La Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement
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Message  sylvia Lun 27 Juin 2011 - 7:29


La Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement - Juin 2011


1-La Fête-Dieu/ Fête du Saint-Sacrement



* La Fête-Dieu, appelée aussi Fête du Saint-Sacrement,Corpus Domini, Corpus Christi est une fête religieuse catholique romaine, mais aussi anglicane, célébrée le jeudi qui suit la Trinité, c'est-à-dire soixante jours après Pâques. Actuellement, le nom officiel de la fête, dans l'Eglise catholique, est « Solennité du corps et du sang du Christ ». Cette fête commémore la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l'Eucharistie, c'est-à-dire sous les espèces (apparences sensibles) du pain et du vin consacrés au cours du sacrifice eucharistique (Messe).



** Les origines de la Fête du Corps et du sang du Christ

Les origines de la Fête du Corps et du sang du Christ, célébrée le jeudi après le dimanche de la Sainte-Trinité (en France, le dimanche suivant, en vertu d'un indult papal), remontent au XIIIe siècle. Jusque là il n'y avait ni office ni exposition du Saint sacrement. On conservait seulement la Sainte réserve pour les mourants et les malades. Actuellement, c'est la situation dans l'Église orthodoxe.



L’élévation de l'hostie, lors de la messe, manifestait déjà le désir de contempler le Saint-Sacrement. Mais l'impulsion décisive en vue d'une fête spécialement consacrée au Corps et au sang du Christ fut donnée à la suite d'une vision qu'a eu vers 1210 une religieuse sainte Julienne de Cornillon du diocèse de Liège, et de la bienheureuse Ève de Saint-Martin ou Ève de Liège, à l'instigation de la mystique Julienne de Cornillon auprès de laquelle Eve semble avoir joué le rôle de confesseur.



*** L'histoire de la solennité

Ève est une béguine recluse de la principauté de Liège, dont On connait peu de chose de sa biographie qui a été déclarée bienheureuse par l'Église catholique romaine qui la célèbre le 14 mars.

Ève et Julienne reçoivent la visite de l'évêque de Cambrai Guiard de Laon accompagné du nouvel évêque de Liège Robert de Thourotte. C'est probablement sous l'impulsion des deux mystiques que le premier formulaire d'une messe en l'honneur du Saint sacrement a été composé en 1246 par Robert de Thourotte.



Après la mort de ce dernier en 1246, Julienne est confrontée à une forte opposition de la bourgeoiserie locale, du clergé et du nouveau prince-évêque Henri de Gueldre, méfiants à l'égard du mouvement béguinal tenu par certains pour hérétique. Elle doit s'exiler à Namur puis à Fosse la Ville où elle s'éteint en 1258[3]. Elle n'est donc pas présente quand la fête est rétablie par un légat pontifical, le cardinal Hugues de Saint-Cher, et célébrée pour la première fois à Liège, à Saint-Martin en 1252 où il est probable que Ève, restée à Liège aie été présente.



Ève semble avoir poursuivi la mission de Julienne après la mort de celle-ci : elle est en relation avec Jacques Pantaléon, archidiacre de Liège de 1230 à 1250, qui devient pape sous le nom d'Urbain IV. Ce dernier lui envoie une missive le 8 septembre 1264 pour l'informe de l'institution de la Fête-Dieu par la bulle Transiturus de hoc mundo promulguée le 11 août précédent et dont l'Office a été rédigé par Thomas d'Aquin.



Puis on a utilisé un nouveau formulaire œuvre de saint Thomas d'Aquin pour la fête du Saint sacrement



L'histoire de la solennité s'inscrit dans le sillage du débat théologique suscité par l'hérésie de Bérenger de Tours qui niait la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. Dans la bulle « transiturus » qui institua la Fête-Dieu, le pape Urbain IV écrit qu' « il est juste néanmoins, pour confondre la folie de certains hérétiques, qu'on rappelle la présence du Christ dans le très Saint-Sacrement ».



2-grandes figures en lien avec l'Eucharistie



Or le XIIIe siècle est une période féconde pour l'Église avec les grandes figures en lien avec l'Eucharistie telles : Julienne du Mont-Cornillon, de François et Claire d'Assise, de Thomas d'Aquin.



* Saint François d'Assise

La foi de Saint François d'Assise dans le Corps et le Sang du Seigneur apparaît dans sa Lettre aux fidèles. François rappelle, en une sorte de credo, l’essentiel du mystère de Jésus : la place centrale et récapitulative de l’Eucharistie : « Cette Parole du Père, si digne, si sainte et si glorieuse, le Père très haut l’envoya du ciel (…) Lui qui fut riche par-dessus tout, il voulut lui-même dans le monde, avec la très bienheureuse Vierge, sa mère, choisir la pauvreté. Et près de la passion, il célébra la Pâque avec ses disciples et, prenant le pain, il rendit grâces et le bénit et le rompit en disant : Prenez et mangez, ceci est mon corps (Math. 26, 6).

Ici l’Eucharistie apparaît située à la charnière entre les deux temps forts du mystère du Christ : sa venue à nous dans le dépouillement de l’incarnation et son chemin pascal de remise totale entre les mains du Père. Pour François, incarnation rédemptrice, conversion de vie et réception de l’Eucharistie sont trois réalités profondément imbriquées.



** Claire d'Assise († 1253), est souvent représentée l'ostensoir à la main, par allusion au fait que, déjà très malade, elle se prosternait, soutenue par deux sœurs, devant le ciboire d'argent contenant l'hostie, placé devant la porte du réfectoire, où devait s'abattre la furie des troupes de l'Empereur. Cela devrait nous faire réfléchir à notre attitude hautaine, fièrement bien campés très droits, que nous manifestons lors de la Consécration et passage devant le Saint Sacrement ou devant le tabernacle qui n’est nullement dues à notre grand âge avancé, ni à un état de santé défaillant, alors que nous le constatons ici même la maladie ne semblait pas pouvoir empêcher Ste Claire de se prosterner. Et ceci nous renvoie aussi aux messages d’Anguera où la Mère n’arrête pas de répéter ; soyez Humbles et Pliez vos genoux dans la prière, mais toujours atteint de surdité nous cherchons ailleurs ce qui ne colle pas avec le comportement d’un voisin, sans voir la grosse pierre qui est dans notre jardin !



*** Saint Thomas d'Aquin († 1274) a marqué la pensée catholique par son art de la synthèse, la profondeur de sa réflexion et sa capacité d'exposition pédagogique de la foi. Il se distingua par sa dévotion et son amour de l’Eucharistie qu'il célébrait chaque jour après avoir servi la messe d'un de ses confrères. Quand il célébrait l’Eucharistie, des larmes coulaient sur ses joues. Le Christ lui apparaissait pour lui dire qu'il avait bien parlé de lui au sujet de l'Eucharistie. Il fut chargé par le pape Urbain IV de rédiger le texte de l'office et de la messe de la nouvelle solennité promulguée en 1264 par la bulle Transiturus. On lui attribue donc la rédaction du Pange lingua (adaptée d'hymnes liturgiques catholiques déjà existantes), le Lauda Sion et tout le reste des pièces liturgiques latines prescrites par la liturgie de la fête.



3-Institution de cette Fête

Cette fête fut instituée officiellement le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV.qui rendit la fête du Saint sacrement obligatoire pour l'Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à s'imposer chez les évêques et les théologiens.

Puis elle est devenue une fête très populaire, très célèbre en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée par l'Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corpus Christi ou fête du Saint Sacrement. Le nom de Fête Dieu n'existe qu'en français.



La Fête-Dieu est un jour férié dans certains pays catholiques (Espagne, Croatie, Pologne, Brésil, Colombie, Autriche, Saint-Marin, länder catholiques d'Allemagne1, cantons suisses catholiques, par exemple). En vertu d'une dérogation prévue par les livres liturgiques dont l'application relève de l'autorité des évêques et des conférences épiscopales des pays concernés, elle est reportée au dimanche qui suit la Sainte-Trinité dans les pays où elle n'est pas inscrite au nombre des jours chômés (France, Italie - depuis 1977, etc.)



4-Procession de la Fête DIEU

*. Historique de la procession de la Fête Dieu

Le pape Jean XXII en 1318 a ordonné de porter l'Eucharistie, le jour de la Fête du Saint Sacrement (Fête Dieu), en procession solennelle dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bénir. C'est à ce moment qu'apparaît l'ostensoir.

Cela se répand dans tout l'occident aux 14° et 15°siècles.

Le concile de Trente (1515-1563) approuve cette procession de la Fête Dieu qui constitue une profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l'eucharistie.

La procession du Saint Sacrement est encore très populaire en Italie et en Espagne.

Mais en France, la procession de la Fête Dieu se fait rarement, sauf dans de nombreux villages du Pays Basque.



**. Description de la procession de la Fête Dieu

Pendant la procession de la Fête Dieu le prêtre portait l'Eucharistie au milieu des rues et des places richement pavoisées de draperies et de guirlandes. On abritait le Saint sacrement sous un dais somptueux porté par quatre personnes. On faisait aussi une station à un reposoir sorte d'autels couverts de fleurs. L'officiant encensait l'Eucharistie et bénissait le peuple avec l'ostensoir.

L'ostensoir est un objet liturgique destinée à contenir l'hostie consacrée, à l'exposer à l'adoration des fidèles et à bénir les fidèles.

On marchait sur un tapis de pétales de rose que des enfants jetaient sur le chemin du Saint Sacrement.

Au devant des maisons situées sur le parcours de la procession étaient parfois érigés de petits autels en signe d’honneur et d’appartenance à la foi professée.

La procession en elle-même constituait un vrai spectacle.

La sécularisation s’intensifiant alors que la ferveur religieuse s’affadissant, peu à peu ce témoignage de foi en vint à mourir, pour ne persister qu’en de rares endroits.



***. Le reposoir de la procession de la Fête Dieu

Le reposoir de la procession de la Fête Dieu est un temps forts de l'adoration du Saint Sacrement. La procession de la Fête Dieu fait une station à un reposoir sorte d'autels décoré ou couverts de fleurs. Au reposoir, l'officiant encense l'eucharistie et bénit le peuple avec l'ostensoir. Le reposoir de la procession peut être situés en plein air ou dans une salle. Sur le trajet de la procession il y en a parfois plusieurs. Après une station à un reposoir, on se rendait à un autre reposoir de la procession.

Ainsi les lieux de vie et les habitants étaient « bénits » et un moment de méditation partagées parfois avec des gens qui sans être « hostiles » ne mettront probablement pas les pieds dans un lieu saint et ce au moins une fois l’an, ce qui n’est plus du tout le cas, alors que la malédiction elle sévit de plus en plus et de façon continue.



5-. Renouveau de la procession du Saint sacrement

Les traditions perdurent cependant en d’autres endroits où le jour de la Fête-Dieu, 60 jours aprèsPâques, le corps et le sang du Christ sont conduits à travers les rues pour adoration. Le chemin est recouvert de pétales de fleurs et d’« autels reposoirs » qui permettent un instant de méditation.



Fort heureusement la Fête du saint-Sacrement : Une procession relancée à Rome par Jean-Paul II

La tradition de cette procession au cœur de Rome a été reprise par Jean-Paul II en 1979.

Benoît XVI préside la messe et la procession eucharistique le Jeudi 23 juin 2011

À l’occasion de la fête du Saint-Sacrement, jeudi 23 juin, Benoît XVI a présidé la messe, à 19 heures, sur le parvis de sa cathédrale, la basilique Saint-Jean-de-Latran.

Il a ensuite présidé la procession eucharistique tout au long de la Via Merulana, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure.

En France : L’archevêché de Paris tend à remettre à l’honneur la procession du Saint sacrement et organise des processions pour la fête du corps et du sang du Christ. En 2007, 5.000 personnes s’étaient retrouvées à Notre-Dame pour une veillée de prière puis une procession du Saint sacrement à Montmartre. En 2008, l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, a présidé samedi une veillée à Saint-Augustin (VIIIe), A suivi une marche dans la nuit jusqu’à la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre (XVIIIe) qui est restée ouverte toute la nuit. Le lendemain dimanche, une vingtaine de paroisses parisiennes ont marqué cette fête de l’Eucharistie. En 2008, il y a une procession du Saint sacrement de l’Eglise Notre-Dame de Clignancourt au Sacré-Cœur de Montmartre Pendant la procession, les enfants précèdent le Saint Sacrement avec pétales de fleurs et bannières comme à la traditionnelle procession de la Fête Dieu. - Ce renouveau de la procession à lieu aussi dans d'autres villes, par exemple à Toulon.



*. Sens de la Fête du corps et du sang du Christ

Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint sacrement du corps et du sang du Christ ».

La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l'institution du sacrement de l'eucharistie. Elle est un appel à approfondir le sens de l'eucharistie et sa place dans notre vie, puisqu’elle est célébration du Dieu d'amour qui se révèle en donnant à nous corps et sang, comme nourriture de vie éternelle.

Le sens de la fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de la Fête Dieu qui était plus centrée sur l'adoration de la présence réelle du Christ.



**. Messe de la Fête du corps et du sang du Christ

La procession a presque complètement disparue. Au cours de la messe Dans beaucoup d’Églises la Communion sous les deux espèces semble se pratiquer de plus en plus lors de cette solennité.

Il peut y avoir première communion en ce jour de la fête du corps et du sang du Christ.



***. Date de la Fête du corps et du sang du Christ

La date de la Fête du corps et du sang du Christ ( fête de Corpus Christi ), comme la date de la Fête du Saint sacrement ou la date de la Fête Dieu, est en principe le jeudi qui suit la fête de la Sainte Trinité c'est-à-dire soixante jours après Pâques.

Notons que si la fête du « Corpus Domini », du « Saint-sacrement » ou « Fête-Dieu » est maintenue au Vatican à sa place originelle, le jeudi après l'octave de la Pentecôte, elle est reportée dans de nombreux diocèses, au dimanche suivant pour des raisons pastorales.

En France depuis le concordat de 1801 et dans plusieurs pays la Fête du corps et du sang du Christ est repoussée au dimanche qui suit la Sainte Trinité en vertu d'un indult papal pour permettre la participation de tous les fidèles. En effet ce jeudi n'est pas un jour férié en France alors qu'il l'est dans certains pays comme la Belgique, la Suisse, certaines parties de l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, le Portugal, l'Espagne ...


Par monSeigneur et monDieu Publié dans : ReligionCommunauté : A Toi la Gloire mon Dieu.
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