Ces merveilleux franciscains du Bronx
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Ces merveilleux franciscains du Bronx
Ces incroyables franciscains du Bronx
L’action des franciscains. Le Bronx est l’une des cinq communes qui constituent l’agglomération de New York : non loin des gratte-ciels insolents des grands groupes américains, de Wall Street encaissée comme un canyon au fond duquel ruisselleraient des flots d’argent, c’est l’un des quartiers symboles de la pauvreté de l’Amérique : sur un million deux cent mille habitants, pas moins de 400 000 y vivent sous le seuil de pauvreté -essentiellement des noirs et des Portoricains.
En 1987, c’est dans ce quartier démuni de tout, dont tous les services collectifs ou privés s’exilaient, que huit capucins américains ont décidé de s’établir, pour retrouver la radicalité évangélique de l’ordre de Saint-François. Une paroisse abandonnée du quartier de Melrose fit l’affaire : l’environnement était terrible : misère, désespoir, crime organisé, trafics de drogues. Eux y apparaissaient comme des étrangers absolus, avec leurs armes simples : la pauvreté, la foi, la prière et l’espérance.
L’humanité simple de cette petite troupe partie évangéliser cette jungle urbaine a fait des merveilles : entre les squats et les demeures abandonnées, entre terrains vagues et carcasses de voitures en guise de monuments publics, leur engagement quotidien a contribué à rendre une dignité à des hommes et des femmes qui avaient perdu tout repère. Sans condamner les personnes, sans poursuivre ni menacer, les franciscains du Bronx assurent une présence d’autre chose que l’impitoyable loi du quotidien : un élan spirituel, une force de vie intérieure, qui rassérène les exclus du modèle américain.
La communauté est jeune et désormais nombreuse, preuve que cet engagement aux côtés des plus pauvres crée un effet d’entraînement : en moyenne, les frères ont 35 ans, et ils sont aujourd’hui une soixantaine. Barbus comme des prophètes, vêtus de longues robes de bure, chaussés de sandales, ils ne vivent que de dons et ignorent ce dont demain sera fait : presque toujours souriants, ils ont renoncé aux stress et aux angoisses de la vie en société. Et c’est parce que les habitants du Bronx voient l’authenticité et la force de leur démarche qu’ils [/size]reconnaissent en eux leurs frères.
http://www.afrik.com/article688.html
L’action des franciscains. Le Bronx est l’une des cinq communes qui constituent l’agglomération de New York : non loin des gratte-ciels insolents des grands groupes américains, de Wall Street encaissée comme un canyon au fond duquel ruisselleraient des flots d’argent, c’est l’un des quartiers symboles de la pauvreté de l’Amérique : sur un million deux cent mille habitants, pas moins de 400 000 y vivent sous le seuil de pauvreté -essentiellement des noirs et des Portoricains.
En 1987, c’est dans ce quartier démuni de tout, dont tous les services collectifs ou privés s’exilaient, que huit capucins américains ont décidé de s’établir, pour retrouver la radicalité évangélique de l’ordre de Saint-François. Une paroisse abandonnée du quartier de Melrose fit l’affaire : l’environnement était terrible : misère, désespoir, crime organisé, trafics de drogues. Eux y apparaissaient comme des étrangers absolus, avec leurs armes simples : la pauvreté, la foi, la prière et l’espérance.
L’humanité simple de cette petite troupe partie évangéliser cette jungle urbaine a fait des merveilles : entre les squats et les demeures abandonnées, entre terrains vagues et carcasses de voitures en guise de monuments publics, leur engagement quotidien a contribué à rendre une dignité à des hommes et des femmes qui avaient perdu tout repère. Sans condamner les personnes, sans poursuivre ni menacer, les franciscains du Bronx assurent une présence d’autre chose que l’impitoyable loi du quotidien : un élan spirituel, une force de vie intérieure, qui rassérène les exclus du modèle américain.
La communauté est jeune et désormais nombreuse, preuve que cet engagement aux côtés des plus pauvres crée un effet d’entraînement : en moyenne, les frères ont 35 ans, et ils sont aujourd’hui une soixantaine. Barbus comme des prophètes, vêtus de longues robes de bure, chaussés de sandales, ils ne vivent que de dons et ignorent ce dont demain sera fait : presque toujours souriants, ils ont renoncé aux stress et aux angoisses de la vie en société. Et c’est parce que les habitants du Bronx voient l’authenticité et la force de leur démarche qu’ils [/size]reconnaissent en eux leurs frères.
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Parole- Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
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