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Message  AnneLéa Sam 6 Mai 2017 - 0:55

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Le pape et la présidentielle : une polémique... aérienne

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Une fois encore, une petite phrase prononcée par le pape dans l’avion perce le mur du son... Décryptage.

Interrogé ce samedi 29 avril sur la présidentielle française et le dilemme des électeurs au retour d’un voyage en Égypte, le pape répond en expliquant qu’il ne connaît pas suffisamment la situation pour s’exprimer. « Concernant la France, déclare-t-il, à dire vrai, je ne comprends par la politique intérieure française. » Puis il ajoute, toujours dans le même sens : « Je ne connais pas l’histoire des deux candidats, je ne sais pas d’où ils viennent… Oui, je sais que l’un représente la droite dure, mais l’autre, à dire vrai, je ne sais pas d’où il vient. » Aussitôt, les réactions s’enflamment et les récupérations vont bon train. Le pape a dit « droite dure » et pas « extrême droite », ce qui est une manière de légitimer cette dernière, estiment certains. Il a dit ne pas savoir d’où venait Emmanuel Macron, ce qui enfonce le clou.

Sur le réseau social Twitter, Christine Boutin, fondatrice du Parti chrétien démocrate qui avait déjà rendu publique sa décision de voter Marine Le Pen, voit dans les propos de l'évêque de Rome une validation de son propre choix. En meeting à Villepinte, la candidate du Front national saisit la perche : « Emmanuel Macron est un candidat tellement embrumé que même le pape n’arrive pas à percevoir son message. » De son côté, le camp Macron réagit lui aussi. « Si le pape veut faire connaissance, nous pouvons le recevoir au 99 rue de l’Abbé Groult (au QG d’Emmanuel Macron, NDLR). Vous voyez, nous sommes logés dans une rue bien nommée pour accueillir sa sainteté », relève non sans humour Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche ! dimanche sur France 3.

C’est son style, il aime les choses informelles, quitte à défrayer la chronique.

Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour comprendre la réaction du pape et déjouer le piège des récupérations. Le contexte, d’abord. La conférence de presse a lieu le soir, après un voyage fatigant de deux jours au programme intense où il a rencontré des hommes d’État, le patriarche copte, le grand imam d’Al-Azhar, prononcé plusieurs discours sur la paix et contre l'extrémisme quelques jours après l’attentat meurtrier contre les coptes. Au moment où il répond à la journaliste qui l’interroge, donc, le pape, qui se prête bien volontiers au jeu des questions-réponses de manière spontanée, réfléchit en parlant. Il ne lit pas une réponse écrite où chaque mot aurait été pesé. C’est son style, il aime les choses informelles, quitte à défrayer la chronique comme lorsqu’il avait critiqué, au retour des Philippines, l’idée parfois répandue que pour être des bons catholiques il faille procréer « comme des lapins ». Aujourd’hui comme à l’époque, faire l’exégèse de sa déclaration en isolant une formule, si malheureuse soit-elle, relève au minimum de la surinterprétation. On peut reprocher au pape de parler trop vite, de ne pas suffisamment considérer qu’il ne s’adresse pas qu’à la trentaine de journalistes spécialistes du sujet à bord de l’avion, mais bien au monde entier, mais certainement pas de vouloir « faire le jeu » du Front national.

Pour cela, il suffit de considérer l’ensemble de sa réponse, qui tient en quelques points : 1. Pour connaître ma position sur l’Europe et l’Union européenne, relisez tous mes discours sur le sujet, deux à Strasbourg, un à la remise du prix Charlemagne et l’autre, pour la commémoration des 60 ans du traité de Rome. 2. Les pays sont libres de leurs choix. 3. Ce qui inquiète l’Europe et cause le populisme, c’est la question des migrations « mais n’oublions pas que l’Europe est faite de migrants : des siècles et des siècles de migrants… c’est nous ! » 4. il faut sortir des petites politiques pour faire de la Politique avec une majuscule. 5. Pour ce qui est de la France, je n’y connais pas grand chose, « j’ai travaillé à avoir de bonnes relations, y compris avec le président actuel, avec qui il y a eu une difficulté à un moment, mais au sujet de laquelle j’ai pu discuter avec lui, en respectant son point de vue ».

Une réponse plus complète que ce qu'on en a retenu
L’intégralité de la réponse livre d’autres clés de compréhension. S’il renvoie à ses quatre discours sur l’Europe, c’est précisément parce qu’il estime la question du populisme en Europe trop complexe pour y répondre en quelques mots dans le cadre de cette conférence de presse. Dans son discours donné à l’occasion du 60 ans du traité de Rome, il déclarait notamment : « L’Europe retrouve l’espérance lorsqu’elle ne s’enferme pas dans la peur et dans de fausses sécurités. Au contraire, son histoire est fortement déterminée par la rencontre avec d’autres peuples et cultures et son identité "est, et a toujours été, une identité dynamique et multiculturelle". » Ajoutant : « La question migratoire pose un problème plus profond, qui est d’abord culturel. Quelle culture propose l’Europe aujourd’hui ? La peur, souvent visible, trouve, en effet, dans la perte d’idéaux sa plus radicale cause. Sans une vraie perspective d’idéaux, on finit par être dominé par la crainte que l’autre nous arrache à nos habitudes consolidées, nous prive des conforts acquis, mette en quelque sorte en cause un style de vie trop souvent fait uniquement de bien-être matériel. Au contraire, la richesse de l’Europe a toujours été son ouverture spirituelle et la capacité à se poser des questions fondamentales sur le sens de l’existence. » En relisant les quatre discours mentionnés, ceux qui espèrent du pape matière à discernement, devraient donc trouver de quoi alimenter leur réflexion.

Le pape sait que le sol français est plutôt glissant pour en avoir déjà fait les frais.

D’aucuns, encore, lui reprochent de méconnaître la situation française à quelques jours d’une échéance majeure dans un des plus grands pays d’Europe. Et de ne pas s’exprimer aussi clairement sur Marine Le Pen qu’il l’avait fait à propos de Donald Trump (sans toutefois jamais le nommer), en déclarant en février 2016, en pleine campagne pour l’investiture républicaine, qu’une personne « qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne ». C’est que, comme il l’admet lui-même dans sa réponse, la France est à ses yeux un pays complexe. Un pays dont les tensions idéologiques l’ont déjà mis à plusieurs reprises en délicate posture. Pour mémoire, le début de son pontificat avait été marqué par une rencontre en demi-teinte avec le président Hollande, en pleine polémique sur le mariage pour tous. Puis il y avait eu l’imbroglio autour de la nomination de Laurent Stefanini comme ambassadeur de France près le Saint-Siège, après la révélation de son homosexualité dans la presse. Le pape sait que le sol français est plutôt glissant pour en avoir déjà fait les frais. Qu’il reconnaisse prudemment ne pas suffisamment maîtriser le sujet pour livrer une analyse circonstanciée est assez compréhensible.

Du reste, il n’a jamais fait mystère de son intention de mettre l’accent sur les périphéries, ce qui, d’une certaine manière, a rendu la France plus périphérique que sous le pontificat du très francophile Benoît XVI. Qu’un pape affirme ne pas bien connaître la politique intérieure française est une réalité difficile à admettre pour la « fille aînée de l’Église », appelée, de fait, à une nouvelle forme d’humilité

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Message  Admin Dim 7 Mai 2017 - 23:07

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