L'euthanasie !
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L'euthanasie !
L'EUTHANASIE !
L’euthanasie
1. Définition
L’euthanasie (du grec « eu » : bien et « thanatos » : mort), terme créé par Francis Bacon, est l'acte qui consiste à abréger la vie d'une personne atteinte d'une maladie incurable afin de lui épargner des souffrances devenues intolérables.
Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que le terme a pris le sens de : procurer une mort douce en mettant fin délibérément à la vie du malade.
1.1 Euthanasie active et euthanasie passive
On distingue :
- l'euthanasie active, qui implique un acte volontaire commis par un tiers de sa propre initiative ou à la demande du malade ;
- l'euthanasie passive, qui consiste simplement dans l'omission de thérapeutiques qui auraient pu prolonger la vie du malade ;
- enfin, on utilise parfois le terme d'euthanasie indirecte pour désigner un acte thérapeutique employé volontairement en dépit des risques très importants qu'il présente eu égard au diagnostic vital.
1.2 Euthanasie volontaire et euthanasie involontaire
L’euthanasie est volontaire :
- lorsque le malade demande que l'on mette fin à ses jours car la vie est devenue insupportable.
- quand le patient refuse que l'on continue à le soigner (il est souvent atteint d'une maladie incurable à un stade terminal).
- lorsque le malade demande qu'on lui administre un traitement qui diminue ses souffrances mais qui va hâter sa fin.
L’euthanasie est involontaire :
- quand le patient est dans l'incapacité de donner son accord.
- quand on suspend un traitement jugé utile, qu’on « laisse faire la nature », ce qui n'est rien d'autre que le refus de l'acharnement thérapeutique.
2. Chronologie
L'euthanasie a été admise dans de nombreuses sociétés.
Dans la Grèce et la Rome antiques, il était permis dans certaines circonstances d'aider un individu à mourir.
Plutarque rapporte qu'à Sparte l'infanticide était pratiqué sur les enfants qui manquaient de santé et de vigueur.
Socrate comme Platon approuvaient certaines formes d'euthanasie dans des cas particuliers.
Platon préconise : « On laissera mourir ceux dont le corps est mal constitué » (« La République », III, 410, entre 384 et 378 av. J.-C).
L'euthanasie volontaire pour les personnes âgées était une coutume approuvée dans plusieurs civilisations de l'Antiquité.
Le judaïsme, le christianisme et l'islam, tenaient la vie humaine pour sacrée et condamnaient l'euthanasie, sous quelque forme que ce fût.
Néanmoins, le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626), qui créa le terme « euthanasie », n'hésita pas à se faire le champion de l'adoucissement « agonique » :
« Je dirai de plus, en insistant sur ce sujet, que l’office du médecin n’est pas seulement de rétablir la santé, mais aussi d’adoucir les douleurs et souffrances attachées aux maladies ; et cela non pas seulement en tant que cet adoucissement de la douleur, considérée comme un symptôme périlleux, contribue et conduit à la convalescence, mais encore afin de procurer au malade, lorsqu’il n’y a plus d’espérance, une mort douce et paisible ; car ce n’est pas la moindre partie du bonheur que cette euthanasie [...] Mais de notre temps les médecins semblent se faire une loi d’abandonner les malades dès qu’ils sont à l’extrémité ; au lieu qu’à mon sentiment, s’ils étaient jaloux de ne point manquer à leur devoir, ni par conséquent à l’humanité, et même d’apprendre leur art plus à fond, ils n’épargneraient aucun soin pour aider les agonisants à sortir de ce monde avec plus de douceur et de facilité. Or, cette recherche, nous la qualifions de recherche sur l’euthanasie extérieure, que nous distinguons de cette autre euthanasie qui a pour objet la préparation de l’âme, et nous la classons parmi nos recommandations. » (Francis Bacon, « Instauratio Magna », 1623)
En 1906, le Parlement de l’Ohio adopta le texte suivant :
« Toute personne atteinte d’une maladie incurable, accompagnée de grandes douleurs, peut demander la réunion d’une commission composée d’au moins quatre personnes, qui statuera sur l’opportunité de mettre fin à cette vie douloureuse. »
La loi fut rejetée par la juridiction supérieure.
Le Code pénal russe de 1922 libérait de toute peine l’auteur d’un homicide par pitié s’il pouvait prouver avoir agi sur la demande de la victime. Cette disposition ne resta en vigueur que pendant quelques mois.
En 1936, à Londres, l’Association pour une législation de l’euthanasie volontaire soutint le dépôt d’une proposition de loi reconnaissant le droit d’un adulte à demander la mort s’il est atteint d’une maladie mortelle et incurable accompagnée de douleurs sévères.
La Chambre des Lords rejeta ce projet.
Le Parlement de l’État de New York repoussa une proposition analogue en 1947.
Le régime nazi « accorda la grâce de la mort » à 200 000 enfants malformés, débiles ou incurables (le gazage fut employé pour tuer les malades mentaux allemands dans le cadre de l’opération « euthanasie » qui débuta à l’automne de 1939 et fit plus de 70 000 victimes).
En juillet 1941, Monseigneur Galen, évêque de Münster, rappela dans un sermon, qu’en citoyen respectueux des lois il avait porté plainte par lettre recommandée auprès du procureur du Reich du tribunal régional de Münster et du préfet de police de la même ville contre le meurtre de malades mentaux.
Donnant des détails sur ces meurtres, Mgr Galen soulignait comment le nazisme ne cessait de violer les commandements de Dieu.
Des copies de ce sermon furent distribuées à travers l’Allemagne et sur le front.
La demande de Bormann et de Himmler de « pendre l’évêque ou au moins l’envoyer dans un camp de concentration » n’eut pas de suite, Hitler craignant, avec Goebbels, qu’elle n’entraînât la perte de la Westphalie catholique.
Les nazis pratiquèrent également une euthanasie eugénique en exterminant des populations jugées inférieures (voir dossier « Eugénisme et bioéthique » : http://pagesperso-orange.fr/compilhistoire/eugenisme_bioethique.htm).
3. Libertés, droits et éthique
De nos jours, la conscience hésite : un homme a-t-il le droit d'attenter à la vie d'autrui, même s'il le juge charitable, même si la victime le lui demande explicitement ?
Les opinions restent partagées quant à une éventuelle légalisation de l'euthanasie.
Si la personne se trouve dans le même état de faiblesse morale que le suicidé, sa détresse physique est à prendre en considération.
L'appréciation devrait s'opérer au cas par cas : une loi générale et impersonnelle ne serait pas adaptée.
Légaliser l'euthanasie serait aussi une pression psychologique supplémentaire sur les malades et les vieillards, qui pourraient se croire condamnés à mort pour des raisons économiques.
En outre, des droits et des libertés s'opposent :
- le droit à la vie (la peine de mort étant aboli en Europe, il est difficile d'autoriser à suspendre la vie) ;
- le droit de mourir dans la dignité (refus de vivre à l'état de « légume ») ;
- l'interdiction de traitements inhumains et dégradants (que constituerait l'acharnement thérapeutique) ;
- le droit au respect de la vie privée (le droit à l'autodétermination) ;
- la liberté individuelle ;
- la liberté de conscience ;
- la sauvegarde de l’ordre public ;
- l'interdiction de la discrimination : une personne malade mais pouvant bouger peut se suicider, ce qui n'est pas puni pénalement.
- l’interdiction de donner volontairement la mort à autrui.
Les Pays-Bas et la Belgique reconnaissent l’euthanasie comme un acte légal sous certaines conditions.
La Suisse permet l’assistance au suicide.
En France, l’euthanasie active est considérée comme un assassinat.
La propagande ou la publicité en faveur de produits préconisés comme moyens de se donner la mort est punie d'une peine maximale de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.
La France veut développer les soins palliatifs : des soins actifs pour la personne, en phase évoluée ou terminale d'une maladie, qu’on accompagne jusqu'à la mort.
La Loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (J.O n° 95 du 23 avril 2005 page 7089) instaure un droit de « laisser mourir » mais ne légalise pas l’euthanasie.
Elle donne le droit à une personne « en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable » de « limiter ou d’arrêter tout traitement ». Le malade devra « réitérer sa décision après un délai raisonnable » ; celle-ci sera « inscrite dans son dossier médical ».
Le médecin « sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant des soins » ; les actes médicaux « ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable » ; « lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. »
Si la personne n’a plus la capacité de prendre une décision, le médecin devra respecter une « procédure collégiale » avant de limiter ou d’arrêter le traitement. Il devra consulter au préalable une « personne de confiance » choisie par le malade : « l’avis de cette dernière, sauf urgence ou impossibilité, prévaut sur tout avis non médical. ».
La loi autorise l’administration de médicaments contre la douleur même s’ils accélèrent le décès.
L'Assemblée médicale mondiale a déclaré que « le médecin s'abstiendra de tout acharnement thérapeutique, c'est-à-dire de tout traitement extraordinaire dont personne ne peut espérer un quelconque bénéfice pour le patient ».
Si les gouvernements, les Églises et le corps médical lui-même s'accordent pour condamner l'acharnement thérapeutique consistant à prolonger l'existence du patient en phase terminale, ils sont confrontés à un vide juridique concernant la définition même de l'acharnement thérapeutique.
La notion de mort cérébrale, définie comme le moment où les centres supérieurs du cerveau cessent de fonctionner, est reconnue en général comme le stade légal au delà duquel il est possible de débrancher le système respiratoire d'un patient, avec l'assentiment de la famille.
Aujourd’hui, les patients ont le libre choix de refuser la prolongation artificielle de la vie.
On pense que l'euthanasie se pratique en secret dans toutes les sociétés, y compris dans celles qui considèrent cet acte comme immoral ou illégal.
4. Point de vue des religions
« Il est aujourd’hui très important de protéger au moment de la mort la dignité de la personne humaine et la conception chrétienne de la vie contre une technicité qui risque de devenir abusive. Aussi certains en sont-ils venus à parler d’un « droit à la mort », expression qui ne désigne pas le droit de se donner ou de se faire donner la mort comme on le veut, mais le droit de mourir dans la dignité humaine et chrétienne, en toute sérénité »
« Dans l’imminence d’une mort inévitable malgré les moyens employés, il est permis en conscience de prendre la décision de renoncer à des traitements qui ne procureraient qu’un sursis précaire et pénible, sans interrompre pourtant les soins normaux dus au malade en pareil cas » (Déclaration sur l’euthanasie publiée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 5 mai 1980).
« Je vous invite à ne pas tomber dans l’illusion de pouvoir disposer de la vie jusqu’à en légitimer l’interruption par l’euthanasie, en la masquant d’un voile de pitié humaine » (Benoît XVI, 4 février 2007)
Le 2 avril 2007, l'archevêque de Paris et le grand rabbin de Paris publient une déclaration commune sur « le soin des malades en fin de vie » : « En nous appuyant sur le commandement biblique « tu ne tueras pas » (...) nous exprimons une opposition très ferme à toute forme d'assistance au suicide et à tout acte d'euthanasie, celle-ci étant comprise comme tout comportement, action ou omission, dont l'objectif est de donner la mort à une personne pour mettre ainsi fin à ses souffrances ». Ils estiment cependant que le recours à « un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger la vie » peut être « légitime », notamment si c'est le seul moyen de soulager la souffrance. (Source : diocèse de Paris)
5. Citations
« Dieu seul est maître de vie ou de mort » (Ambroise Paré 1509-1590)
« Nous savons tous que, dans les faits, les médecins sont confrontés constamment au problème de l’euthanasie et que tous ceux qui le peuvent essaient en conscience de permettre à leurs malades ou mourants d’accéder sinon à la bonne mort, à l’euthanasie au sens étymologique du terme, du moins à s’en rapprocher le plus possible » (J. Monod, 1974)
Références : http://pagesperso-orange.fr/compilhistoire/
SOURCE : http://beaujarret.fiftiz.fr/blog/3872,l-euthanasie.html
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Canada : Interdiction d’une publicité pro-euthanasie !
CANADA : INTERDICTION D'UNE PUBLICITÉ PRO-EUTHANASIE !
Canada : Interdiction d’une publicité pro-euthanasie :
Egalement interdite en Australie
Canada : Interdiction d’une publicité pro-euthanasie :
Egalement interdite en Australie
ROME, Mardi 28 septembre 2010 (ZENIT.org) - Une publicité pro-euthanasie controversée réalisée par l'organisation australienne de suicide assisté « Exit International » a été interdite au Canada, indique « Gènéthique », la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune.
En effet, cette publicité met en scène un vieil homme en phase terminale assis au bord de son lit : "J'ai choisi d'épouser Tina et nous avons eu deux beaux enfants. J'ai choisi de toujours conduire une voiture de marque Ford. Mais je n'ai pas choisi d'être en phase terminale [...] J'ai pris ma décision finale. J'ai seulement besoin que le gouvernement m'écoute".
L'organisme Exit a utilisé cette publicité pour promouvoir sa tournée de conférences au Canada avant que le Bureau de la télévision du Canada ne l'interdise "pour avoir contrevenu à la loi canadienne interdisant le suicide assisté". Cette publicité avait aussi été interdite par l'organisme de régulation de la télévision australienne qui considérait qu'il s'agissait d'un "encouragement au suicide".
Des associations canadiennes s'opposent à cette tournée d'Exit censée débuter en octobre. C'est le cas par exemple de l'association Euthanasia Prevention Coalition (EPC) qui la refuse, non parce qu'elle aborde le sujet de l'euthanasie, mais parce que le Dr. Philip Nitschke, médecin australien fondateur d'Exit, se sert de ces conférences pour "expliquer comment se suicider". Le site Internet du groupe vend en effet des manuels détaillant "des stratégies sûres et paisibles pour mettre fin à la vie". Pour Alex Schadenberg, chef de la direction d'Euthanasia Prevention Coalition, "il est insensé que cet homme soit autorisé à aider et à encourager le suicide au Canada alors que c'est illégal". Il avertit que sa tournée n'a rien à voir avec une quelconque "liberté de choix. Il est plutôt question d'un prétendu droit au suicide, ce qui est très dangereux pour les personnes vulnérables".
SOURCE : http://www.zenit.org/article-25536?l=french
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Grande-Bretagne : Promotion de l’euthanasie, indignation d’une mère !
INDIGNATION D'UNE MÈRE : "Mon fils est-il moins qu'un être humain ?"
Grande-Bretagne : Promotion de l’euthanasie, indignation d’une mère : « Mon fils est-il moins qu'un être humain ? »
Grande-Bretagne : Promotion de l’euthanasie, indignation d’une mère : « Mon fils est-il moins qu'un être humain ? »
ROME, Mercredi 24 février 2010 (ZENIT.org) - « "Qu'est-ce qu'un être humain ? Mon fils est-il moins qu'un être humain ? Le suis-je, parce qu'ayant un diplôme de droit je n'ai pas poursuivie ma carrière d'avocat et que je suis devenue soignante [pour mon fils] ? » : autant de questions qui traduisent l'indignation d'une mère de famille de Grande Bretagne, après une interview en faveur de l'euthanasie. Une synthèse de presse de « gènéthique ».
Le débat sur l'euthanasie pour les personnes en phase terminale ou atteintes d'un handicap sévère ne fait pas consensus en Grande Bretagne. Le London's Daily Mail a interviewé Elisabeth Shepherd, une femme qui prend soin de son fils James de 36 ans, son 5e enfant qui est devenu tétraplégique et incapable de parler après avoir été heurté par une voiture à l'âge de 8 ans.
A la suite de l'affaire de Kay Gilderdale, une mère qui a tenté d'assassiner sa fille gravement handicapée, Elisabeth Shepherd a contacté le Daily Mail et lui a déclaré : « Votre admiration pour la mère de Lynn Gilderdale me fait peur [...]. Ma crainte est que si les gens commencent à penser que le suicide assisté est une option, alors l'équilibre va changer. Notre société penchera vers un état d'esprit différent. Un état d'esprit où les gens comme James commenceront à apparaître superflus ». Mme Shepherd a précisé que ses convictions ne sont pas religieuses mais se fondent sur l'inaliénable dignité humaine dans laquelle elle croit. Elle dénonce les « idéaux » imposés par la société qui entraînent les gens à croire que s'ils n'en remplissent pas les critères, ils ne sont pas dignes.
« Qu'est-ce qu'un être humain ? Mon fils est-il moins qu'un être humain ? Le suis-je, parce qu'ayant un diplôme de droit je n'ai pas poursuivie ma carrière d'avocat et que je suis devenue soignante [pour mon fils] ? Cela signifie-t-il que moi ou James sommes moins que quelqu'un qui contribue à la société ? Nous voulons tous quelque chose. Mais mes aspirations et celles de James sont différentes. Certains désirent être hôtesse de l'air ; nous voulons juste voir [James] fléchir un doigt ». Elle affirme ainsi son refus de l'euthanasie au nom de la compassion.
Référence : Bioedge.org (Michael Cook) 20/02/10 - Dailymail.co.uk (Victoria Moore) 18/02/10
SOURCE : http://www.zenit.org/article-23631?l=french
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