Vatileaks : l'ex-majordome du pape devant les juges
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Vatileaks : l'ex-majordome du pape devant les juges
Vatileaks : l'ex-majordome du pape devant les juge
Par lefigaro.fr Publié le 29/09/2012
Paolo Gabriele (à droite) est apparu impassible à l'audience.Crédits photo : OSSERVATORE ROMANO/REUTERS
Le procès de Paolo Gabriele, poursuivi pour avoir volé des documents confidentiels, a débuté samedi et se poursuivra le 2 octobre. Le secrétaire particulier de Benoît XVI sera appelé à témoigner.
Paolo Gabriele, l'ex-majordome du pape, a comparu samedi pour la première fois devant la justice du Vatican. Dans le cadre de l'affaire «Vatileaks», il est poursuivi pour le vol de nombreux documents confidentiels. Très pâle, les yeux baissés, l'accusé est apparu impassible.
Consacrée essentiellement aux requêtes d'exception ou de nullité des avocats, cette première audience a duré plus de deux heures. Les juges - trois magistrats laïcs - ont accepté de séparer le procès du majordome de celui de l'informaticien Claudio Sciarpelletti, poursuivi pour complicité. Ce deuxième procès est reporté à une date non précisée. Les magistrats ont en revanche rejeté plusieurs requêtes des avocats, dont celle de décréter l'incompétence du tribunal.
«Révéler le mal et la corruption» au sein du Vatican
Pour Paolo Gabriele, la prochaine audience a été fixée au 2 octobre. Elle sera consacrée à l'audition de l'accusé. La liste des témoins appelés à la barre a également été dressée. Parmi eux, six membres de la gendarmerie vaticane, une femme italienne attachée au service du pape, et surtout le secrétaire particulier de Benoît XVI . Mgr Georg Gänswein, 56 ans, considéré par certains comme l'éminence grise du pape, était le supérieur direct du majordome Paolo Gabriele. C'est lui qui, alerté par la gendarmerie vaticane, l'avait confondu en mai.
L'ex-majordome est accusé d'avoir subtilisé et photocopié pendant des mois des dizaines de documents confidentiels du pape et de ses collaborateurs. Il les transmettait ensuite au journaliste Gianluigi Nuzzi qui les a utilisés dans un livre, Sua santità (Sa Sainteté), révélant rivalités et violentes animosités, en particulier à l'encontre du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone. Gabriele a reconnu les faits qui lui sont reprochés, expliquant qu'il avait agi pour révéler le «mal et la corruption» au sein du Vatican. Arrêté le 23 mai dernier, il risque jusqu'à quatre ans de prison, à moins qu'il ne bénéficie d'une grâce papale.
Fait totalement inédit dans l'histoire de l'État pontifical, connu pour sa culture du secret, ce procès est ouvert à la presse. Mais la publicité des débats a été très strictement encadrée: seuls huit journalistes avaient été admis dans la petite salle du tribunal situé derrière la basilique Saint-Pierre. Et ils ne pouvaient utiliser ni appareils photos, ni caméras. Les seules images disponibles de l'audience sont transmises par le Saint-Siège
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Par lefigaro.fr Publié le 29/09/2012
Paolo Gabriele (à droite) est apparu impassible à l'audience.Crédits photo : OSSERVATORE ROMANO/REUTERS
Le procès de Paolo Gabriele, poursuivi pour avoir volé des documents confidentiels, a débuté samedi et se poursuivra le 2 octobre. Le secrétaire particulier de Benoît XVI sera appelé à témoigner.
Paolo Gabriele, l'ex-majordome du pape, a comparu samedi pour la première fois devant la justice du Vatican. Dans le cadre de l'affaire «Vatileaks», il est poursuivi pour le vol de nombreux documents confidentiels. Très pâle, les yeux baissés, l'accusé est apparu impassible.
Consacrée essentiellement aux requêtes d'exception ou de nullité des avocats, cette première audience a duré plus de deux heures. Les juges - trois magistrats laïcs - ont accepté de séparer le procès du majordome de celui de l'informaticien Claudio Sciarpelletti, poursuivi pour complicité. Ce deuxième procès est reporté à une date non précisée. Les magistrats ont en revanche rejeté plusieurs requêtes des avocats, dont celle de décréter l'incompétence du tribunal.
«Révéler le mal et la corruption» au sein du Vatican
Pour Paolo Gabriele, la prochaine audience a été fixée au 2 octobre. Elle sera consacrée à l'audition de l'accusé. La liste des témoins appelés à la barre a également été dressée. Parmi eux, six membres de la gendarmerie vaticane, une femme italienne attachée au service du pape, et surtout le secrétaire particulier de Benoît XVI . Mgr Georg Gänswein, 56 ans, considéré par certains comme l'éminence grise du pape, était le supérieur direct du majordome Paolo Gabriele. C'est lui qui, alerté par la gendarmerie vaticane, l'avait confondu en mai.
L'ex-majordome est accusé d'avoir subtilisé et photocopié pendant des mois des dizaines de documents confidentiels du pape et de ses collaborateurs. Il les transmettait ensuite au journaliste Gianluigi Nuzzi qui les a utilisés dans un livre, Sua santità (Sa Sainteté), révélant rivalités et violentes animosités, en particulier à l'encontre du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone. Gabriele a reconnu les faits qui lui sont reprochés, expliquant qu'il avait agi pour révéler le «mal et la corruption» au sein du Vatican. Arrêté le 23 mai dernier, il risque jusqu'à quatre ans de prison, à moins qu'il ne bénéficie d'une grâce papale.
Fait totalement inédit dans l'histoire de l'État pontifical, connu pour sa culture du secret, ce procès est ouvert à la presse. Mais la publicité des débats a été très strictement encadrée: seuls huit journalistes avaient été admis dans la petite salle du tribunal situé derrière la basilique Saint-Pierre. Et ils ne pouvaient utiliser ni appareils photos, ni caméras. Les seules images disponibles de l'audience sont transmises par le Saint-Siège
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sylvia- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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