Doit-on se confesser à un Prêtre ou directement à Dieu ?

Plusieurs se demandent : Doit-on se confesser à un prêtre ou peut-on se confesser seul à seul à Dieu ?

Réponse : C'est Jésus qui a institué lui-même le Sacrement de la Confession. Il a dit à ses apôtres : Jn 20:23 - "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. "

Les apôtres étaient les premiers prêtres. Celui qui est baptisé dans l'Eglise et qui refuse de se confesser au prêtre, ne pourra jamais entrer au paradis. Dieu veut qu'on soit humble et qu'on reconnaisse ses fautes. Les élus, avant d'entrer au paradis, se sont laissés purifier par le sacrement de la réconciliation quand ils étaient encore sur la terre.

SOURCE :

https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2023/02/14/doit-on-se-confesser-a-un-pretre-ou-peut-on-se-confesser-seul-a-seul-a-dieu/

Si le diable se confessait...

La conclusion nous fait bien comprendre pourquoi la confession est si dévalorisée de nos jours.

Un bon prêtre du pays de Cologne était occupé à entendre les confessions de ses paroissiens, qui se disposaient à peu près tous à remplir leur devoir pascal, quand il vit se mêler aux fidèles un inconnu à la figure sombre et basanée. Le sourire sarcastique avec lequel il voyait chaque pénitent s’approcher du confessionnal faisait place aux signes de la plus grande stupéfaction quand le pécheur se relevait absous.

Le prêtre était intrigué, mais il lui parla aimablement quand il s’avança à son tour :

- Si vous voulez vous confesser, mon frère, mettez-vous à genoux.

- C’est ce que je n’ai jamais pu faire !

Pensant que cet homme souffrait d’ une infirmité, le bon curé n’insista pas mais quand son étrange pénitent avoua ne pas savoir le « Confiteor » il se résigna à l’interroger. Il fut tellement épouvanté en entendant l’aveu de crimes si énormes et si nombreux qu’une seule vie n’aurait pu suffire à les commettre qu’il s’écria :

- Mais qui êtes-vous donc ?

- Hélas, je suis un de ces anges tombé avec Lucifer !

- Et quel fruit espériez-vous de la confession ? reprit le prêtre terrifié.

- Voyant ceux qui venaient à vous accablés se relever joyeux après votre absolution, j’ai voulu être comme eux !

Touché de pitié, le bon curé invoqua la miséricorde du Seigneur et dit avec bonté :

- Votre démarche est une faveur que Dieu vous fait, mais l’absolution n’a de valeur qu’avec la pénitence acceptée. Si, sincèrement, vous voulez faire celle que je vous donnerai, je pourrai vous absoudre.

- Qu’on imagine pour moi les plus affreuses tortures, répondit l’ange déchu, je m’y soumettrai pour regagner le Ciel perdu !

- Votre bonne volonté vous épure, dit le prêtre très ému. Vous n’aurez donc qu’une pénitence très douce : pendant un an, vous vous prosternerez trois fois par jour pour demander pardon à Dieu et implorer le secours de la Vierge Marie.

- Non ! fit le diable, L’humilité est un châtiment que je n’accepte pas !

SOURCE : D’après « La Vie Diocésaine de St-Dié » du 2 avril 2 009 n° 4715 page 12.