsque les examinateurs de la banque ont "identifié des pertes importantes sur les prêts qui n'avaient pas été identifiées auparavant par la banque". La faillite a été déclenchée par des faillites dans le secteur du transport routier, dans un contexte de récession du transport de marchandises à l'échelle nationale.

La hausse des taux d'intérêt met également en péril les banques qui sont davantage exposées aux prêts à la consommation, aux prêts hypothécaires et aux prêts immobiliers commerciaux. À l'heure actuelle, des milliers d'immeubles de bureaux achetés par endettement restent à moitié vides alors que le travail à distance gagne en popularité. Ces bâtiments devront être démolis. En d'autres termes, leur valeur est sur le point de chuter brutalement, laissant des centaines de banques régionales assises sur des pertes écrasantes.

Les entreprises étant confrontées à un resserrement des conditions de crédit, ce n'est qu'une question de temps avant que des faillites massives ne commencent à se produire. Cela créera une prophétie qui se réalisera d'elle-même, les emprunteurs ne remboursant pas leurs prêts, ce qui entraînera des pertes énormes pour les banques en difficulté, qui feront également faillite. Nous sommes sans aucun doute au cœur d'une crise bancaire qui ne ressemblera à rien de ce que nous avons connu jusqu'à présent, et nous devrions élaborer une stratégie dès maintenant, car les choses commencent à se présenter sous un jour très sombre.

SOURCE :

https://gloria.tv/post/UbxJEhj2qdmQ3Umg7eWhTLq8f

Ne touchez pas à l'argent liquide ! Les Canadiens s'opposent fermement au projet du gouvernement de créer un "dollar numérique". La grande majorité des répondants à l'enquête ont déclaré que des réglementations devraient être introduites pour obliger les commerçants à accepter l'argent liquide comme forme de paiement.


par Anthony Murdoch

1er décembre 2023

OTTAWA (LifeSiteNews) - Une majorité écrasante de Canadiens souhaite que le gouvernement et sa principale banque "laissent l'argent liquide tranquille" et ne procèdent pas à la création d'un "dollar numérique", qualifiant cette monnaie électronique d'"idée horrible" qui pourrait conduire à "un moyen supplémentaire pour le gouvernement de nous contrôler et de nous suivre à la trace".

Mercredi, la Banque du Canada (BOC) a publié les résultats de l'enquête très attendue sur l'"éventuel dollar numérique canadien". Les résultats montrent que l'écrasante majorité, 86% des Canadiens, est opposée à la création d'un dollar numérique national.

Le rapport comprend de nombreuses réponses écrites de participants opposés à l'idée d'un "dollar numérique".

L'un des répondants a écrit : "Ne touchez pas à l'argent liquide", et un autre : "Nous n'en avons pas besoin ! Alors ne gaspillez plus de ressources pour cela".

Un autre a écrit : "Un dollar numérique semblait formidable jusqu'à ce que nous voyions le gouvernement fédéral geler les comptes bancaires privés de ses propres citoyens pour avoir soutenu un mouvement politique avec lequel il n'était pas d'accord. Je n'ai plus aucune confiance dans le système".

Cette réponse faisait sans doute référence au convoi de la liberté du début de l'année 2022, lorsque la ministre des finances Chrystia Freeland, sous les ordres du Premier ministre Justin Trudeau, a pris la décision sans précédent d'exiger que les banques gèlent les comptes de toute personne impliquée dans la manifestation contre le convoi à Ottawa, sans décision de justice.

Un participant a fait remarquer que le dollar numérique pouvait être utilisé de manière abusive par un gouvernement autoritaire.

"Pensez à la vitesse à laquelle les choses peuvent mal tourner si les mauvaises personnes sont au pouvoir", a écrit cette personne.

Un autre a écrit : "C'est le début de la fin de la liberté".

Un participant à l'enquête a fait remarquer que les Canadiens disposent déjà d'un dollar numérique, sous la forme de leur carte de débit ou de crédit.

"Les Canadiens n'ont pas besoin d'un dollar numérique, il en existe déjà un. Il s'agit de votre carte de débit", a écrit une personne interrogée.

L'enquête du BOC a également demandé aux participants leur avis sur les conseils potentiels à donner aux politiciens et aux décideurs concernant la création éventuelle d'un "dollar numérique".

Selon l'enquête, "la grande majorité des personnes interrogées sont d'accord pour dire qu'une réglementation devrait être mise en place pour obliger les commerçants à accepter l'argent liquide comme moyen de paiement".

Selon le BOC, cette tendance est "constante dans tous les groupes démographiques".

"De même, la plupart des personnes interrogées estiment que la Banque du Canada devrait continuer à fournir aux Canadiens un moyen de paiement officiel garanti par la banque centrale", indiquent les conclusions du rapport.

En outre, la plupart des personnes interrogées ont déclaré que la BOC "ne devrait pas être en train de faire des recherches et de se doter de la capacité d'émettre un dollar canadien numérique".

"En outre, la plupart des personnes interrogées ne croient pas que la Banque du Canada prendra en compte les commentaires du public sur un éventuel dollar canadien numérique", indique le rapport.

Dans l'ensemble, le rapport a révélé que, toutes réponses confondues, la création d'un dollar numérique a suscité 86% réactions négatives.

Une "idée horrible

Certains participants à l'enquête du BOC ont rapidement souligné que si un dollar numérique était créé, il s'agirait d'une "idée horrible" et qu'il serait utilisé comme un outil de contrôle gouvernemental.

"Je pense que ce n'est qu'un moyen de plus pour le gouvernement de nous contrôler et de nous suivre à la trace. L'argent liquide est facile et anonyme, et il en a été ainsi pendant des milliers et des milliers d'années. Personne ne peut pirater l'argent liquide. L'argent liquide est infaillible. Les enfants peuvent utiliser l'argent liquide. Qu'arrive-t-il aux sans-abri ? Ils n'ont pas les moyens d'avoir un téléphone ou un ordinateur pour accéder à cet argent numérique", a écrit un participant.

Le participant a fait remarquer que les sans-abri ou les personnes moins privilégiées "comptent sur l'argent liquide".

"Le monde [repose] sur l'argent liquide. Lorsque je vais dans un autre pays, je sors [de l'argent liquide] car chaque pays a sa propre monnaie", a écrit le participant.

Le même participant s'est inquiété du fait qu'un dollar numérique est susceptible d'être piraté en ligne, ce qui n'est pas le cas de l'argent liquide.

"Que se passe-t-il lorsque la banque est piratée ou fait faillite ? Tout notre argent disparaît", ont-ils écrit.

"Avec l'argent liquide, nous pouvons le retirer et il est physiquement avec nous. C'est un filet de sécurité. Je suis très opposé à ce dollar numérique.

Les principales conclusions de l'enquête de la Banque du Canada montrent que les Canadiens accordent "une grande importance à la détention d'espèces garanties par leur banque centrale et souhaitent conserver l'accès aux billets de banque".

Quelque 93% des personnes interrogées par la BOC ont déclaré qu'elles continuaient à utiliser les espèces comme moyen de paiement, en plus de l'utilisation des cartes de débit et de crédit. Au total, 66% des personnes interrogées ont déclaré qu'il n'était pas important d'avoir accès à une monnaie numérique.

Selon la BOC, une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) devrait offrir "des avantages convaincants pour motiver ces consommateurs - en particulier les consommateurs typiques et bien connectés qui représentent la majeure partie du marché - à adopter et à utiliser la MNBC à une échelle suffisante pour générer une acceptation généralisée de la part des commerçants".

Les monnaies numériques ont été présentées par certains responsables gouvernementaux comme un moyen de remplacer l'argent liquide traditionnel.

Comme indiqué dans l'affaireun rapport deLifeSiteNews, des experts avertissent que les monnaies numériques des banques centrales sont un "outil de contrôle" des gouvernements.

Le leader conservateur Pierre Poilievre a promis que s'il était élu premier ministre, il arrêterait toute la mise en place d'une "monnaie numérique" ou d'un système obligatoire de "carte d'identité numérique".

À l'époque, la Banque du Canada avait déclaré que toute décision finale sur la date et l'opportunité de l'émission d'un dollar canadien numérique serait du ressort du gouvernement et n'avait pas exclu la création d'un dollar numérique en dépit des conclusions du rapport.

En tant que rapporté par LifeSiteNews en mai, le BOC cherchait à savoir si une telle forme de monnaie numérique, qui, selon les experts, pourrait signifier la fin de l'anonymat des achats, serait viable pour les Canadiens.

L'enquête, ouverte du 8 mai au 19 juin 2023, a reçu 89 423 réponses. Au total, 87% des personnes interrogées ont déclaré être "au courant" des discussions concernant la création d'un dollar numérique.

Les résultats de l'enquête interviennent après que le BOC a admis, en août, que les création de une monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) n'est pas nécessaire car de nombreuses personnes utilisent des "espèces" pour payer leurs achats. La banque a conclu que l'introduction d'une monnaie numérique ne serait possible que si les consommateurs en demandaient l'émission.

SOURCE :

https://www.lifesitenews.com/fr/news/laissez-largent-liquide-tranquille-les-canadiens-sopposent-fermement-au-projet-du-gouvernement-de-creer-un-dollar-numerique/?utm_source=editions_menu&utm_campaign=usa