Questions essentielles sur la validité de la Messe - Par l'Abbé J.R. Bleau, Prêtre et Docteur en Thé
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QUESTIONS ESSENTIELLES SUR LA VALIDITÉ DE LA MESSE - PAR L'ABBÉ J.R. BLEAU, PRÊTRE ET DOCTEUR EN THÉOLOGIE !


DIFFÉRENTES QUESTIONS SUR LA MESSE :
Réponses vérifiées par l'abbé J.R. Bleau, prêtre catholique et docteur en théologie.
S'abstenir de la Messe par charité ?
QUESTION: Le curé demande que, par charité, on s’abstienne de la Messe certains dimanches, pour laisser la place à d'autres, vu la restriction gouvernementale du nombre de fidèles. Il dit qu’en ce temps spécial, il faut savoir «faire le sacrifice de notre foi» en faveur d’autrui. Sinon, il fermera l’église et cessera les Messes… Il a publiquement grondé des paroissiens qui avaient assisté à la Messe le samedi et le dimanche, les faisant passer pour des égoïstes...
Cela me trouble car assister à la Messe dominicale est un commandement auquel je suis tenu d’obéir, même si cela en prive involontairement d’autres personnes...
Dans ma paroisse, on suggère fortement de limiter à 5 personnes par famille par Messe (il n’y a qu’une Messe). Mais nous sommes neuf chez nous. Devons-nous alterner un dimanche la moitié de la famille, et l’autre dimanche l’autre moitié?
(Nous avons combiné plusieurs questions reçues sur le sujet.)
RÉPONSE : Nous vivons une période de persécution mondiale sans précédent envers la religion. Pour l’heure, cela se traduit par des lois iniques et illégitimes restreignant, par le chantage légal et monétaire, la liberté de culte.
Malheureusement, certains membres du clergé sont devenus d’efficaces propagateurs de la dictature qui s’installe, et s’accommodent aisément des vexations gouvernementales infligées aux fidèles. De ce fait, le salut des âmes passe au second plan, au profit de la lutte pour la survie physique ou financière… C’est ainsi que, dans certaines églises, on a cessé toute célébration de la Messe, pour cause de "non rentabilité" ou pour s’éviter les mécontentements de paroissiens frustrés de se faire refuser l’entrée.
Cette mollesse, cette lâcheté, est en train de causer la perte de nos paroisses, de la ferveur, et de la charité entre les fidèles. On nettoie les bancs et les mains, mais on se salit l’âme par la critique, la délation, les jugements, le chantage, les mensonges, les abus envers Jésus-Hostie…
On accueille les fidèles avec des “gardes” et un registre comme dans un état policier. Aller à l’église est devenu une cause de stress pour plusieurs.
Cependant, au moment où nous écrivons ces lignes, il y a des prêtres qui, véritables Pasteurs, ont choisi la cause de Dieu en se donnant à "300 %" pour le salut des âmes. Au lieu de couper l’accès aux églises et aux sacrements, ils ont multiplié les Messes dominicales jusqu’au maximum de leurs capacités physiques. Dans certaines paroisses, on compte désormais jusqu’à 13 Messes par jour ! Ces prêtres ont vraiment saisi l’essence de leur vocation sacerdotale et, à l’exemple de Notre-Seigneur, ils sacrifient leur vie, leur santé et leur tranquillité au profit des âmes dont ils ont charge. Ils font ce que devraient faire tous les prêtres. Qu’ils en soient remerciés et éternellement récompensés !
Malheureusement, ce dévouement est peu imité par la masse de leurs confrères qui, sous de futiles prétextes, restent enfoncés dans leur petite routine. Au lieu de multiplier, on sabre dans les sacrements et l’adoration ; on renvoie les fidèles à la Messe "sur Facebook" en laissant croire qu’elle équivaut à la Messe vécue en personne à l’église...
L’expression ‟Faire le sacrifice de notre foi” est une aberration. Il faut espérer que le prêtre ne réalisait pas le sens de cette phrase qui signifie ‟renoncer à suivre Dieu”… L’apostasie est la plus noire ingratitude envers Notre-Seigneur qui a versé son Sang pour nous.
L’assistance à la Messe n’est pas une dévotion privée, ni matière de goût ou de sensibilité ; c’est un devoir grave, du moins pour la Messe dominicale et des fêtes d’obligation. On ne peut pas “sacrifier” l’obéissance à Dieu.
Nous avons donc le devoir de faire tout en notre pouvoir pour satisfaire au précepte dominical. On peut alterner entre plusieurs paroisses, si cela est possible. Si on nous refuse l’entrée, nous aurons fait de notre mieux et Dieu le sait.
Toutefois, la nécessité ou l’impossibilité (accident, maladie invalidante, pénurie de prêtres, etc.), fait parfois en sorte que nous ne sommes pas liés par l’obligation (qui demeure, en soi) de la Messe dominicale ; ainsi, quand un parent doit prendre soin d’un enfant malade à la maison durant plusieurs dimanches. Il est alors charitable que l’autre parent alterne avec lui, pour lui permettre d’assister à la Messe un dimanche sur deux. Ceci est permis parce que l’on se trouve devant une nécessité d’assistance au malade, et que c’est le devoir des parents d’y pourvoir.
Dans le cas des restrictions gouvernementales actuelles, l’empêchement de remplir l’obligation de la Messe dominicale est quasi général, considérant que 25 personnes par Messe 1 (ou par église en cas d’une seule Messe) c’est minime.
De ce fait, les fidèles ne sont plus liés de façon aussi absolue d’assister à la Messe à tous les dimanches, car "à l’impossible nul n’est tenu".
Dans ce contexte, il peut être permis, de temps en temps, de laisser notre place à quelqu’un d’autre pour lui permettre de pouvoir, lui aussi, assister à la Sainte Messe qui est un besoin vital pour toute âme. Il ne faut pas le faire pour se payer une matinée de congé, mais bien par motif de charité !
Une telle abstention sporadique de la Messe ne nous délie pas pour autant du devoir de sanctifier le dimanche. Il faut donc essayer de compenser quelque peu pour la Sainte Messe (bien que celle-ci a une valeur infinie que rien ne peut réellement compenser) en faisant une communion spirituelle, des prières… et en s’abstenant de toute œuvre servile (travail et commerce non essentiel).
Terminons en mentionnant qu’il est tout à fait discriminatoire d’appliquer des restrictions spécifiques aux familles, comme si chacun des membres de celles-ci n’était pas un être humain à part entière, avec sa propre âme, ses propres besoins spirituels, sa propre relation personnelle avec Dieu. Il ne s’agit pas d’aller au marché acheter des produits en réclame pour en rapporter à la maison pour toute la famille ! Il s’agit de l’assistance à la Sainte Messe : cela ne se fait pas par procuration. Le fait d’appartenir à une famille ne nous aliène pas nos droits individuels.
Devant Dieu, nous sommes tous uniques… ■
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1 Restriction en vigueur au Québec, au moment où sont écrites ces lignes.
QUESTION: La Messe à la télévision, sur Internet ou à la radio est-elle valide ?
RÉPONSE : La Messe est valide seulement pour ceux qui sont présents physiquement là où le prêtre la célèbre.
La Messe diffusée par les médias ne permet pas aux auditeurs de satisfaire au précepte de la Messe dominicale, et ne leur donne pas accès à tous les fruits d’une Messe où l’on est présent physiquement, comme à l’église.
Bref, nous ne pouvons pas remplacer la Messe célébrée à l’église par celle que nous entendons à la radio, sur Facebook, etc. Ces Messes diffusées par les médias le sont à l’intention des fidèles empêchés (malades alités, etc.) ; elles peuvent les aider à prier, et à s’unir, par le cœur et la pensée, à la prière des autres fidèles. ■
Une ADAP(1)peut-elle remplacer la Messe ?
(Document lu et approuvé par l'abbé J.-Réal Bleau, docteur en théologie.)
Une “adap” est une rencontre de fidèles sans la présence d’un prêtre, rencontre au cours de laquelle on prie, on lit la Parole de Dieu et on distribue la Communion. Il manque une partie essentielle : la Consécration. Sans consécration du pain et du vin, qui deviennent Corps et Sang du Christ par les paroles du prêtre, il n’y a pas de Messe.
Par conséquent:
Une adap ne peut pas remplacer la Messe.
D'autre part, seule l’assistance à la Messe peut remplir l’obligation de sanctifier le Jour du Seigneur. C’est un Commandement de l’Église, fondé sur le 3ème Commandement de Dieu. Si l’on ne peut assister à la Messe le dimanche, on est tenu d’y aller le samedi soir si possible puisque, depuis Vatican II, l’Église permet qu’on satisfasse au précepte dominical la veille du dimanche (bien que, dans l’esprit de la loi, il faille toujours privilégier la Messe du dimanche). De même, s’il n’y a pas de Messe dans notre paroisse, mais qu’on peut se déplacer dans une localité voisine où il s’en célèbre une, c’est notre devoir de le faire.
S’il y a incapacité RÉELLE à remplir ce précepte, alors le précepte n’oblige pas tant que demeure l’empêchement d’y satisfaire. Dieu ne demande pas l’impossible. Il n’est pas requis de remplacer cela par une "adap" qui n’a pas du tout la même valeur que la Messe.
«Mais, se demandera-t-on, pourquoi une Messe est-elle mieux qu’une "adap" ? On y reçoit l’Eucharistie dans les deux cas, et cela permet de pallier au manque de prêtres…»
Il faut, dans un premier temps, distinguer l’Eucharistie en tant que sacrement, et l’Eucharistie en tant que sacrifice.
Lorsque nous recevons l’Eucharistie dans la communion, nous recevons le Corps du Christ déjà présent sous les apparences de l’hostie. C’est l’Eucharistie sacrement.
Lorsque nous assistons à la Messe et qu’à travers les paroles du prêtre Jésus lui-même consacre le pain et le vin en son Corps et son Sang, c’est le sacrifice même du Calvaire qui est rendu présent devant nous, de façon non sanglante mais RÉELLE. Cet acte, c’est l’Eucharistie sacrifice. Cette Eucharistie, que nous appellerons Messe pour mieux la distinguer de la Communion est, selon les mots mêmes de l’Église, la source et le sommet de notre Foi.
Ceci parce qu’à la Messe, c’est Jésus qui est le prêtre : c’est SA Messe, la même qu’il a célébrée une fois pour toutes le Jeudi Saint alors qu’il avait présent à l’esprit (parce qu’il est Dieu et que, pour Dieu, tout est présent) chaque Messe qui serait célébrée partout sur la terre jusqu’à la fin du monde. Le prêtre est la “forme visible” du Christ, à nos yeux d’aujourd’hui ; et à travers lui, lors de la Consécration, c’est vraiment le Christ qui agit.
À la Messe, c’est aussi Jésus qui est la victime qui s’offre à Son Père pour réparer les péchés de l’humanité. Jésus est à la fois prêtre et victime.
La Messe est le plus grand acte d’adoration qui soit. À chaque Messe, les mérites de la Passion du Christ sont appliqués au monde. Bien que ces mérites soient infinis (parce que acquis par un Dieu), nous en bénéficions dans la mesure de nos dispositions intérieures.
On le voit, il n’y a aucune comparaison possible entre la valeur d’une "adap" et celle de la Messe. Pour cette raison, la Messe ne pourra jamais être remplacée.
D’autre part, la communion, obligatoire pour le prêtre qui célèbre, n’est pas obligatoire pour le fidèle qui assiste à la Messe : une personne qui ne serait pas en état de communier (par ex.: qui n’est pas en état de grâce ou qui n’est pas à jeun depuis au moins une heure), mais qui assiste à la Messe, aurait quand même satisfait au précepte dominical.
Mais la personne qui communie, même très dignement, sans avoir assisté à la Messe, ne satisfait pas pour autant au précepte de l’assistance à la Messe dominicale. (On se rappelle cependant qu’elle peut être dispensée du précepte dominical en raison d’une impossibilité physique ou morale.)
Rajoutons que, lors des "adap" comme lors des Messes, il n’est pas permis aux laïcs de distribuer la Sainte Communion (mais un diacre peut le faire). La loi de l’Église n’autorise les laïcs que dans des cas exceptionnels (d’où le terme "ministres extraordinaires de la Communion"), cas qui ne se rencontrent à peu près jamais dans nos paroisses. Un tel cas pourrait être, par exemple, celui d’une communauté catholique en contrées lointaines, où le missionnaire ne se rend que très rarement et où, autrement, les fidèles seraient privés très longtemps de la Communion. Dans ce cas, une “adap” et la communion donnée par un laïc responsable désigné par l’Église pourraient être utiles pour conserver la ferveur.
Mais de façon commune, le remplacement de plus en plus fréquent, voire même abusif, de la Messe par une "adap" jette les fidèles dans la confusion, surtout quand la différence entre “Messe” et "adap" n’est pas bien expliquée, et plus encore quand ils se font dire que c’est "une messe sans prêtre"… Il n’existe pas de "Messe sans prêtre". ■
(1) ADAP est l'acronyme de : Assemblée dominicale en l'absence de prêtre
La revue « En route » du Canada utilise le terme adace.
Critères de validité de la Consécration à la Messe et du pain (hosties) utilisé :
QUESTION: Dans une paroisse près de chez moi, le prêtre a demandé aux fidèles d'amener leur propre tranche de pain pour la Messe. Au moment de la Consécration, il leur a demandé de prendre leur pain, et de le consacrer en même temps que le prêtre le fait à l'autel, puisqu'ils sont, eux aussi, revêtus du sacerdoce royal. Il leur a dit qu'ils pourraient ensuite emporter Jésus (leur pain consacré) chez eux et en avoir pour toute la semaine ou pour partager avec d'autres. Qu'en pensez-vous ?
RÉPONSE : Il s’agit d’une abomination ! Cette "consécration" est très probablement invalide. Voici pourquoi :
D’une part, absence de pouvoir. Aucun fidèle n’a le pouvoir de transformer le pain et le vin en Corps et Sang du Christ. Ce pouvoir est exclusif au prêtre qui le reçoit lors de son ordination sacerdotale. Le "sacerdoce royal" des fidèles n’est pas l’équivalent du sacerdoce ministériel des prêtres. Prétendre que les fidèles peuvent consacrer est purement et simplement une hérésie. Jésus n’a jamais enseigné une telle chose.
Il y a une loi de l’Église qui interdit formellement aux prêtres de "concélébrer" avec d’autres personnes que des prêtres catholiques. Il est interdit de concélébrer avec un ministre protestant, avec un diacre, avec un laïc…
Probable défaut d’intention. Le prêtre, en équivalant son sacerdoce ministériel à celui du simple fidèle, nie par le fait même la caractéristique propre au sacerdoce du prêtre, au moment de la Messe, qui est celle de "prêtre sacrificateur". En effet, la Messe est un sacrifice, celui du Christ pour le rachat des âmes. Lors de la Messe, et plus précisément lors de la Consécration, c’est le Christ qui est à la fois la Victime et le Prêtre offrant la victime.
Le prêtre qui consacre agit “in persona Christi”, c’est-à-dire qu’à travers lui, c’est la personne du Christ qui agit pour accomplir le changement de la substance du pain et du vin en la substance de son propre Corps et Sang.
Voilà donc ce que fait et veut faire l’Église lors de la Consécration eucharistique. C’est là sa Foi, fondée sur l’enseignement du Christ.
Si le prêtre ne conçoit plus son sacerdoce ainsi, alors il ne peut plus avoir l’intention de "faire ce que fait l’Église" lorsqu’il consacre. Si cette intention fait défaut, alors la consécration est invalide.
Éloignement des espèces à consacrer. La Messe doit toujours avoir un lien avec l’autel, tout comme la victime est toujours offerte sur un autel par le sacrificateur.
Lors de la Messe, les hosties et le vin à consacrer doivent se trouver sur l’autel (ou la pierre d’autel) et plus précisément, au moment de la Consécration, dans les mains du prêtre ou sur le linge d’autel appelé “corporal”, posé juste devant le prêtre célébrant. ‟Je veux consacrer tout ce qui se trouve sur le corporal et dans mes mains” : telle est l’intention normale et habituelle des prêtres, lorsqu’ils célèbrent la Messe :
S’ils placent le calice et/ou le ciboire plus loin sur l’autel, en dehors du corporal, ils doivent formuler intérieurement l’intention de consacrer ces matières-là précisément. S’ils ne formulent par cette intention, soit de façon actuelle (c’est-à-dire : pour cette fois-là précisément) soit de façon habituelle (par exemple : je veux que chaque fois que je mettrai les espèces à consacrer ailleurs sur l’autel, elles soient consacrées), alors la consécration sera invalide.
Donc, pour que la Consécration soit valide, le prêtre doit avoir l’intention de consacrer les hosties ou le pain là où il se trouve, et cette matière doit être physiquement présente.
‟La matière n’est plus physiquement présente quand elle est trop éloignée; d’après un certain nombre d’auteurs, elle ne doit pas être éloignée de plus de 10-20 pas.” (Précis de théologie morale catholique, R.P. Héribert Jone. Avec Imprimatur). Consacrer à distance le pain des fidèles est donc une pratique qui invalide très probablement la consécration.
Matière douteuse. Le pain à consacrer doit être de “pur froment”, c’est-à-dire confectionné avec de la farine de blé (froment) uniquement. Il ne peut pas être fait de farine de riz, d’avoine... ou d’un mélange de blé et autres farines, tel le pain "multi grains" 1.
Dans l’Église de rite latin, le pain doit être azyme, c’est-à-dire sans levain. Cependant, un pain avec levain, quoique matière illicite, serait quand même matière valide.
Le pain à consacrer ne doit comporter que de la farine et de l’eau. Toutefois, s’il contient de légères traces de levain, de sel ou de lait, par exemple, il pourra encore être matière valide, étant encore une substance de pain à l’eau. Mais un pain brioché aux raisins, par exemple, ne serait pas matière valide.
Alors, qu’est-ce que contenait le pain apporté par les paroissiens ? Il y a de forte chances que cette matière ait été invalide en soi.
Pour toutes ces raisons, la consécration décrite dans la question est très probablement invalide. Dans ce cas, il n’y a pas eu de Messe, car c’est la Consécration qui est le cœur de la Messe. Pas de Consécration valide, pas de Messe, pas d’Eucharistie.
Si tel est le cas, il faut ajouter que l’Église prévoit des sanctions pour tout prêtre qui feint (fait semblant) d’administrer un sacrement. (Canon 1379)
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Si l’on a participé à une telle cérémonie, que faire avec le pain en notre possession ?
Étant donné qu’il y a un risque, minime mais réel, que la consécration ait été tout de même valide, il faut appliquer le principe de précaution : traiter ce pain avec le plus grand respect, au cas où il serait réellement le Corps du Christ.
Ceci signifie qu’il faut le consommer avec respect, le plus tôt possible, en étant en "état de grâce" (sans faute grave non pardonnée sur la conscience), et en prenant garde de ne pas perdre de parcelles, étant donné que nous savons que le Corps du Christ est entièrement présent dans chaque parcelle de pain consacré.
Si ce pain était conservé dans un contenant lavable (sac de plastique, par exemple), il faut rincer soigneusement le contenant avec de l’eau et consommer le liquide, pour ne perdre aucune parcelle. Si l’on ne peut consommer l’eau, il faut en disposer de façon à éviter toute profanation. On la versera en terre en un endroit que l’on ne piétine pas, par exemple au pied d’un arbre. Surtout pas dans l’évier ou la toilette !
Si le contenant n’est pas lavable (par ex.: un sac de papier), on le fera brûler et on disposera des cendres de la même façon que l’eau, c’est-à-dire en les enterrant.
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Ne prenons jamais part à de telles cérémonies sacrilèges et à de telles profanations. Dieu ne mérite pas cela. ■
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(1) Notons au passage que les hosties “brunes”, étant confectionnées de blé brut (farine non tamisée), sont quand même matière valide ; car ce qui donne la couleur brune est tout simplement la partie du grain de blé (le son) qu’on a conservée, tandis qu’on l’enlève lorsqu’on désire une farine plus raffinée. Avec ou sans son, il s’agit de froment (blé). Cependant, il est toujours préférable d’utiliser des hosties blanches, à cause du symbolisme de pureté qui s’y rattache et qui convient davantage au Corps du Christ.
Paroles essentielles pour une Consécration valide à la Messe :
QUESTION: Quelles sont les paroles essentielles pour que la Consécration à la Messe soit valide ? Parfois je vois des prêtres qui changent les paroles, et je ne sais jamais si j'ai finalement assisté à une vraie Messe !
RÉPONSE : C'est un devoir très grave, pour tout prêtre, de ne rien changer aux paroles de la Consécration. Ce sont les paroles mêmes de Jésus et, au moment où le prêtre les prononce, c'est Jésus Lui-même qui les dit par sa bouche.
Les paroles essentielles, pour le changement substantiel (transformation) du pain en le Corps du Christ, sont : ‟Ceci est mon Corps”.
Les mots essentiels pour le changement substantiel (transformation) du vin en le Sang du Christ, sont : ‟Ceci est mon Sang” ou encore ‟Ceci est la coupe de mon Sang” .
Si ces mots sont changés ou omis, il n'y a pas de Consécration : le pain et le vin ne deviennent pas le Corps et le Sang du Christ et, par conséquent, il n'y a pas de Messe ni de communion eucharistique.
Par exemple, un prêtre qui dirait ‟Ceci est la coupe de ma vie” ou ‟Voilà ma présence corporelle” ne consacrerait pas validement.
Par contre, le prêtre qui change d'autres passages de la Consécration commet un péché, mais ne rend pas, de ce fait, la Consécration invalide. ■
Prenez et mangez... avec les mains ?
QUESTION: Je n’aime pas cela quand vous parlez de la communion dans la main, surtout en ces temps de pandémie où il faut tellement faire attention. J’ai posé la question à un père Jésuite qui m’a répondu : ‟Jésus a dit “Prenez et mangez” ; quand on prend, on prend avec les mains”. Cela ne m’inquiète pas du tout de communier ainsi et Jésus m’aime quand même…
RÉPONSE : Il ne s’agit pas de savoir si Dieu nous aime, car celui-ci aime toutes ses créatures. Cependant, cela ne signifie pas qu’Il aime toutes leurs actions ! La question, dans la façon de recevoir la Sainte Communion, se pose plutôt ainsi : ‟Comment est-ce que je réponds à cet Amour ?”.
Quand on aime réellement quelqu’un on le respecte et on évite autant que possible tout ce qui pourrait lui nuire, lui déplaire, le blesser moralement ou physiquement. Quand cette personne est Dieu lui-même, le devoir de respect s’impose au plus haut degré.
Chaque fois qu’on manipule le Corps du Christ, entièrement présent non seulement dans l’hostie complète, mais aussi en chaque parcelle de cette hostie, il y a un risque que de telles parcelles d’hostie se détachent et tombent par terre, s’accrochent aux vêtements ou aux mains, et se retrouvent à être piétinées, ou traitées comme si elles n’étaient pas le Corps du Christ. D’où les nombreuses précautions qui ont toujours été prescrites aux prêtres par l’Église, à partir de la Consécration, dans l’administration de la Sainte Communion, et dans le nettoyage des vases sacrés après la Messe.
La communion dans la main favorise au plus haut point la dispersion des Parcelles eucharistiques (le Corps du Christ) et leur profanation. C’est pourquoi il est d’usage multiséculaire que la Communion soit donnée sur la langue, ce qui réduit au maximum le risque de profanations. L’usage actuel de la communion dans la main n’est pas la façon normale de communier. Cette pratique n’a pas été demandée par Vatican II, ni par le Nouvel Ordo adopté peu après le concile.
Historiquement, il s’agit d’une permission spéciale qui fut extorquée au Pape Paul VI par certains diocèses désobéissants. Cette permission (Indult) accordée en exception, et non au monde entier tel qu’on nous l’impose maintenant, n’a que valeur de "tolérance" envers cette pratique qui s’était installée contre la volonté du Saint-Père. Le Magistère ne l’a jamais recommandée, et encore moins imposée. Au contraire, des papes tels que saint Jean-Paul II et Benoît XVI s’y sont montrés défavorables.
Si des prêtres, des évêques ou même plus haut, refusent aux fidèles la communion sur la langue, ils outrepassent leurs droits et désobéissent à Jésus et à l’Église. Nous ne devons pas les suivre dans cette désobéissance qui blesse le Cœur de Jésus.
De plus, refuser la communion sur la langue au nom de la pandémie est un manque de Foi en la Toute-Puissance de Dieu. Lui qui a dit ‟Je suis la Vie” peut-Il donner la mort, la maladie ? Le prétendre est lui faire injure.
Lors de la peste de 1576-1578, l’évêque saint Charles Borromée visitait les pestiférés pour leur apporter les sacrements. Il a toujours donné la communion sur la langue (sans Purell !) et jamais il n’a contracté la peste. Au contraire, il a été témoin de nombreuses guérisons physiques accordées lors de la réception de Jésus-Hostie.
D’autre part, la pratique de la communion dans la main banalise ce sacrement, lui enlevant, aux yeux des fidèles, son caractère sacré et unique. Trop souvent la communion est devenue un rituel social, "pour faire comme les autres", sans préparation intérieure, sans attention ni adoration, sans humilité. On va communier debout parce qu’on est “adulte” (!), en tendant la main comme on le fait pour réclamer sa paie… La communion dans la main fait perdre la foi en Jésus réellement présent sous l’apparence du pain.
Venons-en à cette phrase de Jésus ‟Prenez et mangez”. Tout d’abord, il est inexact d’affirmer qu’on prend toujours avec les mains. Si vous prenez votre bain, j’imagine que vous n’arrachez pas le meuble à deux mains pour le tenir serré contre vous… tout comme je doute que vous laissiez votre jeune enfant plonger à pleine main dans la bouteille quand vous lui intimez de prendre son sirop pour le rhume ! Il prend réellement son sirop, mais dans la bouche, par votre main.
Les Évangiles ont été écrits en grec et en hébreux, puis traduits en latin notamment dans la Vulgate de saint Jérôme qui est utilisée dans la Liturgie officielle de l’Église. Certaines nuances de ces langues anciennes sont difficiles à reproduire dans les langues modernes.
La traduction française ‟PRENEZ et mangez-en tous” que la Sainte Liturgie nous présente en latin par les mots "ACCIPITE et manducate", se traduit précisément par “RECEVEZ”… D’ailleurs, dans le contexte de la Dernière Cène, cette invitation s’adresse aux Apôtres-Ministres (les premiers prêtres et évêques)…
Faut-il rappeler que, à l’exception du prêtre, seul le diacre, en raison de sa consécration diaconale qui en fait un ministre officiel au service de l’Eucharistie, a normalement la permission de toucher au Corps du Christ ? Les prêtres ont, de plus, une consécration spéciale des doigts en vue du grand mystère qui s’accomplit entre leurs mains, lors de la Consécration, à la Messe.
Il faut savoir que l’institution de la Sainte Eucharistie s’est déroulée dans le cadre de la Cène juive, laquelle comporte le rite de la "Bouchée" : depuis Moïse, le père de famille, dans la Cène juive qui anticipait la Cène du Messie, réservait le "Pain du Messie" pour la fin du repas de la Pâque, et il le donnait à chacun uniquement en le leur déposant dans la bouche. Voilà pourquoi les Évangiles nous indiquent que Jésus prit ce Pain, le consacra, et donna "la bouchée" à ses disciples à l’Institution de la Cène Nouvelle. ("Comment recevoir la sainte Communion, Histoire et textes officiels de l’Église", attribué à l’abbé Christian Gouyaud)
Un véritable “retour aux sources” serait donc de reprendre la pratique de la communion sur la langue et non pas de rétrograder vers un usage plus risqué au niveau des profanations, moins respectueux dans son ensemble, occultant passablement la réalité sacrée qui se cache derrière les apparences du pain et du vin, et incitant, en bout de ligne, à une perte progressive de la Foi eucharistique. ■
QUESTION: Un prêtre a-t-il le droit de refuser de donner la communion sur la langue?
RÉPONSE : Absolument pas. La réception de la Communion sur la langue est un usage datant de l'époque apostolique, endossée par l'Église depuis toujours, et par de nombreux papes dont saint Jean-Paul II (qui, en 1980, confessa franchement ne pas être favorable à la pratique de la communion debout et dans la main, et ne pas la recommander), et Benoît XVI qui réintroduisit dès 2008 l'usage de la communion à genoux et sur la langue partout où il officia.
Un prêtre (et même le Pape) ne peut déclarer hors-la-loi un usage multiséculaire de l'Église. La communion dans la main telle que pratiquée aujourd’hui est seulement tolérée par l'Église qui se l'est fait “entrer dans la gorge” par certains diocèses désobéissants, il y a quelques décennies. Mais le Magistère ne l'impose surtout pas.
Vous êtes absolument dans votre droit de communier sur la langue et le prêtre a le devoir de respecter votre droit. ■
Communion spirituelle, état de péché et contrition parfaite :
QUESTION: Vous dites qu’il faut être en état de grâce pour faire la communion spirituelle. Je voudrais faire la communion spirituelle, puisque je n’ai plus accès à la Messe (églises fermées). Mais je n’ai pas non plus accès au prêtre pour me confesser et j’en aurais besoin… Ça veut donc dire que je ne pourrai jamais faire la communion spirituelle ? Je me sens abandonné…
RÉPONSE : Voici quelques éclaircissements de nature à vous consoler.
Il est vrai que la façon ordinaire demandée par Dieu aux Catholiques, pour recevoir le pardon de nos fautes, c’est de passer par l’absolution du prêtre. Mais il faut distinguer “pardon” et “absolution”.
L’absolution garantit le pardon, même si nous regrettons nos fautes uniquement par peur du châtiment ou par honte du péché (ce qu’on appelle “contrition imparfaite” ou “attrition”). Voilà pourquoi, en cas de péché grave, l’absolution du prêtre est toujours requise avant de communier sacramentellement (avec l’Hostie), pour éviter de faire une communion sacrilège.
Toutefois, il existe une autre façon de recevoir le pardon de Dieu pour nos péchés et, par conséquent, de recouvrer immédiatement l’état de grâce même avant d’entrer au confessionnal. Cette voie a été, durant tout l’Ancien Testament, la seule façon d’être pardonné, puisque Jésus n’avait pas encore institué le sacrement de Pénitence. Elle l’est encore aujourd’hui pour tous les non-Catholiques et les fidèles qui meurent sans les secours d’un prêtre. Il s’agit de la contrition parfaite.
Le terme peut sembler “effrayant” et la chose inaccessible, car on s’imagine souvent qu’une telle perfection de la contrition (regret des péchés) ne peut être atteinte que par les saints… Ceci est une erreur !
La contrition parfaite consiste à regretter ses péchés par motif d’amour de Dieu. C’est la douleur d’avoir offensé Dieu qui est si bon, de l’avoir blessé au Cœur, d’avoir été la cause de ses souffrances sur la Croix, de l’avoir payé d’ingratitude, etc. C’est ce que nous exprimons dans l’Acte de contrition, que nous devrions répéter souvent du fond du cœur :
‟Mon Dieu, j’ai un extrême regret de vous avoir offensé, parce que Vous êtes infiniment Bon, infiniment Aimable, et que le péché Vous déplaît. Pardonnez-moi par les mérites de Jésus-Christ mon Sauveur. Je me propose, moyennant votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence.”
C’est la perfection du motif qui rend notre contrition parfaite : lorsque nous considérons et détestons le péché, non pas tant comme le mal de l’homme, que comme le mal de Dieu outragé, ce qui est le plus grand de tous les maux.
Cette contrition, qui sous-entend la résolution de ne plus pécher, jointe au désir de se confesser au prêtre quand on le pourra (1), nous réconcilie avec Dieu qui accorde aussitôt son pardon et sa grâce sanctifiante à l’âme repentante.
La contrition parfaite compte plusieurs degrés : du premier de gré, où l’on ne regrette de cette façon que les péchés mortels ; jusqu’au degré où l’on regrette même nos imperfections. Mais peu importe le degré, si le motif est l’amour de Dieu, il s’agit de contrition parfaite et, par conséquent, ses effets essentiels sont produits dans l’âme.
Il n’est pas nécessaire de “ressentir” cette contrition de façon sensible. Quelqu’un peut être remué à en pleurer, et être rempli de haine contre son péché en considérant que celui-ci lui a mérité l’enfer. Et pourtant cette contrition ne sera qu’imparfaite, parce qu’elle n’a comme motif que la crainte des châtiments.
Par contre si, dans notre cœur et notre volonté, nous considérons avec horreur et haine notre péché qui outrage Dieu, précisément parce qu’il offense Dieu, alors notre contrition est parfaite, à cause de la perfection du motif, bien que notre sensibilité ne soit nullement émue.
En somme, il suffit d’avoir "du cœur" pour être capable de produire un acte de contrition parfaite.
Comme une faute grave peut, en l’instant d’un éclair, nous faire perdre l’état de grâce, ainsi la contrition parfaite peut, tout aussi subitement, nous faire recouvrer l’état de grâce.
En ces temps où l’accès au sacrement de Pénitence est impossible, pour la plupart d’entre nous, recourons à cette contrition parfaite pour nous remettre dès que possible en grâce avec Dieu, et augmenter en nous la charité. Tant que l’on n’est pas en état de grâce, on ne peut gagner de mérites pour le Ciel et si la mort nous surprenait dans cet état, ce serait l’enfer pour l’éternité. Pensons-y bien...
La communion spirituelle requiert, il est vrai, l’état de grâce, mais pas nécessairement que cet état de grâce nous ait été rendu par l’absolution du prêtre. C’est là une différence notable avec la communion sacramentelle qui, elle, requiert préalablement l’absolution sacramentelle pour les fautes graves.
Bien sûr, nous ne pouvons pas avoir la certitude absolue d’avoir vraiment eu cette contrition parfaite. Dans le doute, au moment de faire la communion spirituelle, demandons à Dieu, en toute simplicité, de venir en nous par sa grâce ‟si nous sommes en état de le recevoir, et si ce n’est pas le cas, de nous aider à avoir la contrition parfaite.” Dieu est sensible à notre bonne volonté. ■
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(1) Cette résolution de se confesser est nécessaire à tout fidèle qui connaît l’existence et la nécessité de la confession sacramentelle. Pour tous ceux qui l’ignorent de bonne foi, Dieu tient compte de leur bonne volonté, sachant que s’ils connaissaient cette obligation, ils la rempliraient pour accomplir la volonté de Dieu.
Faire une communion spirituelle ou communier dans la main ?
‟Beaucoup de saints ont vécu des années sans communion : par exemple sainte Marie l'Égyptienne qui a passé 47 ans dans le désert, et beaucoup de solitaires comme saint Paul et saint Antoine. Le Saint-Esprit qui les avait conduits dans la solitude, réparait ce qui leur manquait dans les sacrements.” Benoît XIV (...)
‟Néanmoins, celui qui ne peut recevoir la Sainte Communion est obligé de communier spirituellement, c'est-à-dire avoir le désir de la recevoir en attendant qu'il ait l'occasion de communier sacramentellement.” Saint Thomas d'Aquin (Tiré du Catéchisme de François Spirago, chapitre 2, avec Imprimatur – 1903).
* * * * *
Si nous sommes dans l’impossibilité de recevoir la Sainte Communion sur la langue à cause des restrictions qui ont cours présentement dans nos églises, il est préférable de faire une communion spirituelle plutôt que de recevoir le Corps du Christ dans nos mains. À cet effet, nous pouvons, à notre choix, faire une prière personnelle ou nous servir de l’une ou l’autre prière que nous retrouvons ci-après.
Prières de communion spirituelle :
Mon Jésus, je crois à votre présence dans le Très Saint Sacrement. Je vous aime plus que toute chose et je désire que vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant vous recevoir sacramentellement dans mon cœur ; venez-y au moins spirituellement. Je vous embrasse comme si vous y étiez déjà venu et je m’unis à vous tout entier. Ne permettez pas que j’aie jamais le malheur de me séparer de vous.
Saint Alphonse-Marie de Liguori :
À vos pieds, ô mon Jésus, je me prosterne et je Vous offre le repentir de mon cœur contrit qui s’humilie en sa petitesse et en votre sainte Présence. Je Vous adore dans le Sacrement de votre Amour, l’ineffable Eucharistie. Je désire Vous recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur Vous offre. En attendant le bonheur de la Communion Sacramentelle, je désire Vous posséder en esprit. Venez à moi, ô mon Jésus puisque pour ma part je viens à Vous. L’amour embrase tout mon être, à la vie, à la mort. Je crois en Vous, j’espère en Vous, je Vous aime. Amen.
Père James A. Callas, s.j., Dublin – Irlande 28 déc. 1898
SOURCE : Revue “En Route”.
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"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
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