Jésus prie son Père : "Multiplie, mon Père, mes tortures, mais donne-moi l'âme de Judas"
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Message  Invité Ven 24 Fév 2012 - 6:19

DOULEUR, PRIERE, PENITENCE DE JESUS
(Maria Valtorta, tome 5, chapitre 5, pages 32/36)
Note liminaire :
Nous sommes au tout début de la troisième année de la vie publique de Jésus.
Jésus, pour la sécurité de deux disciples, Jean d’Endor, malade, et une jeune femme nommée Sintica qui sont tous deux recherchés par les responsables du Temple, a décidé d’éloigner ces derniers définitivement de Jérusalem et de les envoyer vivre à Antioche, dans une propriété de Lazare dont l’intendant, appelé Philippe, a reçu de son maître toutes les instructions nécessaires.
Là, Jean d’Endor et Sintica, passant pour des serviteurs de Lazare, sont chargés de la préparation de l’Eglise en Asie Mineure.
Pour le voyage, ils sont accompagnés par Jésus, Pierre, Jean, Simon le Zélote, Mathieu, André, Jacques et les deux fils d’Alphée.
Le char, tiré par un âne robuste et conduit par Pierre, se dirige vers Ptolémaïs. De là, ils iront par mer jusqu’à Tyr et de Tyr, en bateau jusqu’à Antioche.
Jésus les quitte à Ptolémaïs et c’est à proximité de cette localité que nous le retrouvons alors qu’Il cherche un refuge pour la nuit…



…Il revient en arrière dans l'ample caverne et cherche un endroit abrité où il entasse des feuilles sèches poussées dans l'antre par les vents. Une bien misérable couchette, une épaisseur de feuilles sèches mise entre son corps et le sol nu et glacé...

Il se laisse tomber dessus en restant inerte, étendu, les mains sous la tête, les yeux fixés sur la voûte rocheuse, pensif, abasourdi dirais-je, comme quelqu'un qui a supporté un effort ou une douleur supérieure à ses forces. Puis lentement des larmes, sans sanglots, commencent à descendre de ses yeux et coulent sur les deux côtés du visage, en se perdant dans les cheveux du côté des oreilles et en finissant certainement dans les feuilles sèches...

Il pleure ainsi, longuement, sans parler ni faire de mouvements... Puis il s'assoit, la tête entre les genoux qu'il soulève et entoure de ses mains entrelacées, il appelle de toute son âme la Mère lointaine :

«Maman ! Maman ! Maman ! Mon éternelle douceur ! Oh ! Maman ! Oh ! Maman ! comme je te voudrais tout près ! Pourquoi ne t'ai-je pas toujours, seul réconfort de Dieu ? »

Seule la cavité de la grotte répond par un murmure d'écho imparfait à ses paroles, à ses sanglots, et il semble qu'elle sanglote elle aussi dans ses recoins, ses roches et dans les petites stalactites qui pendent dans un coin, celui peut-être qui est le plus exposé au travail des eaux intérieures.

Les pleurs de Jésus continuent, bien que plus calmes, comme si seulement d'avoir appelé sa Mère l'avait réconforté, et lentement ils se sont changés en monologue.

«Ils sont partis... Et pourquoi ? Et pour qui ? Pourquoi ai-je dû donner cette douleur ? Et pourquoi me la donner, puisque déjà le monde en remplit ma journée ? ...Judas ! »

Qui sait où s'envole la pensée de Jésus qui relève sa tête de ses genoux et regarde devant Lui, les yeux dilatés et le visage tendu de quelqu'un qui est absorbé par les spectacles spirituels de l'avenir ou par de grandes méditations. Il ne pleure plus, mais il souffre visiblement. Puis il semble répondre à un interlocuteur invisible et, pour le faire, il se dresse debout.

«Je suis homme, Père. Je suis l'Homme. La vertu d'amitié, blessée et déchirée en Moi, se tord et se lamente douloureusement...
Je sais que je dois tout souffrir. Je le sais. Comme Dieu, je le sais, et comme Dieu je le veux, pour le bien du monde. Comme homme aussi je le sais, parce que mon esprit divin le communique à mon humanité. Et comme homme aussi, je le veux, pour le bien du monde. Mais quelle douleur, ô mon Père !

Cette heure est beaucoup plus pénible que celle que j'ai vécue avec ton esprit et le mien au désert... Et elle est bien plus forte la tentation présente de ne pas aimer et de ne pas supporter à mes côtés l'être visqueux et tortueux qui a pour nom Judas, la cause de la grande douleur qui m'abreuve et me sature, et qui torture les âmes auxquelles j'avais donné la paix.


Père, je le sens. Tu deviens plus sévère avec ton Fils à mesure que j'approche du terme de cette expiation que je fais mienne en faveur du Genre Humain. De plus en plus s'éloigne de Moi ta douceur, et apparaît sévère ton visage à mon esprit, qui se trouve toujours plus repoussé dans les profondeurs, là où l'Humanité, frappée par ton châtiment, gémit depuis des millénaires.

Elle m'était douce la souffrance, doux le chemin au commencement de l'existence, douce aussi quand, de fils du menuisier, je devins le Maître du monde en m'arrachant à une Mère pour Te donner Toi, Père, à l'homme tombé. Elle m'était douce encore, en comparaison de maintenant, la lutte avec l'Ennemi, dans la tentation du désert. Je l'ai affrontée avec la hardiesse d'un héros aux forces intactes... Oh ! mon Père !... maintenant mes forces sont alourdies par l'absence d'amour et par la connaissance de trop de personnes et de trop de choses...

Satan, je le savais, s'en serait allé, et il s'en est allé, une fois la tentation finie, et les anges vinrent pour consoler ton Fils d'être homme, soumis à la tentation du Démon.
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Jésus prie son Père : "Multiplie, mon Père, mes tortures, mais donne-moi l'âme de Judas" Empty Mais maintenant la tentation ne cessera pas !

Message  Invité Ven 24 Fév 2012 - 6:50

Mais maintenant elle ne cessera pas, une fois passée l'heure où l'Ami a souffert pour les amis envoyés au loin, et pour l'ami parjure qui lui nuit de près et de loin. Elle ne cessera pas.

Ils ne viendront pas tes anges me consoler de cette heure et après cette heure.

Mais il viendra le monde, avec toute sa haine, ses moqueries, son incompréhension. Mais il viendra, et il sera toujours plus près et plus tortueux et plus visqueux, le parjure, le traître, le vendu à Satan. Père !!...»

Ce cri est vraiment déchirant, c'est un cri d'épouvante, un appel, et l'agitation de Jésus me rappelle l'heure du Gethsémani.

«Père! Je le sais, je le vois... Pendant que Moi ici je souffre et vais souffrir, et que je t'offre ma souffrance pour sa conversion, et pour ceux qui ont été arrachés à mes bras, et qui sont en train d'aller, le coeur transpercé, à leur destin, lui se vend pour devenir plus grand que Moi, le Fils de l'homme !

C'est Moi, n'est-ce pas, le Fils de l'homme ? Oui. Mais je ne suis pas seul à l'être. L'Humanité, l'Eve prolifique a engendré ses fils, et si je suis l'Abel, l'Innocent, Caïn ne manque pas dans la descendance de l'Humanité. Et si je suis le Premier-Né, parce que je suis tel qu'auraient dû l'être les fils de l'homme, sans tache à tes yeux, lui, engendré dans le péché, est le premier de ce qu'ils sont devenus après avoir mordu le fruit empoisonné.

Et maintenant, non content d'avoir en lui les ferments répugnants et les blasphèmes du mensonge, la contre charité, la soif de sang, le désir cupide de l'argent, l'orgueil et la luxure, il s'insatanise, homme qui pouvait devenir ange, pour être l'homme qui devient démon... "Et Lucifer voulut être semblable à Dieu, et pour cela il fut chassé du Paradis et, changé en démon, il habita l'Enfer".

Mais, Père ! Oh ! mon Père ! Je l'aime... je l'aime encore. C'est un homme... C'est un de ceux pour lesquels je t'ai quitté... Au nom de mon humiliation, sauve-le... permets-moi de le racheter, Seigneur Très-Haut ! Cette pénitence est plus pour lui que pour les autres !

Oh ! je sais l'inconséquence de ce que je demande, Moi qui sais tout ce qu'il est !... Mais, mon Père, pour un instant, ne vois pas en Moi ton Verbe. Contemple seulement mon Humanité de Juste... et permets que Moi, pour un instant, je puisse être seulement "l'Homme" grâce à Toi, l'Homme qui ne connaît pas l'avenir, qui peut s'illusionner... l'Homme qui, ne sachant pas l'inéluctable destin, peut prier avec une espérance absolue pour t'arracher le miracle.

Un miracle ! Un miracle pour Jésus de Nazareth, pour Jésus de Marie de Nazareth, notre Eternelle Aimée ! Un miracle qui viole ce qui est marqué et l'annule! Le salut de Judas ! Il a vécu à mes côtés, il a bu mes paroles, il a partagé la nourriture avec Moi, il a dormi sur ma poitrine... Pas Lui, que ce ne soit pas lui mon satan !...

Je ne te demande pas de n'être pas trahi... Cela doit être et sera... pour que, par ma douleur de trahi soient annulés tous les mensonges, comme par ma douleur de vendu soient expiées toutes les avarices, comme par mon déchirement de blasphémé soient réparés tous les blasphèmes, et pour celui de n'être pas cru soit donnée la foi à ceux qui sont et seront sans foi, comme par ma torture soient purifiées toutes les fautes de la chair...!

Mais, je t'en prie : pas lui, pas lui,
Judas, mon ami, mon apôtre !

Je voudrais que personne ne trahisse... Personne... Pas même le plus éloigné dans les glaces hyperboréennes ou les feux de la zone torride... Je voudrais que le Sacrificateur ce fût Toi seul... comme les autres fois Tu l'as été en brûlant par tes feux les holocaustes... Mais puisque je dois mourir de la main de l'homme, et plus que vrai bourreau sera un bourreau l'ami traître, le putréfié qui aura en lui la puanteur de Satan, et déjà l'aspire en lui, pour être semblable à Moi en puissance... ainsi pense-t-il dans son orgueil et dans sa convoitise, puisque c'est par la main de l'homme que je dois mourir,...

...Père, accorde-moi que ce ne soit pas
celui que j'ai appelé ami et aimé comme tel,
qui soit le Traître.

Multiplie, mon Père, mes tortures,
mais donne-moi l'âme de Judas...
Je mets cette prière sur l'autel de ma Personne victime...
Père, accueille-la !...

Le Ciel est fermé et muet !...
C'est donc cela l'horreur que j'aurai avec Moi jusqu'à la Mort ?

Le Ciel est muet et fermé !...
Ce sera donc cela le silence et la prison dans laquelle expirera mon esprit ?

Le Ciel est fermé et muet !...
Ce sera donc cela la suprême torture du Martyr ? ...

Père, que soit faite ta Volonté et non la mienne...

Mais, à cause de mes peines, oh ! cela au moins ! à cause de mes peines, donne paix et illusion à l'autre martyr de Judas, à Jean d'Endor, mon Père...

Lui est réellement meilleur que beaucoup. Il a parcouru un chemin que peu connaissent et connaîtront. Pour lui, tout ce qui est de la Rédemption est déjà accompli.

Donne-lui donc ta paix pleine et complète, pour que Moi, je l'aie dans ma Gloire quand pour Moi aussi tout sera accompli pour t'honorer et t'obéir... Mon Père !

Jésus a glissé tout doucement à genoux, et maintenant il pleure, le visage contre terre, et il prie pendant que la lumière du court jour d'hiver meure avant l'heure dans la caverne obscure, et le fracas du torrent semble prendre plus de force à mesure que l'ombre envahit la vallée...
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