Le pape François, le rapprochement avec les coptes orthodoxes et ses approximations historiques au d
2 participants
Page 1 sur 1
Le pape François, le rapprochement avec les coptes orthodoxes et ses approximations historiques au d
http://medias-catholique.info/le-pape-francois-le-rapprochement-avec-les-coptes-orthodoxes-et-ses-approximations-historiques-au-detriment-de-leglise-catholique/7405
Le pape François, le rapprochement avec les coptes orthodoxes et ses approximations historiques au détriment de l’Église catholique
Posted by Francesca de Villasmundo on 2 mai 2017 in Catéchisme du concile de Trente, Eglise Catholique, évêque copte-catholique d’Assiout, le pape Tawadros, Mgr Anba Kyrillos William Samaan, Pape François, Religion Catholique | 52 Views
L’œcuménisme en marche et en pratique : lors de son voyage en Égypte, le pape François a rencontré le patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, que l’on appelle aussi le pape Tawadros, pour réaffirmer «leur engagement commun sur le chemin de l’œcuménisme » écrit News Va. Afin de célébrer cette entente œcuménique, le pape argentin et le « pape » copte « ont signé une déclaration commune qui marque une nouvelle étape dans le rapprochement entre coptes et catholiques, en incluant le principe de reconnaissance mutuelle des baptêmes. Les deux Églises renoncent donc solennellement à la possibilité d’un deuxième baptême en cas de passage d’une juridiction à une autre » continue le site d’informations officiel du Vatican.
Dans son voyage de retour, au cours de la désormais traditionnelle conférence de presse dans l’avion, Jorge Maria Bergoglio est revenu sur cette déclaration en attaquant l’Église catholique avec un aplomb certain. Il a d’abord commencé par louer Tawadros II :
«c’est un Pape qui fera avancer l’Église, au nom du Christ. Il démontre un grand zèle apostolique. »
Ensuite, sur la question de la reconnaissance mutuelle du baptême (question incluse dans la déclaration commune signée au Caire, ndr) il a expliqué que
«l’unité du baptême avance. C’est une question historique. Au temps des premiers conciles, il n’y avait qu’un baptême. Les coptes baptisaient les enfants dans les sanctuaires, et quand ils voulaient se marier, ils venaient chez nous s’ils épousaient une catholique. On leur demandait la foi, ils ne l’avaient pas, et on faisait le baptême sous condition. Cela a commencé avec nous, eh, continue-t-il insistant, pas avec eux. Mais aujourd’hui une porte s’est ouverte et espérons de pouvoir surmonter ce problème».
De telles paroles ont de quoi surprendre dans la bouche d’un pontife romain. Mais il faut admettre que François nous a habitué à ne tenir aucun compte de la vérité historique, de la théologie catholique et du simple catéchisme.
Le 11 mai 2013, dans un entretien accordé à l’AED (Aide à l’Église en détresse), Mgr Anba Kyrillos William Samaan, évêque copte-catholique d’Assiout, suite à la visite du patriarche copte-orthodoxe Tawadros au pape François, expliquait combien l’entente œcuménique était parvenue à un tournant positif et rappelait quel était un des obstacles à cette entente, le baptême catholique non-reconnu par les coptes :
« La question de la reconnaissance du baptême catholique pesait particulièrement sur les relations entre les deux Églises en Égypte. Des catholiques se convertissant par exemple à l’Église copte pour pouvoir se marier doivent être rebaptisés. » « Le Pape Chenouda [le prédécesseur de l’actuel patriarche Tawadros, ndlr] avait exigé un rebaptême parce que selon lui, l’unité dans la foi était une condition indispensable pour la reconnaissance du baptême catholique. » Voilà un discours diamétralement opposé à celui du pape François qui n’en rate pas une pour culpabiliser l’Église catholique !
Concernant la validité du baptême, le Catéchisme du concile de Trente stipule que celui-ci
« n’existe que lorsque l’on verse l’eau sur quelqu’un, en prononçant au même moment les paroles instituées par Notre-Seigneur. (…) Ainsi les Pasteurs enseigneront, en termes très clairs et à la portée de tous, que la forme essentielle et parfaite du Baptême est dans ces mots : Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Dans cette forme que nous venons de donner, comme entière et parfaite, il y a des mots tellement nécessaires que l’on ne pourrait les supprimer sans détruire la validité du Sacrement. (..) »
Les Pères de Trente précisent également qu’il y a une manière d’employer l’eau et un moment précis pour prononcer les paroles du sacrement :
« Mais pour produire le Sacrement, il y a une manière d’employer l’eau —manière déterminée par l’Eglise —dont il n’est pas permis de s’écarter. Les Pasteurs auront donc soin de donner la doctrine sur ce point, et d’expliquer en peu de mots l’usage et la pratique de l’Église. Elle admet trois manières de baptiser: ou bien en plongeant dans l’eau ceux que l’on baptise, ou bien en versant l’eau sur eux, ou enfin en les arrosant par aspersion. Mais de ces trois rites, quel que soit celui qu’on suive, il est certain que le Baptême est valide. Mais il faut avoir grand soin d’apprendre au peuple que l’eau doit être versée, non sur une partie quelconque du corps, mais principalement sur la tête, parce que la tête est comme le siège où aboutissent tous les sens intérieurs et extérieurs. De plus, les paroles de la forme du Sacrement doivent être prononcées non pas avant ou après l’ablution, mais dans le moment même où cette ablution se fait et par celui-là même qui la fait. »
Dans le baptême copte, le pasteur immerge par trois fois le baptisé dans l’eau baptismale en prononçant la formule «Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Le baptême copte a donc les caractéristiques d’un baptême valide.
Dans l’Église catholique, la question s’est cependant posée de savoir si le baptême sous conditions aux hérétiques qui se convertissent à la religion catholique était obligatoire à chaque fois. A la question « Doit-on conférer le baptême sous condition à des hérétiques qui se convertissent à la religion catholique, quels que soient le lieu d’où ils viennent et la secte à laquelle ils appartiennent ? », le Saint-Office a répondu, dans la ligne de la Tradition, par un Décret du 20 novembre 1878, qui énonce ce qui suit :
«Non. Au contraire, lors de la conversion d’hérétiques, quels que soient le lieu d’où ils viennent et la secte à laquelle ils appartiennent, on doit s’enquérir au sujet de la validité du baptême reçu dans l’hérésie. Si après l’examen fait cas par cas, il apparaît qu’ils n’ont pas été baptisés ou qu’ils l’ont été de façon nulle, ils doivent être baptisés de façon absolue. Mais si, pour des raisons de temps et de lieu et enquête faite, rien n’est découvert, ni pour la validité, ni pour l’invalidité, ou qu’il demeure un doute probable concernant la validité du baptême, ils doivent alors être baptisés secrètement sous condition. Si enfin, il apparaît qu’il était valide, ils seront admis seulement à l’abjuration ou à la profession de foi. » (cf : Denzinger. Édition 37 )
L’entretien du l’évêque copte-catholique d’Assiout ainsi que ce décret du Saint-Office qui montre toute la sollicitude de l’Église catholique pour toutes les âmes et son respect de la validité du sacrement de baptême même conféré dans une secte hérétique, témoignent suffisamment de la fausseté des assertions du pape François.
Pour faire avancer le culte de l’œcuménisme, ses adeptes sont vraiment prêts à bien des reniements et des trahisons envers leur Sainte Mère l’Église catholique !
Francesca de Villasmundo
Posted by Francesca de Villasmundo on 2 mai 2017 in Catéchisme du concile de Trente, Eglise Catholique, évêque copte-catholique d’Assiout, le pape Tawadros, Mgr Anba Kyrillos William Samaan, Pape François, Religion Catholique | 52 Views
L’œcuménisme en marche et en pratique : lors de son voyage en Égypte, le pape François a rencontré le patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, que l’on appelle aussi le pape Tawadros, pour réaffirmer «leur engagement commun sur le chemin de l’œcuménisme » écrit News Va. Afin de célébrer cette entente œcuménique, le pape argentin et le « pape » copte « ont signé une déclaration commune qui marque une nouvelle étape dans le rapprochement entre coptes et catholiques, en incluant le principe de reconnaissance mutuelle des baptêmes. Les deux Églises renoncent donc solennellement à la possibilité d’un deuxième baptême en cas de passage d’une juridiction à une autre » continue le site d’informations officiel du Vatican.
Dans son voyage de retour, au cours de la désormais traditionnelle conférence de presse dans l’avion, Jorge Maria Bergoglio est revenu sur cette déclaration en attaquant l’Église catholique avec un aplomb certain. Il a d’abord commencé par louer Tawadros II :
«c’est un Pape qui fera avancer l’Église, au nom du Christ. Il démontre un grand zèle apostolique. »
Ensuite, sur la question de la reconnaissance mutuelle du baptême (question incluse dans la déclaration commune signée au Caire, ndr) il a expliqué que
«l’unité du baptême avance. C’est une question historique. Au temps des premiers conciles, il n’y avait qu’un baptême. Les coptes baptisaient les enfants dans les sanctuaires, et quand ils voulaient se marier, ils venaient chez nous s’ils épousaient une catholique. On leur demandait la foi, ils ne l’avaient pas, et on faisait le baptême sous condition. Cela a commencé avec nous, eh, continue-t-il insistant, pas avec eux. Mais aujourd’hui une porte s’est ouverte et espérons de pouvoir surmonter ce problème».
De telles paroles ont de quoi surprendre dans la bouche d’un pontife romain. Mais il faut admettre que François nous a habitué à ne tenir aucun compte de la vérité historique, de la théologie catholique et du simple catéchisme.
Le 11 mai 2013, dans un entretien accordé à l’AED (Aide à l’Église en détresse), Mgr Anba Kyrillos William Samaan, évêque copte-catholique d’Assiout, suite à la visite du patriarche copte-orthodoxe Tawadros au pape François, expliquait combien l’entente œcuménique était parvenue à un tournant positif et rappelait quel était un des obstacles à cette entente, le baptême catholique non-reconnu par les coptes :
« La question de la reconnaissance du baptême catholique pesait particulièrement sur les relations entre les deux Églises en Égypte. Des catholiques se convertissant par exemple à l’Église copte pour pouvoir se marier doivent être rebaptisés. » « Le Pape Chenouda [le prédécesseur de l’actuel patriarche Tawadros, ndlr] avait exigé un rebaptême parce que selon lui, l’unité dans la foi était une condition indispensable pour la reconnaissance du baptême catholique. » Voilà un discours diamétralement opposé à celui du pape François qui n’en rate pas une pour culpabiliser l’Église catholique !
Concernant la validité du baptême, le Catéchisme du concile de Trente stipule que celui-ci
« n’existe que lorsque l’on verse l’eau sur quelqu’un, en prononçant au même moment les paroles instituées par Notre-Seigneur. (…) Ainsi les Pasteurs enseigneront, en termes très clairs et à la portée de tous, que la forme essentielle et parfaite du Baptême est dans ces mots : Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Dans cette forme que nous venons de donner, comme entière et parfaite, il y a des mots tellement nécessaires que l’on ne pourrait les supprimer sans détruire la validité du Sacrement. (..) »
Les Pères de Trente précisent également qu’il y a une manière d’employer l’eau et un moment précis pour prononcer les paroles du sacrement :
« Mais pour produire le Sacrement, il y a une manière d’employer l’eau —manière déterminée par l’Eglise —dont il n’est pas permis de s’écarter. Les Pasteurs auront donc soin de donner la doctrine sur ce point, et d’expliquer en peu de mots l’usage et la pratique de l’Église. Elle admet trois manières de baptiser: ou bien en plongeant dans l’eau ceux que l’on baptise, ou bien en versant l’eau sur eux, ou enfin en les arrosant par aspersion. Mais de ces trois rites, quel que soit celui qu’on suive, il est certain que le Baptême est valide. Mais il faut avoir grand soin d’apprendre au peuple que l’eau doit être versée, non sur une partie quelconque du corps, mais principalement sur la tête, parce que la tête est comme le siège où aboutissent tous les sens intérieurs et extérieurs. De plus, les paroles de la forme du Sacrement doivent être prononcées non pas avant ou après l’ablution, mais dans le moment même où cette ablution se fait et par celui-là même qui la fait. »
Dans le baptême copte, le pasteur immerge par trois fois le baptisé dans l’eau baptismale en prononçant la formule «Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Le baptême copte a donc les caractéristiques d’un baptême valide.
Dans l’Église catholique, la question s’est cependant posée de savoir si le baptême sous conditions aux hérétiques qui se convertissent à la religion catholique était obligatoire à chaque fois. A la question « Doit-on conférer le baptême sous condition à des hérétiques qui se convertissent à la religion catholique, quels que soient le lieu d’où ils viennent et la secte à laquelle ils appartiennent ? », le Saint-Office a répondu, dans la ligne de la Tradition, par un Décret du 20 novembre 1878, qui énonce ce qui suit :
«Non. Au contraire, lors de la conversion d’hérétiques, quels que soient le lieu d’où ils viennent et la secte à laquelle ils appartiennent, on doit s’enquérir au sujet de la validité du baptême reçu dans l’hérésie. Si après l’examen fait cas par cas, il apparaît qu’ils n’ont pas été baptisés ou qu’ils l’ont été de façon nulle, ils doivent être baptisés de façon absolue. Mais si, pour des raisons de temps et de lieu et enquête faite, rien n’est découvert, ni pour la validité, ni pour l’invalidité, ou qu’il demeure un doute probable concernant la validité du baptême, ils doivent alors être baptisés secrètement sous condition. Si enfin, il apparaît qu’il était valide, ils seront admis seulement à l’abjuration ou à la profession de foi. » (cf : Denzinger. Édition 37 )
L’entretien du l’évêque copte-catholique d’Assiout ainsi que ce décret du Saint-Office qui montre toute la sollicitude de l’Église catholique pour toutes les âmes et son respect de la validité du sacrement de baptême même conféré dans une secte hérétique, témoignent suffisamment de la fausseté des assertions du pape François.
Pour faire avancer le culte de l’œcuménisme, ses adeptes sont vraiment prêts à bien des reniements et des trahisons envers leur Sainte Mère l’Église catholique !
Francesca de Villasmundo
_________________
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 31663
Date d'inscription : 04/07/2014
Localisation : Québec Canada
pape François et son « cher frère » l’imam prêchent ensemble la paix et la tolérance
http://medias-catholique.info/egypte-le-pape-francois-et-son-cher-frere-limam-prechent-ensemble-la-paix-et-la-tolerance/7365
Égypte : le pape François et son « cher frère » l’imam prêchent ensemble la paix et la tolérance
Posted by Francesca de Villasmundo on 30 avril 2017 in dialogue inter-religieux, grand imam al alzar, Pape François, Religion Catholique, université sunnite, voyage en Egypte | 47 Views
Deux concepts humanitaristes, déconnectés de leur sève chrétienne, ont dicté la conduite du pape François lors de sa première en Égypte le 27 et 28 avril derniers : la paix et la tolérance données selon les préceptes du monde, qui s’opposent frontalement à la paix du Christ, conversion des peuples et des nations à son Saint Nom.
« Ensemble nous affirmons l’incompatibilité entre foi et croyance, entre croire et haïr. Comme chefs religieux nous sommes appelés à condamner les tentatives de justifications d’une quelconque forme de haine au nom de la religion»
a déclaré François dans un des lieux les plus symboliques de l’islam sunnite, l’université d’Al Alzar, en présence du grand imam, Al Tayyeb, son hôte, lors de la « conférence internationale pour la paix » organisée par cette institution phare du Coran.
Il ne sert à rien de revenir sur le discours du pape qui est définitivement, profondément et toujours mû par le souci du dialogue inter-religieux qu’il conçoit comme le seul moyen pour instaurer la paix mondiale. Retenons que tant Jorge Maria Bergoglio et que l’Imam ont parlé le même langage de tolérance universelle, dans une recherche humaine « d’unité » et « de fraternité universelle» pour « la communauté humaine », « pour bâtir ensemble l’avenir, pour être des bâtisseurs de civilisation ». Le grand mot final de cette conférence et de cette visite pontificale à Al Alzar a consisté principalement à asseoir l’idée que toutes les religions sont des religions de paix !
L’imam Al Tayyeb s’est servi avant tout de cette rencontre pour absoudre l’islam de toutes responsabilités dans le terrorisme actuel tout en accusant le christianisme de violences passées : « L’islam n’est pas une religion du terrorisme » uniquement « parce que certaines personnes ont mal interprété son message » et « ont versé le sang des êtres humains, terrorisé des personnes» a-t-il déclaré en faisant une comparaison avec le christianisme qui « n’est pas une religion du terrorisme » uniquement « parce que il y a eu une communauté qui a levé la Croix » et « tué » ajoute-t-il en se référant aux Croisades.
Ce discours est au rebours de l’histoire, maîtresse de vérité, qui dit tout le contraire. Le christianisme s’est répandu dans le monde par le précepte de la charité et le sang des martyrs, « semence de chrétiens ». Depuis Mahomet, en revanche, les hommes au croissant imposent le Coran et conquièrent des terres au nom de l’internationalisme islamique par le cimeterre, la mort et la dhimmitude. Aujourd’hui, après des siècles de tentatives de soumettre les nations chrétiennes qui l’ont repoussé vaillamment, l’islam conquiert de l’espace en Europe par l’invasion migratoire, forme de colonisation islamique cachée, et se sert intelligemment du message humanitariste, relativiste, tolérant et bien-pensant véhiculé par les autorités religieuses chrétiennes et laïques pour se présenter au monde comme une religion de paix et s’imposer dans le monde occidental. Autre forme de conquête, plus sournoise, plus pacifique extérieurement, mais tout aussi dangereuse pour l’avenir, semence certainement de futurs martyrs.
La pape François, qui appelle l’imam, « son cher frère », a évoqué, de son côté, la nécessité du dialogue « spécialement inter-religieux » auquel « nous sommes toujours appelés pour marcher ensemble, convaincus que l’avenir de tous dépend aussi de la rencontre entre les religions et les cultures», au nom de « la liberté religieuse », ce concept moderniste source du relativisme qui corrompt l’esprit de la hiérarchie romaine et a annihilé en elle tout désir de convertir les âmes au Christ. En se référant à Jean-Paul II, il a invité chrétiens et musulmans, qui vivent «sous le soleil d’un unique Dieu miséricordieux » à s’appeler « les uns les autres frères et sœurs » et a fait remarqué que « les différences religieuses n’ont jamais constitué un obstacle mais plutôt une forme d’enrichissement réciproque au service de l’unique communauté humaine.» Habité par sa conviction intime qu’il existe un « Dieu unique des religions » qui embrasse toutes les religions, il conçoit donc un Dieu tolérant envers toutes les confessions et les appelant toutes à travailler pour s’opposer « à la violence » : Dieu « exhorte, a-t-il proclamé, à s’opposer à la voie de la violence, comme présupposé fondamental de toute alliance sur la terre. Avant tout et en particulier aujourd’hui, ce sont les religions qui sont appelées à réaliser cet impératif ; tandis que nous nous trouvons dans le besoin urgent de l’Absolu, il est indispensable d’exclure toute absolutisation qui justifie des formes de violence. La violence, en effet, est la négation de toute religiosité authentique. En tant que responsables religieux, nous sommes donc appelés à démasquer la violence sous les airs d’une présumée sacralité, qui flatte l’absolutisation des égoïsmes au détriment de l’authentique ouverture à l’Absolu. Nous sommes tenus de dénoncer les violations contre la dignité humaine et contre les droits humains, de porter à la lumière les tentatives de justifier toute forme de haine au nom de la religion et de les condamner comme falsification idolâtrique de Dieu : son nom est Saint, il est Dieu de paix, Dieu salam. C’est pourquoi, seule la paix est sainte et aucune violence ne peut être perpétrée au nom de Dieu, parce qu’elle profanerait son Nom. » « Que se lève le soleil d’une fraternité renouvelée au nom de Dieu et que jaillisse de cette terre, embrassée par le soleil, l’aube d’une civilisation de la paix et de la rencontre ! » a conclu François qui s’est appuyé sur la visite historique de saint François d’Assise au sultan d’Égypte pour cautionner la sienne.
Pourtant que le but qui animait le poverello d’Assise était dissemblable de celui de Jorge Maria Bergoglio ! Si ce dernier, islamophile convaincu, marche exclusivement sur le chemin du dialogue islamo-chrétien, qui écarte le voie de la conversion au Christ, Saint François, tout au contraire, en bon chrétien et vrai apôtre, veut annoncer au chef sarrasin que la seule voie de salut est celle du Christ. Il l’exhorte à se convertir au Dieu unique et trinitaire, folie pour les mahométans. Son biographe saint Bonaventure rapporte ainsi les faits :
Une troisième fois, il tenta de passer chez les infidèles pour favoriser, en y répandant son sang, l’expansion de la foi en la sainte Trinité, (…), chez le sultan de Babylone en personne. La guerre sévissait alors, implacable entre chrétiens et sarrasins (…). Le sultan avait d’ailleurs publié un édit cruel promettant un besant d’or en récompense à quiconque apporterait la tête d’une chrétien. Mais dans l’espoir d’obtenir sans tarder ce qu’il désirait, François, le vaillant chevalier du Christ, résolut de s’y rendre : loin de craindre la mort, il se sentait attiré par elle. (…) Arrivés devant le sultan, après qu’il eussent été « maltraités et meurtris » par les sarrasins, saint Bonaventure continue : «Le prince leur demanda qui les envoyait, pourquoi et à quel titre, et comment ils avaient fait pour venir ; avec sa belle assurance, le serviteur du Christ François répondit qu’il avait été envoyé d’au-delà des mers non par un homme mais par le Dieu très-haut pour lui indiquer, à lui et à son peuple, la voie du salut et leur annoncer l’Évangile qui est la vérité. Puis il prêcha au sultan Dieu Trinité et Jésus sauveur du monde, avec une telle vigueur de pensée, une telle force d’âme et une telle ferveur d’esprit qu’en lui vraiment se réalisait de façon éclatante ce verset de l’Évangile: «Je mettrai dans votre bouche une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront ni résister ni contredire.»
Les Fioretti de Saint François ajoutent que le Sultan se convertit : « Alors le Sultan lui dit : « Frère François, je me convertirai très volontier à la foi du Christ, mais je crains de le faire maintenant ; car si les gens d’ici l’apprenaient ils me tueraient avec toi et tous tes compagnons ; et comme tu peux faire encore beaucoup de bien et que j’ai à achever certaines affaires de très grande importance, je ne veux pas causer maintenant ta mort et la mienne. Mais apprends-moi comment je pourrai me sauver, je suis prêt faire ce que tu m’imposeras.» Saint François dit alors : « Seigneur, je vais maintenant vous quitter, mais après que je serai retourné dans mon pays et, par la grâce de Dieu, monté au ciel après ma mort, je t’enverrai, selon qu’il plaira à Dieu, deux de mes frères, de qui tu recevras le baptême du Christ ; et tu seras sauvé, comme me l’a révélé mon Seigneur Jésus-Christ. Et toi, en attendant, dégage-toi de tout empêchement, afin que quand viendra à toi la grâce de Dieu, elle te trouve disposé à la foi et à la dévotion.» Le Sultan promit de le faire et il le fit. (..) Il reçut donc desdits frères l’enseignement de la foi du Christ et le saint baptême, et ainsi régénéré dans le Christ il mourut de cette maladie ; et son âme fut sauvée par les mérites et l’opération de saint François.»
Que le pape François s’éloigne en esprit et en actes du saint d’Assise !
Francesca de Villasmundo
Égypte : le pape François et son « cher frère » l’imam prêchent ensemble la paix et la tolérance
Posted by Francesca de Villasmundo on 30 avril 2017 in dialogue inter-religieux, grand imam al alzar, Pape François, Religion Catholique, université sunnite, voyage en Egypte | 47 Views
Deux concepts humanitaristes, déconnectés de leur sève chrétienne, ont dicté la conduite du pape François lors de sa première en Égypte le 27 et 28 avril derniers : la paix et la tolérance données selon les préceptes du monde, qui s’opposent frontalement à la paix du Christ, conversion des peuples et des nations à son Saint Nom.
« Ensemble nous affirmons l’incompatibilité entre foi et croyance, entre croire et haïr. Comme chefs religieux nous sommes appelés à condamner les tentatives de justifications d’une quelconque forme de haine au nom de la religion»
a déclaré François dans un des lieux les plus symboliques de l’islam sunnite, l’université d’Al Alzar, en présence du grand imam, Al Tayyeb, son hôte, lors de la « conférence internationale pour la paix » organisée par cette institution phare du Coran.
Il ne sert à rien de revenir sur le discours du pape qui est définitivement, profondément et toujours mû par le souci du dialogue inter-religieux qu’il conçoit comme le seul moyen pour instaurer la paix mondiale. Retenons que tant Jorge Maria Bergoglio et que l’Imam ont parlé le même langage de tolérance universelle, dans une recherche humaine « d’unité » et « de fraternité universelle» pour « la communauté humaine », « pour bâtir ensemble l’avenir, pour être des bâtisseurs de civilisation ». Le grand mot final de cette conférence et de cette visite pontificale à Al Alzar a consisté principalement à asseoir l’idée que toutes les religions sont des religions de paix !
L’imam Al Tayyeb s’est servi avant tout de cette rencontre pour absoudre l’islam de toutes responsabilités dans le terrorisme actuel tout en accusant le christianisme de violences passées : « L’islam n’est pas une religion du terrorisme » uniquement « parce que certaines personnes ont mal interprété son message » et « ont versé le sang des êtres humains, terrorisé des personnes» a-t-il déclaré en faisant une comparaison avec le christianisme qui « n’est pas une religion du terrorisme » uniquement « parce que il y a eu une communauté qui a levé la Croix » et « tué » ajoute-t-il en se référant aux Croisades.
Ce discours est au rebours de l’histoire, maîtresse de vérité, qui dit tout le contraire. Le christianisme s’est répandu dans le monde par le précepte de la charité et le sang des martyrs, « semence de chrétiens ». Depuis Mahomet, en revanche, les hommes au croissant imposent le Coran et conquièrent des terres au nom de l’internationalisme islamique par le cimeterre, la mort et la dhimmitude. Aujourd’hui, après des siècles de tentatives de soumettre les nations chrétiennes qui l’ont repoussé vaillamment, l’islam conquiert de l’espace en Europe par l’invasion migratoire, forme de colonisation islamique cachée, et se sert intelligemment du message humanitariste, relativiste, tolérant et bien-pensant véhiculé par les autorités religieuses chrétiennes et laïques pour se présenter au monde comme une religion de paix et s’imposer dans le monde occidental. Autre forme de conquête, plus sournoise, plus pacifique extérieurement, mais tout aussi dangereuse pour l’avenir, semence certainement de futurs martyrs.
La pape François, qui appelle l’imam, « son cher frère », a évoqué, de son côté, la nécessité du dialogue « spécialement inter-religieux » auquel « nous sommes toujours appelés pour marcher ensemble, convaincus que l’avenir de tous dépend aussi de la rencontre entre les religions et les cultures», au nom de « la liberté religieuse », ce concept moderniste source du relativisme qui corrompt l’esprit de la hiérarchie romaine et a annihilé en elle tout désir de convertir les âmes au Christ. En se référant à Jean-Paul II, il a invité chrétiens et musulmans, qui vivent «sous le soleil d’un unique Dieu miséricordieux » à s’appeler « les uns les autres frères et sœurs » et a fait remarqué que « les différences religieuses n’ont jamais constitué un obstacle mais plutôt une forme d’enrichissement réciproque au service de l’unique communauté humaine.» Habité par sa conviction intime qu’il existe un « Dieu unique des religions » qui embrasse toutes les religions, il conçoit donc un Dieu tolérant envers toutes les confessions et les appelant toutes à travailler pour s’opposer « à la violence » : Dieu « exhorte, a-t-il proclamé, à s’opposer à la voie de la violence, comme présupposé fondamental de toute alliance sur la terre. Avant tout et en particulier aujourd’hui, ce sont les religions qui sont appelées à réaliser cet impératif ; tandis que nous nous trouvons dans le besoin urgent de l’Absolu, il est indispensable d’exclure toute absolutisation qui justifie des formes de violence. La violence, en effet, est la négation de toute religiosité authentique. En tant que responsables religieux, nous sommes donc appelés à démasquer la violence sous les airs d’une présumée sacralité, qui flatte l’absolutisation des égoïsmes au détriment de l’authentique ouverture à l’Absolu. Nous sommes tenus de dénoncer les violations contre la dignité humaine et contre les droits humains, de porter à la lumière les tentatives de justifier toute forme de haine au nom de la religion et de les condamner comme falsification idolâtrique de Dieu : son nom est Saint, il est Dieu de paix, Dieu salam. C’est pourquoi, seule la paix est sainte et aucune violence ne peut être perpétrée au nom de Dieu, parce qu’elle profanerait son Nom. » « Que se lève le soleil d’une fraternité renouvelée au nom de Dieu et que jaillisse de cette terre, embrassée par le soleil, l’aube d’une civilisation de la paix et de la rencontre ! » a conclu François qui s’est appuyé sur la visite historique de saint François d’Assise au sultan d’Égypte pour cautionner la sienne.
Pourtant que le but qui animait le poverello d’Assise était dissemblable de celui de Jorge Maria Bergoglio ! Si ce dernier, islamophile convaincu, marche exclusivement sur le chemin du dialogue islamo-chrétien, qui écarte le voie de la conversion au Christ, Saint François, tout au contraire, en bon chrétien et vrai apôtre, veut annoncer au chef sarrasin que la seule voie de salut est celle du Christ. Il l’exhorte à se convertir au Dieu unique et trinitaire, folie pour les mahométans. Son biographe saint Bonaventure rapporte ainsi les faits :
Une troisième fois, il tenta de passer chez les infidèles pour favoriser, en y répandant son sang, l’expansion de la foi en la sainte Trinité, (…), chez le sultan de Babylone en personne. La guerre sévissait alors, implacable entre chrétiens et sarrasins (…). Le sultan avait d’ailleurs publié un édit cruel promettant un besant d’or en récompense à quiconque apporterait la tête d’une chrétien. Mais dans l’espoir d’obtenir sans tarder ce qu’il désirait, François, le vaillant chevalier du Christ, résolut de s’y rendre : loin de craindre la mort, il se sentait attiré par elle. (…) Arrivés devant le sultan, après qu’il eussent été « maltraités et meurtris » par les sarrasins, saint Bonaventure continue : «Le prince leur demanda qui les envoyait, pourquoi et à quel titre, et comment ils avaient fait pour venir ; avec sa belle assurance, le serviteur du Christ François répondit qu’il avait été envoyé d’au-delà des mers non par un homme mais par le Dieu très-haut pour lui indiquer, à lui et à son peuple, la voie du salut et leur annoncer l’Évangile qui est la vérité. Puis il prêcha au sultan Dieu Trinité et Jésus sauveur du monde, avec une telle vigueur de pensée, une telle force d’âme et une telle ferveur d’esprit qu’en lui vraiment se réalisait de façon éclatante ce verset de l’Évangile: «Je mettrai dans votre bouche une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront ni résister ni contredire.»
Les Fioretti de Saint François ajoutent que le Sultan se convertit : « Alors le Sultan lui dit : « Frère François, je me convertirai très volontier à la foi du Christ, mais je crains de le faire maintenant ; car si les gens d’ici l’apprenaient ils me tueraient avec toi et tous tes compagnons ; et comme tu peux faire encore beaucoup de bien et que j’ai à achever certaines affaires de très grande importance, je ne veux pas causer maintenant ta mort et la mienne. Mais apprends-moi comment je pourrai me sauver, je suis prêt faire ce que tu m’imposeras.» Saint François dit alors : « Seigneur, je vais maintenant vous quitter, mais après que je serai retourné dans mon pays et, par la grâce de Dieu, monté au ciel après ma mort, je t’enverrai, selon qu’il plaira à Dieu, deux de mes frères, de qui tu recevras le baptême du Christ ; et tu seras sauvé, comme me l’a révélé mon Seigneur Jésus-Christ. Et toi, en attendant, dégage-toi de tout empêchement, afin que quand viendra à toi la grâce de Dieu, elle te trouve disposé à la foi et à la dévotion.» Le Sultan promit de le faire et il le fit. (..) Il reçut donc desdits frères l’enseignement de la foi du Christ et le saint baptême, et ainsi régénéré dans le Christ il mourut de cette maladie ; et son âme fut sauvée par les mérites et l’opération de saint François.»
Que le pape François s’éloigne en esprit et en actes du saint d’Assise !
Francesca de Villasmundo
_________________
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 31663
Date d'inscription : 04/07/2014
Localisation : Québec Canada
Re: Le pape François, le rapprochement avec les coptes orthodoxes et ses approximations historiques au d
@ Tous :
Le Pape François, un émissaire de la Nouvelle Religion Mondiale !
L'Administrateur
Le Pape François, un émissaire de la Nouvelle Religion Mondiale !
L'Administrateur
_________________
"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/
Sujets similaires
» Le Pape François joue avec le feu ... avec le feu de l’enfer
» Le Pape François "flirte" avec le monde !
» Vidéo-Scandale : "À la Chandeleur, le Pape François recevait des Danseurs avec des Dragons Chinois !
» La Semaine Sainte avec le Pape François
» Le nouveau Pape François serait-il le Faux-Prophète annoncé par le "Livre de l'Apocalypse" ?
» Le Pape François "flirte" avec le monde !
» Vidéo-Scandale : "À la Chandeleur, le Pape François recevait des Danseurs avec des Dragons Chinois !
» La Semaine Sainte avec le Pape François
» Le nouveau Pape François serait-il le Faux-Prophète annoncé par le "Livre de l'Apocalypse" ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum