Méditation avec La Fin de Monde Présent et Mystères de la Vie Future de l'Abbé Arminjon
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Re: Méditation avec La Fin de Monde Présent et Mystères de la Vie Future de l'Abbé Arminjon
PREMIÈRE CONFÉRENCE
DE LA FIN DU MONDE.
DES SIGNES DONT ELLE SERA PRÉCÉDÉE ET DES CIRCONSTANCES QUI L’ACCOMPAGNERONT.
Veniet dies Domini sicut fur, in quo cœli magno impetu transient.
Ces textes sont formels, précis, et de leur témoignage il ressort clairement qu’il adviendra une époque où toutes les hérésies, tous les schismes seront détruits, et où la religion véritable sera unanimement connue et pratiquée dans tous les lieux que le soleil éclaire.
Assurément, cette unité ne se réalisera pas sans peine ; l’humanité ne parviendra pas à cet âge d’or par des voies semées de roses : toutes les assises de l’Église sont cimentées avec le sang des martyrs mêlé à la sueur des apôtres.
Il faut donc s’attendre à des luttes et à des résistances acharnées. Il y aura du sang répandu ; l’esprit de ténèbres amoncellera de nouveau ses séductions et ses ruses ; on peut prévoir pour l’Église des persécutions plus terribles que celles qu’elle a jusqu’ici soutenues.
Mais, d’autre part, il faut apprendre à scruter les pensées de Dieu et à lire dans les décrets de sa puissance. Toutes les admirables inventions des temps modernes ont leur fin providentielle.
Dieu, de nos jours, aurait-Il entrouvert à l’homme les secrets et les trésors cachés de la création, lui aurait-Il mis entre les mains tous ces merveilleux instruments tels que la vapeur, le magnétisme, l’électricité, dans l’unique but de fournir un nouvel aliment à son orgueil, d’être les dociles esclaves de son égoïsme et de sa cupidité ?
Ce n’était pas la pensée qu’il exprimait par la voix du prophète, quand il disait : «Je vais donner des ailes à ma parole, atteler le feu à mes chars, saisir mes apôtres comme dans un tourbillon, et les transporter en un clin d’œil au milieu des nations barbares». Ainsi les temps sont proches où Jésus-Christ va obtenir un triomphe complet, et où, en toute vérité, il pourra s’appeler le Dieu de la terre : Deus omnis terræ vocabitur (Isaïe, XXXIV, 5).
A l’heure présente, de nombreux indices nous présagent une grande victoire pour le Christianisme. Nos ennemis n’en ont-ils pas le pressentiment ? un instinct secret ne les avertit-il pas que les jours de leur force sont comptés, et que le temps où il leur est donné de prévaloir ne saurait être de longue durée ?...
C’est pourquoi ils enrôlent dans la guerre impie qu’ils font à l’Église toutes les corruptions haineuses, toutes les hypocrisies impatientes de jeter leur masque, toutes les sciences hostiles, toutes les politiques ombrageuses et athées.
La révolution lève hardiment son étendard contre la religion, la propriété, la famille, elle sape les bases de l’édifice social, et nous livre ses assauts simultanément et sur tous les points. La presse, affranchie de tout frein, inocule, par ses mille organes, les doctrines les plus subversives et les poisons les plus meurtriers.
Le trône dix fois séculaire du Saint-Siège, attaqué avec une audace infernale, signalé comme institution d’ignorance et d’obscurantisme, faisant tache au milieu des splendeurs de notre civilisation, a succombé sous cette multitude d’efforts combinés ; il s’est écroulé de fond en comble, sans qu’humainement parlant, on puisse nourrir l’espérance qu’il parvienne bientôt à se relever.
Source : livres-mystiques.com
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PREMIÈRE CONFÉRENCE
DE LA FIN DU MONDE.
DES SIGNES DONT ELLE SERA PRÉCÉDÉE ET DES CIRCONSTANCES QUI L’ACCOMPAGNERONT.
Veniet dies Domini sicut fur, in quo cœli magno impetu transient.
On conçoit que, dans une telle situation, les sages se sentent irrésolus dans leurs conseils, et que leur courage et leur fermeté paraissent chanceler.
On conçoit qu’à travers ces nuages et sous ces horizons troublés, ils entrevoient de sombres perspectives, et qu’ils nous annoncent une recrudescence de crimes, de guerres et d’effroyables bouleversements.
Mais ce qui nous donne l’espérance d’une nouvelle ère glorieuse pour l’Église, c’est précisément l’incroyable audace et la rage sans cesse renaissante de nos ennemis.
De nos jours on attaque le Christianisme partout : dans les arts, dans les sciences, dans l’Église et dans l’État, en Europe comme en Asie, dans l’ancien et dans le nouveau monde.
C’est le signe certain qu’il triomphera partout et en tout lieu. En quel moment ? Dieu le sait, mais le fait est certain. Le sang des martyrs devient la semence des chrétiens, l’Église a des promesses immuables.
Au sortir de la mer Rouge, elle entre dans la Terre promise.
A l’heure des ténèbres succède celle de la lumière et du triomphe. A la suite des outrages du Golgotha, elle entend retentir autour d’elle les bénédictions et les hosannas de la délivrance.
Donc, ne perdons pas courage. Saluons l’avenir qui se prépare. Et si, à l’heure présente, notre patrie est en proie aux convulsions, déchirée par les discordes ; si sa fortune et son influence politique sont devenues un enjeu que se disputent les ambitions inassouvies et les médiocrités vulgaires, comme le prodigue de l’Évangile, elle ne tardera pas à se ressouvenir de la paix et de l’honneur des siècles de sa jeunesse.
Elle rejettera ses chaînes et le bandeau de son ignominie, il y aura de nouveau des pages brillantes à écrire dans ce livre qui a pour titre : Gesta Dei per Francos.
Mais la fin du monde, dût-elle être ajournée à de longs siècles, que sont les siècles auprès des années éternelles ?
Une seconde, un instant plus fugitif que l’éclair. Lorsque le Fils de Dieu se fut élevé dans les cieux et assis sur une nuée, les Apôtres ne pouvaient détacher leurs regards de l’endroit du Ciel où il avait disparu.
Tout à coup, deux anges vêtus de blanc se montrèrent à eux et leur dirent : «Hommes de la Galilée, pourquoi restez-vous là, contemplant le Ciel ?
Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le Ciel, en reviendra de la même manière que vous L’y avez vu monter» (Act., 1, 10-11), ailleurs Jésus-Christ dit : «Encore un peu de temps et vous ne Me verrez plus : encore un peu de temps et vous Me verrez ; parce que Je vais à Mon Père» (Jean, XVI, 16).
Mais si Jésus-Christ a voulu nous laisser ignorer le temps précis de la fin du monde, il a jugé utile de nous renseigner en détail sur le mode et sur les circonstances de ce grand événement.
Source : livres-mystiques.com
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DE LA FIN DU MONDE.
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Veniet dies Domini sicut fur, in quo cœli magno impetu transient.
Quant au monde, dit-Il, la chute du monde aura lieu instantanément et à l’improviste : «Veniet dies Domini sicut fur» (II Pet., III, 10).Ce sera à une époque où le genre humain, plongé dans le sommeil de la plus profonde incurie, sera à mille lieues de songer au châtiment et à la justice.
La Divine Miséricorde aura épuisé toutes ses ressources et tous ses moyens
d’action. L’Antéchrist aura paru. Les hommes répandus sur tous les espaces auront été appelés à la connaissance de la vérité.
L’Église catholique une dernière fois se sera épanouie dans la plénitude de sa vie et de sa fécondité. Mais toutes ces faveurs signalées et surabondantes, tous ces prodiges seront de nouveau effacés du cœur et de la mémoire des hommes.
L’humanité, par un abus criminel des grâces, sera revenue à son vomissement.
Tournant ses attachements et toutes ses aspirations vers les biens et les grossiers plaisirs de cette terre, elle se sera, comme parlent les Livres saints, détournée de Dieu au point de ne plus voir le Ciel et de ne plus se souvenir de ses justes jugements (Dan., XIII, 9).
Toute foi sera éteinte dans les cœurs. Toute chair aura corrompu ses voies. La divine Providence jugera qu’il n’y a plus de remède. Ce sera, dit Jésus-Christ, comme aux temps de Noé (Matth., XXIV, 77, 38).
Les hommes alors vivaient insouciants, ils faisaient des plantations, ils construisaient des maisons somptueuses, ils se raillaient agréablement du bonhomme Noé, se vouant au métier de charpentier et travaillant nuit et jour à construire son arche ; ils disaient : Quel fou, quel visionnaire !
Cela dura jusqu’au jour où le déluge survint et engloutit toute la terre : Venit diluvium et perdidit omnes.
Ainsi la catastrophe finale se produira lorsque le monde sera le plus en sécurité ; la civilisation sera à son apogée, l’argent abondera sur les marchés, jamais les fonds publics n’auront été plus à la hausse.
Il y aura des fêtes nationales, de grandes expositions, l’humanité, regorgeant d’une prospérité matérielle inouïe, n’aura plus d’espérance au Ciel ; attachée bassement aux plus basses jouissances de la vie, elle dira comme l’avare de l’Évangile : «Mon âme, tu as des biens pour de longues années, bois, mange, amuse-toi...»
Mais, tout à coup, au milieu de la nuit, in media nocte, car ce sera dans les ténèbres, et à cette heure fatidique de minuit où le Seigneur apparut une première fois dans Ses abaissements, qu’Il reparaîtra dans Sa gloire.
Les hommes, réveillés en sursaut, entendront un grand fracas et une grande clameur, et une voix se fera entendre qui dira : «Dieu est là, il faut aller à sa rencontre : Ecce sponsus venit, exile obviam ei»
(Mt., xxv, 6).
Source : livres-mystiques.com
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DES SIGNES DONT ELLE SERA PRÉCÉDÉE ET DES CIRCONSTANCES QUI L’ACCOMPAGNERONT.
Veniet dies Domini sicut fur, in quo cœli magno impetu transient.
Nous avons conservé, dans nos annales de Savoie, la mémoire et la tradition d’une épouvantable catastrophe, qui nous offre l’image et l’esquisse de ce qui se réalisera à l’époque où Dieu abandonnera le genre humain et où sa divine patience se sera lassée sans retour.
C’était il y a sept cents ans, en 1248, le 24 novembre, veille du jour où l’Église célèbre la fête de sainte Catherine ; ce soir-là, la saison était douce, l’air calme, les étoiles scintillaient au ciel. Toute la vallée où est située actuellement la ville de Chambéry reposait tranquille et en sécurité.
Alors, un personnage impie et pervers exerçait une domination tyrannique sur une ville à jamais disparue, mais qui, à cette époque, était voisine de la cité dont je parle. Ce personnage venait de réunir de nombreux et joyeux convives.
Il célébrait par des festins et par des orgies licencieuses la spoliation sacrilège d’un monastère qu’il avait converti en un lieu profane, après en avoir chassé sans pitié les moines et les hôtes sacrés qui en étaient les légitimes possesseurs.
Sans doute, comme au temps de Balthasar, le repas était somptueux, et le vin et les liqueurs, mêlés aux blasphèmes et aux rires sardoniques, y coulaient à grands flots.
Tout à coup, en un instant, au milieu de la nuit, la terre est agitée par une violente secousse ; des tourbillons horribles, des voix et des mugissements de tempête, que l’on eût crus émanés des cavernes de l’Enfer, semblent ébranler le firmament et le sol, et avant que les convives aient pu se lever, avant qu’ils aient pu pousser un cri de détresse, ils étaient ensevelis vivants sous l’éboulement d’une montagne gigantesque :
Une ville, cinq bourgades, toute une région peuplée de six mille habitants, étaient engloutis dans des abîmes, dont les traces sont écrites en caractères indélébiles sur les débris de notre sol, et dont la mémoire légendaire et mêlée d’épouvante est demeurée ineffaçable et vivante dans l’esprit et le souvenir de nos populations.
Cette image, empruntée à un des événements les plus mémorables et les plus lugubres dont notre histoire ait été le théâtre est en un sens plus vive et plus saisissante que celle de Noé et du déluge.
Car enfin, au temps de Noé et du déluge, les hommes, avant de périr, eurent le temps de se reconnaître et d’obtenir la grâce du repentir, le désastre n’éclata que progressivement ; si tous ne parvinrent pas à se sauver pour la vie présente, saint Pierre nous déclare formellement que le grand nombre revint à Dieu et se sauva pour la vie future.
Dans sa 1er Épître, III, 19 et 20, il nous dit que lorsque la sainte âme de Jésus-Christ eut été séparée de son corps, «elle alla prêcher aux limbes et délivrer ceux qui avaient été incrédules, lorsque aux jours de Noé ils attendaient la patience de Dieu».
Mais, au jour du jugement, ce sera comme aux abîmes de Myans et au pied de la colline de Saint-André, tout s’y fera avec une promptitude et une impétuosité non pareilles : Cœli magno impetu transient.
Source : livres-mystiques.com
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Veniet dies Domini sicut fur, in quo cœli magno impetu transient.
Jésus-Christ nous le dit : «Que celui qui sera au haut de la maison ne prenne point la peine de descendre pour emporter quoi que ce soit de sa maison. Et que celui qui est aux champs ne retourne point en arrière pour emporter ses habits. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là... Alors si quelqu’un vous dit : le Christ est ici ou il est là, ne le croyez point ; car avec la même rapidité que la foudre court de l’orient pour s’élancer à l’occident, il en sera ainsi de l’avènement du Fils de l’homme»
(Matth. XXIV, 17, 18, 27).
III
Mais, par quelle voie aura lieu cette grande destruction, quelle en sera la cause occasionnelle ou efficiente, l’agent principal, l’instrument direct et immédiat ? Les saintes Écritures n’ont voulu omettre aucune des circonstances relatives à cet événement, le plus décisif et le plus solennel de tous ceux qui se sont succédé depuis la création.
Elles nous apprennent donc que le monde ne périra pas par une inondation comme au déluge, qu’il ne s’écroulera pas par un tremblement et ne sera pas enseveli sous les cendres et sous les laves, comme le furent, sous le règne de Titus, Herculanum et Pompéi, mais qu’il sera mis en combustion et exterminé par le feu : Terra autem et quœ in ipsa sunt opera exurentur.
C’était déjà la croyance antique, celle des Égyptiens et des philosophes persans. Cicéron a dit que le monde finirait par le feu.
Mais, ce qui est remarquable, c’est que la science actuelle s’accorde avec les Livres saints, pour témoigner que le feu sera le grand ouvrier de la justice de Dieu et du renouvellement qui en suivra la manifestation.
Ainsi, la science a constaté, comme la Bible, que le feu est la première force créée qui ait déployé son énergie et manifesté son activité.
C’est par le feu que la nature a été fécondée, les éléments mis en travail ; c’est par lui que se sont opérées les grandes révolutions du monde primitif, que le soulèvement des montagnes a eu lieu, que se sont produits les astres, et que finalement est sorti tout cet ordre, toute cette variété de l’univers tel qu’il s’offre à nos regards et à notre admiration.
« Au commencement, est-il dit dans la Genèse, chap. 1er, vers. 2 : la terre était vide et sans consistance et les ténèbres régnaient sur toute la face de l’abîme ». En d’autres termes, comme nous l’expliquent les savants et les commentateurs, la matière était volatilisée et à l’état de vapeur.
Avant que le Créateur lui eût conféré ses propriétés et ses formes diverses, en la classant et en la coordonnant par l’œuvre des six jours, tous ces éléments constitutifs étaient confus, désunis, à l’état de chaos.
Source : livres-mystiques.com
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DES SIGNES DONT ELLE SERA PRÉCÉDÉE ET DES CIRCONSTANCES QUI L’ACCOMPAGNERONT.
Veniet dies Domini sicut fur, in quo cœli magno impetu transient.
La terre, le soleil, les astres, offraient l’image d’une vaste mer liquescente ou gazeuse éparse dans l’immensité. Mais cette mer n’était pas immobile et inerte.
A sa surface et dans ses plus intimes profondeurs elle bouillonnait et était mise en mouvement sous le souffle vivificateur d’un agent éternel et tout-puissant, qui n’était autre que l’Esprit de Dieu.
Et spiritus Dei ferebatur super aquas (Gen., I, 2). L’Esprit Saint faisait subir à la substance matérielle une sorte d’incubation.
Sous l’action et par les ardeurs de cette chaleur infinie et souveraine, les éléments étaient soumis à une fonte et à une refonte, ils se perfectionnaient, ils acquéraient leur puissance et leur énergie, ils se dépouillaient de leurs scories, comme l’or qui se raffine et se dégage de sa rouille dans le creuset où il est jeté.
Et lorsque, ainsi transformés au souffle de cette fournaise du divin Esprit, ils furent rendus aptes à entendre la voix de Dieu, le Créateur les appela successivement et il dit : «Que la lumière soit, et la lumière fut».
Et après qu’il eut fait la nuit et le jour, qu’il eut étendu le Ciel, il dégagea la matière solide de la masse vaporeuse qui l’enveloppait, et il dit :
«Tu t’appelleras la terre» et la terre fut consolidée. Il parla aussi aux eaux, et ne laissant sur notre globe, de la partie liquide, que ce qui était nécessaire pour l’arroser et remplir les bassins des mers, il envoya le reste, à l’état de vapeur ou d’éther, remplir les vastes espaces qui sont au-dessus de toutes les sphères et de tous les firmaments.
: Divisitque aquas quœ erant sub firmamento, ab his quœ erant super firmamentum (Gen., I, 17)
Ce fut là une grande et sublime scène, qui donnerait lieu à de longs et de magnifiques développements. Qui ne sentirait son esprit s’élever et son cœur tressaillit au spectacle de l’acte créateur, de ce chef-d’œuvre de la puissance et de la sagesse divines, faisant jaillir des flots de lumière et de beauté de cet océan informe et ténébreux, imprimant le mouvement et l’action à tous les êtres inertes que le divin Esprit avait investis de sa vertu en les pénétrant de ses ardeurs et de ses radiations ?
Et spiritus oris ejus omnis virtus eorum (Ps. XXXIII, 6). Mais aujourd’hui nous ne pouvons parler de ces
œuvres admirables qu’accidentellement et dans la mesure où elles se rattachent au sujet que nous avons entrepris.
Or, ce même Esprit de Dieu, qui a répandu à pleines mains dans l’univers des trésors d’harmonie et de perfection, procédera par la même voie quand il s’agira d’ordonner de nouveaux cieux, et de construire ce palais qui devra éternellement servir de demeure à l’homme glorifié.
Source : livres-mystiques.com
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DES SIGNES DONT ELLE SERA PRÉCÉDÉE ET DES CIRCONSTANCES QUI L’ACCOMPAGNERONT.
Veniet dies Domini sicut fur, in quo cœli magno impetu transient.
Ici, nous ne faisons pas de la fantaisie, notre parole n’est pas nôtre ; elle est celle de tous les prophètes qui ont parlé, de tous les évangélistes qui ont écrit : «Le feu, est-il dit, marchera devant la face du Seigneur, il dissipera ses ennemis dans les alentours, il mettra les montagnes en fusion, et les collines s’écouleront comme de la cire» (Ps. XCVI, 3-4).
Devant son éclat le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus de lumière, les étoiles tomberont. C’est-à-dire que, dissoutes une seconde fois, elles se dissiperont dans les airs comme des gouttes légères.
Ce feu sera celui qui dévorera les méchants comme de la paille, qui pénétrera leurs os jusqu’à la moelle et qui les consumera éternellement.
Il sera la dernière épreuve des justes qui vivront dans les derniers jours. Il suppléera pour eux au Purgatoire dont, au moment de la résurrection, les flammes réparatrices s’éteindront pour ne plus se rallumer.
Il sera le creuset où ils déposeront les restes de leur rouille terrestre, afin qu’aucune souillure n’obscurcisse la blancheur de leurs vêtements, lorsqu’ils paraîtront devant le trône de Dieu.
Tous ces événements se réaliseront, n’en doutons pas, ils sont certains d’une certitude absolue, comme l’est Dieu Lui-même, comme l’est Son esprit de vérité, qui n’est sujet à aucune erreur ni à aucun changement.
On peut affirmer, à la vérité, que tous, tant que nous sommes ici, nous aurons quitté ce bas monde avant d’être les témoins de cette grande scène de désolation et de ruine.
Jésus-Christ pourtant a jugé utile que nous en soyons renseignés, parce que ces grandes vérités ne sont pas d’un ordre spéculatif, mais qu’elles sont destinées à exercer sur la conduite de notre vie des effets pratiques et immédiats.
En effet, si la terre et tout ce qu’elle renferme doivent un jour disparaître par le feu, les biens de ce monde ne sont pas plus estimables que le bois et que la paille ; et alors, à quoi bon en faire l’objet de nos désirs et de nos préoccupations ?
Pourquoi chercher à bâtir et à laisser des traces de notre génie et de notre puissance, là où nous n’avons pas de demeure permanente, et où la figure de ce monde sera emportée comme une tente qui n’a pas de voyageurs à abriter ?
Dirons-nous que cet effrayant cataclysme ne se réalisera que dans les siècles des siècles ? Mais Jésus-Christ nous dit que ces siècles des siècles ne sont qu’un instant auprès de l’Éternité, et lorsque le moment sera venu, lorsque des régions de la vie future nous serons les témoins et les acteurs de ce drame suprême, toute la durée de l’humanité nous semblera si courte, que c’est à peine si nous jugerons qu’elle a eu la durée d’un jour (Ps. LXXXI, 4).
Source : livres-mystiques.com
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Ici, nous ne faisons pas de la fantaisie, notre parole n’est pas nôtre ; elle est celle de tous les prophètes qui ont parlé, de tous les évangélistes qui ont écrit : «Le feu, est-il dit, marchera devant la face du Seigneur, il dissipera ses ennemis dans les alentours, il mettra les montagnes en fusion, et les collines s’écouleront comme de la cire» (Ps. XCVI, 3-4).
Devant son éclat le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus de lumière, les étoiles tomberont. C’est-à-dire que, dissoutes une seconde fois, elles se dissiperont dans les airs comme des gouttes légères. Ce feu sera celui qui dévorera les méchants comme de la paille, qui pénétrera leurs os jusqu’à la moelle et qui les
consumera éternellement.
Il sera la dernière épreuve des justes qui vivront dans les derniers jours. Il suppléera pour eux au Purgatoire dont, au moment de la résurrection, les flammes réparatrices s’éteindront pour ne plus se rallumer. Il sera le creuset où ils déposeront les restes de leur rouille terrestre, afin qu’aucune souillure n’obscurcisse la blancheur de leurs vêtements, lorsqu’ils paraîtront devant le trône de Dieu.
Tous ces événements se réaliseront, n’en doutons pas, ils sont certains d’une certitude absolue, comme l’est Dieu Lui-même, comme l’est Son esprit de vérité, qui n’est sujet à aucune erreur ni à aucun changement.
On peut affirmer, à la vérité, que tous, tant que nous sommes ici, nous aurons quitté ce bas monde avant d’être les témoins de cette grande scène de désolation et de ruine.Jésus-Christ pourtant a jugé utile que nous en soyons renseignés, parce que ces grandes vérités ne sont pas d’un ordre spéculatif, mais qu’elles sont destinées à exercer sur la conduite de notre vie des effets pratiques et immédiats.
En effet, si la terre et tout ce qu’elle renferme doivent un jour disparaître par le feu, les biens de ce monde ne sont pas plus estimables que le bois et que la paille ; et alors, à quoi bon en faire l’objet de nos désirs et de nos préoccupations ?
Pourquoi chercher à bâtir et à laisser des traces de notre génie et de notre puissance, là où nous n’avons pas de demeure permanente, et où la figure de ce monde sera emportée comme une tente qui n’a pas de voyageurs à abriter ?
Dirons-nous que cet effrayant cataclysme ne se réalisera que dans les siècles des siècles ? Mais Jésus-Christ nous dit que ces siècles des siècles ne sont qu’un instant auprès de l’Éternité, et lorsque le moment sera venu, lorsque des régions de la vie future nous serons les témoins et les acteurs de ce drame suprême, toute la durée de l’humanité nous semblera si courte, que c’est à peine si nous jugerons qu’elle a eu la durée d’un jour (Ps. LXXXI, 4).
Saint Paul, le grand prophète, pour qui le temps n’avait pas de mesure, ni l’espace d’étendue, s’y croyait déjà transporté. Saint Jérôme dans sa grotte de Bethléem, entendait la trompette du jugement éveillant les morts, et ses cheveux se hérissaient de crainte, sa chair et ses os tressaillaient d’un indicible frisson. Enfin, Jésus-Christ nous dit de méditer ces grands enseignements, car il est certain que nous serons surpris, et que l’heure viendra plus tôt que nous ne le pensons.
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Pourquoi chercher à bâtir et à laisser des traces de notre génie et de notre puissance, là où nous n’avons pas de demeure permanente, et où la figure de ce monde sera emportée comme une tente qui n’a pas de voyageurs à abriter ? Dirons-nous que cet effrayant cataclysme ne se réalisera que dans les siècles des siècles ?
Mais Jésus-Christ nous dit que ces siècles des siècles ne sont qu’un instant auprès de l’Éternité, et lorsque le moment sera venu, lorsque des régions de la vie future nous serons les témoins et les acteurs de ce drame suprême, toute la durée de l’humanité nous semblera si courte, que c’est à peine si nous jugerons qu’elle a eu la durée d’un jour (Ps. LXXXI, 4).
Saint Paul, le grand prophète, pour qui le temps n’avait pas de mesure, ni l’espace d’étendue, s’y croyait déjà transporté. Saint Jérôme dans sa grotte de Bethléem, entendait la trompette du jugement éveillant les morts, et ses cheveux se hérissaient de crainte, sa chair et ses os tressaillaient d’un indicible frisson.
Enfin, Jésus-Christ nous dit de méditer ces grands enseignements, car il est certain que nous serons surpris, et que l’heure viendra plus tôt que nous ne le pensons. A la fin du XIVè siècle, un personnage extraordinaire parut au fond des Espagnes. Il s’appelait Vincent Ferrier.
Prophète et thaumaturge dès sa jeunesse, il grandit au milieu de l’étonnement universel ; l’Esprit de Dieu reposa sur lui, il s’empara de son cœur et l’enflamma d’un zèle inconnu depuis saint Paul. Il posséda son corps qu’il soutint malgré son extrême faiblesse au milieu des plus accablantes fatigues et des plus rudes austérités.
Dans ses mains il mit le pouvoir des miracles, enfin il ouvrit ses lèvres à la parole la plus prodigieusement puissante que depuis saint Paul l’humanité ait jamais entendue. Être surhumain, quoiqu’il fût homme, il refusa constamment les dignités que le Pape le pressait d’accepter. Sa vie fut une prière, un jeûne, une prédication continue.
Pendant vingt ans, il parcourut l’Europe, et pendant vingt ans l’Europe frémit, palpita sous la chaleur et à la flamme de ses accents inspirés (Mgr Gaume, Où allons-nous ?, n° XVII).
Le jugement dernier était le sujet favori de ses prédications. Lui-même annonçait au monde qu’il avait été envoyé spécialement par le souverain Juge pour annoncer l’approche des derniers jours. Or, c’était un jour à Salamanque, ville par excellence des théologiens et des savants.
Un peuple innombrable se pressait pour entendre l’envoyé du Ciel. Tout à coup, élevant la voix au milieu de l’assemblée : Je suis, dit-il l’ange de l’Apocalypse que saint Jean vit voler par le milieu du Ciel et qui criait à haute voix : Peuples, craignez le Seigneur et rendez-Lui gloire, parce que le jour du jugement approche.
A ces paroles étranges, un murmure indescriptible éclate dans l’assemblée. On crie à la démence, à la jactance, à l’impiété.
L’envoyé de Dieu s’arrête un instant, les yeux fixés au ciel, dans une sorte de ravissement et d’extase puis il reprend, et d’une voix plus forte, il s’écrie de nouveau :
«Je suis l’ange de l’Apocalypse, l’ange du jugement». L’agitation et les murmures sont à leur comble. Tranquillisez-vous, dit le saint, ne vous scandalisez pas de mes paroles, vous allez voir de vos yeux que je suis ce que je dis. - Allez, à l’extrémité de la ville, à la porte Saint-Paul, vous trouverez une femme morte ; apportez-la ici, je la ressusciterai en preuve de ce que saint Jean a dit de moi.
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DE LA FIN DU MONDE.
DES SIGNES DONT ELLE SERA PRÉCÉDÉE ET DES CIRCONSTANCES QUI L’ACCOMPAGNERONT.
Veniet dies Domini sicut fur, in quo cœli magno impetu transient.
De nouveaux cris et une protestation plus grande encore accueillent cette proposition. Cependant quelques hommes se décident à se rendre à la porte indiquée. Ils y trouvent, en effet, une femme morte, ils la prennent et viennent la déposer au milieu de l’assemblée.
L’apôtre, qui n’a pas quitté un instant le lieu élevé d’où il prêchait, s’adresse à la défunte : «Femme, dit-il, au nom de Dieu, je vous ordonne de vous lever». Aussitôt la morte se soulève, enveloppée de son linceul, elle laisse tomber le suaire étendu sur son visage et se montre pleine de vie au milieu de l’assemblée.
Vincent ajoute alors : «Pour l’honneur de Dieu et le salut de tout ce peuple, dites, maintenant que vous pouvez parler, si je suis vraiment l’ange de l’Apocalypse, chargé d’annoncer au monde l’approche du jugement dernier». «Vous êtes cet ange, répond la femme, vous l’êtes réellement».
Pour placer ce merveilleux témoignage entre deux miracles, le saint lui dit encore : «Préférez-vous rester en vie, ou voulez-vous mourir de nouveau ?» «Volontiers je vivrais, dit la femme». «Vivez donc, reprend le saint».Elle vécut en effet un grand nombre d’années encore, témoin vivant, dit un historien, d’un étonnant prodige et de la plus haute mission dont jamais homme ait été investi.
Nous ne discutons pas l’authenticité de ce récit. Il a soulevé des doutes auprès de quelques hagiographes, et les circonstances dont il est accompagné ont donné lieu à des critiques et à des discussions. Mais à l’appui de notre doctrine, il nous suffit de constater que l’Église ne l’a pas déclaré apocryphe, puisque dans la bulle de canonisation du saint, il est dit : «Il eut les paroles de l’Évangile éternel pour annoncer, comme l’ange qui volait au milieu du Ciel, le royaume de Dieu à toute langue, à toute tribu, à toute nation, et pour démontrer l’approche du jugement dernier».
Toutefois, il y a près de cinq cents ans que cet événement s’est accompli et le jugement annoncé par le thaumaturge du XIVè, siècle n’a pas eu lieu. Devons-nous en conclure que le saint a été induit en erreur, et que le miracle de cette résurrection attesté par des témoins graves et dignes de foi, retracé et transmis par la sculpture et par la peinture, doive être mis au rang des légendes, réputé une allégorie et une simple invention
Saint Vincent Ferrier a parlé comme l’avaient fait avant lui de saints docteurs, et comme l’ont fait après lui la plupart des grands hommes apostoliques. Ainsi, saint Jérôme blâme, à la vérité, un certain Juda, écrivain renommé d’une Histoire Ecclésiastique, parce qu’il avait affirmé que la violence des persécutions présageait la fin du monde, et qu’elle aurait lieu dans un temps rapproché ; mais le même saint Jérôme dans une de ses lettres (IIe lettre à Agéruchie de Monogam), où il trace avec élégance le tableau des calamités et des désastres dont il a été le témoin énonce lui aussi presque la même opinion.
Saint Cyprien (Ep. 58) écrit ces paroles : «Vous devez être assurés et tenir pour certain que le jour des désolations extrêmes a commencé à se lever sur vos têtes, et que les temps de l’Antéchrist sont proches...» Saint Ambroise, dans l’éloge funèbre de son frère Satyre, s’écrie : «Il a été enlevé de la vie afin qu’il ne fût pas témoin de la fin du monde, et de la destruction totale de l’univers». Saint Grégoire le Grand, saint Bernard ont exprimé les mêmes sentiments dans leurs livres et dans leurs discours.
Source : livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
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