Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique
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Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique
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Un bien grand mot, dira la majorité : pourquoi qualifier de « sacrilège » la projection d’images offerte au soir du 8 décembre au pape François à Rome, pour marquer l’ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde ? Après tout, on pourrait bien dire que la basilique Saint-Pierre, qui a servi de gigantesque écran au spectacle de lumière, était comme une arche de Noé où les espèces en danger ont défilé dans une spectaculaire mise en scène. Et qu’il s’agissait, au fond, d’une célébration de la création ? Le Créateur en était pourtant singulièrement absent. Et le titre donnait le ton de ce rejet : Fiat Lux, illuminer notre Maison commune. Car c’est à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, comme dans toute église possédant un tabernacle renfermant des hosties consacrées, que se trouve la véritable Lumière du monde, la Présence réelle qui éclaire la juste hiérarchie des valeurs et rappelle la véritable fin de l’homme. De nombreux groupes catholiques anglophones ont sévèrement critiqué l’événement, une « fête » New Age.
Le mot sacrilège est en réalité parfaitement choisi : il décrit l’usage profane d’un lieu sacré.
Fiat Lux : c’est le mot du Verbe, de la seule lumière qui illumine le monde
A cela il faut ajouter que parmi le défilé d’images d’animaux en danger, de phénomènes naturels et de saccage de la nature, le rôle de l’homme comme roi de la création, où Dieu le place dans la Genèse, était totalement absent. Il était fugacement représenté comme saccageur, à travers des cheminées d’usine rejetant des fumées noires, des amoncellements de déchets, des empilements d’autoroutes… S’il y a une « espèce » en danger aujourd’hui, c’est bien l’enfant à naître. Plus d’un milliard de petits d’hommes ont été tués depuis la légalisation de l’avortement à travers le monde : des êtres pourvus d’une âme immortelle créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. De ce massacre délibéré, inédit dans la magnitude de sa folie meurtrière, pas un mot, pas une image.
Puisque le Vatican est un lieu si symbolique et si efficace pour dicter la conduite des hommes, pourquoi ne pas avoir utilisé Saint-Pierre pour un appel similaire, mais au respect de la vie humaine, au nom de l’auteur de toute vie ?
Mais si « Fiat Lux » était une célébration de la nature, et peut-être même de la Nature contre Dieu comme l’avancent certains, ce n’en était certes pas une de l’homme.
Le spectacle a établi visuellement le lien entre la COP21 et l’Année de la Miséricorde, un lien qui ne relève pas de l’imagination ou de l’extrapolation mais de ce que Mgr Rino Fisichella, du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, en a lui-même dit en présentant l’événement à la presse il y a quelques jours. En une phrase : « Ces illuminations présenteront des images inspirées par la Miséricorde, l’humanité, le monde naturel et les changements climatiques. »
Mgr Fisichella : un lien entre la COP21 et “Laudato si’”
Mgr Fisichella a précisé que le spectacle avait pour but de rattacher l’encyclique Laudato si’ à la COP21 : à la lecture de ce texte du pape, on comprend qu’il s’agit de promouvoir la « justice », la justice climatique, en faveur notamment des plus pauvres, en suscitant dans l’homme la « conscience écologique ». On comprend mieux le sens et les priorités du pape François à travers la réponse qu’il a récemment faite à une question sur le préservatif à son retour d’Afrique :
La moralité ordonnée au bonheur et au bien, la loi, vivre conformément à la volonté de Dieu, et encore la prêcher, passerait-il donc au second plan tant qu’il y a des « injustices » matérielles dans le monde ? C’est un discours inquiétant qui réveille quelques vieux souvenirs du Nouveau Testament…
“Illuminer notre Maison commune” : un grand spectacle New Age
Dans le cas de la COP21, il faut rappeler également le caractère très contestable des affirmations assenées sans relâche sur le « réchauffement climatique d’origine humaine ». Ordonnée à la mise en place d’un accord supranational qui aboutira à une redistribution des richesses au nom d’une « divinité » à laquelle il faut tout sacrifier et qu’il faut honorer dans chaque acte de la vie, la Conférence des parties repose sur bien des mensonges que le spectacle de lundi soir à diffusé d’une nouvelle manière en prétendant « illuminer » le monde mais aussi l’Eglise.
Financé par une organisation de la Banque mondiale, Connect4Climate, le spectacle de lumière a certainement été préparé de longue date et a englouti des millions d’euros : un bien grand cadeau pour un pape qui prétend à la simplicité. Cela ne se justifie donc que par le « message » et sa portée, et il était clair pour quiconque regardait les images sans esprit critique : l’humanité est l’ennemie de la nature, elle pollue, elle salit, elle menace, elle entasse ses immondices et ses déchets. Elle est de trop.
Ce n’est pas un hasard si la Banque mondiale fait partie de ces organisations internationales, l’ONU en tête, qui à travers leurs agences et aux côtés des fondations des multi-milliardaires d’aujourd’hui font partout la promotion de la contraception et, plus discrètement, celle de l’avortement dit « sûr et légal ». Ils ont du sang sur les mains. Et ils prétendent nous dire quoi faire.
Le sacrilège : détourner l’église sainte pour un usage profane
Ginou
Troublé, il y a de quoi l’être et à plus d’un titre. Car le spectacle lui même, avec des aspects esthétiquement impressionnants, comportait bien des aspects profondément dérangeants et il émane, en outre, d’une équipe de production qui n’a pas hésité à « signer » ses œuvres par le passé.
Sombrement nommée Obscura Digital, la société ne se contente pas de mettre en lumière et en valeur des monuments à travers le monde entier, ce qui peut se faire de manière très heureuse. Non : elle est au service d’un message, celui de l’écologie et de la lutte contre les émissions de CO2, et révèle en passant les éléments inquiétants de ce combat. C’est un message qu’elle a déjà projeté sur l’Empire State Building ou, très récemment, l’UNESCO à Paris, avec le but affiché de conscientiser les masses.
La profanation de la basilique Saint-Pierre au nom de la nature
Musiques lancinantes de tendance New Age voisinaient, lundi soir sur la place, avec des cris et des hurlements d’animaux et des bruitages inquiétants. Il va de soi que le message chrétien – la Bonne nouvelle – en était totalement absent, mis à part une projection, avant le spectacle, du logo stylisé de l’Année de la miséricorde, avec son symbolisme inédit dans le monde catholique : le Christ portant un « homme égaré », leurs deux visages ne comptant que trois yeux
.
On y cherchait en vain des chrétiens : l’humanité était représentée le plus souvent par des aborigènes ou encore des femmes en burka grillagée…
Plusieurs éléments totalement hors sujet – du moins en apparence – ponctuaient le spectacle. On peut voir ici la retransmission par le Centre de télévision du Vatican, de l’intégralité du spectacle, que l’on retrouve en meilleure qualité mais amputée des dernières séquences pourtant très parlantes, ici sur Russia Today France.
Un symbolisme New Age et des relents nazis
La vidéo mise en ligne par Russia today permet de faire de bons arrêts sur images et révèle – difficilement analysables en vitesse de défilement normal – des images de foule surmontées de bannières et de drapeaux : celui d’un groupe de supporters « ultra » du BVB (le club de football du Borussia Dortmund) et un visage d’homme, sans doute celui d’August Lenz, son joueur fétiche de 1936 qui jouait à l’époque dans l’équipe nationale allemande. La bande son fait retentir ce qui ressemble à de stridents « Sieg Heil » qui se poursuivent tandis que l’image se fond dans une nouvelle image de foule, avec des hommes en vert médical se pressant en cercles concentriques autour d’un sujet central. Les statues d’apôtres qui surplombent la basilique sont alors revêtues des mêmes couleurs, semblant s’ajouter au mouvement.
Comprendre le symbolisme et les raisons de ce choix, c’est une autre histoire.
Les dernières images du spectacle rompent également avec son allure générale. C’est une suite de symboles ressemblant vaguement à des alphabets anciens et des figures en doré et en noir, sur fond de musique cristalline. Pas une apothéose comme on l’aurait attendue d’un feu d’artifice, mais une succession d’images qui ressemblent à des têtes étranges, malfaisantes et symétriques. L’effet est certainement voulu même si l’on ne peut rien identifier ; l’allure générale est celle d’un temple oriental. Si l’« œuvre » comporte une signature c’est certainement là qu’il fallait la chercher. Sa signification ? Obscura ne l’a pas davantage donnée. Mais ces images créent un réel malaise.
La déesse Kali mise en scène par Obscura, créateur de “Fiat Lux”
En cherchant plus loin dans les productions de cette société, on comprend peut-être un peu mieux. Les séquences projetées en août dernier sur l’Empire State Building de New York comportaient elles aussi des images qui n’ont rien à voir avec la nature : celles de la déesse Kali. On les voit très bien, mais sur un fond musical qui ne fait pas partie de la bande son du spectacle, ici le site Snopes, et on peut vérifier l’exactitude des images par là, mises en ligne par l’Oceanic Preservation Society qui a sponsorisé le spectacle de Rome. Il s’agit là du spectacle intégral avec la bande son d’origine.
Faire rayonner le visage de la déesse hindoue Kali, cruelle marâtre qui préside à la préservation, à la transformation et à la destruction, supposée détruire les méchants et préserver les dévots, qui porte dans sa main une tête coupée, peut paraître étrange. Le visage, soumis à un morphing rapide, passe par des phases particulièrement horribles qui font croire que rien n’est laissé au hasard. L’artiste s’appelle Android Jones : sa page Facebook est par là, riche en symboles. Il a collaboré également à la réalisation de « Fiat Lux ».
S’agit-il d’effrayer l’humanité avec des images du mal pour mieux faire passer le message ? Dans les milieux holistiques, on s’en accommode pourtant plutôt bien. L’artiste lui-même parle d’un « cœur à cœur époustouflant » avec Kali dont cette « apparition sur Manhattan peut bien être notre dernier avertissement », elle qui « nous invite à plonger dans le noir pour confronter la terrible réalité de la crise écologique globale, et pour que les cœurs brisés soient le terreau qui nous fera naître et depuis lequel nous servirons ».
Cette rhétorique infernale est servie par une nommée Vera de Chalembert, Américaine à Paris qui propose des méthodes de guérison par les champs énergétiques selon Barbara Brennan, ancienne spécialiste en sciences physique de la NASA reconvertie dans le New Age ; c’est elle qui rassemble ces « signes des temps » alors que « Kali prend New York ».
« Ne sous-estimez jamais la puissance des saintes ténèbres à révéler l’âme de toute chose », tweetait-elle en août…
Elucubrations de fous ? On aimerait le croire. Mais il se dessine là une logique, une constante qu’on aimerait voir tenue très au loin de Saint-Pierre de Rome. Vraiment.
Anne Dolhein
Un bien grand mot, dira la majorité : pourquoi qualifier de « sacrilège » la projection d’images offerte au soir du 8 décembre au pape François à Rome, pour marquer l’ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde ? Après tout, on pourrait bien dire que la basilique Saint-Pierre, qui a servi de gigantesque écran au spectacle de lumière, était comme une arche de Noé où les espèces en danger ont défilé dans une spectaculaire mise en scène. Et qu’il s’agissait, au fond, d’une célébration de la création ? Le Créateur en était pourtant singulièrement absent. Et le titre donnait le ton de ce rejet : Fiat Lux, illuminer notre Maison commune. Car c’est à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, comme dans toute église possédant un tabernacle renfermant des hosties consacrées, que se trouve la véritable Lumière du monde, la Présence réelle qui éclaire la juste hiérarchie des valeurs et rappelle la véritable fin de l’homme. De nombreux groupes catholiques anglophones ont sévèrement critiqué l’événement, une « fête » New Age.
Le mot sacrilège est en réalité parfaitement choisi : il décrit l’usage profane d’un lieu sacré.
Fiat Lux : c’est le mot du Verbe, de la seule lumière qui illumine le monde
A cela il faut ajouter que parmi le défilé d’images d’animaux en danger, de phénomènes naturels et de saccage de la nature, le rôle de l’homme comme roi de la création, où Dieu le place dans la Genèse, était totalement absent. Il était fugacement représenté comme saccageur, à travers des cheminées d’usine rejetant des fumées noires, des amoncellements de déchets, des empilements d’autoroutes… S’il y a une « espèce » en danger aujourd’hui, c’est bien l’enfant à naître. Plus d’un milliard de petits d’hommes ont été tués depuis la légalisation de l’avortement à travers le monde : des êtres pourvus d’une âme immortelle créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. De ce massacre délibéré, inédit dans la magnitude de sa folie meurtrière, pas un mot, pas une image.
Puisque le Vatican est un lieu si symbolique et si efficace pour dicter la conduite des hommes, pourquoi ne pas avoir utilisé Saint-Pierre pour un appel similaire, mais au respect de la vie humaine, au nom de l’auteur de toute vie ?
Mais si « Fiat Lux » était une célébration de la nature, et peut-être même de la Nature contre Dieu comme l’avancent certains, ce n’en était certes pas une de l’homme.
Le spectacle a établi visuellement le lien entre la COP21 et l’Année de la Miséricorde, un lien qui ne relève pas de l’imagination ou de l’extrapolation mais de ce que Mgr Rino Fisichella, du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, en a lui-même dit en présentant l’événement à la presse il y a quelques jours. En une phrase : « Ces illuminations présenteront des images inspirées par la Miséricorde, l’humanité, le monde naturel et les changements climatiques. »
Mgr Fisichella : un lien entre la COP21 et “Laudato si’”
Mgr Fisichella a précisé que le spectacle avait pour but de rattacher l’encyclique Laudato si’ à la COP21 : à la lecture de ce texte du pape, on comprend qu’il s’agit de promouvoir la « justice », la justice climatique, en faveur notamment des plus pauvres, en suscitant dans l’homme la « conscience écologique ». On comprend mieux le sens et les priorités du pape François à travers la réponse qu’il a récemment faite à une question sur le préservatif à son retour d’Afrique :
François a écrit:« Ce n’est pas le problème, a-t-il affirmé. Le problème est plus grand. Cela me fait penser à la question posée un jour à Jésus : “Est-il licite de soigner le jour du shabbat ?” Il y a une obligation de soigner. » François a ensuite expliqué pourquoi ce débat est à ses yeux secondaire : « La malnutrition, l’esclavagisme, l’exploitation, le manque d’eau potable, voilà les problèmes ! Ne nous demandons pas si on peut utiliser telle méthode pour guérir une blessure. Le grand problème est l’injustice sociale. Je n’aime pas tomber dans des réflexions casuistiques quand les gens meurent par manque d’eau, de pain, de logement. Est-il licite de soigner le jour du shabbat ? Je ne veux pas me poser ce genre de question quand on continue la fabrication et le trafic d’armes. Les guerres sont des causes de mortalité plus grandes. Je ne veux pas penser en termes de licite. Je dirais à l’humanité : travaillez à instituer la justice. Et quand il n’y aura plus d’injustice dans ce monde, on pourra parler du shabbat. »
Ginou: a écrit:Mes commentaires: S`il y a obligation de soigner le jour du Shabbat, d`après le parallèle de François, il y a obligation d`utiliser des préservatifs pour protéger la planète?
La moralité ordonnée au bonheur et au bien, la loi, vivre conformément à la volonté de Dieu, et encore la prêcher, passerait-il donc au second plan tant qu’il y a des « injustices » matérielles dans le monde ? C’est un discours inquiétant qui réveille quelques vieux souvenirs du Nouveau Testament…
“Illuminer notre Maison commune” : un grand spectacle New Age
Dans le cas de la COP21, il faut rappeler également le caractère très contestable des affirmations assenées sans relâche sur le « réchauffement climatique d’origine humaine ». Ordonnée à la mise en place d’un accord supranational qui aboutira à une redistribution des richesses au nom d’une « divinité » à laquelle il faut tout sacrifier et qu’il faut honorer dans chaque acte de la vie, la Conférence des parties repose sur bien des mensonges que le spectacle de lundi soir à diffusé d’une nouvelle manière en prétendant « illuminer » le monde mais aussi l’Eglise.
Financé par une organisation de la Banque mondiale, Connect4Climate, le spectacle de lumière a certainement été préparé de longue date et a englouti des millions d’euros : un bien grand cadeau pour un pape qui prétend à la simplicité. Cela ne se justifie donc que par le « message » et sa portée, et il était clair pour quiconque regardait les images sans esprit critique : l’humanité est l’ennemie de la nature, elle pollue, elle salit, elle menace, elle entasse ses immondices et ses déchets. Elle est de trop.
Ce n’est pas un hasard si la Banque mondiale fait partie de ces organisations internationales, l’ONU en tête, qui à travers leurs agences et aux côtés des fondations des multi-milliardaires d’aujourd’hui font partout la promotion de la contraception et, plus discrètement, celle de l’avortement dit « sûr et légal ». Ils ont du sang sur les mains. Et ils prétendent nous dire quoi faire.
Le sacrilège : détourner l’église sainte pour un usage profane
Ginou
Ginou: a écrit:Et moi j`ajouterais; Détourner le monde Catholique de l`heure de Grâce et de cette fête si importante pour nous: l`Immaculée Conception, car le 08 Décembre ne peut être choisi par hasard
Steve Mosher, du Population Research Institute, s’est dit « écœuré » de voir la basilique Saint-Pierre détourné pour promouvoir cette « tromperie » dont « le but ultime est d’imposer une taxe carbone sur les pays développés ». « Cette taxe ne va pas seulement handicaper la croissance mondiale en sapant la démocratie, mais ses fruits serviront à financer encore davantage de programmes de contrôle de la population dans les pays en voie de développement », a-t-il commenté, amer.
John Smeaton, de la plus ancienne organisation provie du Royaume-Uni, SPUC, s’est dit quant à lui « troublé » par la place accordée à des organisations qui promeuvent la contraception et l’avortement par les « actuelles autorités au Vatican ».
Troublé, il y a de quoi l’être et à plus d’un titre. Car le spectacle lui même, avec des aspects esthétiquement impressionnants, comportait bien des aspects profondément dérangeants et il émane, en outre, d’une équipe de production qui n’a pas hésité à « signer » ses œuvres par le passé.
Sombrement nommée Obscura Digital, la société ne se contente pas de mettre en lumière et en valeur des monuments à travers le monde entier, ce qui peut se faire de manière très heureuse. Non : elle est au service d’un message, celui de l’écologie et de la lutte contre les émissions de CO2, et révèle en passant les éléments inquiétants de ce combat. C’est un message qu’elle a déjà projeté sur l’Empire State Building ou, très récemment, l’UNESCO à Paris, avec le but affiché de conscientiser les masses.
La profanation de la basilique Saint-Pierre au nom de la nature
Musiques lancinantes de tendance New Age voisinaient, lundi soir sur la place, avec des cris et des hurlements d’animaux et des bruitages inquiétants. Il va de soi que le message chrétien – la Bonne nouvelle – en était totalement absent, mis à part une projection, avant le spectacle, du logo stylisé de l’Année de la miséricorde, avec son symbolisme inédit dans le monde catholique : le Christ portant un « homme égaré », leurs deux visages ne comptant que trois yeux
.
Ginou a écrit:Le troisième oeil que les illuminatis appellent : L`oeil qui voit tout
On y cherchait en vain des chrétiens : l’humanité était représentée le plus souvent par des aborigènes ou encore des femmes en burka grillagée…
Plusieurs éléments totalement hors sujet – du moins en apparence – ponctuaient le spectacle. On peut voir ici la retransmission par le Centre de télévision du Vatican, de l’intégralité du spectacle, que l’on retrouve en meilleure qualité mais amputée des dernières séquences pourtant très parlantes, ici sur Russia Today France.
De nombreux catholiques, tels Father Z aux Etats-Unis commentant l’affaire sur son blog, disent leur malaise devant les images : celle du lion de taille monstrueuse recouvrant toute la façade de Saint-Pierre et qui fait immanquablement penser à la prière des complies qui nous exhorte à veiller face à l’ennemi, le démon « comme un lion qui rôde cherchant à dévorer sa proie ».
Un symbolisme New Age et des relents nazis
La vidéo mise en ligne par Russia today permet de faire de bons arrêts sur images et révèle – difficilement analysables en vitesse de défilement normal – des images de foule surmontées de bannières et de drapeaux : celui d’un groupe de supporters « ultra » du BVB (le club de football du Borussia Dortmund) et un visage d’homme, sans doute celui d’August Lenz, son joueur fétiche de 1936 qui jouait à l’époque dans l’équipe nationale allemande. La bande son fait retentir ce qui ressemble à de stridents « Sieg Heil » qui se poursuivent tandis que l’image se fond dans une nouvelle image de foule, avec des hommes en vert médical se pressant en cercles concentriques autour d’un sujet central. Les statues d’apôtres qui surplombent la basilique sont alors revêtues des mêmes couleurs, semblant s’ajouter au mouvement.
Comprendre le symbolisme et les raisons de ce choix, c’est une autre histoire.
Les dernières images du spectacle rompent également avec son allure générale. C’est une suite de symboles ressemblant vaguement à des alphabets anciens et des figures en doré et en noir, sur fond de musique cristalline. Pas une apothéose comme on l’aurait attendue d’un feu d’artifice, mais une succession d’images qui ressemblent à des têtes étranges, malfaisantes et symétriques. L’effet est certainement voulu même si l’on ne peut rien identifier ; l’allure générale est celle d’un temple oriental. Si l’« œuvre » comporte une signature c’est certainement là qu’il fallait la chercher. Sa signification ? Obscura ne l’a pas davantage donnée. Mais ces images créent un réel malaise.
La déesse Kali mise en scène par Obscura, créateur de “Fiat Lux”
En cherchant plus loin dans les productions de cette société, on comprend peut-être un peu mieux. Les séquences projetées en août dernier sur l’Empire State Building de New York comportaient elles aussi des images qui n’ont rien à voir avec la nature : celles de la déesse Kali. On les voit très bien, mais sur un fond musical qui ne fait pas partie de la bande son du spectacle, ici le site Snopes, et on peut vérifier l’exactitude des images par là, mises en ligne par l’Oceanic Preservation Society qui a sponsorisé le spectacle de Rome. Il s’agit là du spectacle intégral avec la bande son d’origine.
Faire rayonner le visage de la déesse hindoue Kali, cruelle marâtre qui préside à la préservation, à la transformation et à la destruction, supposée détruire les méchants et préserver les dévots, qui porte dans sa main une tête coupée, peut paraître étrange. Le visage, soumis à un morphing rapide, passe par des phases particulièrement horribles qui font croire que rien n’est laissé au hasard. L’artiste s’appelle Android Jones : sa page Facebook est par là, riche en symboles. Il a collaboré également à la réalisation de « Fiat Lux ».
S’agit-il d’effrayer l’humanité avec des images du mal pour mieux faire passer le message ? Dans les milieux holistiques, on s’en accommode pourtant plutôt bien. L’artiste lui-même parle d’un « cœur à cœur époustouflant » avec Kali dont cette « apparition sur Manhattan peut bien être notre dernier avertissement », elle qui « nous invite à plonger dans le noir pour confronter la terrible réalité de la crise écologique globale, et pour que les cœurs brisés soient le terreau qui nous fera naître et depuis lequel nous servirons ».
Cette rhétorique infernale est servie par une nommée Vera de Chalembert, Américaine à Paris qui propose des méthodes de guérison par les champs énergétiques selon Barbara Brennan, ancienne spécialiste en sciences physique de la NASA reconvertie dans le New Age ; c’est elle qui rassemble ces « signes des temps » alors que « Kali prend New York ».
« Ne sous-estimez jamais la puissance des saintes ténèbres à révéler l’âme de toute chose », tweetait-elle en août…
Elucubrations de fous ? On aimerait le croire. Mais il se dessine là une logique, une constante qu’on aimerait voir tenue très au loin de Saint-Pierre de Rome. Vraiment.
Anne Dolhein
Ginou Saliba- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique
AnneLéa, de m`avoir fait parvenir cet article!
Ginou Saliba- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique
"Fiat Lux"
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C'est le titre du son et lumière d'inspiration païenne projeté le jour de l'ouverture du jubilé sur la façade de la basilique Saint-Pierre, marquant la reddition de l'Eglise devant les pouvoirs du monde
>>> Son et lumière sur la façade de Saint-Pierre
Hier soir, pour célébrer l'ouverture de "L'Année Sainte", il s'est passé au Vatican quelque chose de tellement énorme, tellement incroyable... que les médias français (blogs et presse tous confondus) ont choisi de ne pas en parler.
Inutile en effet d'ajouter le trouble au trouble, en critiquant, ne serait-ce qu'indirectement, le Pape François à travers une initiative dont il est forcément le principal responsable (même si on ne peut exclure qu'il soit le jouet du puissant lobby qui l'a amené au sommet de l'Eglise). J'aurais pu titrer ce billet "Une vérité qui dérange", si je ne craignais de paraphraser Al Gore...
Heureusement, les blogs étrangers sont moins timorés.
Dès le lendemain de l'annonce, j'avais traduit un article de Life Site News, dénonçant l'insupportable et scandaleux "évènement".
Depuis, d'autres commentaires sont venus.
Sur sa page facebook, Antonio Mastino reproduit un message que lui a envoyé un jeune prêtre, tandis que commençait (retransmis par TV 2000, la chaine de la CEI) le peu édifiant spectacle:
«En direct sur TV 2000, c'est troublant!
Cette projection d'animaux a quelque chose de démoniaque, avec les sifflements des serpents, les grognements des porcs et des singes, les rugissement des lions.
Quand vous verrez l'abomination de la désolation être là où elle ne devrait pas.... le lecteur comprendra» (ndt: Matthieu 24,15; Marc 13, 14).
Mastino ajoute: Et en effet, il est impressionnant de voir l'image du singe symbolisant le «dieu renversé», projeté sur le cœur du christianisme.
Le blog Chiesa e post Concilio, dans ses commentaires, a remarqué que sur les images diffusées, la croix qui campe au sommet du Dôme était systématiquement occultée
Et Antonio Socci - qui parle à nouveau aujourd'hui de bouffonnerie obscène - écrivait hier (pour le moment juste sur sa page FB, mais j'imagine qu'il en fera un article plus développé):
L'incroyable spectacle sur la Basilique Saint-Pierre: une obscénité néo-païenne pour la fête de l'Immaculée!
Le sentiment d'une véritable profanation de la Basilique Saint-Pierre est fort ... la signification symbolique de l'événement est une église immergée dans les ténèbres, qui devient éclairée par le monde, par la nouvelle idéologie-religion climatiste (le tout financé par le Groupe de la Banque mondiale qui - après cela - devra nous expliquer quelle politique compatible avec l'enseignement de l'Église il promeut ...)
Le lieu saint par excellence, le cœur de la chrétienté, transformé en écran géant pour le spectacle de la nouvelle idéologie du pouvoir mondial... et la crèche était éteinte...
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C'est le titre du son et lumière d'inspiration païenne projeté le jour de l'ouverture du jubilé sur la façade de la basilique Saint-Pierre, marquant la reddition de l'Eglise devant les pouvoirs du monde
>>> Son et lumière sur la façade de Saint-Pierre
Hier soir, pour célébrer l'ouverture de "L'Année Sainte", il s'est passé au Vatican quelque chose de tellement énorme, tellement incroyable... que les médias français (blogs et presse tous confondus) ont choisi de ne pas en parler.
Inutile en effet d'ajouter le trouble au trouble, en critiquant, ne serait-ce qu'indirectement, le Pape François à travers une initiative dont il est forcément le principal responsable (même si on ne peut exclure qu'il soit le jouet du puissant lobby qui l'a amené au sommet de l'Eglise). J'aurais pu titrer ce billet "Une vérité qui dérange", si je ne craignais de paraphraser Al Gore...
Heureusement, les blogs étrangers sont moins timorés.
Dès le lendemain de l'annonce, j'avais traduit un article de Life Site News, dénonçant l'insupportable et scandaleux "évènement".
Depuis, d'autres commentaires sont venus.
Sur sa page facebook, Antonio Mastino reproduit un message que lui a envoyé un jeune prêtre, tandis que commençait (retransmis par TV 2000, la chaine de la CEI) le peu édifiant spectacle:
«En direct sur TV 2000, c'est troublant!
Cette projection d'animaux a quelque chose de démoniaque, avec les sifflements des serpents, les grognements des porcs et des singes, les rugissement des lions.
Quand vous verrez l'abomination de la désolation être là où elle ne devrait pas.... le lecteur comprendra» (ndt: Matthieu 24,15; Marc 13, 14).
Mastino ajoute: Et en effet, il est impressionnant de voir l'image du singe symbolisant le «dieu renversé», projeté sur le cœur du christianisme.
Le blog Chiesa e post Concilio, dans ses commentaires, a remarqué que sur les images diffusées, la croix qui campe au sommet du Dôme était systématiquement occultée
Et Antonio Socci - qui parle à nouveau aujourd'hui de bouffonnerie obscène - écrivait hier (pour le moment juste sur sa page FB, mais j'imagine qu'il en fera un article plus développé):
L'incroyable spectacle sur la Basilique Saint-Pierre: une obscénité néo-païenne pour la fête de l'Immaculée!
Le sentiment d'une véritable profanation de la Basilique Saint-Pierre est fort ... la signification symbolique de l'événement est une église immergée dans les ténèbres, qui devient éclairée par le monde, par la nouvelle idéologie-religion climatiste (le tout financé par le Groupe de la Banque mondiale qui - après cela - devra nous expliquer quelle politique compatible avec l'enseignement de l'Église il promeut ...)
Le lieu saint par excellence, le cœur de la chrétienté, transformé en écran géant pour le spectacle de la nouvelle idéologie du pouvoir mondial... et la crèche était éteinte...
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Ginou Saliba- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique
@ Ginou Saliba :
Très bon dossier !
Je vais le partager dans ma prochaine Newsletter !
L'Administrateur
Très bon dossier !
Je vais le partager dans ma prochaine Newsletter !
L'Administrateur
Re: Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique
@ Tous :
Concernant la déesse Kali, voici ce qu'on en dit dans la mythologie hindoue :
Kali, finalement, appartient plus au monde démoniaque qu'au monde de la Lumière !
Comprenne qui pourra !
L'Administrateur
Concernant la déesse Kali, voici ce qu'on en dit dans la mythologie hindoue :
Kali comme Durga ou Parvati, est une représentation de Shakti, la déesse-mère. Kali est la représentation la plus terrifiante du panthéon hindou. Elle est représentée avec plusieurs bras, et le cou ceint d'une guirlande de crânes et la taille ceinte d'avant-bras. Elle a les yeux et la langue rouges et la peau noire. Elle représente aussi le temps
Les dieux firent appel à elle car ils ne parvenaient pas à vaincre le démon Raktabija dont chaque goutte de sang qui tombait au sol donnait naissance à un nouveau démon. Lors de la bataille contre Raktabija, elle se servit de sa langue pour empêcher le sang du démon de tomber au sol.
Mais cela l'empoisonna et elle devint folle. Elle dansa frénétiquement, excitée par la chair des cadavres sous ses pieds, mettant en péril l'équilibre du monde.
Pour l'apaiser, Shiva se coucha sous ses pieds, ce qui arrêta la danse destructrice.
AUTRE SOURCE :
Également Kalika, skrt. « la noire ». Dans les Védas, ce qualificatif est associé au nom d'Agni, le dieu du feu, qui possédait sept langues enflammées et mouvantes. Kali était l'une de ces langues, la plus noire et la plus terrible. Mais ce sens du mot se perdit ; il ne resta que celui de la déesse Kali, la furieuse épouse de Shiva, sa Shakti, également désignée comme la Divine Mère Déesse-Mère. En tant que Divine Mère, on représente souvent Kali en train de danser ou s'unir sexuellement avec Shiva. Tan que Shiva incarne l'aspect transcendantal, elle symbolise l'aspect dynamique, l'énergie primitive. Dans son de Bhavatarini, rédemptrice de l'univers elle se dresse debout sur le corps allongé de son époux Shiva. Elle porte une ceinture de bras coupés, un collier de crânes et possède quatre bras. Sa main inférieure gauche tient une tête de démon ensanglantée et sa main supérieure gauche un sabre. De sa main supérieure droite, fait un signe qui marque la témérité de sa main inférieure droite, elle accorde ses bienfaits. Elle détruit l'ignorance maintient l'ordre du monde, bénit et délivre ceux qui aspirent à la connaissance de Dieu. Kali est le symbole de dissolution et de la destruction. On la vénère particulièrement au Bengale. Ses temples les plus connus se trouvent à Kalighat et Dakshineshvara où Ramakrishna officia comme prêtre Kali.
Kali, finalement, appartient plus au monde démoniaque qu'au monde de la Lumière !
Comprenne qui pourra !
L'Administrateur
Re: Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique
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10/12/2015
Tous s'accordent à dire :::::
Le 8 Décembre, dans un vilain spectacle, la basilique Saint-Pierre et la Coupole, cœur de la chrétienté, ont été dégradées au rang d'écran géant où projeter des images relatives au climat et à l'environnement, nouveaux dogmes de l'idéologie dominante.
«Un spectacle inconcevable Place Saint-Pierre, un affront à la basilique symbole du catholicisme» a écrit Riccardo Cascioli, directeur du journal catholique en ligne "La Nuova Bussola Quotidiana" (cf. "Fiat Lux").
Le show était présenté, par le Vatican, comme une sorte de louange à la création, qui rappelait l'encyclique "Laudato si'" et la Conférence de Paris sur le climat, et rien que cela alimentait de nombreux doutes, étant donné que c'était sans rapport avec la fête de l'Immaculée que l'on célébrait mardi, ni avec l'ouverture du Jubilé et l'imminence de Noël.
En réalité, le spectacle, ensuite, a été bien pire qu'on ne le craignait. Aucun symbole chrétien, tout au plus l'allusion à quelque mosquée islamique qui, projetée sur la basilique Saint-Pierre, faisait un certain effet inquiétant.
Ce fut un défilé ennuyeux et parfois lugubre (par les effets sonores) d'images d'animaux, typiques d'un certaine déification gnostique et néo-païenne de la Terre.
Ainsi, à Saint-Pierre, en la fête de l'Immaculée Conception, à la célébration de la Mère de Dieu, on a préféré la célébration de la Mère Terre, pour faire la propagande de l'idéologie dominante, cette «religion climatiste et écologiste», néo-païenne et néo-malthusienne qui est soutenue par les pouvoirs forts du monde.
Une profanation spirituelle (aussi parce que ce lieu - rappelons-le - est un lieu de martyre chrétien). Et une profanation culturelle.
En effet, cette concentration de solennités chrétiennes (l'Immaculée, le Jubilé, Noël), dans un décor catholique comme la basilique, la colonnade du Bernin et la coupole de Michel-Ange, sur un sol sacré baigné par le sang de Pierre et de nombreux autres chrétiens , aurait justifié - éventuellement - une grande projection sur un écran géant placé sur la Place (pas sur la Basilique) de belles images de notre art religieux, peut-être accompagné par la grande musique de la tradition chrétienne.
Pas ce mélodrame gnostique et néo-païen qui avait un message idéologique anti-chrétien bien précis.
Le message était résumé dans le titre du show, "Fiat Lux", qui résonne comme un défi moqueur et comme une parodie de l'Écriture Sainte dans laquelle l'expression "Fiat Lux" indique le geste créateur de Dieu et ensuite la lumière qui est le Christ, venu éclairer les ténèbres du monde (comme le dit le Prologue de l'Évangile de saint Jean).
En réalité, ce spectacle représentait le contraire: le «monde» qui projette la lumière sur l'Eglise immergée dans les ténèbres. Dans ce show, c'est l'Eglise qui reçoit la lumière du monde. Donc, un renversement symbolique et humiliant de la foi catholique.
Que ce soit précisément cette interprétation qu'il faille donner à l'événement, est confirmé par un passage de l'interview du Pape Bergoglio à Antonio Spadaro à propos du Concile, pour l'anniversaire - qui tombe justement le 8 Décembre - duquel a été déclaré le Jubilé.
Le Pape, en effet, a dit: «Vatican II a été une relecture de l'Evangile à la lumière de la culture contemporaine».
Donc, pour Bergoglio, ce serait le monde (la culture contemporaine) qui éclaire et qui juge l'Evangile. Mais l'Église a toujours prétendu le contraire: le Christ est la vraie lumière qui resplendit sur le visage de l'Eglise et qui ainsi éclaire le monde.
Ce n'est pas un hasard si l'un des documents fondamentaux du Concile, "Lumen Gentium", commence par ces mots précis: «Le Christ est la lumière de l'humanité: ce saint Concile réuni dans l'Esprit Saint désire donc ardemment, en annonçant l'Evangile à toute créature ( cf Mc 16,15), éclairer tous les hommes avec la lumière du Christ qui resplendit sur le visage de l'Église».
Dans la métaphore de la lumière, il y a toute une vision des choses qui indique la direction opposée du pontificat bergoglien par rapport au Concile Vatican II et au magistère constant de l'Eglise.
En outre, il y également un langage des signes qui est très révélateur.
En effet, le soir du 8 Décembre, en plus de la Basilique, la grande Crèche de la Place Saint-Pierre était pour l'occasion elle aussi éteinte: il ne fallait pas que la lumière de l'Enfant Jésus perturbe la mise en scène rituelle de la nouvelle religion néo-païenne.
Il y aurait ensuite lieu d'observer - appliquant les critères de jugement de Bergoglio - que ce show devrait être considéré par l'Église comme un gaspillage inacceptable de l'argent qui pourrait être dépensé de manière plus appropriée pour les pauvres.
Et le fait que le spectacle ait été payé par des sociétés privées extérieures ne veut rien dire, parce que le Saint-Siège aurait dû refuser le «cadeau» et demander d'en donner le montant aux pauvres.
Par ailleurs, de nombreux doutes surgissent aussi de l'identité de ceux qui ont offert ce «paquet» au Saint-Siège, lequel a ensuite mis en scène le tout sans discernement, mettant à disposition la Basilique et la place.
Cascioli écrit:
«C'était en effet un "cadeau" de la Banque mondiale (et de son programme Connect4Climate) et d'un certain nombre d'associations et de fondations particulièrement intéressées à l'écologisme, la Vulcan Inc. du co-fondateur de Microsoft Paul Allen, et Okeanos Fondation pour la mer, institutions qui ne sont pas par hasard nommées d'après des dieux païens. C'est le studio Oscura qui a réalisé l'"installation", un nom qui est un programme. Le but de "Fiat Lux", comme indiqué dans un communiqué de presse des sponsors, est "d'éduquer et d'inspirer des changements autour de la crise climatique à travers les générations, les cultures, les langues, les religions et les classes"».
Donc, «éduquer les religions». Voilà pourquoi ils ont «éclairé» les ténèbres de Saint-Pierre: une confirmation du caractère idéologique du spectacle.
Cascioli note par ailleurs que «la Banque mondiale est aussi l'institution qui depuis les années 70 est l'un des principaux responsables de ce chantage contre les pays pauvres (des prêts en échange de programmes pour le contrôle des naissances) comme François l'a dénoncé à plusieurs reprises. Et les autres associations, pour lesquelles l'écologisme et le contrôle des naissances sont les deux faces de la même médaille, sont sur la même longueur d'onde»
Malheureusement le soutien bergoglien inconditionnel et répété à la Conférence de Paris (qui n'est pas de la compétence d'un pape), finit par identifier le message du Jubilé sur la Miséricorde avec la lutte sur le «changement climatique» pour des causes humaines, dont le fondement scientifique est cependant tout à fait discutable.
Le plus grand physicien de l'atmosphère, “climate scientist” en 2007, Richard Lindzen a déclaré (COP, test pour un gouvernement mondial):
«Les générations futures vont se demander, avec un étonnement perplexe, pourquoi le monde du début du XXIe siècle développé est tombé dans une panique hystérique en raison d'une augmentation de la température moyenne mondiale de quelques dixièmes de degré. Elles se demanderont comment, sur la base de grossières exagérations de projections très incertaines de modèles mathématique, combinées avec d'improbables chaînes d'interférence, la possibilité de retourner à l'ère pré-industrielle a été prise en considération».
Il est incroyable que Bergoglio - toujours détaché et critique envers la doctrine catholique et les dogmes de l'Église - aille ensuite épouser sans discernement ces dogmes écologistes qui n'ont même pas de base scientifique certaine.
Et il est déconcertant qu'un pape voit comme principale urgence celle sur le climat. L'apostasie de peuples entiers de la foi dans le vrai Dieu n'est-elle pas un drame qui mériterait les appels les plus affligés? La guerre contre la famille et la vie? L'oubli du Christ, et la persécution et le massacre de communautés chrétiennes? Ne fallait-il pas leur consacrer la première encyclique, écrite de sa propre main? Pourquoi a-t-il préféré s'occuper des reptiles et du tri sélectif des ordures?
Bergoglio est une énigme. Il dit qu'il ne croit pas en l'existence d'un «Dieu catholique», mais il croit aux dogmes du 'politiquement correct'. Alain Finkielkraut l'a appelé «le Souverain Pontife de l'idéologie journalistique mondiale».
Antonio Socci
10/12/2015
Tous s'accordent à dire :::::
Le 8 Décembre, dans un vilain spectacle, la basilique Saint-Pierre et la Coupole, cœur de la chrétienté, ont été dégradées au rang d'écran géant où projeter des images relatives au climat et à l'environnement, nouveaux dogmes de l'idéologie dominante.
«Un spectacle inconcevable Place Saint-Pierre, un affront à la basilique symbole du catholicisme» a écrit Riccardo Cascioli, directeur du journal catholique en ligne "La Nuova Bussola Quotidiana" (cf. "Fiat Lux").
Le show était présenté, par le Vatican, comme une sorte de louange à la création, qui rappelait l'encyclique "Laudato si'" et la Conférence de Paris sur le climat, et rien que cela alimentait de nombreux doutes, étant donné que c'était sans rapport avec la fête de l'Immaculée que l'on célébrait mardi, ni avec l'ouverture du Jubilé et l'imminence de Noël.
En réalité, le spectacle, ensuite, a été bien pire qu'on ne le craignait. Aucun symbole chrétien, tout au plus l'allusion à quelque mosquée islamique qui, projetée sur la basilique Saint-Pierre, faisait un certain effet inquiétant.
Ce fut un défilé ennuyeux et parfois lugubre (par les effets sonores) d'images d'animaux, typiques d'un certaine déification gnostique et néo-païenne de la Terre.
Ainsi, à Saint-Pierre, en la fête de l'Immaculée Conception, à la célébration de la Mère de Dieu, on a préféré la célébration de la Mère Terre, pour faire la propagande de l'idéologie dominante, cette «religion climatiste et écologiste», néo-païenne et néo-malthusienne qui est soutenue par les pouvoirs forts du monde.
Une profanation spirituelle (aussi parce que ce lieu - rappelons-le - est un lieu de martyre chrétien). Et une profanation culturelle.
En effet, cette concentration de solennités chrétiennes (l'Immaculée, le Jubilé, Noël), dans un décor catholique comme la basilique, la colonnade du Bernin et la coupole de Michel-Ange, sur un sol sacré baigné par le sang de Pierre et de nombreux autres chrétiens , aurait justifié - éventuellement - une grande projection sur un écran géant placé sur la Place (pas sur la Basilique) de belles images de notre art religieux, peut-être accompagné par la grande musique de la tradition chrétienne.
Pas ce mélodrame gnostique et néo-païen qui avait un message idéologique anti-chrétien bien précis.
Le message était résumé dans le titre du show, "Fiat Lux", qui résonne comme un défi moqueur et comme une parodie de l'Écriture Sainte dans laquelle l'expression "Fiat Lux" indique le geste créateur de Dieu et ensuite la lumière qui est le Christ, venu éclairer les ténèbres du monde (comme le dit le Prologue de l'Évangile de saint Jean).
En réalité, ce spectacle représentait le contraire: le «monde» qui projette la lumière sur l'Eglise immergée dans les ténèbres. Dans ce show, c'est l'Eglise qui reçoit la lumière du monde. Donc, un renversement symbolique et humiliant de la foi catholique.
Que ce soit précisément cette interprétation qu'il faille donner à l'événement, est confirmé par un passage de l'interview du Pape Bergoglio à Antonio Spadaro à propos du Concile, pour l'anniversaire - qui tombe justement le 8 Décembre - duquel a été déclaré le Jubilé.
Le Pape, en effet, a dit: «Vatican II a été une relecture de l'Evangile à la lumière de la culture contemporaine».
Donc, pour Bergoglio, ce serait le monde (la culture contemporaine) qui éclaire et qui juge l'Evangile. Mais l'Église a toujours prétendu le contraire: le Christ est la vraie lumière qui resplendit sur le visage de l'Eglise et qui ainsi éclaire le monde.
Ce n'est pas un hasard si l'un des documents fondamentaux du Concile, "Lumen Gentium", commence par ces mots précis: «Le Christ est la lumière de l'humanité: ce saint Concile réuni dans l'Esprit Saint désire donc ardemment, en annonçant l'Evangile à toute créature ( cf Mc 16,15), éclairer tous les hommes avec la lumière du Christ qui resplendit sur le visage de l'Église».
Dans la métaphore de la lumière, il y a toute une vision des choses qui indique la direction opposée du pontificat bergoglien par rapport au Concile Vatican II et au magistère constant de l'Eglise.
En outre, il y également un langage des signes qui est très révélateur.
En effet, le soir du 8 Décembre, en plus de la Basilique, la grande Crèche de la Place Saint-Pierre était pour l'occasion elle aussi éteinte: il ne fallait pas que la lumière de l'Enfant Jésus perturbe la mise en scène rituelle de la nouvelle religion néo-païenne.
Il y aurait ensuite lieu d'observer - appliquant les critères de jugement de Bergoglio - que ce show devrait être considéré par l'Église comme un gaspillage inacceptable de l'argent qui pourrait être dépensé de manière plus appropriée pour les pauvres.
Et le fait que le spectacle ait été payé par des sociétés privées extérieures ne veut rien dire, parce que le Saint-Siège aurait dû refuser le «cadeau» et demander d'en donner le montant aux pauvres.
Par ailleurs, de nombreux doutes surgissent aussi de l'identité de ceux qui ont offert ce «paquet» au Saint-Siège, lequel a ensuite mis en scène le tout sans discernement, mettant à disposition la Basilique et la place.
Cascioli écrit:
«C'était en effet un "cadeau" de la Banque mondiale (et de son programme Connect4Climate) et d'un certain nombre d'associations et de fondations particulièrement intéressées à l'écologisme, la Vulcan Inc. du co-fondateur de Microsoft Paul Allen, et Okeanos Fondation pour la mer, institutions qui ne sont pas par hasard nommées d'après des dieux païens. C'est le studio Oscura qui a réalisé l'"installation", un nom qui est un programme. Le but de "Fiat Lux", comme indiqué dans un communiqué de presse des sponsors, est "d'éduquer et d'inspirer des changements autour de la crise climatique à travers les générations, les cultures, les langues, les religions et les classes"».
Donc, «éduquer les religions». Voilà pourquoi ils ont «éclairé» les ténèbres de Saint-Pierre: une confirmation du caractère idéologique du spectacle.
Cascioli note par ailleurs que «la Banque mondiale est aussi l'institution qui depuis les années 70 est l'un des principaux responsables de ce chantage contre les pays pauvres (des prêts en échange de programmes pour le contrôle des naissances) comme François l'a dénoncé à plusieurs reprises. Et les autres associations, pour lesquelles l'écologisme et le contrôle des naissances sont les deux faces de la même médaille, sont sur la même longueur d'onde»
Malheureusement le soutien bergoglien inconditionnel et répété à la Conférence de Paris (qui n'est pas de la compétence d'un pape), finit par identifier le message du Jubilé sur la Miséricorde avec la lutte sur le «changement climatique» pour des causes humaines, dont le fondement scientifique est cependant tout à fait discutable.
Le plus grand physicien de l'atmosphère, “climate scientist” en 2007, Richard Lindzen a déclaré (COP, test pour un gouvernement mondial):
«Les générations futures vont se demander, avec un étonnement perplexe, pourquoi le monde du début du XXIe siècle développé est tombé dans une panique hystérique en raison d'une augmentation de la température moyenne mondiale de quelques dixièmes de degré. Elles se demanderont comment, sur la base de grossières exagérations de projections très incertaines de modèles mathématique, combinées avec d'improbables chaînes d'interférence, la possibilité de retourner à l'ère pré-industrielle a été prise en considération».
Il est incroyable que Bergoglio - toujours détaché et critique envers la doctrine catholique et les dogmes de l'Église - aille ensuite épouser sans discernement ces dogmes écologistes qui n'ont même pas de base scientifique certaine.
Et il est déconcertant qu'un pape voit comme principale urgence celle sur le climat. L'apostasie de peuples entiers de la foi dans le vrai Dieu n'est-elle pas un drame qui mériterait les appels les plus affligés? La guerre contre la famille et la vie? L'oubli du Christ, et la persécution et le massacre de communautés chrétiennes? Ne fallait-il pas leur consacrer la première encyclique, écrite de sa propre main? Pourquoi a-t-il préféré s'occuper des reptiles et du tri sélectif des ordures?
Bergoglio est une énigme. Il dit qu'il ne croit pas en l'existence d'un «Dieu catholique», mais il croit aux dogmes du 'politiquement correct'. Alain Finkielkraut l'a appelé «le Souverain Pontife de l'idéologie journalistique mondiale».
Antonio Socci
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 31663
Date d'inscription : 03/07/2014
Localisation : Québec Canada
Re: Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique
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