NATURE DU REGNE ET DU ROYAUME DU CHRIST
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NATURE DU REGNE ET DU ROYAUME DU CHRIST Empty NATURE DU REGNE ET DU ROYAUME DU CHRIST

Message  Invité Mar 3 Aoû 2010 - 16:43



Nature du Règne et du Royaume du Christ



1. Fondement biblique



Mt 13,31-32 :



« 31 […] Le Royaume des Cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et semé dans son champ. 32 C'est bien la plus petite de toutes les graines, mais, quand il a poussé, c'est la plus grande des plantes potagères, qui devient même un arbre, au point que les oiseaux du ciel viennent s'abriter dans ses branches ».



Mt 13,33 :



« 33 […] Le Royaume des Cieux est semblable à du levain qu'une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que le tout ait levé ».



Mt 13,44 :



« 44 Le Royaume des Cieux est semblable à un trésor qui était caché dans un champ et qu'un homme vient à trouver : il le recache, s'en va ravi de joie vendre tout ce qu'il possède, et achète ce champ ».



Mt 13,45-46 :



« 45 Le Royaume des Cieux est encore semblable à un négociant en quête de perles fines: 46 en ayant trouvé une de grand prix, il s'en est allé vendre tout ce qu'il possédait et il l'a achetée ».



Mt 13,47-50 :



« 47 Le Royaume des Cieux est encore semblable à un filet qu'on jette en mer et qui ramène toutes sortes de choses. 48 Quand il est plein, les pêcheurs le tirent sur le rivage, puis ils s'asseyent, recueillent dans des paniers ce qu'il y a de bon, et rejettent ce qui ne vaut rien. 49 Ainsi en sera-t-il à la fin du monde: les anges se présenteront et sépareront les méchants d'entre les justes 50 pour les jeter dans la fournaise ardente: là seront les pleurs et les grincements de dents ».



Mt 13,51-52 :



« 51 "Avez-vous compris tout cela" - "Oui", lui disent-ils. 52 Et il leur dit: "Ainsi donc tout scribe devenu disciple du Royaume des Cieux est semblable à un propriétaire qui tire de son trésor du neuf et du vieux" ».



Mt 24,45-51 :



« 45 Quel est donc le serviteur fidèle et avisé que le maître a établi sur les gens de sa maison pour leur donner la nourriture en temps voulu? 46 Heureux ce serviteur que son maître en arrivant trouvera occupé de la sorte! 47 En vérité je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens. 48 Mais si ce mauvais serviteur dit en son coeur: Mon maître tarde. 49 Et qu'il se mette à frapper ses compagnons, à manger et à boire en compagnie des ivrognes, 50 le maître de ce serviteur arrivera au jour qu'il n'attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas; 51 il le retranchera et lui assignera sa part parmi les hypocrites: là seront les pleurs et les grincements de dents ».



Mt 25,1-13 :



« 1 Il en sera du Royaume des Cieux comme de dix vierges qui s'en allèrent, munies de leurs lampes, à la rencontre de l'époux. 2 Or cinq d'entre elles étaient sottes et cinq étaient sensées. 3 Les sottes, en effet, prirent leurs lampes, mais sans se munir d'huile; 4 tandis que les sensées, en même temps que leurs lampes, prirent de l'huile dans les fioles. 5 Comme l'époux se faisait attendre, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. 6 Mais à minuit un cri retentit: Voici l'époux! Sortez à sa rencontre! 7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent et apprêtèrent leurs lampes. 8 Et les sottes de dire aux sensées: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. 9 Mais celles-ci leur répondirent: Il n'y en aurait sans doute pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez les marchands et achetez-en pour vous. 10 Elles étaient parties en acheter quand arriva l'époux: celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte se referma. 11 Finalement les autres vierges arrivèrent aussi et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! 12 Mais il répondit: En vérité je vous le dis, je ne vous connais pas! 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure ».



Mt 25,14-30 :



« 14 C'est comme un homme qui, partant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit sa fortune. 15 A l'un il donna cinq talents, deux à un autre, un seul à un troisième, à chacun selon ses capacités, et puis il partit. Aussitôt 16 celui qui avait reçu les cinq talents alla les faire produire et en gagna cinq autres. 17 De même celui qui en avait reçu deux en gagna deux autres. 18 Mais celui qui n'en avait reçu qu'un s'en alla faire un trou en terre et enfouit l'argent de son maître. 19 Après un long temps, le maître de ces serviteurs arrive et il règle ses comptes avec eux. 20 Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança et présenta cinq autres talents: Seigneur, dit-il, tu m'as remis cinq talents: voici cinq autres talents que j'ai gagnés. 21 C'est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t'établirai; entre dans la joie de ton seigneur. 22 Vint ensuite celui qui avait reçu deux talents: Seigneur, dit-il, tu m'as remis deux talents: voici deux autres talents que j'ai gagnés. 23 C'est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t'établirai; entre dans la joie de ton seigneur. 24 Vint enfin celui qui détenait un seul talent: Seigneur, dit-il, j'ai appris à te connaître pour un homme âpre au gain: tu moissonnes où tu n'as point semé, et tu ramasses où tu n'as rien répandu. 25 Aussi, pris de peur, je suis allé enfouir ton talent dans la terre: le voici, tu as ton bien. 26 Mais son maître lui répondit: Serviteur mauvais et paresseux! Tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que je ramasse où je n'ai rien répandu? 27 Eh bien! Tu aurais dû placer mon argent chez les banquiers, et à mon retour j'aurais recouvré mon bien avec un intérêt. 28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui a les dix talents. 29 Car à tout homme qui a, l'on donnera et il aura du surplus; mais à celui qui n'a pas, on enlèvera ce qu'il a. 30 Et ce propre-à-rien de serviteur, jetez-le dehors, dans les ténèbres: là seront les pleurs et les grincements de dents ».



Mc 4,26-29 :



« 26 […] Il en est du Royaume de Dieu comme d'un homme qui aurait jeté du grain en terre: 27 qu'il dorme et qu'il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse, il ne sait comment. 28 D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, puis plein de blé dans l'épi. 29 Et quand le fruit s'y prête, aussitôt il y met la faucille, parce que la moisson est à point ».



Mc 4,30-32 :



« 30 […] Comment allons-nous comparer le Royaume de Dieu ? Ou par quelle parabole allons-nous le figurer ? 31 C'est comme un grain de sénevé qui, lorsqu'on le sème sur la terre, est la plus petite de toutes les graines qui sont sur la terre; 32 mais une fois semé, il monte et devient la plus grande de toutes les plantes potagères, et il pousse de grandes branches, au point que les oiseaux du ciel peuvent s'abriter sous son ombre ».



Rm 14,17-19 :



« 17 Car le règne de Dieu n'est pas affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint. 18 Celui en effet qui sert le Christ de la sorte est agréable à Dieu et approuvé des hommes. 19 Poursuivons donc ce qui favorise la paix et l'édification mutuelle. 20 Ne va pas pour un aliment détruire l'oeuvre de Dieu. Tout est pur assurément, mais devient un mal pour l'homme qui mange en donnant du scandale ».



2. Catéchisme de l’Eglise Catholique



- Conditions nécessaires pour entrer dans le Royaume de Dieu



§ 543 : « Tous les hommes sont appelés à entrer dans le Royaume. Annoncé d'abord aux enfants d'Israël (Cf. Mt 10,5-7), ce Royaume messianique est destiné à accueillir les hommes de toutes les nations (Cf. Mt 8,11; Mt 28,19). Pour y accéder, il faut accueillir la parole de Jésus :



La parole du Seigneur est en effet comparée à une semence qu'on sème dans un champ: ceux qui l'écoutent avec foi et sont agrégés au petit troupeau du Christ ont accueilli son royaume lui-même; puis, par sa propre vertu, la semence croît jusqu'au temps de la moisson (LG 5) ».



§ 544 : « Le Royaume appartient aux pauvres et aux petits, c'est-à-dire à ceux qui l'ont accueilli avec un coeur humble. Jésus est envoyé pour "porter la bonne nouvelle aux pauvres" (Lc 4,18 Cf. Lc 7,22). Il les déclare bienheureux car "le Royaume des cieux est à eux" (Mt 5,3); c'est aux "petits" que le Père a daigné révéler ce qui reste caché aux sages et aux habiles (Cf. Mt 11,25). Jésus partage la vie des pauvres, de la crèche à la croix; il connaît la faim (Cf. Mc 2,23-26; Mt 21,18), la soif (Cf. Jn 4,6-7; Jn 19,28) et le dénuement (Cf. Lc 9,58). Plus encore: il s'identifie aux pauvres de toutes sortes et fait de l'amour actif envers eux la condition de l'entrée dans son Royaume (Cf. Mt 25,31-46) ».



§ 545 : « Jésus invite les pécheurs à la table du Royaume: "Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs" (Mc 2,17 Cf. 1 Tm 1,15). Il les invite à la conversion sans laquelle on ne peut entrer dans le Royaume, mais il leur montre en parole et en acte la miséricorde sans bornes de son Père pour eux (Cf. Lc 15,11-32) et l'immense "joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent" (Lc 15,7). La preuve suprême de cet amour sera le sacrifice de sa propre vie "en rémission des péchés" (Mt 26,28) ».



§ 546 : « Jésus appelle à entrer dans le Royaume à travers les paraboles, trait typique de son enseignement (Cf. Mc 4,33-34). Par elles, il invite au festin du Royaume (Cf. Mt 22,1-14), mais il demande aussi un choix radical: pour acquérir le Royaume, il faut tout donner (Cf. Mt 13,44-45); les paroles ne suffisent pas, il faut des actes (Cf. Mt 21,28-32). Les paraboles sont comme des miroirs pour l'homme: accueille-t-il la parole comme un sol dur ou comme une bonne terre (Cf. Mt 13,3-9)? Que fait-il des talents reçus (Cf. Mt 25,14-30)? Jésus et la présence du Royaume en ce monde sont secrètement au coeur des paraboles. Il faut entrer dans le Royaume, c'est-à-dire devenir disciple du Christ pour "connaître les Mystères du Royaume des cieux" (Mt 13,11). Pour ceux qui restent "dehors" (Mc 4,11), tout demeure énigmatique (Cf. Mt 13,10-15) ».



- Nature et caractéristiques du Règne et du Royaume du Christ



§ 547 : « Jésus accompagne ses paroles par de nombreux "miracles, prodiges et signes" (Ac 2,22) qui manifestent que le Royaume est présent en Lui. Ils attestent que Jésus est le Messie annoncé (Cf. Lc 7,18-23) ».



§ 669 : « Comme Seigneur, le Christ est aussi la tête de l'Eglise qui est son Corps (Cf. Ep 1,22). Elevé au ciel et glorifié, ayant ainsi accompli pleinement sa mission, il demeure sur la terre dans son Eglise. La Rédemption est la source de l'autorité que le Christ, en vertu de l'Esprit Saint, exerce sur l'Eglise (Cf. Ep 4,11-13). "Le règne du Christ est déjà mystérieusement présent dans l'Eglise", "germe et commencement de ce Royaume sur la terre" (LG 3; LG 5) ».



§ 670 : « Depuis l'Ascension, le dessein de Dieu est entré dans son accomplissement. Nous sommes déjà à "la dernière heure" (1 Jn 2,18 Cf. 1 P 4,7). "Ainsi donc déjà les derniers temps sont arrivés pour nous. Le renouvellement du monde est irrévocablement acquis et, en toute réalité, anticipé dès maintenant: en effet, déjà sur la terre l'Eglise est parée d'une sainteté imparfaite mais véritable" (LG 48). Le Royaume du Christ manifeste déjà sa présence par les signes miraculeux (Cf. Mc 16,17-18) qui accompagnent son annonce par l'Eglise (Cf. Mc 16,20) ».



§ 671 : « Déjà présent dans son Eglise, le Règne du Christ n'est cependant pas encore achevé "avec puissance et grande gloire" (Lc 21,27 Cf. Mt 25,31) par l'avènement du Roi sur la terre. Ce Règne est encore attaqué par les puissances mauvaises (Cf. 2 Th 2,7) même si elles ont été déjà vaincues à la base par la Pâque du Christ. Jusqu'à ce que tout lui ai été soumis (Cf. 1 Co 15,28), "jusqu'à l'heure où seront réalisés les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habite, l'Eglise en pèlerinage porte dans ses sacrements et ses institutions, qui relèvent de ce temps, la figure du siècle qui passe; elle vit elle-même parmi les créatures qui gémissent présentement encore dans les douleurs de l'enfantement et attendent la manifestation des fils de Dieu" (LG 48). Pour cette raison les chrétiens prient,surtout dans l'Eucharistie (Cf. 1 Co 11,26), pour hâter le retour du Christ (Cf. 2 P 3,11-12) en lui disant: "Viens, Seigneur" (1 Co 16,22; Ap 22,17; Ap 22,20) ».



NB : Nous est bien précisé ici, que le Règne du Christ, n’est pas un Règne qui aurait pour seule réalité la sphère céleste, mais que l’humanité attend réellement "l’avènement du Roi sur la terre".



§ 2046 : « Par leur vie selon le Christ, les chrétiens hâtent la venue du Règne de Dieu, du "Règne de la justice, de la vérité et de la paix" (MR, éface du Christ-Roi). Ils ne délaissent pas pour autant leurs tâches ».



§ 2660 : « Prier dans les événements de chaque jour et de chaque instant est l'un des secrets du Royaume révélés aux "tout-petits", aux serviteurs du Christ, aux pauvres des béatitudes. Il est juste et bon de prier pour que la venue du Royaume de justice et de paix influence la marche de l'histoire, mais il est aussi important de pétrir par la prière la pâte des humbles situations quotidiennes. Toutes les formes de prière peuvent être ce levain auquel le Seigneur compare le Royaume (Cf. Lc 13,20-21) ».



§ 2816 : « Dans le Nouveau Testament, le même mot "Basileia" peut se traduire par royauté (nom abstrait), royaume (nom concret) ou règne (nom d'action). Le Royaume de Dieu est avant nous. Il s'est approché dans le Verbe incarné, il est annoncé à travers tout l'Evangile, il est venu dans la mort et la Résurrection du Christ. Le Royaume de Dieu vient dès la sainte Cène et dans l'Eucharistie, il est au milieu de nous. Le Royaume viendra dans la gloire lorsque le Christ le remettra à son Père: Il se peut même que le Règne de Dieu signifie le Christ en personne, lui que nous appelons de nos voeux tous les jours, et dont nous voulons hâter l'avènement par notre attente. Comme il est notre Résurrection, car en lui nous ressuscitons, et peut être aussi le Règne de Dieu, car en lui nous régnerons (Saint Cyprien, Dom. orat. 13) ».



§ 2817 : « Cette demande, c'est le "Marana Tha", le cri de l'Esprit et de l'Epouse: "Viens, Seigneur Jésus": Quand bien même cette prière ne nous aurait pas fait un devoir de demander l'avènement de ce Règne, nous aurions de nous-mêmes poussé ce cri, en nous hâtant d'aller étreindre nos espérances. Les âmes des martyrs, sous l'autel, invoquent le Seigneur à grands cris: 'Jusques à quand, Seigneur, tarderas-tu à demander compte de notre sang aux habitants de la terre?' (Ap 6,10). Ils doivent en effet obtenir justice, à la fin des temps. Seigneur, hâte donc la venue de ton règne!" (Tertullien, or. 5) ».



§ 2818 : « Dans la prière du Seigneur, il s'agit principalement de la venue finale du Règne de Dieu par le retour du Christ (Cf. Tt 2,13). Mais ce désir ne distrait pas l'Eglise de sa mission dans ce monde-ci, il l'y engage plutôt. Car depuis la Pentecôte, la venue du Règne est l'oeuvre de l'Esprit du Seigneur "qui poursuit son oeuvre dans le monde et achève toute sanctification" (Missel Romain, prière eucharistique 4) ».



§ 2819 : « "Le Règne de Dieu est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint" (Rm 14,17). Les derniers temps où nous sommes sont ceux de l'effusion de l'Esprit Saint. Dès lors est engagé un combat décisif entre "la chair" et l'Esprit (Cf. Ga 5,16-25) : Seul un coeur pur peut dire avec assurance: 'Que ton Règne vienne'. Il faut avoir été à l'école de Paul pour dire: 'Que le péché ne règne donc plus dans notre corps mortel' (Rm 6,12). Celui qui se garde pur dans ses actions, ses pensées et ses paroles, peut dire à Dieu: 'Que ton Règne vienne!' (Saint Cyrille de Jérusalem, catech. myst. 5,13) ».



3. Pie XI



- extrait de la lettre encyclique « Ubi arcano Dei consilio » (sur la question romaine) donnée le 23 décembre 1922 :



« Tel est le sens de notre brève formule : le règne du Christ. Jésus-Christ, en effet, règne d'abord sur tous les hommes pris individuellement : il règne sur leurs esprits par ses enseignements, sur leurs coeurs par la charité, et enfin sur toute leur vie enfin quand elle se conforme à sa loi et imite ses exemples. Jésus-Christ règne ensuite dans la famille lorsque, ayant à sa base le sacrement du mariage chrétien, elle conserve inviolablement son caractère d'institution sacrée, où l'autorité paternelle reflète la paternité divine qui en est la source et lui donne son nom (Ep 3,15), où les enfants imitent l'obéissance de Jésus adolescent, et dont toute la vie respire la sainteté de la Famille de Nazareth. Jésus-Christ règne dans la société lorsque, rendant à Dieu un souverain hommage, elle reconnaît que c'est de lui que dérivent l'autorité et ses droits, ce qui donne au pouvoir ses règles, à l'obéissance son caractère impératif et sa grandeur ; quand cette société reconnaît à l'Église son privilège, qu'elle tient de son Fondateur, de société parfaite, maîtresse et guide des autres sociétés ; non que l'Église amoindrisse l'autorité de ces sociétés - légitimes chacune dans sa sphère, - mais elle les complète très heureusement, comme le fait la grâce pour la nature ; d'ailleurs le concours de l'Église permet à ces sociétés d'apporter aux hommes une aide puissante pour atteindre leur fin dernière, qui est le bonheur éternel, et les met plus à même d'assurer le bonheur de leurs membres durant leur vie mortelle. Il apparaît ainsi clairement qu'il n'y a de paix du Christ que par le règne du Christ, et que le moyen le plus efficace de travailler au rétablissement de la paix est de restaurer le règne du Christ ».



4. Pie XII



Six jours après l’apparition qu’il eut du Christ, le Pape Pie XII, affirmait le 8 décembre 1954, comme retranscris dans « l’Osservatore Romano » du 24 décembre 1954 :



« Nous avons la ferme confiance que, dans un delai peut-être moindre qu’il ne serait humainement prévisible le mal pourra être arrêté dans sa marche…Nous voulons que Jésus règne dans le monde…Nous prions que Jésus hâte le jour qui doit venir où une nouvelle effusion mystérieuse du Saint-Esprit enveloppera tous les soldats du Christ et les enverra porter le salut parmi les misères de la terre. Et ce seront des jours meilleurs pour l’Eglise et, à travers l’Eglise, pour le monde entier ».



5. Paul VI



Voici le § 3 du décret sur l’Apostolat des laïcs « Apostolicam Actuositatem » du Concile Vatican II, intitulé « Fondements de l’apostolat des laïcs ».



Il concerne directement l’instauration du Règne du Christ par l’apostolat des laïcs qui ont le « devoir et le droit d’être apôtres ». C’est la réception des « sacrements surtout de l’Eucharistie » qui permet d’entretenir la charité « âme de tout apostolat » afinde « travailler à la gloire de Dieu par la venue de son règne et à la communication de la vie éternelle à tous les hommes » :



« Les laïcs tiennent de leur union même avec le Christ Chef le devoir et le droit d'être apôtres. Insérés qu'ils sont par le baptême dans le Corps mystique du Christ, fortifiés grâce à la confirmation par la puissance du Saint-Esprit, c'est le Seigneur lui-même qui les députe à l'apostolat. S'ils sont consacrés sacerdoce royal et nation sainte (Cf. 1 P 2,4-10), c'est pour faire de toutes leurs actions des offrandes spirituelles, et pour rendre témoignage au Christ sur toute la terre. Les sacrements et surtout la sainte Eucharistie leur communiquent et nourrissent en eux cette charité qui est comme l'âme de tout apostolat (1). L'apostolat se vit dans la foi, l'espérance et la charité que le Saint-Esprit répand dans les coeurs de tous les membres de l'Eglise. Bien plus, le précepte de la charité, qui est le plus grand commandement du Seigneur, presse tous les chrétiens de travailler à la gloire de Dieu par la venue de son règne et à la communication de la vie éternelle à tous les hommes: "Qu'ils connaissent le seul vrai Dieu et celui qu'il a envoyé, Jésus-Christ" (Cf. Jn 17,3). A tous les chrétiens donc incombe la très belle tâche de travailler sans cesse pour faire connaître et accepter le message divin du salut par tous les hommes sur toute la terre. Pour l'exercice de cet apostolat, le Saint-Esprit qui sanctifie le peuple de Dieu par les sacrements et le ministère accorde en outre aux fidèles des dons particuliers (Cf. 1 Co 12,7), les "répartissant à chacun comme il l'entend" (Cf. 1 Co 12,11) pour que tous et "chacun selon la grâce reçue se mettant au service des autres" soient eux-mêmes "comme de bons intendants de la grâce multiforme de Dieu" (1 P 4,10), en vue de l'édification du Corps tout entier dans la charité (Cf. Ep 4,16). De la réception de ces charismes, même les plus simples, résulte pour chacun des croyants le droit et le devoir d'exercer ces dons dans l'Eglise et dans le monde, pour le bien des hommes et l'édification de l'Eglise, dans la liberté du Saint-Esprit qui "souffle où il veut" (Jn 3,8), de même qu'en communion avec ses frères dans le Christ et très particulièrement avec ses pasteurs. C'est à eux qu'il appartient de porter un jugement sur l'authenticité et le bon usage de ces dons, non pas pour éteindre l'Esprit, mais pour éprouver tout et retenir ce qui est bon (Cf. 1 Th 5,12; 1 Th 5,19; 1 Th 5,21) (2) ».



Notes :



(1): « Cf. Conc. Vat.II, Const. dogm.de Ecclesia, LG 33, Cf. etiam LG 10 ».

(2): « Cf. LG 8; LG 12 ».

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Message  Invité Mar 3 Aoû 2010 - 16:46



6. Benoît XVI



Dans l’ouvrage du Pape Benoît XVI « Jésus de Nazareth » tout un chapitre est dédié à l’explicitation du Règne et du Royaume de Dieu à partir de Mc 1,14-15 :



« 14 Après que Jean eut été livré, Jésus vint en Galilée, proclamant l'Evangile de Dieu et disant : 15 "Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à l'Evangile ».



C’est le chapitre 3 intitulé « L’évangile du royaume de Dieu »,pages 67 à 84.



Notons tout de suite que le choix des citations n’est jamais arbitraire et anodin, comme d’ailleurs tous les commentaires et explications que peut donner le souverain pontife lors de ses différentes interventions.

Rien n’est laissé au hasard, tout est mûrement réfléchi dans un but précis, toujours porteur et révélateur d’une sémantique appropriée à notre temps, afin de nous aider à discerner et à expliciter « les signes des temps » comme le suggère notamment tous les souverains pontifes, particulièrement depuis le Concile Vatican II (Cf. forum les signes des temps).



Toujours à partir de références à la Sainte Ecriture, le Saint Père s’attachera, dans un premier temps, à développer un argumentaire précis à partir de la désignation du terme « Evangile », de son origine et de sa correcte compréhension.



Benoît XVI précise ainsi page 67, que le mot Evangile a « récemment été traduit par l’expression « bonne nouvelle ». [Qu’] Elle sonne bien à l’oreille, mais reste très en deçà de la dimension qu’a le mot « Evangile ». Ce terme renvoie au langage des empereurs romains qui se considéraient comme les maîtres du monde, ses sauveurs et rédempteurs. Les messages de l’empereur portaient le nom d’ « évangiles », indépendamment du fait que leur contenu soit particulièrement joyeux et agréable. L’idée sous-jacente était que ce qui émane de l’empereur est un message salvifique, non pas une simple nouvelle, mais une transformation du monde allant dans le sens du bien ».



Je m’arrête en cours de citation, pour faire une brève considération sur ce que nous allons vraisemblablement connaître prochainement, de façon encore plus affirmé et visible qu’actuellement, par l’arrivée sur la scène mondiale de faux-christs, ou de faux prophètes, se présentant justement comme des « sauveurs » et « rédempteurs », précédant nécessairement la véritable venue du Seigneur (Cf. Mt 24,4-5.11, Mc 13,5-6). C’est sans nul doute à cette réalité que le Pape veut nous renvoyer, car comme nous le verrons plus en détail au § 5.1.1 aucun commentateur ou prédicateur de l’Evangile ne peut et ne doit, depuis le Pape Léon X au seizième siècle, donner des signes directs de la venue du Seigneur. C’est la raison pour laquelle les signes nous sont toujours donnés de manière indirecte et voilée, qu’il convient d’interpréter et auxquels nous nous devons d’être attentifs. Cette remarque vaut également pour tout ce qui suit, en particulier pour l’ensemble du développement que fait le Saint Père sur les différentes acceptions du mot « Royaume ».



A la lumière de ces considérations, reprenons maintenant notre citation : « Si les évangélistes reprennent ce mot, qui est devenu depuis le nom générique désignant leurs écrits, c’est parce qu’ils veulent dire que ce que les empereurs, qui se font passer pour dieu, prétendent à tort, se réalise ici réellement : un message délivré en toute autorité, qui est réalité et non simple discours. Dans le langage actuel de la théorie linguistique, on dirait que l’Evangile ne relève pas simplement du discours informatifs, mais du discours performatif, qu’il n’est pas seulement communication, mais action, force efficace qui entre dans le monde en le sauvant et en le transformant. Marc parle de l’« Evangile de Dieu » : c’est Dieu qui a le pouvoir de sauver le monde, et non les empereurs. Il s’agit ici de la parole de Dieu, qui est parole en acte ; elle fait advenir réellement ce que les empereurs ne font qu’affirmer sans avoir la capacité de le réaliser. Car entre ici en action le véritable Seigneur du monde : le Dieu vivant ».



Alors rappelons nous bien de ces paroles chers amis ! Pour comprendre la véritable teneur des propos du Saint Père il suffit simplement de les transposer à nos temps actuels, qui voient déjà leur réalisation très concrète.



En lien direct avec ce que nous venons d’évoquer, semble également correspondre dans le texte de Benoît XVI, l’accélération du rythme et du processus lié à l’avènement du Royaume de Dieu, car, à travers les paroles mêmes du Pape, tout ce précise ensuite très vite : la substance (pris au sens de son étymologie latine « sub-stare » littéralement, « ce qui qui se tient dessous ») du message que veut nous faire passer Benoît XVI nous est alors transmise à la page 68 :



« Le message central de l’ « Evangile », c’est que le Royaume de Dieu est proche […]. Au cœur de cette annonce, il y a le message de la proximité du Royaume de Dieu, qui constitue effectivement le noyau de la parole et de l’activité de Jésus ». Et le Pape de noter que « l’expression Règne ou Royaume de Dieu [ce qui est donc équivalent] apparaît en tout cent vingt-dix-neuf fois dans les trois Evangiles synoptiques, quatre-vingt-dix d’entre elles correspondant à des paroles prononcées par Jésus […] ».



Puis à la page 70, le Saint Père s’attachera à examiner les différentes acceptions du mot « Royaume » dans l’histoire de l’Eglise, ce qui présente l’avantage, en particulier dans l’optique de notre étude, de faire une très bonne synthèse sur le sujet :



« Chez les Pères, ont peut distinguer trois dimensions dans l’iterprétation de ce terme clé.



La première est la dimension christologique. Origène a appelé Jésus – à partir de la lecture des paroles de ce dernier - autobasiléa, à savoir le Royaume en personne. Jésus Lui-même est le « Royaume » ; le royaume n’est pas une chose, il n’est pas un espace de souveraineté au même titre que les royaume terrestres. Il est une personne, il est Lui.

L’expression « Royaume de Dieu » serait donc en elle-même une christologie voilée. [C’est ici un parfait écho de ce que nous signifions ci-avant, à travers les propos du Saint Père] Par la manière dont il parle du « Royaume de Dieu », Jésus guide les hommes jusqu’au fait énorme qu’en Lui, Dieu Lui-même est présent parmi les hommes, qu’Il est la présence même de Dieu.



Une deuxième interprétation de la signification du « Royaume de Dieu » est celle que nous pourrions appeler « idéaliste » ou encore mystique ; elle considère que le Royaume de Dieu est fondamentalement établi dans l’intériorité de l’homme. C’est encore Origène qui a inauguré ce courant d’interprétation [Notons que le Saint Père cite souvent Origène lors de ses interventions en le réhabilitant dans un certain sens, car il avait été à un moment disqualifié sur quelques points de doctrine]. Dans son traité Sur la Prière, il dit : « Il est donc évident que celui qui prie pour que vienne le Royaume de Dieu prie avec raison qu’en lui s’élève, fructifie, s’achève le Règne de Dieu. Dans tous les saints qui ont Dieu pour roi (à savoir qu’existe la seigneurie, le Royaume de Dieu) […], le Seigneur habite comme dans une cité bien administrée […]. Si donc nous voulons que Dieu règne sur nous (que sont royaume soit en nous), que jamais le péché règne dans nos corps mortels (Cf. Rm 6,12) […], le Seigneur se promènera en nous comme en un paradis spirituel (Cf. Gn 3,8) ; il règnera seul en nous avec son Christ ». L’idée fondamentale est claire : le « Royaume de Dieu » n’est pas un point sur une carte géographique. Ce n’est pas un royaume à la manière des royaumes terrestres ; son lieu, c’est l’intériorité de l’homme. C’est là qu’il grandit et c’est à partir de là qu’il agit.



Une troisième dimension dans l’interprétation du Royaume de Dieu est celle que l’on pourrait appeler ecclésiastique : elle met en relation, sous différents aspects, le Royaume de Dieu et l’Eglise, et elle établit entre les deux rapport de plus ou moins grande proximité.



Voici quelques passages de l’homélie du Pape Benoît XVI, prononcée le 15 juin 2008 lors de sa visite pastorale à Brindisi, au cours de la célébration eucharistique sur le quai « sant’Apollinare ». Le texte suivant, situe particulièrement le Royaume et la venue du Christ par l’Eucharistie « le don le plus grand qui est né de son Cœur divin et humain ; là où Il est, se trouve le Règne de Dieu, se trouve la nouveauté du monde » :



« Au centre de ma visite à Brindisi, nous célébrons, en ce Jour du Seigneur, le mystère qui est source et sommet de toute la vie de l'Eglise. Nous célébrons le Christ dans l'Eucharistie, le don le plus grand qui est né de son Cœur divin et humain, le Pain de la vie rompu et partagé, pour nous faire devenir un en Lui et entre nous. Je vous salue tous avec affection, vous qui êtes réunis en ce lieu aussi symbolique, le port, qui évoque les voyages missionnaires de Pierre et de Paul […]. Dans la première lecture, l'auteur sacré raconte le pacte de Dieu avec Moïse et avec Israël au Sinaï. C'est l'une des grandes étapes de l'histoire du salut, l'un de ces moments qui transcendent l'histoire elle-même, où la frontière entre l'Ancien et le Nouveau Testament disparaît et où se manifeste le dessein éternel du Dieu de l'Alliance: le dessein de sauver tous les hommes à travers la sanctification d'un peuple, auquel Dieu propose de devenir "mon bien propre parmi tous les peuples" (Ex 19,5). Dans cette perspective, le peuple est appelé à devenir "une nation sainte", non seulement au sens moral, mais d'abord, et surtout, dans sa réalité ontologique, dans son être de peuple. La manière dont on doit comprendre l'identité de ce peuple s'est déjà progressivement manifestée au cours des événements salvifiques de l'Ancien Testament; elle s'est ensuite pleinement révélée avec la venue de Jésus Christ. L'Evangile d'aujourd'hui nous présente un moment décisif pour cette révélation. En effet, lorsque Jésus appela les Douze, il voulait se référer symboliquement aux tribus d'Israël, qui remontent aux douze fils de Jacob. C'est pourquoi, en plaçant les Douze au centre de sa nouvelle communauté, Il fait comprendre qu'il est venu mener à bien le dessein du Père céleste, même si ce n'est qu'à la Pentecôte qu'apparaîtra le nouveau visage de l'Eglise: lorsque les Douze "remplis d'Esprit Saint", proclameront l'Evangile en parlant toutes les langues (Ac 2,3-4). C'est alors que se manifestera l'Eglise universelle, rassemblée en un unique Corps dont le Christ ressuscité est le Chef et qu'Il envoie, dans le même temps, à toutes les nations, jusqu'aux extrémités de la terre (Cf. Mt 28,20)[…]. Dans cette perspective, il apparaît clairement comment la sainteté et le caractère missionnaire de l'Eglise constituent deux revers de la même médaille: ce n'est qu'en tant que sainte, c'est-à-dire comblée de l'amour divin, que l'Eglise peut remplir sa mission, et c'est précisément en fonction de cette tâche que Dieu l'a choisie et sanctifiée comme sa propriété. Notre premier devoir est donc, justement pour assainir ce monde, celui d'être saints, conformes à Dieu; de cette manière une force sanctifiante et transformante vient de nous qui agit également sur les autres, sur l'histoire. Chers frères et sœurs, votre Communauté ecclésiale est en ce moment en train de se mesurer sur le binôme "sainteté-mission" - la sainteté est toujours une force qui transforme les autres - au cours du Synode diocésain dans lequel elle est engagée. A cet égard, il est utile de réfléchir sur le fait que les douze apôtres n'étaient pas des hommes parfaits, choisis pour leur caractère moral et religieux irrépréhensible. Ils étaient croyants, oui, pleins d'enthousiasme et de zèle, mais marqués en même temps par leurs limites humaines, parfois même graves. Jésus ne les appela donc pas parce qu'ils étaient déjà saints, complets, parfaits, mais afin qu'ils le deviennent, afin qu'ils soient transformés pour transformer ainsi l'histoire aussi. Tout comme pour nous. Comme pour tous les chrétiens. Dans la deuxième lecture, nous avons entendu la synthèse de l'apôtre Paul: "Or la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs" (Rm 5,8). L'Eglise est la communauté des pécheurs qui croient à l'amour de Dieu et se laissent transformer par Lui, et deviennent ainsi saints, sanctifient le monde. Dans la lumière de cette Parole de Dieu providentielle, j'ai la joie aujourd'hui de confirmer le chemin de votre Eglise. C'est un chemin de sainteté et de mission, sur lequel votre archevêque vous a invités à réfléchir dans sa récente Lettre pastorale; c'est un chemin qu'il a largement analysé au cours de sa visite pastorale et qu'il entend à présent promouvoir à travers le Synode diocésain. L'Evangile d'aujourd'hui nous suggère le style de la mission, c'est-à-dire l'attitude intérieure qui se traduit en vie vécue. Il ne peut être que celui de Jésus: le style de la "compassion". L'évangéliste le souligne en attirant l'attention sur le regard du Christ envers les foules: "Voyant les foules, - écrit-il - il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues, comme des brebis sans bergers" (Mt 9,36). Et, après l'appel des Douze, il revient à cette attitude lors du commandement qu'Il leur donne de s'adresser aux "brebis perdues de la maison d'Israël" (Mt 10,6). Dans ces expressions, on ressent l'amour du Christ pour son peuple, en particulier pour les petits et les pauvres. La compassion chrétienne n'a rien à voir avec le piétisme, avec l'assistentialisme. Elle est plutôt un synonyme de solidarité et de partage, et elle est animée par l'espérance. N'est-ce pas de l'espérance que naît la parole que Jésus adresse aux apôtres: "Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche" (Mt 10,7) ? Il s'agit d'une espérance qui se fonde sur la venue du Christ et qui, en dernière analyse, coïncide avec sa personne et avec son mystère de salut - là où Il est, se trouve le Règne de Dieu, se trouve la nouveauté du monde -, comme le rappelait le thème du quatrième Congrès ecclésial italien, qui a été célébré à Vérone: le Christ ressuscité est l'"espérance du monde". Animés par l'espérance dans laquelle vous avez été sauvés, vous aussi, frères et sœurs de cette antique Eglise de Brindisi, soyez les signes et les instruments de la compassion, de la miséricorde du Christ. A l'évêque et aux prêtres, je répète avec ferveur les paroles du Maître divin: "Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement" (Mt 10,8). Aujourd'hui encore, ce mandat s'adresse tout d'abord à vous. L'Esprit qui agissait dans le Christ et chez les Douze est le même qui agit en vous et qui vous permet d'accomplir parmi votre peuple, sur ce territoire, les signes du Royaume d'amour, de justice et de paix qui vient, et qui est même déjà présent dans le monde. Mais la mission de Jésus se communique de différentes façons à tous les membres du Peuple de Dieu, par la grâce du Baptême et de la Confirmation. Je pense aux personnes consacrées qui professent les vœux de pauvreté, de virginité et d'obéissance; je pense aux époux chrétiens et à vous, fidèles laïcs, engagés dans la communauté ecclésiale et dans la société, tant personnellement que sous une forme associative. Chers frères et sœurs, vous êtes tous les destinataires du désir de Jésus de multiplier les ouvriers pour la moisson du Seigneur (Cf. Mt 9,38) ».



- extrait de l’homélie prononcée le 5 octobre 2008 au cours de la célébration eucharistique d'inauguration du synode sur la Parole de Dieu, en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, au cours de laquelle le Saint Père insiste sur le fait que le « Royaume de Dieu est la personne même de Jésus » :



« Nous savons […] que l'annonce de la Parole, à l'école du Christ, a pour contenu le Royaume de Dieu (Cf. Mc 1,14-15), mais le Royaume de Dieu est la personne même de Jésus, qui à travers ses paroles et ses œuvres offre le salut aux hommes de tous les temps. A cet égard, la considération de saint Jérôme est intéressante: « Celui qui ne connaît pas les Ecritures, ne connaît pas la puissance de Dieu ni sa sagesse. Ignorer les Ecritures signifie ignorer le Christ » (Prologue au commentaire du prophète Isaïe : PL 24,17) […].

Nous percevons tous combien il est nécessaire de mettre au centre de notre vie la Parole de Dieu, d'accueillir le Christ comme notre unique Rédempteur, en tant que Royaume de Dieu en personne, afin que sa lumière éclaire tous les domaines de l'humanité: de la famille, de l'école, de la culture, du travail, des loisirs et des autres secteurs de la société et de notre vie ».



- extrait de l’audience générale « Saint Paul, le "Concile" de Jérusalem et l'incident d'Antioche » du 1 er octobre 2008 :



« […] Cela paraît étrange, mais en écrivant aux chrétiens de Rome, quelques années après (vers le milieu des années 50 ap. J.C.), Paul lui-même se trouvera face à une situation analogue et demandera aux forts de ne pas manger de nourriture impure pour ne pas perdre ou pour ne pas scandaliser les faibles: "C'est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, bref de ne rien faire qui fasse tomber ton frère" (Rm 14,21). L'incident d'Antioche se révéla donc une leçon aussi bien pour Pierre que pour Paul. Ce n'est que le dialogue sincère, ouvert à la vérité de l'Evangile, qui put orienter le chemin de l'Eglise: "En effet, le Royaume de Dieu ne consiste pas en des questions de nourriture ou de boisson; il est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint" (Rm 14,17). C'est une leçon que nous devons apprendre nous aussi: avec les différents charismes confiés à Pierre et à Paul, laissons-nous guider par l'Esprit, en cherchant à vivre dans la liberté qui trouve son orientation dans la foi en Christ et se concrétise dans le service à nos frères. Ce qui est essentiel c'est d'être toujours plus conforme au Christ. C'est ainsi qu'on devient réellement libre, c'est ainsi que s'exprime en nous le noyau le plus profond de la Loi: l'amour pour Dieu et pour notre prochain. Prions le Seigneur pour qu'il nous enseigne à partager ses sentiments, pour apprendre de Lui la vraie liberté et l'amour évangélique qui embrasse tout être humain ».



- extrait du texte de l’Angélus prononcé par le Saint Père le 16 novembre 2008, place Saint-Pierre :



« La Parole de Dieu de ce dimanche - l'avant-dernier de l'année liturgique - nous invite à être vigilants et actifs dans l'attente du retour du Seigneur Jésus à la fin des temps. Le passage de l'Evangile raconte la célèbre parabole des talents, rapportée par Saint Matthieu (25,14-30). Le "talent" était une ancienne monnaie romaine, de grande valeur, et c'est justement à cause de la popularité de cette parabole que celle-ci est devenue synonyme de talents personnels, que chacun est appelé à faire fructifier. En réalité, le texte parle d'un "homme, qui partait en voyage" et qui "appela ses serviteurs et leur confia ses biens" (Mt 25,14). L'homme de la parabole représente le Christ lui-même, les serviteurs sont les disciples et les talents sont les dons que Jésus leur confie. Par conséquent, ces talents ne représentent pas seulement les qualités naturelles mais aussi les richesses que le Seigneur Jésus nous a laissées en héritage, afin que nous les fassions fructifier : sa Parole, déposée dans le saint Evangile; le Baptême, qui nous renouvelle dans l'Esprit Saint; la prière - le "Notre Père" - que nous élevons à Dieu en tant que fils unis dans le Fils; son pardon, qu'il a commandé de porter à tous; le sacrement de son Corps immolé et de son Sang versé. En un mot : le Royaume de Dieu, qu'Il est Lui-même, présent et vivant au milieu de nous. C'est le trésor que Jésus a confié à ses amis, au terme de sa brève existence terrestre. La parabole de ce jour insiste sur l'attitude intérieure avec laquelle il faut accueillir et valoriser ce don. L'attitude qu'il ne faut pas avoir est celle de la peur : le serviteur qui a peur de son patron et craint son retour cache la pièce de monnaie sous terre et celle-ci ne produit aucun fruit. Cela arrive par exemple à celui qui a reçu le Baptême, la Communion, la Confirmation, mais ensevelit ensuite ces dons sous une couche de préjugés, sous une fausse image de Dieu qui paralyse la foi et les œuvres. Ceci fait qu'il trahit les attentes du Seigneur. Mais la parabole souligne davantage les bons fruits portés par les disciples qui, heureux du don reçu, ne l'ont pas tenu caché jalousement et par peur, mais l'ont fait fructifier en le partageant. Oui, ce que le Christ nous a donné se multiplie en le donnant! C'est un trésor fait pour être dépensé, investi, partagé avec tous, comme nous l'enseigne ce grand administrateur des talents de Jésus qu'est l'apôtre Paul. L'enseignement évangélique que nous offre aujourd'hui la liturgie a également eu une influence au niveau historique et social en encourageant parmi les populations chrétiennes une mentalité active et entreprenante. Mais le message central porte sur l'esprit de responsabilité avec lequel il faut accueillir le Royaume de Dieu : une responsabilité envers Dieu et envers l'humanité. Il incarne parfaitement l'attitude du cœur de la Vierge Marie qui, en recevant le don le plus précieux de tous, Jésus lui-même, l'a offert au monde avec un immense amour. Nous Lui demandons de nous aider à être des "serviteurs bons et fidèles", afin de pouvoir prendre un jour part "à la joie de notre Seigneur" ».



- extrait du texte de l’Angelus prononcé par le Saint Père le 23 novembre 2008, place Saint-Pierre, pour la Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers :



« Nous célébrons aujourd'hui, dernier dimanche de l'année liturgique, la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'univers. Nous savons, par les Evangiles, que Jésus a refusé le titre de roi lorsqu'il était compris au sens politique, à l'instar des "chefs des nations" (Cf. Mt 20,24). En revanche, pendant sa passion, il a revendiqué une royauté singulière, devant Pilate qui l'interrogeait explicitement : "Alors, tu es roi?", et Jésus lui répondit: "C'est toi qui dis que je suis roi" (Jn 18,37); mais un peu auparavant, il avait déclaré: "Ma royauté ne vient pas de ce monde" (Jn 18,36). En effet, la royauté du Christ est une révélation et une mise en œuvre de celle de Dieu le Père, qui gouverne toute chose avec amour et avec justice. Le Père a confié au Fils la mission de donner la vie éternelle aux hommes en les aimant jusqu'au sacrifice suprême, et en même temps, il lui a conféré le pouvoir de les juger, puisqu'il s'est fait le Fils de l'homme, en tout semblable à nous (Cf. Jn 5,21-22.26-27). L'Evangile d'aujourd'hui insiste justement sur la royauté universelle du Christ juge, avec la merveilleuse parabole du jugement final, que saint Matthieu a placée immédiatement avant le récit de la passion (Mt 25,31-46). Les images sont simples, le langage est populaire, mais le message est extrêmement important : c'est la vérité sur notre destin ultime, et sur le critère selon lequel nous serons évalués. "J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais étranger et vous m'avez accueilli" (Mt 25,35) et ainsi de suite. Qui ne connaît pas cette page? Elle fait partie de notre civilisation. Elle a marqué l'histoire des peuples de culture chrétienne : la hiérarchie des valeurs, les institutions, les nombreuses œuvres de bienfaisance et sociales. En effet, le royaume du Christ n'est pas de ce monde, mais il porte à son accomplissement tout le bien qui, grâce à Dieu, existe dans l'homme et dans l'histoire. Si nous mettons en pratique l'amour du prochain, selon le message évangélique, alors nous laissons place à la seigneurie de Dieu, et son royaume se réalise au milieu de nous. Si, au contraire, chacun ne pense qu'à ses propres intérêts, le monde ne peut qu'aller à sa ruine. Chers amis, le royaume de Dieu n'est pas une question d'honneurs et d'apparences, mais, comme l'écrit Saint Paul, il est "justice, paix et joie dans l'Esprit Saint" (Rm 14,17). Le Seigneur a notre bien à cœur, c'est-à-dire que tout homme ait la vie, et en particulier que ses enfants les plus "petits" puissent accéder au banquet qu'il a préparé pour tous. C'est pourquoi il ne sait que faire de ces formes d'hypocrisie de celui qui dit "Seigneur, Seigneur" et puis néglige ses commandements (Cf. Mt 7,21). Dans son royaume éternel, Dieu accueille ceux qui s'efforcent jour après jour de mettre sa parole en pratique. C'est pour cela que la Vierge Marie, la plus humble de toutes les créatures, est la plus grande à ses yeux et qu'elle siège en Reine à la droite du Christ Roi. Nous voulons nous confier une fois encore à son intercession céleste avec une confiance filiale, pour pouvoir réaliser notre mission chrétienne dans le monde ».

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Message  Invité Mar 3 Aoû 2010 - 16:48



7. Saint Cyprien



A l’office des lectures de la 11 ième semaine du temps ordinaire, au tome 3 de la liturgie des heures, nous est présenté la totalité du « commentaire de Saint Cyprien sur la prière du Seigneur » (le Notre Père). Aux pages 180 et 181, nous pouvons lire l’extrait suivant, correspondant à l’explication de la séquence « Que ton règne vienne » :



« La prière se poursuit : "Que ton règne vienne". Nous demandons que le règne de Dieu se réalise pour nous, dans le sens où nous implorons que son nom soit sanctifié en nous. Quand est-ce, en effet, que Dieu ne règne pas ? Et quand donc a commencé ce qui en lui a toujours existé, et ne cessera jamais ? Nous demandons que vienne notre règne, celui que Dieu nous a promis, celui que le Christ nous a obtenu par sa passion et son sang. Ainsi, après avoir été esclaves en ce monde, nous serons des rois, lorsque le Christ sera souverain, comme Lui-même nous le promet losqu’il dit : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde". Mais il est possible, frère bien-aimés, que le Christ en personne soit ce règne de Dieu, dont nous désirons chaque jour la venue, dont nous souhaitons que l’avènement se présente bientöt à nous. Car, de même qu’il « est la Résurrection », puisque nous ressuscitons en lui, on peut comprendre de même qu’Il est le règne de Dieu, puisque c’est en lui que nous régnerons. Il est bon pour nous de demander le règne de Dieu, c'est-à-dire le règne céleste, car il y a aussi un règne terrestre. Mais celui qui a déjà renoncé au monde est au-dessus de ses honneurs et de son règne ».



8. Sainte Brigitte de Suède



Le passage suivant extrait du livre 8, chapitre 1 de l’ouvrage « Les Révélations Célestes et Divines », pages 90 à 94, nous permet de comprendre que le Royaume de Dieu, n’est autre que Dieu Lui-même, qui « remplit tous les lieux et occupe tout » comme Sa « grâce remplit tous nos membres et les fortifie tous ». Le « Créateur du ciel et de la terre » est en réalité « en nous et hors de nous ». Il est le Dieu « un et trine, sans commencement et sans fin, le vrai et souverain Empereur et Seigneur ». L’ensemble du texte est d’une grande densité théologique, et embrasse plus largement d’autres sujets totalement d’actualité, notamment celui de la chasteté au travers du témoignage qui nous est rapporté des « Colonnes de l’Eglise »,que sont les apôtres Saint Pierre, comme modèle original du « prêtre » et Saint Paul, comme celui du « laïc », tel que voulu par Dieu :



« Je vis un palais d’une grandeur incompréhensible, semblable au ciel quand il est serein, dans lequel il y avait un nombre innombrable de personnes assises en des siéges, revêtues de blanc, resplendissantes comme des rayons du soleil. Je vis en ce palais un trône admirable sur lequel était assis comme un homme plus reluisant que le soleil, d’un éclat et d’une beauté incomparables, et Seigneur d’une puissance démesurée, la splendeur duquel était incompréhensible en longueur, profondeur et largeur. Or, une Vierge était auprès du siège du trône, reluisant d’un éclat admirable, ayant en sa tête une couronne précieuse. Et tous ceux qui assistaient auprès du trône, le louaient en hymnes et cantiques, et honoraient cette Vierge comme Reine du ciel. Celui donc qui était assis sur le trône me dit d’une amoureuse voix : Je suis le Créateur du ciel et de la terre. Je suis un avec le Père et le Saint-Esprit, non certes trois dieux, mais bien trois personnes en Dieu. Vous me pourriez demander maintenant : S’il y a trois personnes, pourquoi n’y a t-il pas trois dieux ? Je vous réponds que Dieu est la puissance, la sapience et la bonté même, duquel est toute puissance dessus et dessous le ciel, toute sapience et toute piété qu’on peut penser ; c’est pourquoi Dieu est un et trine, trine en personnes et un en nature, car le Père est la puissance et la sapience, duquel toutes choses sont, qui est puissant avant toutes choses, non d’ailleurs, mais de lui-même de toute éternité. Le Fils est aussi la puissance et la sapience, égal au Père, non puissant d’être engendré de soi-même, mais puissamment et d’une manière ineffable engendré du Père, principe du principe d’origine, non jamais séparé du Père. Le Saint-Esprit est puissance, et sapience est aussi le Saint-Esprit, procédant du Père et du Fils, comme d’un principe éternel avec le Père et le Fils, égal en majesté et en puissance. Il y a donc un Dieu en trois personnes, d’autant que les trois personnes n’ont qu’une même nature, une opération et volonté, une gloire et puissance. Il est tellement un en essence que les trois personnes sont distinctes en propriété, car tout le Père est dans le Fils, et le Saint-Esprit et le Fils sont dans le Père, et le Saint-Esprit est en tous deux en une Déité de nature, non pas comme ce qui est devant ou après, mais ce qui est ineffable , sans priorité ni postérité , majorité ni minorité , mais tout ineffable et égal ; c’est pourquoi il est très-bien écrit que Dieu est admirable et grandement louable. Dieu a envoyé son Verbe à la Sainte Vierge par l’ange Gabriel ; néanmoins Dieu était envoyant et envoyé avec l’ange ; il était en Gabriel, et avant Gabriel en la Sainte Vierge. Mais la parole étant dite par l’ange, le Verbe a été fait chair en la Vierge. Je suis ce Verbe qui parle à vous. Mon Père m’a envoyé au ventre de la Sainte Vierge , non pas en telle sorte que les anges ont été privés de ma vision et de la présence de ma Divinité, mais moi, Fils, qui étais avec le Père et le Saint-Esprit, étant au ventre de la Vierge, J’étais le même au ciel avec le Père et le Saint-Esprit en la vision des anges, gouvernant toutes choses et soutenant toutes choses , bien que l’humanité que j’avais revêtue demeurât au ventre de la Sainte Vierge. Je suis donc un Dieu en la Déité et en l’humanité, pour manifester mon amour et affermir la sainte foi. Je ne dédaigne point de parler à vous ; et bien que mon humanité semble être auprès de vous et parler à vous, il est pourtant plus véritable que votre âme, votre intelligence est ravie en moi et est en moi, car rien ne m’est impossible ; rien ne m’est difficile au ciel ni en la terre. Et de fait ; je suis comme un puissant roi qui, venant à une cité avec son armée, remplit tous les lieux et occupe tout : de même ma grâce remplit tous vos membres et les fortifie tous. Je suis enfin en vous et hors de vous, et bien que je parle à vous, je suis le même en la gloire. Qu’est-ce qui me serait difficile, à moi qui soutiens toutes choses et les dispose par ma sapience et les surpasse toutes par ma vertu ? Je suis donc un Dieu avec le Père et le Saint-Esprit, un Dieu sans commencement et sans fin, qui, pour le salut des hommes (ma Déité étant sans vision), ai enduré la mort, suis ressuscité et monté au ciel en mon humanité, en laquelle je vous parle. Je suis le vrai et souverain Empereur et Seigneur. Nul seigneur n’est plus excellent que moi. Il n’y en a eu auparavant et il n’y en aura après, mais tout domaine est à moi et par moi. Partant, je suis vrai seigneur, et autre ne peut être dit vrai seigneur que moi seul, car de moi sont toute puissance et domination, et pas un ne peut résister à ma puissance. Je suis aussi le Roi de couronne. Savez-vous, mon épouse, pourquoi je dis Roi de couronne ? C’est parce que ma Divinité est sans principe et sans fin. Cette Divinité est comparée à bon droit à une couronne, d’autant qu’elle est sans commencement et sans fin. Or, comme au royaume, on réserve la couronne au roi futur, de même ma Déité était réservée à mon humanité, afin qu’elle en fût couronnée. Or, j’ai eu deux très-bons serviteurs, l’un desquels était laïque et l’autre prêtre. Le prêtre était saint Pierre l’apôtre, ayant la charge du clergé ; l’autre était saint Paul comme laïque. Saint Pierre fut lié au mariage, voyant que le mariage et l’office de prêtrise ne pouvaient convenir ensemble, et voyant que la rectitude de l’esprit périclitait en l’incontinence, il se sépara de sa femme quand à l’usage charnel, et s’unit à moi d’un esprit pur et parfait. Or, saint Paul garda la chasteté et se conserva pur du lit nuptial. Quelle charité ai-je fait et manifesté à ces deux ! Car à Pierre J’ai donné les clefs du ciel, et lui ai dit que tout ce qu’il lierait en terre serait lié au ciel, et que tout ce qu’il délierait serait délié. J’ai donné à Paul qu’il fût semblable en gloire et en honneur à saint Pierre ; et partant, sachez que comme ils ont été égaux en terre et unis, ils sont aussi au ciel unis en gloire éternelle. Mais bien que je n’en aie nommé que ces deux, néanmoins j’entend tous en eux, et avec eux les autres pontifes et les rois qui sont mes amis ; car comme jadis en la loi je parlais au seul Israël comme à un homme, et néanmoins je désignais tout le peuple, de même maintenant, en ces deux j’entends plusieurs, lesquels je remplis de ma gloire et de mon amour. Or, par succession de temps, les maux commencèrent à ce multiplier, et la chair à se rendre infirme et à pencher au mal plus quelle n’avait accoutumé. Partant, quand à l’un et l’autre état ecclésiastique et séculier que j’entend en Pierre et Paul, j’ai miséricordieusement permis aux ecclésiastiques d’avoir modérément des biens de l’église pour l’utilité de leurs corps, afin qu’ils en fussent plus fervents et plus fréquents à mon service. Il m’a aussi plu que les laïques vécussent honnêtement en leur mariage, selon les coutumes de la sainte Eglise ».



9. Vénérable Conchita Cabrera de Armida



- extrait de l’ouvrage « A ceux que j’aime plus que tout », pages 178 et 179 :



« Ce n’est pas un hasard si j’ai choisi ces temps-ci pour faire advenir le règne de l’Esprit dans le monde. La Trinité, à travers ce renouvellement, a de grands projets, desseins et secrets, dont dépendent d’immenses grâces pour l’Eglise et pour les âmes. Dieu fait toujours les choses au meilleur moment et c’est avec un regard plein d’amour et une charité infinie qu’il contemple les différentes époques et voit les besoins de chaque nation et ceux de chaque âme en particulier. Oui le temps est venu maintenant de faire advenir le règne de l’Esprit Saint et de placer une barrière infranchissable devant le Malin, afin que les âmes deviennent spirituelles ».



10. Sœur Marie-Angélique Millet



Du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », page 647 :



1 er mai 1942



« J’ai vu le Christ en croix, blanc et vermeil, sur l’autel de sa Croix de Souverain Prêtre…C’était si beau et si doux que je n’en finissais pas de m’emplir les yeux de cette vision !...J’ai reçu ces paroles de mon Jésus : "C’est la guerre et c’est la paix ! C’est le Calvaire encore, et demain le règne du Fils avec la Mère…Appeler Marie, c’est appeler la paix ! Elle l’a donnée au monde avec le Prince de la paix. Ce n’est pas le règne que l’on attend, semblable à tant d’autres qui ont passéC’est un grand Règne, un Règne immense, étendu sur toute la terre, qui aura son aboutissement proche de l’éternité (triomphe final)…Les hommes ne se moqueront pas toujours de Moi quand ils verront ce Règne que je te fais appeler…Ce Règne de paix, c’est un Règne tout à fait extraordinaire avec ma Mère…Laisse les hommes se moquer de toi… ».



4 au 5 juin 1942



« Tout au long du moi de mai, la Sainte Vierge m’a emporté dans une immensité de "renouveau surnaturel"…Cette immensité de renouveau va envahir le monde paganisé, avec le double règne du Fils et de la MèreLe Calvaire va devenir le Thabor. "Voici l’invasion de ma miséricorde qui va faire son déluge pour y perdre les iniquités du monde…Il va assister à la destruction d’un temple et la construction d’un autre. N’entends-tu pas déjà le calme de la paix qui vient avec le bruit de la tempête (au sein de tempête) ? Ce sont les avances divines de l’Amour plein de miséricorde"… ».



2 au 3 juillet 1942



« Le Roi de paix est à la porteIl frappe avec sa Mère, car c’est le grand Règne tout à fait extraordinaire du Fils et de la Mère…J’apercevais surtout son Cœur dans l’hostie et l’hostie dans son Cœur, très visibles l’un dans l’autre au centre de la croix. Une même chose, pourrais-je dire…la double preuve de son infinie charité et de l’excès de son éternel amour pour l’homme…Jésus, "l’Amour sauveur plein de miséricorde", rompit le silence de cette scène figurative par les paroles qu’il laissa tomber de ses lèvres divines durant sa vie mortelle "Je suis la Voie, la Vérité et la Vie", le "Pain de Vie", pour qu’on le mange…Il a paru l’expliquer lui-même en continuant : "Je viens régner sur des vivants et non sur des mortsIl me faut la Vierge féconde pour m’enfanter les prêtres distributeurs d’hosties qui me donneront les générations vivantes de mon Règne de PaixComprends-tu maintenant que ce règne est un règne spécial qui donnera l’Hostie de ma vie aux hommes ?...Les hommes n’ont pas la vie parce qu’ils ne savent pas où aller pour la puiser ».

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Message  Invité Mar 3 Aoû 2010 - 16:50



11. Notre Seigneur Jésus et la Vierge des Douleurs à l’Escorial



- extrait du message donné le 19 mars 1982, page 97 :



Le Christ montra à Amparo certains des mystères de la Terre promise. La Vierge apparut silencieuse plus tard, à la Pradera, pendant qu'on récitait le chapelet, accompagnée de l'Archange saint Michel au milieu de l'éclat de lumières de couleurs variées.



Notre Seigneur Jésus : « Ma fille, Mon message sera très bref, comme Je te l'ai dit auparavant. Je te répète de transmettre aux hommes de faire pénitence en réparation de tous leurs péchés. Pénitence, pénitence, voilà ce que Je demande. Communique-leur que le jour du Créateur est proche. Qu'ils efforcent de se trouver à la droite de Mes élus pour être emportés à la Terre promise. Regarde, Ma fille, vois-tu ces points lumineux comme ils sont petits! Ils ressemblent à la lumière d’une ampoule. Eh bien, ce sont des astres sur lesquels il y a une vie éternelle. C’est la Terre promise. Jamais l'homme pourra découvrir la grandeur de ce trésor qui est entouré de tant de mystère. Adieu, Ma fille, Je te donne Ma sainte bénédiction ».



- extrait du message donné le 24 février 1983, pages 152 et 153 :



La Vierge des Douleurs : « […]Jésus règnera comme Roi des rois sur la Terre promise des élus... Les nefs célestes se trouvent prêtes pour transférer les élus à la Terre Promise...Mon Coeur Immaculé triomphera sur toute l'humanité"



Amparo: « Je vois cinq arbres. Sur chaque arbre, il y a un Ange. L'un tient une croix très grande avec un livre, et les quatre autres ont chacun une trompette. Les arbres sont très hauts et se terminent en forme d'animaux: l'un est un aigle, l'autre un lion; un autre a un corps de personne et des sabots d'animal; un autre a la forme d'un taureau ou d'un buffle. Que sont ces cinq arbres sur cette Terre ?



La Vierge des Douleurs : « Cette terre est la Terre Promise des Elus. Jésus régnera comme Roi des Rois sur la Terre. Il n'y a que lumière de toutes parts. Mais, regarde cet autre lieu: c'est la mort, mort et obscurité de tous côtés; ce sera horrible. Les êtres humains ne font pas cas ! Les vaisseaux célestes sont préparés pour transporter les Elus à la Terre Promise. Ces vaisseaux viendront, entourés de lumière bleue comme une sorte de nuée. Ne riez pas de Mes avertissements, Mes enfants. Vois, Ma fille, comme le sang coule de tous côtés! ».



12. Notre-Dame du Très Saint Rosaire à Kérizinen



Aux pages 99 et 100 de l’ouvrage « Kérizinen, messages du Christ et de la Sainte Vierge, 1938-1965 », nous pouvons lire l’extrait suivant, du message de la 52 ième apparition donné le 3 mars 1962 (premier samedi du mois) :


La Très Sainte Vierge Marie : « Gardez et vivez mes messages. Puissent-ils contribuer efficacement à développer en beaucoup d'âmes une confiance toujours plus complète et plus aimante dans l'infinie Miséricorde de Dieu. Non, Je ne vous oublie pas: c'est beaucoup d'entre vous qui m'oubliez, qui oubliez Dieu. Cela me serre le cœur et de là vient toute la tragédie du Monde et des âmes. Ce que Je cherche, Je vous le répète, c'est votre salut et vous aider à conjurer le péril qui vous enserre de si près. Mais il me faut votre participation. Je vous ai tant recommandé la prière, la pénitence, la dévotion à nos deux Cœurs ! Elles sont de plus en plus oubliées, méprisées, combattues par des idées impies. Il faut qu'elles restent les signes distinctifs du vrai chrétien, qu'elles marquent plus que jamais son esprit, à cette heure où, seule, l'espérance en l'aide divine peut calmer son anxiété devant les gros nuages qui s'accumulent à l'horizon. Le Monde flambe. L'humanité se divise dangereusement. Il y a les ambitieux que rien n'arrête. Il y a les meurtris, les écrasés. Le reste, indifféremment, s'amuse. Pourquoi tant de haine? N'est-ce point parce que ceux qu'on appelle les chrétiens fidèles oublient la mission d'amour qu'il importe de communiquer aux autres ? N'est-ce pas, aussi, parce que beaucoup de catholiques s'engourdissent dans une dangereuse somnolence? Léthargie en quelque sorte complice des forces sataniques qui, à cette heure cruciale, attaquent la doctrine du Christ et veulent précipiter l'Humanité dans le précipice de la plus grande tragédie de tous les siècles ? Chrétiens, réveillez-vous ! Soyez apôtres. L'apôtre ne se renferme pas dans son petit monde personnel et égoïste, mais cherche à porter au loin la flamme de son esprit religieux, illuminant les âmes de ses frères avec la vérité que Dieu a révélée, et les fortifiant dans l'exercice de ses commandements. C'est par l'amour du prochain que l'on témoigne de son amour pour le Christ. Revenez à Jésus! Si vous saviez combien Il vous aime! Tandis que vous travaillez avec tant d'acharnement contre Lui, son Cœur, plus que jamais, se remplit de tendresse pour vous. Revenez à Lui, ne restez pas orphelins. Ce dont vous avez le plus besoin, c'est la Paix, celle des enfants de Dieu. Comment pouvez-vous la rencontrer au sein de la révolte ? En ces heures d'épreuve et de confusion, réfugiez-vous dans son Cœur, qui reste votre asile, votre Sauveur, votre Amour. Et croyez que la fin sera le Règne d'Amour de ce divin Cœur et de mon Cœur Immaculé ».



13. Notre-Dame des Roses à San Damiano



De l’ouvrage « Le message de Notre-Dame des Roses » :



- extrait du message donné le 22 novembre 1967, page 109 :



« Le règne de Jésus répandra dans le cœur de mes enfants un ardent amour l’un envers l’autre et exterminera toutes les hérésies, le péché, tout le mal, et rejettera dans les profondeurs de l’abîme tous les démons. Tous les hommes qui resteront sur la terre auront une grande lumière et ils accompliront une grande, grande chose. Et Jésus passera par les chemins du monde avec ses apôtres, avec les saints et les anges, avec toute la cour céleste, avec un parfum d’amour, de grande bonté et de tendresse pour tous ».



14. Notre Seigneur Jésus à Sœur Josefa Menéndez



De l’ouvrage « Un appel a l’Amour » :



- extrait de l’entretien du 12 juin 1923, page 495 :



« Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu'aux extrémités du monde, mais, d'une manière spéciale, sur cette terre bénie, berceau de la dévotion à mon Cœur [La France]. Oui, Je veux être sa Paix, sa Vie, son Roi! Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l'Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix, Je régnerai ! Pour effacer son ingratitude, Je répandrai un torrent de Miséricorde. Pour réparer ses offenses, Je prendrai des victimes qui obtiendront le pardon.... Oui, il y a dans le monde beaucoup d'âmes qui désirent Me plaire.... Il y a encore des âmes généreuses qui Me donneront tout ce qu'elles ont, afin que Je Me serve d'elles selon mes Désirs et ma Volonté. Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d'Amour : Voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon Oeuvre d'Amour !».



- extrait de l’entretien du 19 juin 1923, page 516 :



« Josefa, ne crains rien. Ne sais-tu pas ce qui arrive lorsque s’ouvre un volcan ? La puissance de ce feu est si grande qu’elle est capable d’arracher les montagnes et de les détruire, et l’on connaît qu’une force irrésistible a passé par là. Ainsi, mes Paroles auront une telle force et ma Grâce les accompagnera de telle manière, que les âmes les plus obstinées seront vaincues par l’Amour. La société est pervertie, lorsque ceux qui sont à sa tête n’agissent ni dans la vérité ni dans la justice. Mais si son Chef sait la diriger, plusieurs sans doute suivront encore les voies tortueuses, mais la majorité viendra en masse à la lumière et la véritéJe le répète, ma Grâce accompagnera mes Paroles et ceux qui les feront connaître : la Vérité triomphera, la Paix gouvernera les âmes et le mondeet mon Règne arrivera ! ».



- extrait de l’entretien du 13 novembre 1923, page 575 :



« Je veux que le désir et le besoin de réparer se réveillent et grandissent parmi les âmes fidèles et les âmes choisies, car le monde a péché…Oui, le monde, les nations excitent en ce moment la Colère divine. Mais Dieu veut régner par l’Amour, s’adresse à ses Ames choisies et spécialement à celles de cette Nation [La France]. Il leur demande de réparer, d’abord pour obtenir le pardon, mais surtout pour attirer de nouvelles grâces à ce Pays qui a été le premier, Je le répète encore, à connaître mon Cœur et à répandre cette dévotion [La France]. Je veux que le monde soit sauvé…que la paix et l’union règnent en lui. Je veux régner et Je régnerai par la réparation de mes Ames choisies et par une nouvelle connaissance de ma Bonté, de ma Miséricorde et de mon Amour ».



- extrait de l’entretien du 6 décembre 1923, page 595 :



« Que mes âmes consacrées raniment leur désir de réparer et qu’elles demandent avec confiance que se lève sur le monde le Jour du divin Roi, c'est-à-dire le jour de Mon Règne universel ».



15. Notre Seigneur Jésus à Mgr Ottavio Michelini



De l’ouvrage « Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles » :



- extrait du message donné le 2 janvier 1979, § 162 « Une blanche figure d’homme », page 322 :



« […] L’immense fourmilière des hommes qui couvrent la terre et qui s’agitent convulsivement, plongés dans l’obscurité, n’est qu’une poignée de poussière qui bientôt sera dispersée par le vent, et la terre qu’ils foulent d’un pied superbe sera rendue aride et désolée, puis purifiée par le feu, pour être fécondée ensuite par l’honnête labeur des Justes échappé par Bonté divine à l’heure terrible de la Colère divine. Après frère Don Ottavio, ce sera le Règne de Dieu dans les âmes, ce règne qui depuis des siècles les justes demandent au Seigneur par l’invocation ‘adveniat Regnuum tuum’ ».



16. La Très Sainte Vierge Marie à Don Stefano Gobbi



Du recueil « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge » :



- extrait du message n ° 164 « Mon action maternelle » donné le 25 novembre 1978, page 192 :



« k) Les temps sont venus où le désert du monde sera renouvelé par l’amour miséricordieux du Père qui, dans l’Esprit-Saint, veut attirer tous les hommes au Cœur Divin du Fils, pour qu’enfin puisse resplendir dans le monde son Règne de vérité et de grâce, d’amour, de justice et de paix.

l) L’Eglise et le monde pourront ainsi atteindre une splendeur qu’ils n’ont jamais connue jusqu’à présent ».



- extrait du message n ° 234 « La paix viendra à vous » donné le 22 octobre 1981, pages 288 et 289 :



« f) C’est de mon Cœur Immaculé que la paix viendra à vous !

g) Au moment où tout semblera perdu, alors vous verrez l’extraordinaire prodige de la Femme revêtue de soleil, qui se manifestera dans toute sa puissance.

h) Les ténèbres seront vaincues par une lumière qui recouvrira le monde entier ; la glace de la haine sera vaincue par le feu de l’amour, la grande révolte contre Dieu par un retour universel à son amour miséricordieux de Père […].

j) Plus tôt que vous-mêmes ne pouvez le penser, viendra à vous le Règne d’amour et de paix de mon Fils Jésus, à qui seul sont dus l’honneur, la puissance et la gloire dans les siècles des siècles ».



- extrait du message n ° 254 « Mon Plan » donné le 8 décembre 1982, page 315 :



« k) […] Après le triomphe actuel du mal, qui a réussi à dominer le monde, à la fin la victoire appartiendra uniquement à mon Fils Jésus. C’est Lui le seul Vainqueur. La conclusion de la grande lutte que nous sommes en train de vivre sera son Règne glorieux de paix de bonté, de justice et de sainteté qui s’instaurera dans le monde et resplendira dans le cœur de tous. Ainsi s’achèvera le plan d’inimitié, de lutte et de victoire dans le triomphe de mon Cœur Immaculé ».



- extrait du message n° 505 « Le Règne glorieux du Christ » donné le 21 novembre 1993 (Solennité de Jésus-Christ, Roi de l’univers), pages 761 à 763 :



« […] b) Votre Maman du ciel veut vous garder tous jalousement dans le sûr refuge de son Cœur Immaculé, pour vous protéger en ce temps de la grande épreuve et vous préparer à recevoir Jésus, qui est sur le point de revenir pour instaurer parmi vous son Règne Glorieux.

c) Le Règne Glorieux du Christ s’établira d’abord dans les cœurs et dans les âmes.

Ce sont les cœurs et les âmes qui forment la partie la plus précieuse de la divine royauté de Jésus. En effet, c’est pour cela que le Verbe s’est fait homme et qu’Il est venu habiter parmi nous. C’est pour cela que le Fils se fait obéissant au Père jusqu’à la mort et la mort sur la Croix. Avec la Rédemption, accomplie par Jésus sur le Calvaire, vous avez été soustraits à la domination de Satan, libérés du péché, qui est le joug de son esclavage, vous êtes devenus fils de Dieu, parce qu’il vous a communiqué son Amour et Sa Vie même.

Les cœurs renouvelés par l’Amour, les âmes sanctifiées par la grâce forment, par conséquent, la partie la plus précieuse de la divine Royauté de Jésus.

d) Le Règle Glorieux du Christ correspondra à une générale floraison de sainteté et de pureté, d’amour et de justice, de joie et de paix.

Parce que les cœurs des hommes seront transformés par la force puissante de l’Esprit Saint, qui s’épanchera en eux par le prodige de sa seconde Pentecôte.

Et les âmes seront illuminées par la présence de la Très Sainte Trinité, qui produira en elles un essor extraordinaire de toutes les vertus.

e) Le Règne Glorieux du Christ se reflètera aussi en une nouvelle forme de vie pour tous. Parce que vous serez portés à vivre uniquement pour la gloire du Seigneur. Et le Seigneur sera glorifié quand sa Divine Volonté sera parfaitement accomplie par chacun de vous.

Le Règne Glorieux du Christ coïncidera donc avec le parfait accomplissement de la Volonté de Dieu de la part de toutes ses créatures, de manière qu’il advienne aussi sur cette terre ce qui a lieu dans le Ciel.

Mais ceci n’est possible que si Satan, le séducteur, l’esprit du mensonge qui est toujours intervenu dans l’histoire des hommes pour les conduire à la rébellion envers le Seigneur et à la désobéissance à sa Loi, est d’abord vaincu.

f) Le Règne Glorieux du Christ s’établira après la complète défaite de Satan et de tous les esprits du mal, par la destruction de son pouvoir diabolique.

Il sera lié et chassé dans l’enfer, et la porte de l’abîme sera fermée, afin qu’il ne puisse plus en sortir pour nuire dans le monde.

g) Le Règne Glorieux du Christ coïncidera avec le triomphe du Règne Eucharistique de Jésus.

Parce que dans un monde purifié et sanctifié, complètement renouvelé par l’Amour, Jésus se manifestera surtout dans le mystère de sa présence eucharistique.

L’Eucharistie répandra toute sa divine puissance et deviendra le nouveau soleil qui reflètera ses rayons lumineux dans les cœurs et dans les âmes, et ensuite dans la vie des individus, des familles et des peuples, faisant de tous une seule bergerie, docile et paisible, dont Jésus sera le Seul Pasteur.

h) C’est vers ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre que votre Maman du Ciel vous conduit, Elle vous rassemble aujourd’hui de toutes les parties du monde, pour vous préparer à recevoir le Seigneur ».



- extrait du message n ° 518 « C’est le joie pascale » donné le 3 avril 1994, page 786 :



« k) C’est la joie pascale qui entre dans votre temps et le prépare au plus grand avènement de toute l’histoire. Car le résurrection de Pâques aura son plein accomplissement seulement lorsque Jésus reviendra dans la gloire pour instaurer parmi vous son Règne, dans la réalisation de la part de tous, du vouloir du Père et dans la parfaite glorification de la Très Sainte et Divine Trinité ».



- extrait du message n° 597 « Roi d’éternelle gloire » donné le 6 août 1997, pages 940 à 942 (Fête de la transfiguration du Seigneur) :



« a) […] C’est Lui le Fils Unique du Père. C’est Lui le Verbe du Père éternellement engendré, consubstantiel à Lui, son Image parfaite et le reflet de sa divine splendeur. C’est Lui le Roi de l’éternelle gloire.

b) Comme Il s’est transfiguré devant les trois apôtres Pierre, Jean et Jacques sur le Mont Thabor, ainsi devant vous Il se manifestera dans la splendeur de sa divine gloire, si avec Moi vous montez sur la sainte montagne de l’humilité et de la petitesse, de l’amour et de la pureté, du silence et de la prière […].

j) Roi de l’éternelle gloire.

Quand Jésus reviendra dans la gloire divine et qu’Il apparaîtra à toute l’humanité, chacun sera appelé à faire la même expérience que celle que Pierre, Jacques et Jean ont faite sur le mont Thabor. Parce que Jésus se manifestera dans tout son éclat et son humanité sera complètement transfigurée par la lumière resplendissante de sa divinité.

k) Alors l’univers entier proclamera Jésus-Christ comme Fils de Dieu, l’Image parfaite du Père, le Verbe fait homme, le seul et unique Sauveur, Celui par qui tout a été fait et qui a le pouvoir de se soumettre toutes choses.

Jésus fera advenir son règne glorieux dans le monde, et ce sera un règne de sainteté et de grâce, un règne de justice, d’amour et de paix.

l) Fils de prédilection, vivez dans la joyeuse attente de son retour glorieux. C’est pourquoi, Je vous invite à marcher avec Moi sur la route de la petitesse et de l’humilité. Ainsi le Père vous révèlera le secret de son Fils ; l’Esprit-Saint vous conduira à la compréhension de la Vérité tout entière ; Jésus-Christ se manifestera à vous dans tout l’éclat de sa Personne divine, pour qu’Il soit par tous adoré, aimé et glorifié comme le Roi de l’éternelle gloire ».



- extrait du message n ° 601 « Conformes à Jésus Crucifié » donné le 21 novembre 1997, page 949 :



« h) […] Vous vous approchez de moments de grâces, où vous verrez dévaler sur le monde les torrents de la divine Miséricorde. Le monde sera alors purifié par ce divin feu d’Amour et il sera complètement renouvelé, pour que Jésus puisse faire venir parmi vous son Règne de Grâce de sainteté, de justice, d’amour et de paix ».

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Message  Invité Mar 3 Aoû 2010 - 16:52



17. Notre Seigneur Jesus à Vassula Ryden



De l’œuvre de « La vraie vie en Dieu » :



- extrait du message donné le 19 mai 1987, tome 1, cahier 11, page 154 :



« L'Amour reviendra de nouveau, l'Amour sera une fois de plus parmi vous. L'Amour vous apportera de nouveau la Paix. Mon Royaume sur terre sera comme il est au Ciel. L'amour glorifiera l'Amour. Je serai bientôt avec vous, Mes bien-aimés. Priez, car ce temps est proche ».



- extrait du message donné le 16 octobre 1987, tome 2, cahier 17, page 3 :



« Un jour, Mon Royaume sur terre sera comme celui au Ciel. Mon Eglise sera unie et bénie, car tous Mes dévots se comprendront les uns les autres, exaltés par Ma Main, purifiés par Mon Sang. Mon Eglise sera Une ».



- extrait du message donné le 10 novembre 1987, tome 2, cahier 18, page 23 :



« Mon règne sera un règne de Paix, d’Amour et d’Unité ».



- extrait du message donné le 25 septembre 1992, cahier 62, page 9 du supplément 4 :


« Bientôt, l'ivraie sera extirpée du bon grain, avant qu'aucun d'entre-vous ne réalise ».



- extrait du message donné le 25 février 1998, supplément 11, cahier 92, page 60 :



« Ma Cité [Dieu désigne ici son Règne sur la terre] sera élevée sur les Bénédictions de Mon Saint Esprit... et la tempête sera finie... alors, chaque créature sur terre vivra une vraie vie en Moi et leur amour sera tellement entrelacé avec Ma Volonté que leur âme deviendra le trône de la Sagesse. Oui, c'est à tels que ceux-là que l'Ecriture dit : " l'âme des justes est le trône de la Sagesse ", parce que dans les coeurs qui M'aiment, il ne manque pas de trésors ».



- extrait du message donné le 25 février 1998, supplément 11, cahier 92, page 64 :



« L'Amour est sur le chemin du retour pour restaurer Son Royaume ; ce sera le règne de Mon Royaume sur terre et Ma Volonté sera faite sur la terre comme elle l'est au ciel. Aussi, maintenant, c'est le temps du repentir. C'est une époque mauvaise mais vos vies doivent la racheter. Renoncez à votre volonté et trouvez faveur auprès de Moi en reconnaissant ce qui est Ma Volonté ».



- extrait du message donné le 31 octobre 2000, supplément 13, cahier 102, pages 77 à 79 :



« Paix à toi, Ma fleur. Dis-Moi, y a-t-il sur terre une plus grande joie ou une plus grande gloire que de comprendre Mon Coeur ? Quelle aptitude a l'homme sans que Je projette en son intellect Ma divine lumière de compréhension ? Le Très-Saint qui te parle et qui transcende tout satisfait ta soif par la mélodie de Sa Voix pour transmettre Mes divines Paroles à toutes les nations. Que sont Mes Paroles ? Mes Paroles sont une contemplation mystique pour illuminer votre esprit par le Saint Esprit pour vous faire pénétrer dans la sublime connaissance de Dieu. Bientôt, Je vais visiter la terre. Le Souverain, Celui que la plupart d'entre vous ont oublié, te dit, génération : Je vais prendre position sur la terre. Aussi, beaucoup d'entre vous demandent : " comment viendra-t-Il ? " A cela, Je réponds : Ne savez-vous pas que depuis que le temps a commencé et que l'homme a été installé sur la terre, le triomphe du mauvais a toujours été bref ? Le triomphe du mauvais est presque terminé maintenant, parce qu'il sera avalé par Mon Triomphe. Exactement comme le bâton d'Aaron que J'ai transformé en un serpent qui a avalé les serpents de Pharaon, de cette même manière, Mon Triomphe frappera et avalera le triomphe des mauvais, afin que dans ce Triomphe, vous exaltiez tous Mon Saint Nom ! Alors, Je serai parmi Mon peuple... et vous voyagerez avec Moi votre Dieu, vous marcherez avec Moi ; vous marcherez avec Celui que jadis vous pensiez inaccessible...vous parlerez (1) avec Celui que jadis vous aviez chassé de votre esprit, vous converserez avec Ma Déité, car Moi, le Divin, Je serai présent en votre coeur, vous révélant, comme un bon conseiller, le chemin de la Vie pour vous ; Je donnerai à votre âme la tempérance, la prudence et la justice, la force (2) et tout ce dont l’âme a besoin d'être parée, pour marcher parmi Mes anges et avec Moi. Alors, Mon Règne sur la terre sera restauré (3) ; oui, il vous est possible de voir Dieu en cette vie également ; il est possible de Me contempler alors que vous êtes encore sur la terre, oui ! il vous est possible de pénétrer les profondeurs de Moi votre Dieu et votre tout, et de Me posséder tandis que vous êtes encore sur terre. Ce sera le commencement de votre nouvelle vie (4), car vous ne Me connaîtrez pas seulement par ouï-dire ou par des mots et des livres, mais en vérité et par une metanoïa par la grâce qui vous est donnée par le Saint Esprit. Me voir est vie en soi, puisque cela vous offre l'immortalité...Ce sera de cette manière que Je visiterai la terre, Mes enfants. Maintenant, avez-vous compris Mon mystère ? Ic ».



Notes de l’éditeur :



(1) : « En même temps, j'ai entendu "vous converserez" ».

(2) : « En anglais : "fortitude", force de caractère (ndt) ».

(3) :« Le passage de la prière du 'Notre Père' "Que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel" explique cette phrase que le Christ a prononcée : "Alors, Mon Règne sur la terre sera restauré" ».

(4) : « J'ai également entendu : "…de votre nouveau périple" ».



18. Notre Seigneur Jésus à Françoise



Du tome 1 de l’œuvre « Jésus revient dans Sa Gloire » :



- extrait du message donné le 17 janvier 1996, page 345 :



« En ce temps où tu vis, c’est le péché qui règne, et donc la misère est grande ; si grande que les âmes pures ne parviendraient plus à respirer ici-bas si Je ne mettais pas fin à ce massacre des cœurs par l’ennemi. Je viens, et Mon Règne sera le plus puissant que la terre ait jamais connu jusqu’ici : Règne de paix et d’abondance dans cette terre si abîmée par les mains de l’homme soumis volontairement et librement à l’ennemi. Je viens ; encore quelque temps(Jésus paraissait réfléchir)Et puis il fera jour : la Lumière sera et Mon Nom Saint sera connu de toute la terre. Priez pour que ce jour bien proche de vous, hommes de ce temps arrive vite… ».



Du tome 1 de l’œuvre « Message de conversion des Cœurs » :



- extrait du message donné le 20 janvier 1996, page 174 :



« […] Quand J’aurai purifié les cœurs qui désirent M’appartenir, Je les réchaufferai, les habiterai de Ma douce Lumière qui est mon Saint-Esprit. En ces cœurs rendus purs de toute souillure, Je Me manifesterai, dans Mon règne glorieux, leur donnant Ma Présence concrète, et visible pour certains (Lorsque Je t’aurai donné cette Présence "visible" de Mon Etre Divin, tu comprendras Mes paroles). Maintenant, il faut que Mon Règne glorieux arrive vite, car cela doit être ainsi : la paix renaîtra de cette purification qui arrive, et les âmes qui désirent le Dieu de tout ce qui est, verront avec bonheur cela ».



Du tome 7 de l’œuvre « Message de conversion des Cœurs » :



- extrait du message « Le retour de Jésus » donné le 18 octobre 2003, pages 107 et 108 :



« Je reviens par Mon Règne eucharistique. Je reviens par Mon Règne dans vos cœurs, Règne qui s’établira dans les âmes de feu, adoratrices en vérité. Je viens donner aux petits une force d’amour qu’ils ne soupçonnent pas, afin de les aider à vaincre le mal de votre temps. Cela vous sera donné pendant l’adoration […]. Mon retour est pour les petits, ceux qui m’attendent et M’espèrent dans l’humilité, dans un amour d’adoration, simplement : ils verront Ma Gloire pendant qu’ils se tiendront devant Moi, dans le Très Saint Sacrement, que Je suisCela est pour bientôt, fleur, pour votre temps, car Je viens chasser le mal avec force. Ne te demande pas comment et prie ».



Du tome 9 de l’œuvre « Message de conversion des Cœurs » :



- extrait du message « Vivre le message de conversion des coeurs » donné le 1 mai 2009, page 121 :



« Aidez-Moi à sauver votre humanité par ce Cœur-à-cœur que Je vous demande pour vous rétablir et pour que vous soyez des instruments de Mon Règne d’Amour qui vient ».



19. Notre Seigneur Jésus à Angela



Du tome 1 de l’oeuvre « Je suis la Résurrection et la Vie » :



- extrait du message donné le 16 janvier 1999, page 380 :



« Moi, Fils de Dieu, Je ne viens pas pour détruire la terre, mais pour réédifier le Règne de mon Père ! ».



20. Notre Seigneur Jésus à Lucie



Du livret « Marie, cause de notre joie » :



- extrait du message pages 50 à 52 :



Jésus donne à Lucie un enseignement d’une grande simplicité et en même temps d’une grande profondeur sur la nature de son règne d’Amour, et les conditions nécessaires à son établissement :



« Le Cœur glorieux de Jésus, son règne d’Amour, sera le règne de tous les cœurs remplis d’Amour. Oui, tous les cœurs régneront car si unis au mien qu’ils régneront à travers le mien et que je régnerai à travers les cœurs [Cette dernière phrase comporte visiblement une erreur de syntaxe, que je ne me suis pas permis de reprendre, le sens général restant compréhensible]. Comprends, il faut l’unité pour que règne l’Amour. Par ce Cœur unique, c’est la Trinité qui vit en vous. Comprends que le coeur de l’homme est le berceau de la Trinité, le Tabernacle du Très-Haut. Le lieu par excellence de l’unité. L’homme doit commencer par mettre de l’ordre dans son cœur. Il doit faire en lui l’unité de ses pensées et de ses actes. Mettre de l’ordre dans sa conscience pour trouver l’unité dans son propre cœur. L’homme doit être en paix avec lui, afin de faire déjà l’unité en lui. Qu’il cherche d’abord l’unité avec son Dieu et Dieu l’aidera à faire l’unité avec lui-même, c'est-à-dire à ne pas être en contradiction avec lui-même, et après seulement, il pourra faire l’unité avec son frère. Le Cœur unique se forme dans votre propre cœur et s’alimente au Cœur de Dieu.

Quand l’unité est faite dans son propre cœur, l’homme éprouve le besoin d’aller au Cœur de Jésus, source d’unité, pour y boire l’Eau Vive, c'est-à-dire le don de l’Esprit Saint, lui-même source d’unité. Alors, l’Esprit Saint, allant d’un cœur à un autre, et se donnant à tous, forme l’unité entre tous afin qu’il n’y ait plus qu’un seul et même Esprit ! ».



- extrait du message pages 120 à 123 :



« Je veux reprendre ma place dans tous les tabernacles, dans toutes les églises du monde, mais là, ne croyez pas que je serai inactif…Je serai réellement présent parmi vous, participant à vos joies, à vos peines, écoutant vos confidences, vivants avec les vivants, et si avez assez de foi pour croire à ces merveilles, vous vous apercevrez bientôt de ma présence parmi vous, et vous ne pourrez plus vous passez de moi. J’ai donné mon Eucharistie, Je prépare mon Eucharistie. C’est l’éclatement de mon Cœur, la revanche de mon Amour. Je prépare mon Eucharistie, je prépare la terre à mon Eucharistie. Quand les ténèbres se seront dissipées, une lumière dorée baignera la terre, ce sera le règne de l’Eucharistie, le règne de ma présence réelle ressentie par tous les hommes comme aux premiers jours du monde. Une nouvelle création, un nouveau paradis terrestre. Le Père sera connu. Le Fils sera aimé. L’esprit Saint Glorifié. Et l’adorable Trinité adorée. L’homme adorant son Dieu et ne se prenant plus pour un dieu. Dieu régnera dans tous les cœurs, et l’homme aura repris sa place, au dessous, des anges, au dessus des animaux, sa place de fils de Dieu. Je prépare mon Eucharistie. Je viens de nouveau donner mon Eucharistie. Je prépare les âmes à l’adoration. Je viens vous apprendre à adorer. Je viens pour vous réjouir, vous nourrir, Je suis votre nourriture. Votre joie est de vous nourrir de moi…Dans l’Eucharistie vous aurez la vie éternelle. De mon Eucharistie vous aurez un désir sans fin…Et vous donnerez à Dieu ce désir afin que vous ne soyez plus des mendiants mais des comblés, et Dieu vous comblera au-delà de vos désirs. Voilà ma terre nouvelle, la terre eucharistique, ma terre purifiée par ma Croix, mais nourrie de mon corps et de mon sang ».



- extrait du message pages 124 et 125 :



« Comprends le message de mon Cœur : la souffrance est inévitable, nécessaire, pour le bien des âmes, mais déjà, Je viens avec le remède : l’Eucharistie. L’Eucharistie est une nourriture, mais c’est aussi un baume apaisant. Les âmes qui auront participé aux souffrances de mon humanité se verront comblées de ma divinité. L’Eucharistie n’est pas une récompense mais un don gratuit de Dieu, puisque c’est Dieu qui se donne lui-même sans son amour infini. Au triomphe de la Croix succèdera le règne de l’Eucharistie. La terre sera nourrie de mon corps et de mon sang. A travers l’Eucharistie la Croix poursuivra son œuvre, l’œuvre de l’amour infini du Père. Comme la Croix portait mon corps et mon sang, l’hostie contient, porte mon corps et mon sang. C’est Jésus réellement présent sous ces saintes Espèces. J’ai quitté le bois de la Croix pour me cacher dans l’hostie. J’ai voulu que mon Cœur transpercé devienne palpitant dans l’hostie. C’est toujours l’Amour qui me fait agir. Je suis Vivant, ressuscité. Je suis l’Amour infini. Je suis l’Amour triomphant ».



- extrait du message pages 126 et 127 :



« Annonce le règne de mon Eucharistie, le règne de ma présence réelle. Je veux régner car Je suis Roi. Je veux régner par ma présence réelle. Pourquoi chercher parmi les morts Celui qui est vivant ? Je ne veux pas régner par la vision, Je veux régner par la foi, la foi en ma présence réelle, alors viendra le règne de l’Amour. C’est pour cela que je dis : dans l’adoration regardez-moi avec les deux yeux, c'est-à-dire avec Foi et Amour ».



- extrait du message pages 134 et 135 :



« Regarde, mon enfant, comme il sera beau mon règne…Règne d’amour et de foi, règne de l’Eucharistie. Regarde comme ce sera beau quand tous les hommes croiront en ma présence réelle dans l’Eucharistie. Alors, ils se presseront tous au pied du tabernacle, le monde sera dans l’adoration de son Dieu, il sera en contact permanent avec son Dieu, et Dieu régnera dans tous les cœurs […]. Regarde comme il sera beau mon règne, règne de foi et d’amour, triomphe du Cœur Immaculé de Marie, triomphe de l’amour maternel de Marie ».



- extrait du message page 148 :



« Annonce mon règne, annonce l’Epiphanie de mon Cœur, le règne du Christ-Roi, adoré dans son Eucharistie. Annonce la nouvelle effusion des mes dons, cet éclatement d’amour qui va tomber sur l’humanité et l’engloutir. Oui, par la puissance de mon Cœur, je vais engloutir l’humanité afin qu’il ne reste que le "Cœur unique" que j’offrirai au Père ».



- extrait du message page 162 :



« Je suis Roi, mais mon Royaume n’est pas de ce monde. Je régnerai par Mon Eucharistie. C’est l’Epiphanie de mon Cœurde Mon Cœur eucharistique ».



- extrait du message page 163 :



« C’est l’épiphanie de Mon Cœur, de mon Cœur eucharistique et miséricordieux. Il faut une nouvelle effusion de mes dons pour que vienne le règne du Cœur glorieux. Regarde, ma fille, le Père se penche vers la terre pour y déverser tous les trésors du ciel. Aucune époque n’aura vu un tel déluge de grâces ! »



Du livret « J’ai soif » :



- extrait du message page 243 :



« Imagine comme il sera beau ce monde ‘évangélique’ : il n’y aura plus de pauvres, mais des petits soudés entre eux par la charité. Il n’y aura plus d’ennemis, mais des frères ayant un Père commun. Il n’y aura plus d’orgueilleux, mais des humbles adorant leur Dieu ».



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