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Message  Octo Mar 21 Sep 2010 - 19:08

ENQUÊTE SUR LA CHRISTIANOPHOBIE !

Trouvé sur le forum catholique, via le Salon beige, l'interview, réalisée par le Choc du Mois, de Michel De Jaeghere, auteur d'Enquête sur la christianophobie. Fidèle à lui-même, Michel de Jaeghere est toujours aussi percutant. J'ai parcouru ce livre. Lumineux.

Enquête sur la christianophobie ! Christ11

La nouvelle christianophobie : Dieu ne serait donc pas mort ?

Comment expliquer le réveil d’un antichristianisme de plus en plus virulent ? Pour le journaliste et vice-président du mouvement Renaissance catholique, Michel De Jaeghere, auteur d’une Enquête sur la christianophobie, la « restauration wojtylienne » a fait prendre conscience aux libertaires que l’Eglise n’était pas morte. Et leur haine est ainsi formulée qu’elle serait presque une preuve de « la vérité du christianisme » !

Extraits :

Le Choc du Mois : P.J.R. Vous avez écrit une Enquête sur la christianophobie. Comment définissez-vous ce concept ?

Michel De Jaeghere : Notre époque est très sensible aux «phobies» de tous ordres – islamophobie, judéophobie, xénophobie, homophobie –, ces termes désignant tous l’intolérance et l’exclusion des minorités. Or, les catholiques pratiquants constituent une minorité contre laquelle tout est permis. J’ai recouru au néologisme « christianophobie », car le ressort profond de ce mouvement est la haine du Christ, auquel s’oppose fondamentalement notre société moderne, matérialiste et individualiste. Cette christianophobie se manifeste à travers des comportements très divers par leurs procédés et leur gravité. Elle n’opère pas seulement par « coups de poing », comme ce fut le cas avec le Da Vinci Code ou lors de l’agression du recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris par des militants homosexuels, mais aussi par un goutte-à-goutte, une infinité de petites vexations auxquelles nous finissons par nous habituer et qui nous inclinent à considérer notre condition de chrétiens pratiquants comme marginale, dans un climat général de méfiance à l’égard du christianisme.

P.J.R. Les anticléricaux, modèle IIIe République, seraient horrifiés par leurs descendants

Cela va du ton de dérision qu’adoptent les commentateurs de la télévision dès qu’ils traitent de questions spirituelles aux campagnes de presse organisées contre Rocco Buttiglione, ce commissaire européen révoqué pour avoir dit que l’homosexualité est un péché, ou contre Mel Gibson, victime d’une chasse à l’homme pour avoir porté à l’écran la Passion du Christ. Des poursuites judiciaires contre le député Christian Vanneste aux églises taguées ou incendiées. De la promotion des pseudo-exégètes qui remettent en cause l’historicité des Evangiles aux films à grand spectacle qui présentent l’histoire de l’Eglise comme une succession de violences. De la promotion des mémoires de l’abbé Pierre à la diffamation de Pie XII.

P.J.R. Comment expliquez-vous que ce nouveau déchaînement de haine intervienne au moment où le christianisme paraît très affaibli au sein de notre société sécularisée ?

Cette contradiction de la société moderne avec le christianisme et le catholicisme s’est déjà manifestée dans notre histoire par des crises violentes, notamment pendant la Révolution française et tout au long des grandes crises religieuses du XIXe siècle, jusqu’aux lois scélérates de 1905. Mais l’anticléricalisme du XIXe siècle semblait devoir se calmer à la suite de la séparation de l’Eglise et de l’Etat et, plus encore, après la renonciation de l’Eglise à régenter la société, scellée par l’adoption de la déclaration sur la Liberté religieuse au concile Vatican II. Cette apparente réconciliation reposait sur un malentendu, celui de la convergence de la morale laïque et de la morale catholique. Mais ce qu’on appelait la morale laïque était une morale chrétienne dont on avait enlevé la clef de voûte, c’est-à-dire la foi dans le Dieu Trinitaire. Faute de fondement et de principe directeur, elle s’est délitée au cours du XXe siècle. Le petit-fils de l’instituteur anticlérical a fait Mai 68 et son arrière-petit-fils est aujourd’hui pacsé, libertaire et fume des pétards, ce qui aurait épouvanté les «hussards noirs de la République ».

Paradoxalement, cette décomposition a eu lieu au moment où l’Eglise se ralliait aux idées de laïcité et de liberté de conscience. En affirmant l’incompétence de l’Etat en matière religieuse, les pères conciliaires pensaient que la morale catholique continuerait de s’imposer, parce qu’elle est naturelle. L’ordre naturel, connaissable par la raison, inciterait les sociétés à se conformer à la loi divine, même sans reconnaître la vérité du catholicisme. Les pères imaginaient ainsi faire un choix habile et en tirer un bénéfice pour l’Eglise dans son combat contre le totalitarisme communiste. Mais ils n’ont pas vu que la morale laïque à laquelle ils se ralliaient était en train de s’effondrer.

P.J.R. Les lobbies préparent les lois, les médias les imposent, le Parlement les entérine

Sans y chercher un rapport de cause à effet, il est significatif que le mouvement de Mai 68 se soit produit trois ans après la clôture du concile. La confrontation avec l’Eglise n’a pas eu lieu immédiatement, car la révolution des mœurs engendrée par cette révolution libertaire s’est répandue progressivement. Surtout, l’Eglise était elle-même en crise : les curés défroquaient et les fidèles fuyaient les églises.

C’est le pontificat de Jean Paul II qui a provoqué la réaction christianophobe, dans la mesure où, avec les JMJ, les grands rassemblements de foule et la ferveur que sa personne suscitait, ce pape a restauré la visibilité de l’Eglise, que les forces dissolvantes avaient le sentiment d’avoir liquidée. Jean Paul II a montré que l’esprit missionnaire de l’Eglise est encore vivant. Et cette survivance d’un christianisme que la société post-soixante-huitarde avait cru enterrer exaspère les élites qui dirigent nos sociétés libertaires. Ainsi, l’affrontement ne s’est pas produit au moment où l’Eglise était en train de disparaître de la vie sociale, mais lorsque, ayant disparu de la vie sociale, elle relève la tête avec la restauration wojtylienne.

P.J.R. On avait été habitué jusqu’ici à un type d’antichristianisme à dominante politique. Aujourd’hui, on a plutôt affaire à un antichristianisme de type culturel et médiatique…

Parce qu’il n’y a plus de politique ! Au début du XXe siècle, la querelle opposait en effet la République et l’Eglise, en quelque sorte les ministres et les évêques. Or, nous assistons au dépérissement de l’Etat et à son remplacement par une nébuleuse mondialiste manipulée par des lobbies. De son côté, l’Eglise, elle aussi, traverse une crise. Aujourd’hui, l’affrontement oppose, d’une part, les lobbies qui tiennent les manettes de la société et se sont emparés à leur profit des moyens de coercition de l’Etat, et, d’autre part, ceux qui se réclament de la foi catholique (nos évêques étant parfois, à cet égard, aux abonnés absents). Le champ même de la confrontation s’est déplacé : les lois sur les mœurs, par exemple, n’ont pas été voulues par l’Etat mais préparées par les lobbies, imposées par les médias et finalement entérinées par un Parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement de la pensée dominante.

(...)

P.J.R. Le succès du livre d’Onfray, Traité d'athéologie ne s’explique-t-il pas, aussi, par une immense ignorance du christianisme, paradoxalement associée à l’impression qu’éprouvent les Français de bien le connaître, sans doute parce qu’ils en sont les héritiers ?

Cette ignorance doit en effet nous inquiéter. Alors qu’au XIXe siècle les campagnes antichrétiennes s’adressaient à une bourgeoisie voltairienne, anticléricale mais capable de faire la part des choses parce qu’elle avait reçu une formation historique et même chrétienne, elles s’adressent aujourd’hui à des foules surinformées, mais dépourvues de toute culture historique, doctrinale ou religieuse –nous héritons en cela de la crise de l’Education nationale et de celle de l’Eglise, à travers l’échec de la catéchèse progressiste. C’est la génération « Pierres Vivantes » qui prend le Da Vinci Code au sérieux !

Dans le paradoxe que vous énoncez entre un phénomène caractéristique de la christianophobie en Occident : c’est que le catholicisme est à la fois la religion de l’immense majorité des Français dans sa version culturelle, puisque 90 % de nos compatriotes sont d’origine et de culture catholiques (plus de 60 % sont encore baptisés), et une minorité parmi d’autres dans sa version pratiquante, puisque l’on ne compte en France que 5 à 10 % de pratiquants. Cela donne bonne conscience à ses accusateurs : en le diffamant, ils ont le sentiment d’être des anticonformistes qui s’attaquent à une majorité alors même qu’ils épousent le courant dominant.

En revanche, quand les catholiques demandent la parole pour répondre, on la leur refuse sous prétexte que les pratiquants sont minoritaires. Les « christianophobes » sont souvent eux-mêmes des catholiques d’origine. En critiquant l’Eglise, ils n’ont pas l’impression de persécuter une minorité, mais de se rebeller contre une autorité dictatoriale et tyrannique dont ils auraient secoué le joug. Ainsi se prennent-ils pour des esprits forts, quand ils ne sont que des persécuteurs !

Propos recueillis par Pierre-Jean Rivière

SOURCE : http://abimopectore.over-blog.com/article-2978473.html

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Message  Marlène Ven 22 Oct 2010 - 15:36

UN REFUGIE SOMALIEN DANSE SUR L'AUTEL DE LA CATHEDRALE DE FLORENCE


Un réfugié politique de nationalité Somalienne est monté le matin du 10 Octobre 2010 sur l'Autel de la Cathédrale de Florence.
Echappant à la vigilance des gardiens, il a commencé une danse rituelle sur l'Autel. Interpellé par les carabiniers, l'homme ne s'exprimant qu'en arabe a déclaré habiter dans un pays scandinave.

Source: France jeunesse civitas (article d'un journal italien: la Republica Firenze du 11/10/10)


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