Bien que Benoît XVI soit toujours vivant, François essaie de l’enterrer
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Bien que Benoît XVI soit toujours vivant, François essaie de l’enterrer.
Lors de son élection en 2013, François a commencé par poursuivre un programme que Joseph Ratzinger avait combattu tout au long de son ministère de professeur, d’évêque, de cardinal et de pape. Ce programme si cher à François consistait – et consiste toujours – à privilégier une pastorale privée de fondements doctrinaux et disciplinaires. Le cardinal Walter Kasper s’en est fait le champion.
Aujourd’hui, pour le meilleur ou pour le pire, François cherche à détruire tout ce qu’a fait Joseph Ratzinger : il faut réduire Benoît XVI au silence.
Le conflit a commencé lorsque François, reprenant les idées de Kasper, a ouvertement enseigné que bien que la doctrine doive être tenue pour universelle et immuable, elle peut être adaptée aux différentes réalités pastorales : elle peut être libérale ici et conservatrice ailleurs.
En 1993 déjà, le Cardinal Kasper, actuel phare du pontificat de Jorge Bergoglio, avait compris qu’il fallait s’arrêter de demander un changement de doctrine mais qu’il fallait jouer sur un autre tableau : celui de la “flexibilité pastorale” conduisant à introduire en douceur l’idée d’une doctrine adaptable, fluctuante. Contre cette idée qui rend la doctrine fluctuante et incertaine, le pape Jean-Paul II et le Cardinal Ratzinger, lequel était alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, avaient clairement enseigné que l’Eglise universelle était “une réalité ontologique et antérieure à la constitution de chaque Eglise particulière”.
En 1994, le Vatican avait officiellement rejeté la proposition du Cardinal Kasper. La lettre était signée du Cardinal Joseph Ratzinger. Mais Walter Kasper n’entendait pas reculer : dans un article de 1999, il critiquait la position de l’Eglise défendue par Jean-Paul II et insistait sur la légitimité de l’indépendance des Eglises locales, diocésaines ou paroissiales. Le Cardinal Ratzinger avait répliqué en expliquant que “l’Eglise n’est pas une simple structure qui n’ayant rien à voir avec la réalité de la foi en tant que telle, pourrait de ce fait être changée ou démolie à volonté.”
Dans un autre domaine, celui de la liturgie, Joseph Ratzinger a toujours soutenu l’idée selon laquelle seule une “réforme de la réforme” – c’est-à-dire une correction des erreurs introduites sous couvert du Concile – pouvait éviter les perturbations liturgiques conduisant tout droit vers des perturbations doctrinales. Le Cardinal Kasper, au contraire, a salué les perturbations liturgiques qui ont suivi Vatican II pour justifier d’autres changements dans la vie catholique : “Les fidèles sont désormais bien conscients de la souplesse des lois et règlements ; ils ont connu beaucoup de changements au cours des dernières décennies et ils en espèrent d’autres.”
Aujourd’hui encore, le Cardinal Kasper défend l’idée selon laquelle la révolution liturgique, superficielle en apparence, justifiera d’autres révolutions plus profondes.
Cependant, les débats mettant en scène Walter Kasper et Joseph Ratzinger ont semblé s’achever lorsque ce dernier est devenu pape : les propositions du Cardinal Kasper ont été mises au fond d’un tiroir. C’était sans compter avec l’élection de Jorge Berglio qui, à peine devenu pape, a souhaité mettre en œuvre les propositions de Walter Kasper. Dans l’un de ses premiers discours François s’est empressé de faire l’éloge de Kasper, le faisant passer pour un théologien hors norme. Nous savons pourquoi : avant son accession au pontificat suprême, Jorge Bergoglio lisait avec délectation les écrits de Kasper en mûrissant l’espoir que l’Eglise les accueillera un jour pour en faire la base de sa pastorale.
Aujourd’hui, alors qu’il est retiré dans le calme de la maison “Mater Ecclesiae”, Benoît XVI – qui n’est certes plus pape mais demeure incontestablement théologien – voit le danger qui se profile. Conscient de ses responsabilités de pasteur, il multiplie les discrètes mises en garde ; la dernière étant faite à travers l’éloge appuyé du Cardinal Sarah que François n’apprécie pas du tout.
On le voit : les deux papes, l’actif et l’émérite, le bavard et le silencieux, sont en désaccord. On ne trouve plus personne qui se risquerait à affirmer, comme ce fut le cas au début de l’actuel pontificat, qu’entre Benoît et François, c’est la continuité la plus totale.
Lorsque les mots avisés de Benoît sont comparés aux banalités de son successeur, il est difficile de ne pas remarquer une différence de taille : on a, d’un côté, un pape émérite qui fait écho à l’enseignement des apôtres et d’un autre côté, un pape en exercice qui ne sait que répéter du Walter Kasper.
Cette différence dans la parole reflète une profonde différence de foi. Une différence qui permet de faire dès maintenant une prédiction : indépendamment de qui des deux papes disparaîtra en premier, aux yeux de l’Eglise et des fidèles avisés, Benoît survivra à François.
D’après Matthew Schmitz.
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Bien que Benoît XVI soit toujours vivant, François essaie de l’enterrer.
Lors de son élection en 2013, François a commencé par poursuivre un programme que Joseph Ratzinger avait combattu tout au long de son ministère de professeur, d’évêque, de cardinal et de pape. Ce programme si cher à François consistait – et consiste toujours – à privilégier une pastorale privée de fondements doctrinaux et disciplinaires. Le cardinal Walter Kasper s’en est fait le champion.
Aujourd’hui, pour le meilleur ou pour le pire, François cherche à détruire tout ce qu’a fait Joseph Ratzinger : il faut réduire Benoît XVI au silence.
Le conflit a commencé lorsque François, reprenant les idées de Kasper, a ouvertement enseigné que bien que la doctrine doive être tenue pour universelle et immuable, elle peut être adaptée aux différentes réalités pastorales : elle peut être libérale ici et conservatrice ailleurs.
En 1993 déjà, le Cardinal Kasper, actuel phare du pontificat de Jorge Bergoglio, avait compris qu’il fallait s’arrêter de demander un changement de doctrine mais qu’il fallait jouer sur un autre tableau : celui de la “flexibilité pastorale” conduisant à introduire en douceur l’idée d’une doctrine adaptable, fluctuante. Contre cette idée qui rend la doctrine fluctuante et incertaine, le pape Jean-Paul II et le Cardinal Ratzinger, lequel était alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, avaient clairement enseigné que l’Eglise universelle était “une réalité ontologique et antérieure à la constitution de chaque Eglise particulière”.
En 1994, le Vatican avait officiellement rejeté la proposition du Cardinal Kasper. La lettre était signée du Cardinal Joseph Ratzinger. Mais Walter Kasper n’entendait pas reculer : dans un article de 1999, il critiquait la position de l’Eglise défendue par Jean-Paul II et insistait sur la légitimité de l’indépendance des Eglises locales, diocésaines ou paroissiales. Le Cardinal Ratzinger avait répliqué en expliquant que “l’Eglise n’est pas une simple structure qui n’ayant rien à voir avec la réalité de la foi en tant que telle, pourrait de ce fait être changée ou démolie à volonté.”
Dans un autre domaine, celui de la liturgie, Joseph Ratzinger a toujours soutenu l’idée selon laquelle seule une “réforme de la réforme” – c’est-à-dire une correction des erreurs introduites sous couvert du Concile – pouvait éviter les perturbations liturgiques conduisant tout droit vers des perturbations doctrinales. Le Cardinal Kasper, au contraire, a salué les perturbations liturgiques qui ont suivi Vatican II pour justifier d’autres changements dans la vie catholique : “Les fidèles sont désormais bien conscients de la souplesse des lois et règlements ; ils ont connu beaucoup de changements au cours des dernières décennies et ils en espèrent d’autres.”
Aujourd’hui encore, le Cardinal Kasper défend l’idée selon laquelle la révolution liturgique, superficielle en apparence, justifiera d’autres révolutions plus profondes.
Cependant, les débats mettant en scène Walter Kasper et Joseph Ratzinger ont semblé s’achever lorsque ce dernier est devenu pape : les propositions du Cardinal Kasper ont été mises au fond d’un tiroir. C’était sans compter avec l’élection de Jorge Berglio qui, à peine devenu pape, a souhaité mettre en œuvre les propositions de Walter Kasper. Dans l’un de ses premiers discours François s’est empressé de faire l’éloge de Kasper, le faisant passer pour un théologien hors norme. Nous savons pourquoi : avant son accession au pontificat suprême, Jorge Bergoglio lisait avec délectation les écrits de Kasper en mûrissant l’espoir que l’Eglise les accueillera un jour pour en faire la base de sa pastorale.
Aujourd’hui, alors qu’il est retiré dans le calme de la maison “Mater Ecclesiae”, Benoît XVI – qui n’est certes plus pape mais demeure incontestablement théologien – voit le danger qui se profile. Conscient de ses responsabilités de pasteur, il multiplie les discrètes mises en garde ; la dernière étant faite à travers l’éloge appuyé du Cardinal Sarah que François n’apprécie pas du tout.
On le voit : les deux papes, l’actif et l’émérite, le bavard et le silencieux, sont en désaccord. On ne trouve plus personne qui se risquerait à affirmer, comme ce fut le cas au début de l’actuel pontificat, qu’entre Benoît et François, c’est la continuité la plus totale.
Lorsque les mots avisés de Benoît sont comparés aux banalités de son successeur, il est difficile de ne pas remarquer une différence de taille : on a, d’un côté, un pape émérite qui fait écho à l’enseignement des apôtres et d’un autre côté, un pape en exercice qui ne sait que répéter du Walter Kasper.
Cette différence dans la parole reflète une profonde différence de foi. Une différence qui permet de faire dès maintenant une prédiction : indépendamment de qui des deux papes disparaîtra en premier, aux yeux de l’Eglise et des fidèles avisés, Benoît survivra à François.
D’après Matthew Schmitz.
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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