Addenda, la Croix Lumineuse vue le 14 septembre 2010 dans le Ciel à Varennes sur Allier
2 participants
Page 1 sur 1
Addenda, la Croix Lumineuse vue le 14 septembre 2010 dans le Ciel à Varennes sur Allier
Addenda, la Croix Lumineuse vue le 14 septembre 2010 dans le Ciel à Varennes sur Allier :
Je vous relate une grande grâce dont j’ai bénéficié, ainsi qu’un témoin, mais qui concerne aussi la Paroisse de Varennes sur Allier et déjà présenté sur le site en 2010. Mais depuis il y a eu des compléments !
Extrait de mon deuxième livre « Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu » - 329 pages. Editions Croix du Salut, 23 mai 2017.
Cet ouvrage est référencé « dans la partie F. Ouvrages pastoraux sur l'exorcisme et la délivrance. Revues et livres en français », du livre «Tactiques du diable et délivrances » fruit de la thèse de doctorat en théologie, sorti en février 2018 du Père Jean-Baptiste Golfier chanoine régulier de l'abbaye de Lagrasse. Je lui avais confié un document utile pour sa thèse et pour me remercier, il me cite dans son livre.
La fête de la Croix Glorieuse est chère à mon cœur puisque j’ai eu la grâce de vivre des grâces particulières trois années de suite le jour de la Croix Glorieuse.
Le 14 septembre 2008, une Responsable de monastère m’avisera de grâces de guérison suite à ma prière faite à Lourdes, le jour du voyage du Pape Benoît XVI, confirmation du charisme de guérison, les Piscines de Lourdes étaient fermées en raison de menaces d’attentat.
Le 14 septembre 2009, je prierai à Lourdes dans le cadre de mon service de Piscinière pour la libération d’une personne possédée accueillie pour son bain, annonce du charisme de libération.
Le 14 septembre 2010, je revenais en voiture d’un monastère, une dame m’accompagnait et nous nous dirigions vers Vichy dans l’Allier. Mon GPS m’avait induite en erreur et nous nous sommes retrouvées sur le rond-point de Varennes-sur-Allier à 20h15 quand j’ai aperçu sur ma gauche dans le ciel une Croix Lumineuse avec deux barres horizontales, ressemblant à celle de Pontmain. Puis, la barre horizontale la plus haute s’est estompée. Annonce certaine que la croix fera toujours partie de mon programme de vie !
Quand nous avons aperçu cette merveille, nous avons décidé de faire le tour du rond-point pour chercher une place de parking. Je me suis garée et nous avons admiré cette belle Croix. Nous ne l’avons pas lâchée des yeux, nous avons prié, loué, remercié et j’ai pleuré avant qu’elle ne disparaisse un quart d’heure plus tard. Ma voisine l’a prise en photo. Nous étions la seule voiture à s’être garée. Etions-nous les seules à la voir ? Je ne sais pas.
Je venais d’apprendre une mauvaise nouvelle dans la journée et ce soir-là, mon cœur pleurait. Jésus a-t-il voulu me consoler par la vue de cette Croix Lumineuse ?
J’apprendrais plus tard que dix personnes auraient vu en 2010 une Croix dans le ciel le jour de la Croix Glorieuse.
Les photos m’ont été envoyées via Internet et en les agrandissant, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le premier numéro de ma plaque d’immatriculation s’était transformé en 8788, mais juste sur la photo ! J’ai interrogé des amis religieux de différentes communautés. Ils ont essayé d’analyser ces différents chiffres, le 7 est le chiffre parfait, le 8 est le chiffre de la Vierge Marie, m’ont-ils dit, le 8 septembre, naissance de Marie ; le 8 décembre, dogme de l’Immaculée Conception, les « 888 » suivent l’Agneau partout où Il va !
Cela pouvait être aussi une ruse du démon !
J’ai tout relégué dans ma mémoire laissant au Seigneur et à Notre Mère la direction de ma vie.
En 2014, grande surprise, je suis appelée en début d’année à me rendre quelques jours à Pontmain, ville mariale que je n’ai jamais visitée.
Nous franchissons le porche de l’église paroissiale avec des amies et, première surprise, je ressens une onction de lys blanc qui ne pouvait aucunement embaumer cette église au mois de janvier ! Je m’attends à une autre surprise, j’en ai parfois du Seigneur et je les aime beaucoup !
Après la célébration de l’Eucharistie, nos pas nous guident vers une maison où nous attendent une grande famille et ô surprise, en passant devant leur longère, je ressens une nouvelle onction de lys blanc, impossible de trouver un lys blanc en fleur dans un jardin dans ce mois de janvier glacial, Pontmain étant surnommée la petite Sibérie !
Ainsi, les premiers chiffres de ma plaque d’immatriculation étaient en lien avec les apparitions de Pontmain ! Marie m’attendait à Pontmain où elle m’y a conduite quelques mois, le temps qu’elle avait besoin. Je suis à sa disposition.
Je vous choisis aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la Cour céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre en toute soumission : mon corps, mon âme, (je rajoute mon esprit), mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité. Amen.
(Consécration à la Très Sainte Vierge Marie, selon saint Louis Marie Grignon de Montfort. Mgr Tournyol du Clos. Peut-on se libérer des esprits impurs. Un guide pratique vers la délivrance. Sixième édition. 2008. Edition L’Archistratège. N°3. Page 45.)
Ces nouveaux amis m’emmènent au Mont Saint Michel (j’y étais passée lors de vacances familiales, deux décennies auparavant) et dans le bus qui nous conduit, j’aperçois dans le ciel des mouettes formant un « M », mes jeunes voisines auront le temps de l’admirer aussi.
Marie, Reine des Anges m’accueillait-elle ? Ou était-ce saint Michel Archange ? Ou les deux ?
Aussi dans ce deuxième livre « Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu » :
APPARITION ET MESSAGE DE LA VIERGE MARIE A PONTMAIN
En janvier 1871, la France, en guerre, est vaincue. Ceci par la faute de Napoléon III qui, après avoir trahi sa mission de défendre le souverain pontife à Rome, a été châtié par le Ciel.
Sur la montagne de La Salette, le 19 Septembre 1846, la Sainte Vierge avait prévenu Mélanie :
"Que le vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l'année 1859; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les armes de la foi et de l'amour ; je serai avec lui.
"Qu'il se méfie de Napoléon ; son coeur est double, et quand il voudra être à la fois Pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui : il est cet aigle, qui voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever". (Fin de citation).
En une seule journée, le 1er Septembre 1870, cet orgueilleux, lors de la bataille de Sedan, va perdre son armée, son empire, et sera exilé en Angleterre où il mourra. A l'issue de cette guerre, la France perdra l'Alsace et la Lorraine dont la superficie est égale à celle des états pontificaux que la France aurait dû défendre.
On ne se moque pas de Dieu ! En ce temps-là, la France l'a appris à ses dépens. Ainsi l'armée prussienne poursuit son avance, Paris est assiégé, bientôt toutes les provinces de l'ouest vont se trouver aux mains de l'ennemi... si Dieu n'intervient pas !
Dans le petit village de Pontmain, la population suit les événements, le coeur serré. Sous la direction de son vénéré pasteur, l'Abbé Guérin, elle ne cesse de supplier la miséricorde divine par l'intermédiaire de la Très Sainte Vierge. Ce saint prêtre était curé depuis 1836. Les habitants de Pontmain ne pouvant supporter l'absence d'un prêtre dans leur village, avaient supplié l'évêque du Mans de bien vouloir leur en accorder un qui fut résidentiel.
Quand Mr Guérin s'installa, l'église n'était plus qu'une pauvre masure à courants d'air et le presbytère ne valait guère mieux. Avec l'aide de ses paroissiens, il restaura l'église. Un ou deux ans plus tard, les plus gros travaux achevés, il entreprit l'ornementation du sanctuaire. En 1851, trois ans avant la définition du dogme de l'Immaculée Conception, il procéda à l'érection d'une chapelle à la Vierge Immaculée. On se souvient que le saint Curé d'Ars avait fait de même et tous deux avaient une grande dévotion envers la Très Sainte Vierge.
Sous l'impulsion de ce pasteur zélé, Pontmain devint bientôt l'une des paroisses les plus édifiantes de toute la contrée.
Ainsi, quand la guerre de 1870 éclata, redoubla-t-elle de ferveur. Tous les matins, les fidèles se pressaient nombreux pour assister au saint sacrifice de la messe. Le soir, pour la récitation du chapelet, les habitants accouraient plus nombreux encore.
Dans ce petit village de 500 âmes, 38 jeunes gens avaient été appelés sous les drapeaux. Avant leur départ, ils s'étaient confessés, ainsi que leurs familles, avaient assisté à la messe et avaient tous communié.
PONTMAIN - L'ÉGLISE PAROISSIALE.
Une dernière fois, leur pasteur les avait bénis et, les ayant consacrés à la Très Sainte Vierge, il avait ajouté : "Vous en reviendrez tous" et il en fut ainsi.
A l'époque où le vénéré pasteur accomplissait saintement son devoir envers Marie et ses ouailles, la détresse matérielle et morale était grande. La tristesse régnait dans ce petit bourg de la Mayenne.
Malgré les moyens rudimentaires de l'époque, l'information circulait avec rapidité : les Prussiens sont prêts à envahir Laval; bientôt sans doute le petit bourg paisible connaîtra lui aussi, le joug de l'étranger. Cette pensée inquiétait les pieux habitants. Ah certes, ils ont prié ; leur curé ne leur a-t-il pas recommandé instamment d'avoir confiance en la Très Sainte Vierge Marie ?
Pourtant, ils sont abattus... Leur bon curé emploie toute sa piété à faire violence au ciel. Il recommande la prière et la fidélité au devoir d'état. N'est-ce pas là le moyen par excellence de toucher le coeur de Dieu ?
Pour la population de Pontmain, ce précepte est passé dans les coutumes et son application ne lui semble pas difficile, bien au contraire ; c'est pour ces braves gens comme une bénédiction qui descend du ciel ; arrêtons-nous spécialement à considérer deux enfants du village, Eugène Barbedette, âgé de 12 ans et son frère, Joseph, âgé de 10 ans.
Leur frère aîné est aux armées ; avec leurs parents, ils partagent la peine et l'angoisse de cette situation. Leur vie laborieuse commence à 6 h du matin, heure à laquelle le père vient les réveiller dans la grange où ils couchent et qui est attenante à l'habitation.
Après l'offrande de la journée, une courte prière, les enfants, comme d'habitude, se mettent à piler les ajoncs pour la nourriture des animaux. Puis ils sortent de la grange, se rendent à la maison et, en attendant que leur mère apprête le déjeuner, ils récitent le chapelet pour le grand frère absent. Jamais ils n'oublient cette promesse qu'ils lui ont faite de le réciter chaque jour. Quand le père Barbedette arrive avant la fin du chapelet, sa voix apporte encore plus de solennité à ce pieux exercice familial.
Le déjeuner terminé, les deux enfants partent pour l'église, afin d'assister à la sainte messe. Comme ils arrivent assez tôt, ils ont le temps de faire un chemin de croix qu'ils recommencent chaque matin. Voici une belle préparation pour s'unir au saint sacrifice et de quel respect ne sont-ils pas saisis quand le vénérable prêtre, s'adressant à ses paroissiens, leur recommande la confiance et un filial abandon à la Très Sainte Vierge Marie !
C’est depuis la porte de cette grange que les enfants aperçurent une Belle Dame dans le Ciel.
A 8 h, Eugène et son frère se rendent en classe. Trois religieuses instruisent les enfants. A 16 h, la classe terminée, les enfants reprennent le chemin du retour qui n'est pas long. Sans lenteur, ils arrivent bientôt chez eux. Le départ du grand frère a privé le cher foyer d'une activité nécessaire et les deux plus jeunes doivent de leur mieux suppléer à cette absence. Ils retournent à présent à la grange où ils vont reprendre leurs occupations habituelles.
Sur l'invitation du Père Barbedette, ils saisissent le lourd marteau de bois et, vaillamment, préparent pour les chevaux la ration du soir.
Ce soir-là, le mardi 17 Janvier 1871, alors que la neige recouvre le sol et qu'il fait très froid, ils travaillent depuis une demi-heure environ quand soudain la petite porte du grand portail s'ouvre pour livrer passage à une femme du village, Jeannette Détais. Connaissant la peine des Barbedette, elle était entrée pour leur apporter un peu de réconfort. A son arrivée, le Père Barbedette interrompt son travail ; Joseph s'assoit. Profitant de la conversation, Eugène sort, pour voir le temps qu'il fait.
C'est alors que Marie, Reine du Monde, et qui a à sa disposition l'univers entier, va déployer sous les yeux de ces deux garçons bientôt rejoints par deux petites filles, Françoise Richer, âgée de 11 ans et Jeanne-Marie Lebossé, âgée de 9 ans, un spectacle grandiose dont la portée dépassera, et de beaucoup, les limites de ce modeste village inconnu pour apporter au monde entier un message d'espérance... toujours d'actualité et même peut-être plus encore maintenant que jamais !
La terre était couverte de neige ; au ciel, les étoiles brillaient d'un éclat inaccoutumé. Eugène contemple, ravi, ce beau spectacle. Toutefois il remarque qu'au-dessus de la maison d'Augustin Guidecoq, le buraliste, les étoiles sont particulièrement brillantes ; c'est là que tout à coup il aperçoit une belle grande dame qui lui sourit.
Cette dame porte une robe bleue parsemée d'étoiles d'or à cinq pointes, très régulières et de même grandeur. Cette robe tombe, sans ceinture, du cou jusqu'aux pieds. Elle forme des plis assez marqués. De larges manches descendent sur ses mains. Elle porte des chaussons de même couleur, sans semelles, sans étoiles, mais fermées par une rosette d'or. Un voile noir repose sur sa tête ne laissant à découvert que son gracieux visage. Une couronne d'or, en forme de diadème, dont le bandeau est partagé au milieu par un liseré rouge, surmonte le voile ; elle s'élève presque droit en avant et s'évase sur le côté, à la manière d'un cône renversé. Toute la toilette est d'une extrême simplicité et pourtant celle qui la porte a bien l'attitude d'une souveraine. Ses mains sont petites, étendues et abaissées vers la terre, comme dans la Médaille Miraculeuse : cependant elles ne laissent échapper aucun rayon...
Jeannette Détais prend congé du Père Barbedette. Comme elle passe la porte, Eugène l'interroge :
- Jeannette, ne voyez-vous rien sur la maison d'Augustin Guidecoq ?
- Ma foi, non, mon pauvre Eugène, répond-elle. La curiosité attire aussitôt le Père Barbedette et son fils Joseph.
Regardant dans la direction indiquée, l'enfant voit immédiatement comme son frère, la belle dame.
- Oh, qu'elle est belle ! s'écrie-t-il. Elle a une robe bleue avec des étoiles dessus et puis des chaussons bleus avec des rosettes d'or. (On notera comme il est surprenant que des petits enfants aient gravé dans leurs cœurs et dans leurs mémoires les moindres détails de cette apparition. A n'en pas douter, l'Esprit Saint leur a rappelé tout ce qui peut enrichir notre dévotion à la Vierge Marie).
Une fois que Jeannette était partie, le Père Barbedette intime l'ordre à ses enfants de reprendre leur travail. Cependant, le père demeure intrigué.
Il connaît ses enfants. Ils sont pieux, ne font jamais de mensonges. Il les a examinés tout à l'heure quand ils regardaient dans le ciel, et leurs visages innocents prouvaient bien qu'ils étaient incapables d'inventer semblable chose.
Laissant donc le travail qu'il leur a demandé de reprendre avec lui, il dit à Eugène d'aller voir si les choses en sont toujours au même point. L'enfant court à la porte et s'écrie aussitôt : "C'est tout pareil !".
Le père alors lui demande d'aller chercher la mère : - Dis-lui de venir me trouver, mais n'en dis rien à Louise (la servante).
Eugène exécute ces ordres avec joie. Comme il s'en revient avec la mère Barbedette, il trouve Joseph avec son père dans la grange. L'enfant battait des mains pour manifester son enthousiasme. La mère scandalisée d'une telle attitude (elle en ignorait le motif et ne pouvait détacher sa pensée des malheurs qui étaient venus sur la France) reprend son enfant sévèrement. Celui-ci lui demande aussitôt si elle ne voit rien, en face de la grange, dans les airs, la mère regarde et ne voit rien.
Se retournant vers son mari, elle remarque son émotion et cherche à comprendre. Instinctivement elle fait peut-être une prière et, après avoir interrogé ses enfants, elle se ravise :
- Si c'était la Sainte Vierge ! disons cinq Pater et cinq Ave, déclare-t-elle.
Rentrant dans la grange, ils font ainsi que l'a dit la mère Barbedette. La prière terminée, elle ouvre la porte et demande aux enfants :
- Voyez-vous encore ?
- Oh oui ! répondent-ils.
- Eh bien, je vais aller chercher mes lunettes, dit la mère.
Elle revient aussitôt accompagnée de Louise, la servante. Aussitôt, elle met ses lunettes et scrute le ciel dans la direction indiquée.
La Belle Dame se met à sourire de façon maternelle et la mère Barbedette ne voit que les étoiles du Ciel. Il en est de même pour Louise.
- Décidément, dit-elle à ses enfants, vous ne voyez rien, vous êtes des petits menteurs. Il faut en finir de piler vos ajoncs. Pendant ce temps, je vais continuer à préparer le souper !
Ces paroles ont été prononcées d'une voix dure. Les enfants attendris sans doute par la céleste vision et frappés du contraste de l'attitude de leur mère, ont envie de pleurer. Ils rentrent dans la grange le coeur gros.
Le travail avancé déjà est bientôt terminé. Ils regagnent la maison en marchant à reculons, afin de voir plus longtemps la Belle Dame au joli sourire.
- Maman, disent les enfants, pourrons-nous retourner à la grange après le souper ?
- Oui, répondit la mère, si Joseph mange mieux que d'habitude !
... Le repas est court. La mère recommande aux enfants de réciter à nouveau cinq Pater et cinq Ave, si la Dame est toujours là, mais debout, à cause du froid.
Arrivés dans la grange, les enfants instinctivement se mettent à genoux pour réciter les cinq Pater et les cinq Ave. Le père qui, avec regret, les a laissés partir seuls les observe de la maison. S'adressant à sa femme, il lui fait remarquer leur recueillement en lui disant :
- Ils voient toujours la même chose !
La prière terminée, les enfants reviennent auprès de leurs parents. La mère les interroge sur la vision :
- De quelle grandeur est cette Dame ?
- Grande comme Sœur Vitaline, dit l'un d'eux. Subitement une idée s'empare de la brave femme :
- Eh ! bien allons la chercher et si vous voyez quelque chose, elle le verra bien aussi !
Sœur Vitaline faisait la classe aux enfants et les habitants du village la tenaient en haute estime, tout comme Sœur Marie-Edouard et Sœur Supérieure, qui formaient à elles trois la communauté et dont le dévouement était au-dessus de tout éloge.
Bientôt sœur Vitaline se trouve devant la grange et elle va venir avec les petites filles de l'école dont deux, Françoise et Jeanne-Marie verront l'apparition. Elles s'exclameront :
- Oh la Belle Dame ! Elle a une robe bleue avec des étoiles !
Puis on appellera Monsieur le Curé, ce saint prêtre qui savait si bien conduire ses paroissiens à la dévotion mariale... En peu de temps, 60 personnes seront rassemblées devant la grange...
DES ÉTOILES... PARLANTES !
Bien vite, Monsieur le Curé va, spontanément, organiser une soirée de prières en l'honneur de la Mère de Dieu.
RECONSTITUTION HISTORIQUE DANS LA GRANGE DE PONTMAIN.
Au moment même de l'arrivée du bon curé, les quatre voyants s'écrièrent ensemble :
- Oh, voilà quelque chose qui se fait.
- Que voyez-vous donc mes enfants ? demanda le bon curé.
Tous à la fois dirent qu'une petite croix rouge de 7 à 8 cm venait d'apparaître sur le coeur de la dame. (On se souvient que le vénéré pape Pie IX avait placé une croix rouge sur sa soutane blanche après que les états pontificaux lui furent retirés).
En même temps, un ovale bleu foncé, large de 10 cm, se formait autour de la vision à une distance de 50 cm environ. Quatre bobèches, portant une bougie, étaient fixées à l'intérieur de l'ovale, deux à la hauteur des épaules, deux à la hauteur des genoux. Les trois belles étoiles visibles par tous restaient à l'extérieur.
La plupart des assistants croyaient à la parole si convaincante des enfants. Quelques-uns doutaient ou contredisaient.
Si j'avais des lunettes ou un foulard de soie, dit Jean Guidecoq, je verrais bien moi aussi.
- C'est facile, répliqua la Mère Barbedette, en lui donnant son foulard. Regarde avec cela.
Il le prit, le déplia, regarda au travers ; mais ce fut en vain. Son insuccès provoqua des rires et des plaisanteries; on se moqua de lui.
- La voilà tombée en tristesse, dit aussitôt Eugène et tous les voyants de confirmer son propos.
Ils constataient que la Dame avait cessé de sourire et pris un air de grande tristesse. Elle marquait ainsi sa désapprobation pour l'inattention envers elle et les doutes sur sa présence.
On peut imaginer sans peine qu'elle est la douleur de Notre-Dame, Reine des Prophètes, devant les refus systématiques d'écouter ses paroles de conversion qu'elle adresse à toute l'humanité depuis cette date mémorable de 1871... Que de réticences partout, même au sein de l'Eglise.
Faut-il rappeler qu'à la fin du Concile Vatican II, lorsque le pape Paul VI voulut rajouter une pierre précieuse à la couronne de Marie, en la proclamant Mère de l'Eglise, bon nombre d'évêques ne s'associèrent pas à ceux qui s'étaient levés spontanément pour applaudir cette bonne nouvelle et restèrent assis la tête basse...
Parmi ceux-ci, malheureusement, il y avait de nombreux prélats français... Oui, sans aucun doute, notre bonne Maman du Ciel continue à pleurer sur tant de ses enfants qui sont incrédules à l'heure qu'il est.
C'est alors que Monsieur le Curé demanda le silence. Si les enfants voient la Sainte Vierge, c'est qu'ils en sont plus dignes que nous.
A ce moment-là, Monsieur le Curé intervint et dit : - Prions, récitons le chapelet.
Dès que le chapelet fut commencé, la Dame se mit à grandir, comme aussi l'ovale bleu qui l'entourait ; la grosse étoile située au-dessus de sa tête s'éleva ; d'autres étoiles vinrent se grouper au-dessous de ses pieds, en dehors de l'ovale. A la fin du chapelet, il y en avait une quarantaine. (Encore un détail que les enfants ont remarqué, jusqu'à compter le nombre de ces étoiles, ce qui est tout à fait extraordinaire).
On retrouve plusieurs fois le chiffre 40 dans la Bible : au moment du Déluge, la pluie tomba sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits (Gn 7, 12). On se souvient que le règne de David sur Israël dura quarante ans (1 Ro 1, 11).
De même, le règne de son fils Salomon, qui régna quarante ans à Jérusalem et sur tout Israël (2 Ch 9, 30).
Le peuple d'Israël pérégrina pendant quarante ans dans le désert, temps nécessaire à sa purification. Jésus lui aussi jeûna quarante jours dans le désert (Mc 1, 13) avant de commencer sa vie publique. Il alla prier alors sur la colline de David, là où le prêtre Samuel avait versé l'onction d'huile sur la tête du petit berger David. C'est sur cet emplacement précis que fut construit le carmel de Bethléem.
Après sa résurrection, Jésus apparut à ses apôtres pendant quarante jours (Ac 1, 3).
Aujourd'hui, à Pontmain, ce n'est plus un déluge d'eau mais bien une pluie de grâces que la Très Sainte Vierge est prête à déverser sur tous ses fidèles qui viennent pieusement l'implorer en ce lieu béni, d'où elle n'a pas disparu puisqu'aussi bien, à la fin de l'apparition, un voile monta de bas en haut pour dissimuler la Belle Dame qui reste toujours présente en ce lieu privilégié où elle nous attend, où elle vous attend tous maintenant.
Ce chiffre 40 indique une plénitude, comme dans l'Ecriture Sainte les chiffres 7 et 12.
Cette plénitude n'est-elle pas précisément la descendance d'Abraham ? Où chrétiens, juifs et fils d'Ismaël se retrouvent puisque tous descendants de notre Père Abraham, notre Père dans la foi.
Durant la récitation du chapelet, les enfants virent aussi beaucoup d'étoiles apparaître sur la robe qui devint toute dorée. N'appelle-t-on pas la Vierge Marie, Maison d'Or ? Et voici que peu à peu la Belle Dame grandissait au fur et à mesure que les étoiles venaient se taper sur sa robe. A la fin, elle fut deux fois grande comme Sœur Vitaline et les trois étoiles dans le ciel s'écartèrent d'une façon harmonieuse. Tous les habitants de Pontmain réunis devant la grange des Barbedette aperçurent le phénomène.
TABLEAU DE L'APPARITION DANS LA GRANGE.
Puis Monsieur le Curé demanda à sœur Marie-Edouard d'entonner le Magnificat. Pendant qu'on chantait le premier verset, les quatre voyants s'écrièrent ensemble :
- Voilà quelque chose qui se fait.
Une grande banderole blanche longue comme la maison Guidecoq, large d'un mètre, venait d'apparaître sous les pieds de la dame. C'est sur cette banderole qu'apparurent une à une des lettres majuscules dorées qui livraient le message d'espérance et de paix.
A la fin du Magnificat, qui fut interrompu bien des fois, les enfants lisaient :
MAIS PRIEZ MES ENFANTS
Puis tout le monde chanta les litanies de la Sainte Vierge, pour la prier de manifester sa volonté. A la fin des litanies, les enfants lisaient :
DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS.
Les litanies furent suivies du chant de l'Inviolata. Aussitôt de nouvelles lettres parurent sur une deuxième ligne. Au moment où l'on chantait : "0 Mater Alma Christi - 0 Bienheureuse Mère du Christ", les enfants épelaient : MON FILS. Pendant le chant du Salve Regina, des lettres continuèrent de s'inscrire sur la banderole et achevèrent de livrer le message :
MON FILS SE LAISSE TOUCHER.
Puis Monsieur le Curé demanda que l'on chante un cantique à la Sainte Vierge. La Sœur entonna le cantique Mère de l'Espérance que l'on chantait si souvent. Aussitôt la Sainte Vierge éleva les mains à la hauteur des épaules, en agitant les doigts, comme pour accompagner le chant, et son sourire se fit encore plus doux.
Les enfants s'écrièrent ensemble :
- Voilà qu'elle rit ! Voilà qu'elle rit !
Et ils sautaient de joie et battaient des mains en répétant:
- Oh qu'elle est belle ! Oh qu'elle est belle !
Les assistants riaient aussi et pleuraient d'émotion. Vers la fin du cantique, la banderole et l'inscription disparurent tout à coup, comme si un rouleau invisible les eut effacées.
Monsieur le Curé fit alors chanter le cantique : "Mon doux Jésus, enfin voici le temps de pardonner à nos cœurs pénitents..."
La Sainte Vierge tomba alors dans une profonde tristesse qui se refléta sur le visage des voyants. Elle ne pleurait pas, mais sa peine dépassait tout ce que l'on peut imaginer. C'était la Mère de Jésus attristée par la pensée des péchés et de la mort de son fils sur la croix. C'est alors qu'un nouveau signe apparut aussitôt décrit par les enfants : une croix d'un rouge vif, haute de 50 centimètres, venait de paraître en avant de la Sainte Vierge. Elle portait un Christ tout couvert de sang. Et, au sommet de cette croix, il y avait une deuxième traverse blanche sur laquelle était écrit en lettres rouges : Jésus-Christ. La Vierge abaissa les mains, prit la croix, la tint devant elle, un peu inclinée vers les voyants.
Dès le début du cantique, une étoile située au-dessous de l'apparition se mit en mouvement ; elle entra dans l'ovale puis alluma successivement les quatre bougies, en commençant par la gauche ; elle ressortit ensuite au-dessus de la tête de la Sainte Vierge et alla se placer au-dessous de l'étoile supérieure du triangle. Les quatre bougies restèrent allumées jusqu'à la fin de l'apparition.
Comme nous vous le disions plus haut, l'apparition de la Très Sainte Vierge à Pontmain dépasse largement le cadre de ce petit village de la Mayenne.
Un prêtre, théologien, du grand séminaire de Nha-Trang qui accueillait 900 séminaristes (oui 900 et autant encore, clandestins, répartis dans les environs) nous interpréta d'une manière lumineuse la signification de ces quatre bougies qui s'allument l'une après l'autre.
Il s'agit de quatre dogmes concernant la Très Sainte Vierge Marie, nous dit-il.
Le 8 Décembre 1854, le saint pape Pie IX promulgua le dogme de l'Immaculée-Conception ;
En 1950, le pape Pie XII promulgua le dogme de l'Assomption de Marie, ce qui veut dire qu'elle est montée au ciel avec son corps et son âme.
Il reste maintenant deux dogmes à définir : celui de Marie Co-Rédemptrice et celui de Marie, Médiatrice de toutes grâces.
C'est au Saint Père et à lui seul qu'il revient de promulguer les dogmes.
Ainsi, cette étoile qui vient d'en-dessous de l'apparition et qui émane du peuple de Dieu représenté par ces 40 étoiles, symbolise le Souverain Pontife. D'ailleurs, après avoir allumé les quatre dogmes qui éclairent le monde, cette étoile est venue se placer au-dessous de l'étoile supérieure du triangle. C'est nous montrer la place importante qu'occupe le Saint Père dans le plan de Dieu et dans l'Eglise.
Tout ce balai des étoiles dans le ciel de Pontmain est pour nous d'une clarté lumineuse. Ces étoiles ont donc une double signification. D'une part, elles représentent la descendance d'Abraham, c'est-à-dire chacune de nos âmes et elles représentent aussi les Ave Maria que nous aimons à égrener avec notre chapelet.
La gloire d'une maman est d'avoir une multitude d'enfants. Or, Marie, Vierge féconde, est honorée d'avoir des enfants très pieux qui embellissent sa parure d'âge en âge, la glorifient et lui permettent, en grandissant, comme elle le fit dans le ciel de Pontmain, d'intercéder avec plus de force encore auprès du Seigneur pour que cette Mère miséricordieuse attire sur notre monde à la dérive la miséricorde de Dieu dont nous avons tant besoin.
Si les mages ont suivi avec foi le chemin que leur indiquait l'étoile pour les conduire jusqu'à Jésus, aujourd'hui, dans la tempête de notre monde, nous avons la plus belle des étoiles, le chef-d’œuvre de Dieu qui n'est autre que la Très Sainte Vierge Marie.
PRIONS NOTRE ÉTOILE AVEC ST BERNARD !
Oh homme, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes, ne quitte pas des yeux la lumière de cette étoile.
Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie.
Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie.
Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie.
Sur l'esplanade de la basilique, cette statue a été placée là où se situe l'apparition de Notre-Dame.
Notre Maman du Ciel nous attend à Pontmain.
Cause de notre joie, parce qu'Elle a dit OUI à l'ange Gabriel, acceptant d'enfanter notre Rédempteur, à notre tour de lui donner la joie en l'invoquant comme CO-RÉDEMPTRICE et MÉDIATRICE DE TOUTES GRÂCES.
Ces deux "bougies" qui sont encore à allumer pour que sa gloire soit parfaite.
Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience, terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l'abîme du désespoir, pense à Marie.
Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, invoque Marie, crie vers Marie.
Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton coeur et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d'imiter sa vie.
Si tu la suis, point ne t'égares ; si tu la pries, point tu ne désespères ; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas.
Qu'elle te tienne, plus de chute. Qu'elle te protège, plus de crainte. Sous sa conduite, plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port.
Marie, Reine des Prophètes, nous a annoncé les temps difficiles et troublés que nous traversons actuellement. Oui, autour de nous, la tempête se déchaîne, nos sociétés civiles, corrompues, ayant abandonné le Seigneur, semblent s'écrouler de toutes parts... L'idole après laquelle couraient toutes les nations, c'est-à-dire l'argent, est sur le point de sombrer définitivement, mais, plus encore que toutes ces calamités, notre Eglise se querelle, comme la Vierge Marie l’a annoncé à La Salette !
Plus que jamais, tournons nos regards vers Marie, Etoile du Matin, comme nous aimons l'invoquer dans les litanies de la Sainte Vierge. Récitons souvent cette belle prière de saint Bernard : dans nos tempêtes, dans nos angoisses, tournons-nous vers l'étoile, elle nous protège, mieux que l'étoile des mages, elle nous conduit à Jésus, notre Roi d'Amour, notre Divin Rédempteur qui va bientôt établir sur notre monde la Civilisation de l'Amour.
Avec l’aimable autorisation de Mr J. KAYSER à publier donnée le 29/07/2015. Publié dans le Sourire de Marie 422 de Janv. - Fév. 2015 Pour la rédaction de cet article, nous avons largement puisé dans l'ouvrage : La prophétie de Notre-Dame à Pontmain par Hélène Bessières - Ed. Résiac - code 011273 - Ft 15 x 21,5 cm - 80 pages - 13,70 €et dans la brochure Belles histoires, Belles vies "Notre-Dame de Pontmain" du chanoine Foisnet code 210294 - Ft 18 x 27 cm - 48 pages - 8,50 €
Hildegarde. Que Notre Dame nous accompagne et nous soutienne tout au long de notre vie.
Je vous relate une grande grâce dont j’ai bénéficié, ainsi qu’un témoin, mais qui concerne aussi la Paroisse de Varennes sur Allier et déjà présenté sur le site en 2010. Mais depuis il y a eu des compléments !
Extrait de mon deuxième livre « Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu » - 329 pages. Editions Croix du Salut, 23 mai 2017.
Cet ouvrage est référencé « dans la partie F. Ouvrages pastoraux sur l'exorcisme et la délivrance. Revues et livres en français », du livre «Tactiques du diable et délivrances » fruit de la thèse de doctorat en théologie, sorti en février 2018 du Père Jean-Baptiste Golfier chanoine régulier de l'abbaye de Lagrasse. Je lui avais confié un document utile pour sa thèse et pour me remercier, il me cite dans son livre.
La fête de la Croix Glorieuse est chère à mon cœur puisque j’ai eu la grâce de vivre des grâces particulières trois années de suite le jour de la Croix Glorieuse.
Le 14 septembre 2008, une Responsable de monastère m’avisera de grâces de guérison suite à ma prière faite à Lourdes, le jour du voyage du Pape Benoît XVI, confirmation du charisme de guérison, les Piscines de Lourdes étaient fermées en raison de menaces d’attentat.
Le 14 septembre 2009, je prierai à Lourdes dans le cadre de mon service de Piscinière pour la libération d’une personne possédée accueillie pour son bain, annonce du charisme de libération.
Le 14 septembre 2010, je revenais en voiture d’un monastère, une dame m’accompagnait et nous nous dirigions vers Vichy dans l’Allier. Mon GPS m’avait induite en erreur et nous nous sommes retrouvées sur le rond-point de Varennes-sur-Allier à 20h15 quand j’ai aperçu sur ma gauche dans le ciel une Croix Lumineuse avec deux barres horizontales, ressemblant à celle de Pontmain. Puis, la barre horizontale la plus haute s’est estompée. Annonce certaine que la croix fera toujours partie de mon programme de vie !
Quand nous avons aperçu cette merveille, nous avons décidé de faire le tour du rond-point pour chercher une place de parking. Je me suis garée et nous avons admiré cette belle Croix. Nous ne l’avons pas lâchée des yeux, nous avons prié, loué, remercié et j’ai pleuré avant qu’elle ne disparaisse un quart d’heure plus tard. Ma voisine l’a prise en photo. Nous étions la seule voiture à s’être garée. Etions-nous les seules à la voir ? Je ne sais pas.
Je venais d’apprendre une mauvaise nouvelle dans la journée et ce soir-là, mon cœur pleurait. Jésus a-t-il voulu me consoler par la vue de cette Croix Lumineuse ?
J’apprendrais plus tard que dix personnes auraient vu en 2010 une Croix dans le ciel le jour de la Croix Glorieuse.
Les photos m’ont été envoyées via Internet et en les agrandissant, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le premier numéro de ma plaque d’immatriculation s’était transformé en 8788, mais juste sur la photo ! J’ai interrogé des amis religieux de différentes communautés. Ils ont essayé d’analyser ces différents chiffres, le 7 est le chiffre parfait, le 8 est le chiffre de la Vierge Marie, m’ont-ils dit, le 8 septembre, naissance de Marie ; le 8 décembre, dogme de l’Immaculée Conception, les « 888 » suivent l’Agneau partout où Il va !
Cela pouvait être aussi une ruse du démon !
J’ai tout relégué dans ma mémoire laissant au Seigneur et à Notre Mère la direction de ma vie.
En 2014, grande surprise, je suis appelée en début d’année à me rendre quelques jours à Pontmain, ville mariale que je n’ai jamais visitée.
Nous franchissons le porche de l’église paroissiale avec des amies et, première surprise, je ressens une onction de lys blanc qui ne pouvait aucunement embaumer cette église au mois de janvier ! Je m’attends à une autre surprise, j’en ai parfois du Seigneur et je les aime beaucoup !
Après la célébration de l’Eucharistie, nos pas nous guident vers une maison où nous attendent une grande famille et ô surprise, en passant devant leur longère, je ressens une nouvelle onction de lys blanc, impossible de trouver un lys blanc en fleur dans un jardin dans ce mois de janvier glacial, Pontmain étant surnommée la petite Sibérie !
Ainsi, les premiers chiffres de ma plaque d’immatriculation étaient en lien avec les apparitions de Pontmain ! Marie m’attendait à Pontmain où elle m’y a conduite quelques mois, le temps qu’elle avait besoin. Je suis à sa disposition.
Je vous choisis aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la Cour céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre en toute soumission : mon corps, mon âme, (je rajoute mon esprit), mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité. Amen.
(Consécration à la Très Sainte Vierge Marie, selon saint Louis Marie Grignon de Montfort. Mgr Tournyol du Clos. Peut-on se libérer des esprits impurs. Un guide pratique vers la délivrance. Sixième édition. 2008. Edition L’Archistratège. N°3. Page 45.)
Ces nouveaux amis m’emmènent au Mont Saint Michel (j’y étais passée lors de vacances familiales, deux décennies auparavant) et dans le bus qui nous conduit, j’aperçois dans le ciel des mouettes formant un « M », mes jeunes voisines auront le temps de l’admirer aussi.
Marie, Reine des Anges m’accueillait-elle ? Ou était-ce saint Michel Archange ? Ou les deux ?
Aussi dans ce deuxième livre « Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu » :
APPARITION ET MESSAGE DE LA VIERGE MARIE A PONTMAIN
En janvier 1871, la France, en guerre, est vaincue. Ceci par la faute de Napoléon III qui, après avoir trahi sa mission de défendre le souverain pontife à Rome, a été châtié par le Ciel.
Sur la montagne de La Salette, le 19 Septembre 1846, la Sainte Vierge avait prévenu Mélanie :
"Que le vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l'année 1859; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les armes de la foi et de l'amour ; je serai avec lui.
"Qu'il se méfie de Napoléon ; son coeur est double, et quand il voudra être à la fois Pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui : il est cet aigle, qui voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever". (Fin de citation).
En une seule journée, le 1er Septembre 1870, cet orgueilleux, lors de la bataille de Sedan, va perdre son armée, son empire, et sera exilé en Angleterre où il mourra. A l'issue de cette guerre, la France perdra l'Alsace et la Lorraine dont la superficie est égale à celle des états pontificaux que la France aurait dû défendre.
On ne se moque pas de Dieu ! En ce temps-là, la France l'a appris à ses dépens. Ainsi l'armée prussienne poursuit son avance, Paris est assiégé, bientôt toutes les provinces de l'ouest vont se trouver aux mains de l'ennemi... si Dieu n'intervient pas !
Dans le petit village de Pontmain, la population suit les événements, le coeur serré. Sous la direction de son vénéré pasteur, l'Abbé Guérin, elle ne cesse de supplier la miséricorde divine par l'intermédiaire de la Très Sainte Vierge. Ce saint prêtre était curé depuis 1836. Les habitants de Pontmain ne pouvant supporter l'absence d'un prêtre dans leur village, avaient supplié l'évêque du Mans de bien vouloir leur en accorder un qui fut résidentiel.
Quand Mr Guérin s'installa, l'église n'était plus qu'une pauvre masure à courants d'air et le presbytère ne valait guère mieux. Avec l'aide de ses paroissiens, il restaura l'église. Un ou deux ans plus tard, les plus gros travaux achevés, il entreprit l'ornementation du sanctuaire. En 1851, trois ans avant la définition du dogme de l'Immaculée Conception, il procéda à l'érection d'une chapelle à la Vierge Immaculée. On se souvient que le saint Curé d'Ars avait fait de même et tous deux avaient une grande dévotion envers la Très Sainte Vierge.
Sous l'impulsion de ce pasteur zélé, Pontmain devint bientôt l'une des paroisses les plus édifiantes de toute la contrée.
Ainsi, quand la guerre de 1870 éclata, redoubla-t-elle de ferveur. Tous les matins, les fidèles se pressaient nombreux pour assister au saint sacrifice de la messe. Le soir, pour la récitation du chapelet, les habitants accouraient plus nombreux encore.
Dans ce petit village de 500 âmes, 38 jeunes gens avaient été appelés sous les drapeaux. Avant leur départ, ils s'étaient confessés, ainsi que leurs familles, avaient assisté à la messe et avaient tous communié.
PONTMAIN - L'ÉGLISE PAROISSIALE.
Une dernière fois, leur pasteur les avait bénis et, les ayant consacrés à la Très Sainte Vierge, il avait ajouté : "Vous en reviendrez tous" et il en fut ainsi.
A l'époque où le vénéré pasteur accomplissait saintement son devoir envers Marie et ses ouailles, la détresse matérielle et morale était grande. La tristesse régnait dans ce petit bourg de la Mayenne.
Malgré les moyens rudimentaires de l'époque, l'information circulait avec rapidité : les Prussiens sont prêts à envahir Laval; bientôt sans doute le petit bourg paisible connaîtra lui aussi, le joug de l'étranger. Cette pensée inquiétait les pieux habitants. Ah certes, ils ont prié ; leur curé ne leur a-t-il pas recommandé instamment d'avoir confiance en la Très Sainte Vierge Marie ?
Pourtant, ils sont abattus... Leur bon curé emploie toute sa piété à faire violence au ciel. Il recommande la prière et la fidélité au devoir d'état. N'est-ce pas là le moyen par excellence de toucher le coeur de Dieu ?
Pour la population de Pontmain, ce précepte est passé dans les coutumes et son application ne lui semble pas difficile, bien au contraire ; c'est pour ces braves gens comme une bénédiction qui descend du ciel ; arrêtons-nous spécialement à considérer deux enfants du village, Eugène Barbedette, âgé de 12 ans et son frère, Joseph, âgé de 10 ans.
Leur frère aîné est aux armées ; avec leurs parents, ils partagent la peine et l'angoisse de cette situation. Leur vie laborieuse commence à 6 h du matin, heure à laquelle le père vient les réveiller dans la grange où ils couchent et qui est attenante à l'habitation.
Après l'offrande de la journée, une courte prière, les enfants, comme d'habitude, se mettent à piler les ajoncs pour la nourriture des animaux. Puis ils sortent de la grange, se rendent à la maison et, en attendant que leur mère apprête le déjeuner, ils récitent le chapelet pour le grand frère absent. Jamais ils n'oublient cette promesse qu'ils lui ont faite de le réciter chaque jour. Quand le père Barbedette arrive avant la fin du chapelet, sa voix apporte encore plus de solennité à ce pieux exercice familial.
Le déjeuner terminé, les deux enfants partent pour l'église, afin d'assister à la sainte messe. Comme ils arrivent assez tôt, ils ont le temps de faire un chemin de croix qu'ils recommencent chaque matin. Voici une belle préparation pour s'unir au saint sacrifice et de quel respect ne sont-ils pas saisis quand le vénérable prêtre, s'adressant à ses paroissiens, leur recommande la confiance et un filial abandon à la Très Sainte Vierge Marie !
C’est depuis la porte de cette grange que les enfants aperçurent une Belle Dame dans le Ciel.
A 8 h, Eugène et son frère se rendent en classe. Trois religieuses instruisent les enfants. A 16 h, la classe terminée, les enfants reprennent le chemin du retour qui n'est pas long. Sans lenteur, ils arrivent bientôt chez eux. Le départ du grand frère a privé le cher foyer d'une activité nécessaire et les deux plus jeunes doivent de leur mieux suppléer à cette absence. Ils retournent à présent à la grange où ils vont reprendre leurs occupations habituelles.
Sur l'invitation du Père Barbedette, ils saisissent le lourd marteau de bois et, vaillamment, préparent pour les chevaux la ration du soir.
Ce soir-là, le mardi 17 Janvier 1871, alors que la neige recouvre le sol et qu'il fait très froid, ils travaillent depuis une demi-heure environ quand soudain la petite porte du grand portail s'ouvre pour livrer passage à une femme du village, Jeannette Détais. Connaissant la peine des Barbedette, elle était entrée pour leur apporter un peu de réconfort. A son arrivée, le Père Barbedette interrompt son travail ; Joseph s'assoit. Profitant de la conversation, Eugène sort, pour voir le temps qu'il fait.
C'est alors que Marie, Reine du Monde, et qui a à sa disposition l'univers entier, va déployer sous les yeux de ces deux garçons bientôt rejoints par deux petites filles, Françoise Richer, âgée de 11 ans et Jeanne-Marie Lebossé, âgée de 9 ans, un spectacle grandiose dont la portée dépassera, et de beaucoup, les limites de ce modeste village inconnu pour apporter au monde entier un message d'espérance... toujours d'actualité et même peut-être plus encore maintenant que jamais !
La terre était couverte de neige ; au ciel, les étoiles brillaient d'un éclat inaccoutumé. Eugène contemple, ravi, ce beau spectacle. Toutefois il remarque qu'au-dessus de la maison d'Augustin Guidecoq, le buraliste, les étoiles sont particulièrement brillantes ; c'est là que tout à coup il aperçoit une belle grande dame qui lui sourit.
Cette dame porte une robe bleue parsemée d'étoiles d'or à cinq pointes, très régulières et de même grandeur. Cette robe tombe, sans ceinture, du cou jusqu'aux pieds. Elle forme des plis assez marqués. De larges manches descendent sur ses mains. Elle porte des chaussons de même couleur, sans semelles, sans étoiles, mais fermées par une rosette d'or. Un voile noir repose sur sa tête ne laissant à découvert que son gracieux visage. Une couronne d'or, en forme de diadème, dont le bandeau est partagé au milieu par un liseré rouge, surmonte le voile ; elle s'élève presque droit en avant et s'évase sur le côté, à la manière d'un cône renversé. Toute la toilette est d'une extrême simplicité et pourtant celle qui la porte a bien l'attitude d'une souveraine. Ses mains sont petites, étendues et abaissées vers la terre, comme dans la Médaille Miraculeuse : cependant elles ne laissent échapper aucun rayon...
Jeannette Détais prend congé du Père Barbedette. Comme elle passe la porte, Eugène l'interroge :
- Jeannette, ne voyez-vous rien sur la maison d'Augustin Guidecoq ?
- Ma foi, non, mon pauvre Eugène, répond-elle. La curiosité attire aussitôt le Père Barbedette et son fils Joseph.
Regardant dans la direction indiquée, l'enfant voit immédiatement comme son frère, la belle dame.
- Oh, qu'elle est belle ! s'écrie-t-il. Elle a une robe bleue avec des étoiles dessus et puis des chaussons bleus avec des rosettes d'or. (On notera comme il est surprenant que des petits enfants aient gravé dans leurs cœurs et dans leurs mémoires les moindres détails de cette apparition. A n'en pas douter, l'Esprit Saint leur a rappelé tout ce qui peut enrichir notre dévotion à la Vierge Marie).
Une fois que Jeannette était partie, le Père Barbedette intime l'ordre à ses enfants de reprendre leur travail. Cependant, le père demeure intrigué.
Il connaît ses enfants. Ils sont pieux, ne font jamais de mensonges. Il les a examinés tout à l'heure quand ils regardaient dans le ciel, et leurs visages innocents prouvaient bien qu'ils étaient incapables d'inventer semblable chose.
Laissant donc le travail qu'il leur a demandé de reprendre avec lui, il dit à Eugène d'aller voir si les choses en sont toujours au même point. L'enfant court à la porte et s'écrie aussitôt : "C'est tout pareil !".
Le père alors lui demande d'aller chercher la mère : - Dis-lui de venir me trouver, mais n'en dis rien à Louise (la servante).
Eugène exécute ces ordres avec joie. Comme il s'en revient avec la mère Barbedette, il trouve Joseph avec son père dans la grange. L'enfant battait des mains pour manifester son enthousiasme. La mère scandalisée d'une telle attitude (elle en ignorait le motif et ne pouvait détacher sa pensée des malheurs qui étaient venus sur la France) reprend son enfant sévèrement. Celui-ci lui demande aussitôt si elle ne voit rien, en face de la grange, dans les airs, la mère regarde et ne voit rien.
Se retournant vers son mari, elle remarque son émotion et cherche à comprendre. Instinctivement elle fait peut-être une prière et, après avoir interrogé ses enfants, elle se ravise :
- Si c'était la Sainte Vierge ! disons cinq Pater et cinq Ave, déclare-t-elle.
Rentrant dans la grange, ils font ainsi que l'a dit la mère Barbedette. La prière terminée, elle ouvre la porte et demande aux enfants :
- Voyez-vous encore ?
- Oh oui ! répondent-ils.
- Eh bien, je vais aller chercher mes lunettes, dit la mère.
Elle revient aussitôt accompagnée de Louise, la servante. Aussitôt, elle met ses lunettes et scrute le ciel dans la direction indiquée.
La Belle Dame se met à sourire de façon maternelle et la mère Barbedette ne voit que les étoiles du Ciel. Il en est de même pour Louise.
- Décidément, dit-elle à ses enfants, vous ne voyez rien, vous êtes des petits menteurs. Il faut en finir de piler vos ajoncs. Pendant ce temps, je vais continuer à préparer le souper !
Ces paroles ont été prononcées d'une voix dure. Les enfants attendris sans doute par la céleste vision et frappés du contraste de l'attitude de leur mère, ont envie de pleurer. Ils rentrent dans la grange le coeur gros.
Le travail avancé déjà est bientôt terminé. Ils regagnent la maison en marchant à reculons, afin de voir plus longtemps la Belle Dame au joli sourire.
- Maman, disent les enfants, pourrons-nous retourner à la grange après le souper ?
- Oui, répondit la mère, si Joseph mange mieux que d'habitude !
... Le repas est court. La mère recommande aux enfants de réciter à nouveau cinq Pater et cinq Ave, si la Dame est toujours là, mais debout, à cause du froid.
Arrivés dans la grange, les enfants instinctivement se mettent à genoux pour réciter les cinq Pater et les cinq Ave. Le père qui, avec regret, les a laissés partir seuls les observe de la maison. S'adressant à sa femme, il lui fait remarquer leur recueillement en lui disant :
- Ils voient toujours la même chose !
La prière terminée, les enfants reviennent auprès de leurs parents. La mère les interroge sur la vision :
- De quelle grandeur est cette Dame ?
- Grande comme Sœur Vitaline, dit l'un d'eux. Subitement une idée s'empare de la brave femme :
- Eh ! bien allons la chercher et si vous voyez quelque chose, elle le verra bien aussi !
Sœur Vitaline faisait la classe aux enfants et les habitants du village la tenaient en haute estime, tout comme Sœur Marie-Edouard et Sœur Supérieure, qui formaient à elles trois la communauté et dont le dévouement était au-dessus de tout éloge.
Bientôt sœur Vitaline se trouve devant la grange et elle va venir avec les petites filles de l'école dont deux, Françoise et Jeanne-Marie verront l'apparition. Elles s'exclameront :
- Oh la Belle Dame ! Elle a une robe bleue avec des étoiles !
Puis on appellera Monsieur le Curé, ce saint prêtre qui savait si bien conduire ses paroissiens à la dévotion mariale... En peu de temps, 60 personnes seront rassemblées devant la grange...
DES ÉTOILES... PARLANTES !
Bien vite, Monsieur le Curé va, spontanément, organiser une soirée de prières en l'honneur de la Mère de Dieu.
RECONSTITUTION HISTORIQUE DANS LA GRANGE DE PONTMAIN.
Au moment même de l'arrivée du bon curé, les quatre voyants s'écrièrent ensemble :
- Oh, voilà quelque chose qui se fait.
- Que voyez-vous donc mes enfants ? demanda le bon curé.
Tous à la fois dirent qu'une petite croix rouge de 7 à 8 cm venait d'apparaître sur le coeur de la dame. (On se souvient que le vénéré pape Pie IX avait placé une croix rouge sur sa soutane blanche après que les états pontificaux lui furent retirés).
En même temps, un ovale bleu foncé, large de 10 cm, se formait autour de la vision à une distance de 50 cm environ. Quatre bobèches, portant une bougie, étaient fixées à l'intérieur de l'ovale, deux à la hauteur des épaules, deux à la hauteur des genoux. Les trois belles étoiles visibles par tous restaient à l'extérieur.
La plupart des assistants croyaient à la parole si convaincante des enfants. Quelques-uns doutaient ou contredisaient.
Si j'avais des lunettes ou un foulard de soie, dit Jean Guidecoq, je verrais bien moi aussi.
- C'est facile, répliqua la Mère Barbedette, en lui donnant son foulard. Regarde avec cela.
Il le prit, le déplia, regarda au travers ; mais ce fut en vain. Son insuccès provoqua des rires et des plaisanteries; on se moqua de lui.
- La voilà tombée en tristesse, dit aussitôt Eugène et tous les voyants de confirmer son propos.
Ils constataient que la Dame avait cessé de sourire et pris un air de grande tristesse. Elle marquait ainsi sa désapprobation pour l'inattention envers elle et les doutes sur sa présence.
On peut imaginer sans peine qu'elle est la douleur de Notre-Dame, Reine des Prophètes, devant les refus systématiques d'écouter ses paroles de conversion qu'elle adresse à toute l'humanité depuis cette date mémorable de 1871... Que de réticences partout, même au sein de l'Eglise.
Faut-il rappeler qu'à la fin du Concile Vatican II, lorsque le pape Paul VI voulut rajouter une pierre précieuse à la couronne de Marie, en la proclamant Mère de l'Eglise, bon nombre d'évêques ne s'associèrent pas à ceux qui s'étaient levés spontanément pour applaudir cette bonne nouvelle et restèrent assis la tête basse...
Parmi ceux-ci, malheureusement, il y avait de nombreux prélats français... Oui, sans aucun doute, notre bonne Maman du Ciel continue à pleurer sur tant de ses enfants qui sont incrédules à l'heure qu'il est.
C'est alors que Monsieur le Curé demanda le silence. Si les enfants voient la Sainte Vierge, c'est qu'ils en sont plus dignes que nous.
A ce moment-là, Monsieur le Curé intervint et dit : - Prions, récitons le chapelet.
Dès que le chapelet fut commencé, la Dame se mit à grandir, comme aussi l'ovale bleu qui l'entourait ; la grosse étoile située au-dessus de sa tête s'éleva ; d'autres étoiles vinrent se grouper au-dessous de ses pieds, en dehors de l'ovale. A la fin du chapelet, il y en avait une quarantaine. (Encore un détail que les enfants ont remarqué, jusqu'à compter le nombre de ces étoiles, ce qui est tout à fait extraordinaire).
On retrouve plusieurs fois le chiffre 40 dans la Bible : au moment du Déluge, la pluie tomba sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits (Gn 7, 12). On se souvient que le règne de David sur Israël dura quarante ans (1 Ro 1, 11).
De même, le règne de son fils Salomon, qui régna quarante ans à Jérusalem et sur tout Israël (2 Ch 9, 30).
Le peuple d'Israël pérégrina pendant quarante ans dans le désert, temps nécessaire à sa purification. Jésus lui aussi jeûna quarante jours dans le désert (Mc 1, 13) avant de commencer sa vie publique. Il alla prier alors sur la colline de David, là où le prêtre Samuel avait versé l'onction d'huile sur la tête du petit berger David. C'est sur cet emplacement précis que fut construit le carmel de Bethléem.
Après sa résurrection, Jésus apparut à ses apôtres pendant quarante jours (Ac 1, 3).
Aujourd'hui, à Pontmain, ce n'est plus un déluge d'eau mais bien une pluie de grâces que la Très Sainte Vierge est prête à déverser sur tous ses fidèles qui viennent pieusement l'implorer en ce lieu béni, d'où elle n'a pas disparu puisqu'aussi bien, à la fin de l'apparition, un voile monta de bas en haut pour dissimuler la Belle Dame qui reste toujours présente en ce lieu privilégié où elle nous attend, où elle vous attend tous maintenant.
Ce chiffre 40 indique une plénitude, comme dans l'Ecriture Sainte les chiffres 7 et 12.
Cette plénitude n'est-elle pas précisément la descendance d'Abraham ? Où chrétiens, juifs et fils d'Ismaël se retrouvent puisque tous descendants de notre Père Abraham, notre Père dans la foi.
Durant la récitation du chapelet, les enfants virent aussi beaucoup d'étoiles apparaître sur la robe qui devint toute dorée. N'appelle-t-on pas la Vierge Marie, Maison d'Or ? Et voici que peu à peu la Belle Dame grandissait au fur et à mesure que les étoiles venaient se taper sur sa robe. A la fin, elle fut deux fois grande comme Sœur Vitaline et les trois étoiles dans le ciel s'écartèrent d'une façon harmonieuse. Tous les habitants de Pontmain réunis devant la grange des Barbedette aperçurent le phénomène.
TABLEAU DE L'APPARITION DANS LA GRANGE.
Puis Monsieur le Curé demanda à sœur Marie-Edouard d'entonner le Magnificat. Pendant qu'on chantait le premier verset, les quatre voyants s'écrièrent ensemble :
- Voilà quelque chose qui se fait.
Une grande banderole blanche longue comme la maison Guidecoq, large d'un mètre, venait d'apparaître sous les pieds de la dame. C'est sur cette banderole qu'apparurent une à une des lettres majuscules dorées qui livraient le message d'espérance et de paix.
A la fin du Magnificat, qui fut interrompu bien des fois, les enfants lisaient :
MAIS PRIEZ MES ENFANTS
Puis tout le monde chanta les litanies de la Sainte Vierge, pour la prier de manifester sa volonté. A la fin des litanies, les enfants lisaient :
DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS.
Les litanies furent suivies du chant de l'Inviolata. Aussitôt de nouvelles lettres parurent sur une deuxième ligne. Au moment où l'on chantait : "0 Mater Alma Christi - 0 Bienheureuse Mère du Christ", les enfants épelaient : MON FILS. Pendant le chant du Salve Regina, des lettres continuèrent de s'inscrire sur la banderole et achevèrent de livrer le message :
MON FILS SE LAISSE TOUCHER.
Puis Monsieur le Curé demanda que l'on chante un cantique à la Sainte Vierge. La Sœur entonna le cantique Mère de l'Espérance que l'on chantait si souvent. Aussitôt la Sainte Vierge éleva les mains à la hauteur des épaules, en agitant les doigts, comme pour accompagner le chant, et son sourire se fit encore plus doux.
Les enfants s'écrièrent ensemble :
- Voilà qu'elle rit ! Voilà qu'elle rit !
Et ils sautaient de joie et battaient des mains en répétant:
- Oh qu'elle est belle ! Oh qu'elle est belle !
Les assistants riaient aussi et pleuraient d'émotion. Vers la fin du cantique, la banderole et l'inscription disparurent tout à coup, comme si un rouleau invisible les eut effacées.
Monsieur le Curé fit alors chanter le cantique : "Mon doux Jésus, enfin voici le temps de pardonner à nos cœurs pénitents..."
La Sainte Vierge tomba alors dans une profonde tristesse qui se refléta sur le visage des voyants. Elle ne pleurait pas, mais sa peine dépassait tout ce que l'on peut imaginer. C'était la Mère de Jésus attristée par la pensée des péchés et de la mort de son fils sur la croix. C'est alors qu'un nouveau signe apparut aussitôt décrit par les enfants : une croix d'un rouge vif, haute de 50 centimètres, venait de paraître en avant de la Sainte Vierge. Elle portait un Christ tout couvert de sang. Et, au sommet de cette croix, il y avait une deuxième traverse blanche sur laquelle était écrit en lettres rouges : Jésus-Christ. La Vierge abaissa les mains, prit la croix, la tint devant elle, un peu inclinée vers les voyants.
Dès le début du cantique, une étoile située au-dessous de l'apparition se mit en mouvement ; elle entra dans l'ovale puis alluma successivement les quatre bougies, en commençant par la gauche ; elle ressortit ensuite au-dessus de la tête de la Sainte Vierge et alla se placer au-dessous de l'étoile supérieure du triangle. Les quatre bougies restèrent allumées jusqu'à la fin de l'apparition.
Comme nous vous le disions plus haut, l'apparition de la Très Sainte Vierge à Pontmain dépasse largement le cadre de ce petit village de la Mayenne.
Un prêtre, théologien, du grand séminaire de Nha-Trang qui accueillait 900 séminaristes (oui 900 et autant encore, clandestins, répartis dans les environs) nous interpréta d'une manière lumineuse la signification de ces quatre bougies qui s'allument l'une après l'autre.
Il s'agit de quatre dogmes concernant la Très Sainte Vierge Marie, nous dit-il.
Le 8 Décembre 1854, le saint pape Pie IX promulgua le dogme de l'Immaculée-Conception ;
En 1950, le pape Pie XII promulgua le dogme de l'Assomption de Marie, ce qui veut dire qu'elle est montée au ciel avec son corps et son âme.
Il reste maintenant deux dogmes à définir : celui de Marie Co-Rédemptrice et celui de Marie, Médiatrice de toutes grâces.
C'est au Saint Père et à lui seul qu'il revient de promulguer les dogmes.
Ainsi, cette étoile qui vient d'en-dessous de l'apparition et qui émane du peuple de Dieu représenté par ces 40 étoiles, symbolise le Souverain Pontife. D'ailleurs, après avoir allumé les quatre dogmes qui éclairent le monde, cette étoile est venue se placer au-dessous de l'étoile supérieure du triangle. C'est nous montrer la place importante qu'occupe le Saint Père dans le plan de Dieu et dans l'Eglise.
Tout ce balai des étoiles dans le ciel de Pontmain est pour nous d'une clarté lumineuse. Ces étoiles ont donc une double signification. D'une part, elles représentent la descendance d'Abraham, c'est-à-dire chacune de nos âmes et elles représentent aussi les Ave Maria que nous aimons à égrener avec notre chapelet.
La gloire d'une maman est d'avoir une multitude d'enfants. Or, Marie, Vierge féconde, est honorée d'avoir des enfants très pieux qui embellissent sa parure d'âge en âge, la glorifient et lui permettent, en grandissant, comme elle le fit dans le ciel de Pontmain, d'intercéder avec plus de force encore auprès du Seigneur pour que cette Mère miséricordieuse attire sur notre monde à la dérive la miséricorde de Dieu dont nous avons tant besoin.
Si les mages ont suivi avec foi le chemin que leur indiquait l'étoile pour les conduire jusqu'à Jésus, aujourd'hui, dans la tempête de notre monde, nous avons la plus belle des étoiles, le chef-d’œuvre de Dieu qui n'est autre que la Très Sainte Vierge Marie.
PRIONS NOTRE ÉTOILE AVEC ST BERNARD !
Oh homme, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes, ne quitte pas des yeux la lumière de cette étoile.
Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie.
Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie.
Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie.
Sur l'esplanade de la basilique, cette statue a été placée là où se situe l'apparition de Notre-Dame.
Notre Maman du Ciel nous attend à Pontmain.
Cause de notre joie, parce qu'Elle a dit OUI à l'ange Gabriel, acceptant d'enfanter notre Rédempteur, à notre tour de lui donner la joie en l'invoquant comme CO-RÉDEMPTRICE et MÉDIATRICE DE TOUTES GRÂCES.
Ces deux "bougies" qui sont encore à allumer pour que sa gloire soit parfaite.
Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience, terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l'abîme du désespoir, pense à Marie.
Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, invoque Marie, crie vers Marie.
Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton coeur et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d'imiter sa vie.
Si tu la suis, point ne t'égares ; si tu la pries, point tu ne désespères ; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas.
Qu'elle te tienne, plus de chute. Qu'elle te protège, plus de crainte. Sous sa conduite, plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port.
Marie, Reine des Prophètes, nous a annoncé les temps difficiles et troublés que nous traversons actuellement. Oui, autour de nous, la tempête se déchaîne, nos sociétés civiles, corrompues, ayant abandonné le Seigneur, semblent s'écrouler de toutes parts... L'idole après laquelle couraient toutes les nations, c'est-à-dire l'argent, est sur le point de sombrer définitivement, mais, plus encore que toutes ces calamités, notre Eglise se querelle, comme la Vierge Marie l’a annoncé à La Salette !
Plus que jamais, tournons nos regards vers Marie, Etoile du Matin, comme nous aimons l'invoquer dans les litanies de la Sainte Vierge. Récitons souvent cette belle prière de saint Bernard : dans nos tempêtes, dans nos angoisses, tournons-nous vers l'étoile, elle nous protège, mieux que l'étoile des mages, elle nous conduit à Jésus, notre Roi d'Amour, notre Divin Rédempteur qui va bientôt établir sur notre monde la Civilisation de l'Amour.
Avec l’aimable autorisation de Mr J. KAYSER à publier donnée le 29/07/2015. Publié dans le Sourire de Marie 422 de Janv. - Fév. 2015 Pour la rédaction de cet article, nous avons largement puisé dans l'ouvrage : La prophétie de Notre-Dame à Pontmain par Hélène Bessières - Ed. Résiac - code 011273 - Ft 15 x 21,5 cm - 80 pages - 13,70 €et dans la brochure Belles histoires, Belles vies "Notre-Dame de Pontmain" du chanoine Foisnet code 210294 - Ft 18 x 27 cm - 48 pages - 8,50 €
Hildegarde. Que Notre Dame nous accompagne et nous soutienne tout au long de notre vie.
Hildegarde- Première Demeure : J'évite le péché mortel.
- Messages : 12
Date d'inscription : 07/10/2010
Admin et HUBERT Jeannine aiment ce message
Re: Addenda, la Croix Lumineuse vue le 14 septembre 2010 dans le Ciel à Varennes sur Allier
@ Hildegarde :
pour cette magnifique histoire du Ciel !
Malheureusement, les cinq photos que vous aviez déjà posté sur VSJ n'apparaissent plus !
Désolé car je n'en ai pas d'autres !
L'Administrateur
pour cette magnifique histoire du Ciel !
Malheureusement, les cinq photos que vous aviez déjà posté sur VSJ n'apparaissent plus !
Désolé car je n'en ai pas d'autres !
L'Administrateur
Sujets similaires
» Valentina Papagna 2 Septembre 2021 Croix lumineuse dans le Ciel -
» Une Croix de lumière apparaît dans le ciel en Russie !
» La Croix Lumineuse sera dans le ciel de chaque Refuge !
» Une Croix lumineuse apparaît dans les fenêtres d'une maison en Californie !
» Une Croix lumineuse apparut dans le ciel de Migné ( Poitiers)
» Une Croix de lumière apparaît dans le ciel en Russie !
» La Croix Lumineuse sera dans le ciel de chaque Refuge !
» Une Croix lumineuse apparaît dans les fenêtres d'une maison en Californie !
» Une Croix lumineuse apparut dans le ciel de Migné ( Poitiers)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum