Des chasseurs de têtes pour les futurs évêques
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Des chasseurs de têtes pour les futurs évêques

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Message  Ginou Saliba Lun 3 Aoû 2015 - 22:12

Des chasseurs de têtes pour les futurs évêques

Qui pourront être sélectionnés selon douze critères proposés depuis l’Australie par Paul A. McGavin, théologien et économiste

par Sandro Magister



 

ROME, le 21 juillet 2015 – Ce qui a lieu à l’intérieur des murs du Vatican n’est pas une cure d’amaigrissement de la curie, mais tout le contraire. De nouveaux organismes viennent sans cesse s’ajouter à ceux qui existent déjà.

Le dernier né de ces organismes est un secrétariat supplémentaire qui a été créé le 27 juin, le secrétariat pour la communication, auquel devraient être rattachés le conseil pontifical pour les communications sociales, le bureau de presse du Saint-Siège, le service internet du Vatican, Radio Vatican, le Centre de Télévision du Vatican, L’Osservatore Romano, l’imprimerie vaticane, le service photographique, et la maison d’édition Libreria Editrice Vaticana.

Le pape François a nommé préfet de ce nouveau secrétariat l’un de ses collaborateurs et confidents les plus proches, Mgr Dario Edoardo Viganò, qui continue à être, en même temps, le directeur de la télévision du Vatican.

La première déclaration de Viganò dans le cadre de ses nouvelles fonctions est parue dans "L'Osservatore Romano" du 15 juillet. C’est un panégyrique de "l’oralité" de Jorge Mario Bergoglio en matière de communication, illustré par l’exemple d’un discours prononcé par le pape au Paraguay :

> VIganò fa l'ermeneutica del papa, ma dimentica la colossale gaffe di Asunción

Mais après cette nouvelle création, la réforme de la curie, tellement annoncée, est encore à venir.

Des hommes nouveaux nommés à un poste pour lequel ils conviennent – tels que Pietro Parolin à la secrétairerie d’état ou George Pell au secrétariat pour l'économie – on en a vu très peu jusqu’à maintenant.

En revanche des personnalités médiocres qui sont non seulement confirmées dans leurs fonctions mais parfois même promues à des postes plus importants – c’est le cas de Giuseppe Versaldi à la congrégation pour l'éducation catholique – on continue à en voir en grandes quantités.

Toutefois il y a surtout une question qui reste bien loin d’être clarifiée. C’est celle des compétences de certaines congrégations clés telles que celles de la doctrine de la foi ou celle des évêques.

Les cardinaux qui les dirigent respectivement, Gerhard L. Müller et Marc Ouellet, se trouvent quelquefois comme privés de leur pouvoir ou court-circuités dans ce qui relève pourtant, aujourd’hui encore, de leurs compétences.

En ce qui concerne les documents les plus importants de l'actuel pontificat – depuis "Evangelii gaudium" jusqu’à "Laudato si'" – le poids de la congrégation pour la doctrine de la foi est très nettement inférieur à ce qu’il a pu être au temps des papes précédents.

Pour ce qui est de la congrégation pour les évêques – elle est chargée de la sélection des prêtres qui sont candidats à la direction d’un diocèse et François a décidé de lui donner comme secrétaire un autre de ses fidèles, le Brésilien Ilson De Jesus Montanari – il arrive fréquemment que le pape actuel choisisse tout seul un nouvel évêque, en court-circuitant complètement la congrégation et ses procédures et en ne tenant volontairement aucun compte des orientations et des attentes des épiscopats locaux concernés. Un exemple spectaculaire de cette autocratie papale a été la nomination d’un nouvel archevêque de Chicago, en la personne de Blase Cupich :

> Journal du Vatican / L’arrière-plan de la nomination à Chicago (30.9.2014)

Tels sont les faits, tandis que la discussion portant sur les possibles innovations dans le choix des successeurs des apôtres, c’est-à-dire du groupe dirigeant de l’Église catholique, est quasiment inexistante.

Le texte ci-dessous a précisément pour but de rompre ce silence. En donnant une liste de douze critères pour la sélection des futurs évêques.

Son auteur, Paul A. McGavin, prêtre australien et aumônier de l’University of Canberra, est théologien. Précédemment il a fait des études d’économie.

Il y a cinq mois de cela, il avait adressé au pape François une lettre ouverte portant sur cette même question :

> Comment sélectionner les évêques : cinq idées nouvelles (9.2.2015)

Dans le présent texte, il entre encore davantage dans les détails.

__________



DOUZE CRITÈRES DE SÉLECTION DES ÉVÊQUES

par Paul A. McGavin


Si nous examinons simplement la perception habituelle que l’on a des responsabilités incombant à un évêque, le premier point que nous remarquons est qu’il s’agit d’un "métier" qui est trop absorbant et trop divers. Le second point est qu’il est difficile de trouver des candidats ayant le profil voulu. Ce qui signifie qu’il faut peut-être se contenter de ceux qui sont disponibles, au lieu d’en rechercher qui correspondent à ce que nous souhaitons. Nous pouvons nous consoler en disant que "Dieu ne nous laissera jamais dépourvus”, mais c’est peut-être une fausse consolation, parce que beaucoup de ceux qui lisent ceci pourraient se trouver confrontés à une expérience prolongée de la providence divine, en l’absence de la providence épiscopale.

Contrairement à ce que les catholiques croient officiellement, l'ordination ne transforme pas un homme. Celui qui la reçoit a accès à l’autorité et à la grâce que confère le sacrement de l’ordre. Mais la concrétisation de celles-ci dépend dans une large mesure des qualités humaines que possède celui qui est ordonné. Les critères de sélection doivent porter essentiellement sur les qualités humaines et sur la manière dont la grâce peut se manifester dans ces qualités humaines.

C’est dans cette perspective que sont proposés les critères de sélection suivants.

1. Il faut choisir un homme viril ; un homme qui ait confiance en lui-même et qui soit bien assuré dans sa masculinité ; un homme qui ait un mode de vie concrètement physique et qui soit fort au point de vue mental mais également au point de vue physique. Il faut rechercher le type d’homme que les garçons et les hommes admirent et que les femmes respectent. Il faut rechercher un homme qui soit capable d’attirer à lui les jeunes gens et de leur donner envie d’envisager et de développer une vocation au ministère sacré, et un homme qui sache établir avec ses prêtres et ses diacres des relations de soutien mutuel, de confiance, de vision, d’encouragement. Un homme que les laïcs qui sont à l’intérieur de l’Église, ainsi que ceux qui sont à l’extérieur de cette même Église, perçoivent comme quelqu’un de très cohérent.

2. La cohérence est d’une très grande importance. L’évêque-est-il un homme qui, avec prudence, dit en quoi il croit et met en œuvre ce qu’il dit ? Un homme qui ne s’associe qu’avec les gens qui partagent ses sympathies et ses antipathies, ou bien un homme qui s’engage avec fermeté avec des gens qui sont différents de lui ? Un homme qui suit le courant ou bien un homme qui va à contre-courant ? Un homme dont on peut être sûr qu’il agira avec une entière cohérence ? Un homme pour qui les principes comptent davantage que ses sympathies et ses antipathies ?

3. Les principes sont d’une très grande importance. L’évêque est-il un homme qui insistera pour que les procès soient justes et que la justice soit correcte ? Un homme qui s’efforcera d’agir canoniquement plutôt qu’arbitrairement ? Un homme qui traitera tout le monde, hommes ou femmes, de la même manière, qu’ils lui soient sympathiques ou non ? Un homme qui fait ce qui est juste devant Dieu, ou bien un homme qui, en cas de difficultés, fait ce qui est efficace pour se tirer d’affaire ?

4. La crainte de Dieu est d’une très grande importance. Saint Jean nous enseigne que "le parfait amour bannit la crainte" (1 Jn 4, 18). Il ya peu de gens qui soient parfaits en amour ; une vive crainte de Dieu nous empêche de faire ce que l'amour parfait ne ferait pas et nous pousse à faire ce que l’amour parfait ferait. Un homme est ordonné évêque non pas pour lui-même, mais pour Dieu et pour son Église. L'autorité et la grâce ou les ordres sacrés sont tellement grands que, pour en être digne, celui qui les reçoit doit être effrayé par la confiance, par l’engagement dont il est l’objet. Il est responsable devant Dieu de la transmission de l’héritage de l’Église, l’Évangile de Jésus-Christ. Il est responsable, devant Dieu, de son aptitude à diriger son clergé et à collaborer avec lui. Il est responsable, devant Dieu, de l'exercice de sa paternité envers le peuple de Dieu qui est confié à sa garde. Discerner dans un homme la juste crainte est d’une importance fondamentale, parce que seul l’homme qui craint Dieu sera un instrument de l’action de Dieu dans son Église.

5. L'inclusivité est d’une très grande importance. En tant que prêtre et pasteur, l’évêque a-t-il agi de manière à construire une communauté dans laquelle les personnes les plus diverses puissent trouver une place et être accueillies ? Ou bien, en tant que prêtre éducateur, s’est-il occupé non seulement des élèves les plus prometteurs mais également de ceux qui l’étaient moins ? A-t-il montré qu’il possédait une capacité aigüe d’écoute lui permettant de percevoir en profondeur ce qu’on lui dit ? Est-ce le genre le genre d’homme dont les gens disent : "Il m’a véritablement écouté, je sens qu’il me comprend vraiment"? Ou bien est-ce le genre d’homme qui agit en fonction de ses propres idées préconçues, le genre d’homme qui a une épistémologie restreinte, le genre d’homme qui voit les choses selon une ligne partisane, en blanc et noir ?

6. La prière est d’une très grande importance. Un évêque est, bien entendu, tenu de célébrer régulièrement la sainte eucharistie et de réciter l’office divin. Mais ce qui est encore plus important, c’est d’écouter, dans la mesure où la prière n’est pas "action" mais écoute. Écoute de Dieu : "Que veux-tu que je fasse ?" ; "Mon Dieu, qu’es-tu en train de faire dans ces circonstances?" ; “Ceux que j’écoute, que me révèlent-ils, mon Dieu, de ce que tu dis et fais et de ce que tu veux que je dise et fasse ?”; "S’il te plaît, mon Dieu, mets un terme à mes bavardages et aide-moi de manière plus claire à percevoir l’action de ta main dans tout ce qui se trouve devant moi !". Il est d’une importance fondamentale de discerner si nous sommes face à un homme qui est en contact avec la présence de Dieu, ou à un homme qui est en contact avec la présence de sa propre présence.

7. L'humilité est d’une très grande importance. Bien souvent les gens comprennent mal ce qu’est l’humilité et ils se trompent lorsqu’il s’agit de la discerner. La véritable humilité est fondamentalement de l’objectivité : qui suis-je devant Dieu ? Qui suis-je par rapport aux autres, hommes et femmes, garçons et filles ? Quels sont les dons que je possède et quelles sont mes limites ? Où et comment dois-je m’incliner  face aux autres ? Où et comment dois-je suivre les conseils des autres ? L'humilité est robuste, elle n’est pas efféminée. Lorsqu’il s’agit de choisir un évêque, le discernement de l’humilité est essentiel, faute de quoi l’Église aura comme évêque un homme qui sera autoritaire, qui abusera de sa situation, qui se sentira menacé par les autres, qui cherchera à dominer les autres et qui croira être ce qu’il n’est pas.

8. L’amour de la beauté est d’une très grande importance. Les gens peuvent frémir à l’idée d’un évêque esthète, mais lorsqu’un évêque fait preuve de goûts peu raffinés, l’Église en souffre considérablement. Le dommage qui a été infligé à la vie catholique par une liturgie minimaliste a été énorme et la diminution du juste culte rendu à Dieu, en raison de liturgies minimalistes, insipides, et centrées sur l’être humain, est quelque chose de douloureux. Les dégâts qui ont été provoqués par une musique horrible et par des arts visuels et plastiques dépourvus de goût ont été grands. Les ornements liturgiques et les vêtements des prêtres portent souvent atteinte à la dignité de leur état. Tous ces arguments doivent être jugés en tenant compte du contexte culturel. C’est en Australie que j’écris ce texte, un pays où nous connaissons des étés très chauds, et ma tenue estivale peut être un polo blanc con avec un short de couleur sobre et des chaussures noires bien cirées : un "look" qui est bien loin des vêtements négligés et aux couleurs bizarres que l’on voit souvent portés par des prêtres. Que ce soit pour les grandes choses ou pour les petites, pour les questions de haute cérémonie ou pour des questions banales, une bonne capacité de discernement esthétique est importante. Les gens ont besoin d’être édifiés dans tous les domaines : depuis les vêtements de tous les jours et du soin apporté à l’aspect extérieur jusqu’à la présentation formelle sans jamais être étouffante ; depuis la liturgie de tous les jours jusqu’à la liturgie la plus solennelle ; depuis le chant grégorien jusqu’à la splendeur musicale qui élève l’âme. Il est très important qu’un évêque soit un homme qui comprend la beauté, qui aime la beauté et qui communique la beauté de Dieu depuis les choses petites et humbles jusqu’à celles qui sont exaltantes.

9. L’exercice intellectuel est d’une très grande importance. À cet égard, notre pape actuel constitue un cas intéressant : ce n’est pas un intellectuel au sens strict, mais il a un esprit théologique ouvert à la recherche et il défie puissamment l’Église dans les domaines où elle a fait preuve d’une pensée conventionnelle et non pas d’une recherche attentive et d’une défense de la foi. De plus, nous vivons dans un monde complexe et varié qui, dans les contacts que l’on a avec lui, nécessite une compréhension profonde et une pensée rigoureuse. Ma préférence va à des candidats à l’épiscopat ayant obtenu de bons diplômes dans des universités publiques de qualité, ou disposant de qualifications professionnelles solides. Trop souvent, à l’heure actuelle, les évêques parlent sentencieusement de questions qu’ils ne comprennent pas et pour lesquelles des laïcs seraient plus compétents, ou bien ils reproduisent des opinions provenant de bureaucrates ecclésiastiques qui n’auraient pas pu réussir dans le monde. Une solide formation en théologie, en philosophie et en droit canonique est évidemment essentielle. Toutefois, bien souvent, les études supérieures ecclésiastiques produisent seulement ce que j’appelle une "mentalité à notes en bas de page” et elles n’enrichissent pas l’esprit de capacités critiques et analytiques. Un candidat à l'épiscopat doit faire preuve d’une capacité à regarder au-delà de toutes les obsessions du monde et de l’Église ; il doit savoir dénouer les crises et être capable d’évaluer et d’élaborer, avec un esprit critique, des plans permettant de réaliser des améliorations et de conserver l’héritage apostolique. Il n’est pas nécessaire que tous les évêques soient de grands intellectuels, même s’il est bien entendu que le groupe des évêques manquera de force s’il ne comporte pas de grands intellectuels. Mais tout candidat à l'épiscopat doit posséder un esprit vigoureux et rigoureux ainsi que la capacité de mettre en œuvre concrètement les idées qu’il a en tête.

10. La capacité de mise en œuvre concrète est d’une importance cruciale. Le "métier" d’évêque dépasse les capacités d’un homme seul. Cela signifie qu’un évêque doit être aidé dans sa mission. Cette aide provient en premier lieu de ses collaborateurs les plus proches, ses prêtres et ses diacres. Dans presque tous les diocèses, actuellement, il y a des bureaucraties ecclésiastiques diocésaines qui, dans la plupart des cas, sont pléthoriques et plus civiles qu’ecclésiales. Un candidat à l'épiscopat doit montrer qu’il possède des compétences pour gérer ces bureaucraties et ne pas consentir à ce qu’elles le gèrent lui-même, comme cela arrive fréquemment. L’administration de l’Église doit être ecclésiale dans son fonctionnement et celui-ci doit aller du haut vers le bas. Aucun évêque ne doit se borner à être un directeur général d’entreprise, mais – dans la mesure où il joue ce rôle  – il devrait manifester une capacité à établir des collaborations, à "travailler avec", plutôt qu’à “travailler par-dessus" les divers organismes ecclésiastiques. Non seulement la curie diocésaine, mais également la direction diocésaine de l’enseignement, les services diocésains qui s’occupent des questions de santé ou d’aide sociale, autrement dit toute la gamme des services diocésains, doivent être constamment renouvelés, de manière à ce qu’ils fonctionnent de manière vraiment ecclésiale et évangélique. S’il ne se montre pas capable de mobiliser les autres pour qu’ils agissent en collaboration, s’il ne se fait pas accompagner par ceux qui sont engagés dans ces missions, il ne sera pas efficace en tant qu’évêque.

11. Décider de ce que l’on ne va pas faire est d’une importance cruciale. Il existe un type d’homme qui se croit capable de tout faire et de tout gérer et qui finit, au contraire, par ne rien gérer du tout. Il existe un type d’homme qui travaille inlassablement et qui réalise peu de choses, qui est inefficace, parce qu’il n’a pas su établir une distinction entre ce qu’il peut faire et ce qu’il ne peut pas faire. C’est le type d’homme qui ne s’adonne de manière régulière à aucun exercice physique, à aucune distraction, à aucune activité culturelle, à aucune lecture édifiante : le type d’homme qui n’est rien d’autre qu’un ennuyeux cheval de trait. De tels hommes, lorsqu’ils deviennent évêques, ne donnent pas aux jeunes hommes le goût du saint ministère, ils n’encouragent pas leur clergé, ne le font pas progresser ou ne l’utilisent pas correctement. Tout simplement ils ne trouvent pas le temps de se comporter comme des pères en Dieu avec leurs prêtres. Il est préférable que de tels hommes ne soient pas évêques.

12. “Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ" (1 Cor 11, 1). Ces fortes paroles sont de l’apôtre Paul. En plusieurs décennies, je n’ai pas pu les appliquer facilement à tous les évêques que j’ai connus peu ou prou. Trop souvent on a affaire à des hommes qui font ce qui leur plaît et qui ne favorisent que les gens qui peuvent les aider à s’occuper de "leurs affaires". Une ressemblance profonde et enracinée avec le Christ est difficile à trouver, même parmi les hommes qui seraient des combattants du Christ. On en trouve rarement parmi ceux qui "réussissent" socialement, qui sont appréciés parce qu’ils sont "inoffensifs". Ses épîtres nous font découvrir en saint Paul un homme qui, à bien des points de vue, avait une personnalité rugueuse, mais qui ressemblait tellement au Christ qu’il est impossible de ne pas aimer un tel homme. Nous avons désespérément besoin d’évêques qui aient avec le Christ une ressemblance telle que nous soyons incités à les aimer, à les aimer en dépit des rugosités que nous pourrons découvrir chez l’un ou chez l’autre. Nous avons besoin d’hommes que nous puissions imiter parce que leur manière de penser, de prier et d’agir nous fait voir le Christ qui pense, prie, agit et aime parmi nous. Nous avons besoin d’hommes à l’amour profond.

Tout cela est difficile à discerner. Mais ce sont ces discernements qui sont nécessaires dans le processus de sélection des candidats à l'épiscopat.

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Message  Admin Mar 4 Aoû 2015 - 12:06

@ Ginou Saliba :

Meeerci ! pour cette intéressante information !

Le Pape François prépare sa cours en plaçant bien ses pions !

Bonjour !

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