Le testament de Saint Louis
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Le testament de Saint Louis

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Message  Invité Mer 4 Aoû 2010 - 11:48

Testament de Saint Louis




Le testament de Saint Louis 424pxLouisIXouSaintLouis

Louis IX, dit le Saint(1226-1270)




Beau
Fils, la première chose que je t’enseigne est que tu mettes tout ton
cœur à aimer Dieu. Car sans cela nul ne peut se sauver.


Garde-toi
de faire chose qui à Dieu déplaise, c’est-à-dire mortel péché. Tu
devrais même souffrir toutes manières de tourment plutôt que de pécher
mortellement.


Si
Dieu t’envoie adversité, souffre-la en bonne grâce et en bonne
patience, et rends-Lui en grâce et pense que tu l’as bien desservi et
qu’il tournera tout à ton profit.


S’il
te donne prospérité, L’en remercie humblement, en sorte que tu n’en
sois pas pire ou par orgueil ou par autre manière, de ce dont tu dois
mieux valoir. Car l’on ne doit pas Dieu de ses dons guerroyer.


Confesse-toi
souvent, et élis confesseurs prud’hommes qui te sachent enseigner ce
que tu dois faire et de quoi tu dois te garder…


Le
service de Sainte Eglise écoute dévotement sans bourder et rire,
regarder çà et là ; mais prie Dieu de bouche et de cœur en pensant à Lui
dévotement et spécialement à la Messe à l’heure que la Consécration est
faite.


Le
cœur aie doux et pitoyable aux pauvres et à ceux qui souffrent de cœur
et de corps, et les conforte et leur aide selon ce que tu pourras.


Maintiens les bonnes coutumes du royaume et les mauvaises abaisse.

Ne convoite pas sur ton peuple, ne le charge pas d'impôts ni de taille, et si ce n’est par trop grand besoin.

Si
tu as quelque affliction de cœur, dis-la aussitôt à ton confesseur ou à
quelque prud’homme. Ainsi tu la porteras plus légèrement.


Gardes
que tu aies en ta compagnie tous prud’hommes, soit religieux, soit
séculiers ; aie souvent parlement avec eux et fuis la compagnie des
mauvais.


Et écoute volontiers les semons ou publics ou privés ; et recherche volontiers prières et pardons.

Aime tout bien et hais tout mal en quoi que ce soit.

Nul ne soit si hardi qu’il dise devant toi parole qui attire ou pousse à pécher, ou qu’il médise par détraction.

Ne souffre que l’on dise devant toi nulle vilenie de Dieu ni de ses saints, que tu n’en fasses tantôt vengeance.

Rends souvent grâces à Dieu de tous les biens qu’Il t’a faits, afin que tu sois digne d’en plus avoir.

Pour
justice et droiture garder, sois raide et loyal envers tes sujets, sans
tourner ni à droite ni à gauche, mais toujours droit.


Et si un pauvre a querelle contre un riche, soutiens le pauvre plus que le riche jusques à temps que la vérité soit éclaircie.



Si
quelqu’un a querelle contre toi, sois toujours pour lui et contre toi
jusque l’on sache la vérité. Car ainsi jugeront les conseillers plus
hardiment selon droiture et selon vérité.


Si
tu retiens rien d’autrui, ou par toi ou par tes devanciers, si c’est
chose certaine, rends sans tarder. Si c’est chose douteuse, fais
enquérir par sages hommes en hâte et diligemment.


À
cela tu dois mettre toute ton attention que tes gens et tes sujets
vivent en paix et en droiture sous toi, mêmement les bonnes villes et
les bonnes cités de ton royaume ; et les garde en l’état et en la
franchise où tes devanciers les ont gardées. Et s’il y a choses à
amender, amende-les et les redresse, et les tiens en faveur et amour.


Car
par la force et la richesse de tes bonnes villes, les particuliers et
étrangers redouteront de se mal conduire envers toi, spécialement les
pairs et les barons. Il me souvient de Paris et des bonnes villes de mon
royaume, qui m’aidèrent contre les barons quand je fus nouvellement
couronné.


Honore et aime particulièrement les religieux et toutes personnes de sainte Eglise.

L’on
raconte du roi Philippe, mon aïeul, qu’une fois un de ses conseillers
lui dit que la sainte Eglise lui faisait grands torts et forfaits, en ce
que les clercs lui ôtaient de son droit et empiétaient sur sa justice ;
que c’était grande merveille qu’il le souffrît. Et le bon roi répondit
qu’il le croyait bien. Mais quand il regardait les bontés et les
courtoisies que Dieu lui avaient faites, il aimait mieux laisser son droit aller que susciter contestation ou scandale à la Sainte Eglise.


À ton père et à ta mère tu dois honneur et révérence porter, et garder leurs commandements.

Aime
tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement, et tiens
leur lieu de père pour les enseigner sur tout bien. Garde-toi que, par
amour pour eux, tu te détournes de faire droit et que tu ne fasses à
autrui chose que tu ne dois.


Donne
les bénéfices de sainte Eglise à personnes bonnes et dignes, et sur le
conseil de prud’hommes. Et donne à ceux qui n’ont rien de sainte Eglise.


Garde-toi
d’exciter guerre sans très grande délibération et surtout contre tout
homme chrétien. S’il faut la faire, garde sainte Eglise et ceux qui
n’ont en rien méfait, de tout dommage.


Le testament de Saint Louis Saint-Louis

Saint Louis



Apaise
au plus tôt que tu pourras guerres et conflits soit tiens, soit de tes
sujets comme Saint Martin faisait ; car, au temps que par Notre Seigneur
il savait qu’il devait mourir, il alla pour mettre la paix entre les
clercs de son archevêché ; et lui fut avis que, ce faisant, il faisait
bonne fin.


Sois diligent d’avoir bons prévôts et bons baillis et enquiers souvent d’eux et de ceux de ta maison, comme ils se conduisent.

Cher
Fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévot à l’Eglise de Rome et au
souverain pontife, notre père, et que tu lui portes révérence et
honneur comme tu dois à ton père spirituel. Travaille-toi à empêcher
tout péché et principalement vilain sermon et fais détruire les hérésies
suivant ton pouvoir.


Encore je te requiers que tu reconnaisses les bienfaits de Notre-Seigneur et que tu lui rendes grâces et merci.

Prends garde que les dépenses de ton hôtel soient raisonnables et mesurées.

Enfin,
doux fils, je te conjure et requiers que, si je meurs avant toi, tu
fasses secourir mon âme en messes et oraisons, par tout le royaume de
France, et que tu m’accordes une part spéciale et plénière dans tout le
bien que tu feras.


En
dernier, cher fils, je te donne toutes bénédictions que bon père et
pieux peut donner à son fils, et que benoîte Trinité et tous les saints
te gardent et te défendent de tout mal ; et que Dieu te donne sa grâce
de faire sa volonté toujours, de sorte qu’il soit honoré par toi.


Et que nous puissions après cette mortelle vie être ensemble avec Lui et Le louer sans fin.

Amen.





Le testament de Saint Louis Saint-Louis

Statue de Saint Louis



"Mon
fils, je vous aime après Dieu plus que toutes choses; cependant,
sachez-le bien, j'aimerais mieux vous voir mort que coupable d'un seul
péché mortel
." Blanche de Castille




Cordialement dans le Christ-Roi
Anonymous
Invité
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