L'univers créé par Dieu : les différents règnes terrestres
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Message  Invité Ven 16 Juil 2010 - 9:31








- extraits des pages 92 à 96 de l’ouvrage « Leçons sur l’Epître de Saint Paul aux Romains » :



« […] Dieu créa l’Univers à partir du chaos. Il le créa en établissant un ordre parfait au sein des matières et des éléments chaotiques, et en formant les mondes, les saisons, les créatures et les éléments qui existent depuis des millions de siècles. Mais rares sont ceux qui, en considérant l’Univers, savent découvrir à quel point il ressemble à une échelle ; à un chant qui, de note en note, monte toujours plus haut, jusqu’à atteindre la note parfaite et sublime. Peu réalisent que cette création est formée d’une suite non interrompue d’actes pro-créateurs qui sont orientés vers des formes toujours plus complètes et parfaites, jusqu’à la complétude parfaite.

Observe : d’abord, à partir des molécules solides, des vapeurs et des feux désordonnés qui forment la nébuleuse originaire, on assiste à la formation de la Terre et des eaux. Des minéraux sont renfermés dans la Terre et dilués dans les eaux destinées à former les mers, les lacs, les sources et les rivières à venir, tandis que les molécules solides forment une croûte qui devient comme le creuset pour les feux, les souffres et les métaux qui bouillonnent à l’intérieur, et en même temps sert de lit aux eaux qui sont en surface. L’atmosphère se purifie quelque peu, partiellement dégagée de ce qui rendait pesante la nébuleuse originaire, et voilà la Terre qui apparaît, lancée sur sa trajectoire. Une Terre encore nue, stérile, muette, traverse en silence les espaces sidéraux, avec ses montagnes aux crêtes chauves, qui se détachent à peine de la surface liquide et sombre des futurs bassins.



Après quoi, voici la lumière. Pas encore la lumière du soleil, de la lune, ou des étoiles. Le soleil, la lune et les étoiles sont des créatures plus jeunes que le globe terrestre. A leur création le ciel, c’est-à-dire l’ "air-élément", fut débarrassé de tout ce qui restait du nuage primordial. Les astres et les planètes resplendirent, en donnant au globe terrestre avec leur splendeur quantité d’éléments vitaux.

Mais la lumière existait déjà, et bien avant eux. Une lumière indépendante de toute source autre que celle du vouloir de Dieu lui-même. Une lumière mystérieuse, dont les anges seuls purent contempler les mystérieuses opérations en faveur du globe terrestre. Parce que rien de ce que Dieu a créé n’est inutile ; aucune chose n’a été créée sans une raison d’ordre parfait. Ainsi donc, si la lumière est venue avant les astres et les planètes, cela signifie que la Perfection a fixé cet ordre créatif pour des raisons utiles et raisonnables. Le soleil, la lune et les étoiles sont venus par la suite.

Une fois que l’élément "air" fut vidé de ses gaz nocifs et enrichi de ceux qui sont utiles à la vie, ce même air favorisa la survie des nouvelles créatures : les végétaux. Voilà des créatures encore esclaves dans leurs racines, mais qui déjà possèdent le mouvement dans leurs branches ; des créatures qui, une fois créées, sont en mesure de se reproduire grâce à leurs propres éléments, une chose que la poussière de la Terre, les minéraux et les eaux ne peuvent pas faire. Ce que ces trois choses dernières peuvent faire, c’est changer d’apparence ou de nature, mais elles ne peuvent sûrement pas se reproduire. Sous terre, le bois peut devenir charbon, les charbons peuvent devenir des pierres précieuses, les feux peuvent se changer en souffre, l’eau peut devenir vapeur, la vapeur peut redevenir de l’eau… ; tout cela peut se transformer, ou se consumer, mais non se reproduire.



Se reproduire : le monde végétal le peut. Les végétaux ont la sève et les organes de reproduction qui les rendent capables de féconder ou d’être fécondés, mais la liberté de vouloir, ne serait-ce que de façon instinctive, ils ne l’ont pas. Ils sont soumis à des lois climatiques, obéissent aux saisons, se plient au vouloir des éléments, ou à celui de l’homme. Le palmier ne pourrait pas vivre et donner ses fruits en territoire gelé, ni le lichen polaire décorer les rochers des régions torrides. Une plante ne pourrait fleurir hors saison, ni échapper au cyclone, à l’incendie, ou à la hache. Et cependant, cette vie végétative est déjà un prodige d’avancement sur le chemin qui monte du chaos vers la perfection de la Création.

L’ascension se poursuit avec la vie du royaume animal. Cette forme de vie, chez les êtres qui en font partie, peut s’exprimer par le mouvement, l’instinct et l’appétit volitif. Ici aussi il y a un ordre progressif. Déjà l’animal est libre de choisir sa tanière et sa compagne. Il peut fuir devant le piège que l’homme ou les éléments naturels lui opposent. Il possède un instinct, et même plus qu’un instinct, un magnétisme propre à lui seul qui l’avertit de l’approche d’un cataclysme et l’oriente dans la recherche d’un abri. Il dispose d’une capacité rudimentaire de penser et de décider sur comment se nourrir, comment se protéger, comment attaquer, comment se laisser apprivoiser par l’homme et comment demeurer son ami.

Les animaux possèdent les perfections créatrices de la lymphe vitale (le sang), mais chez eux aussi, comme chez les plantes, on trouve les organes de la reproduction et les perfections créatrices déjà présentes dans la poussière, la pierre, et les minéraux. Que vous disent les scientifiques à propos du squelette, du sang, de la moelle et des organes ? Ne vous enseignent-ils pas qu’ils sont constitués de substances appelées minérales, les mêmes, au fond, que celles qui composent la Terre que l’homme habite et que peuplent les animaux ?

On peut donc dire que dans le règne animal se retrouve, mais perfectionné, tout ce qui compose les règnes inférieurs, c'est-à-dire les règnes minéral et végétal. Et l’échelle monte.

La note va plus haut et se fait plus pure. Elle devient de plus en plus complète, de plus en plus apte à glorifier le Très-Haut.



Et voilà l’homme. L’homme qu’aucun des trois règnes qui précèdent ne pourrait contenir, car le premier n’a pas la lymphe, le deuxième n’a pas le mouvement et le troisième n’a pas la raison. Chez l’homme s’ajoute le quatrième royaume, celui des créatures douées de parole, d’intelligence et de raison. Une raison capable de maîtriser les instincts. Une intelligence capable d’ouvrir son chemin vers des compréhensions et des visions très supérieures et qui parfois dépassent à l’infini les capacités qu’ont les animaux d’évaluer leur bien matériel. Une parole qui le rend apte à exprimer ses besoins et ses mouvements affectifs, et à saisir ceux des autres. Une parole qui lui permet aussi et surtout de rendre gloire à Dieu-Créateur, de le prier, ou bien d’évangéliser ceux qui l’ignorent.

Chez l’homme sont présents les règnes minéral, végétal, animal et humain, et aussi perfection dans la perfection, le royaume spirituel.

Voilà l’échelle qui à partir du désordre chaotique monte jusqu’au royaume surnaturel, en passant par le royaume naturel. Et à la créature naturelle en qui se résument, mais aussi se perfectionnent, tous les éléments et caractères qui forment les autres créations, Dieu inspire son souffle. Médite bien : Dieu inspire son souffle à une créature faite avec de la boue, c'est-à-dire de la poussière. Une poussière dans laquelle se trouvent mélangés des sels minéraux combinés avec l’élément eau ; une poussière constituée de chaleur (élément feu), respiration (élément air), perception visuelle, et perception mentale (élément lumière) ; une poussière formée de sang, de sérum, de glandes, et d’organes reproducteurs (lymphe) ; une poussière fournie d’instincts, de pensées, de mouvement, de liberté et de volonté. C’est donc à cette poussière que Dieu transmet son souffle, c'est-à-dire "le souffle de la Vie" […].

L’animal lui aussi possède la vie et la vision. Il a même une ébauche d’intelligence, quoique rudimentaire. Dans l’animal apprivoisé depuis des siècles par l’homme, cette intelligence rudimentaire s’est développée davantage et dans les comportements avec les humains elle est plus proche de la raison que de l’instinct, à l’encontre des animaux sauvages, chez qui l’instinct prédomine. Mais aucun animal, si apprivoisé, aimé et instruit qu’on le veuille, ne peut avoir cette puissance d’intelligence et de capacités que possède l’homme.

C’est l’âme qui distingue l’homme de l’animal. C’est l’âme qui divinise l’homme et le place au-dessus de tous les êtres crées ; qui transforme en un dieu-roi capable de dominer, de maîtriser, comprendre, instruire et pourvoir. C’est par l’âme qu’il participe à la sphère du divin ; autant par son origine que par ses destins futurs.

Illuminée par sa divine origine, l’âme sait, l’âme veut, l’âme peut avec une force qui est déjà celle d’un demi-dieu. Et Dieu favorise cette force. Il la soutient puissamment et l’aide dans la mesure où l’âme s’élève en justice, et l’homme se divinise par une vie de justice.

C’est l’âme qui donne à l’homme le droit de dire à Dieu : "Mon Père".

C’est l’âme qui transforme l’homme en temple vivant de l’Esprit-de Dieu.

C’est l’âme qui fait de la création de l’homme l’œuvre la plus parfaite de l’Univers ».



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