L'histoire du Mont Saint-Michel
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L'histoire du Mont Saint-Michel
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L'histoire de Mont Saint-Michel
Le dragon légendaire
(...) Un jour que ce saint évêque Aubert revenait d'une tournée dans son diocèse, il se vit entouré par une multitude de villageois, qui le supplièrent de délivrer leurs terres d'un épouvantable dragon qui venait presque chaque jour les poursuivre eux et leurs troupeaux.
Mettant toute sa confiance en Dieu, Aubert résolut d'aller attaquer et combattre ce dragon, lequel, dès qu'il eut aperçu l'évêque et le peuple qui le suivait, jetant feu et flammes par ses narines et sa gueule béante, s'avança vers eux pour les dévorer.
Mais saint Aubert ne s'épouvantant nullement de cela, bien que le peuple retournât en arrière, demeura ferme au même endroit. II fit le signe de la croix, et, jetant son étole sur le dragon, lui commanda :
- Tiens-toi coi et ne bouge non plus que si tu étais mort.
A ces paroles, le dragon demeura immobile, et tout le peuple qui tremblait de frayeur et regardait de loin ne savait que penser. Quand ces gens virent que le dragon se montrait docile aux ordres du saint, ils s'approchèrent de leur évêque, lequel, reprenant son étole, ordonna au dragon de ne nuire dorénavant à personne.
La vilaine bête reprit le chemin de la mer et ne reparut jamais plus.
Saint Aubert s'en alla avec le peuple dans la plus prochaine église, rendre actions de grâce à Dieu.
Saint-Michel apparaît à Saint Aubert
Un jour, l'évêque fit réunir ses chanoines et leur tint les propos suivants :
"Mes très chers frères, le sujet pour lequel je vous ai aujourd'hui fait assembler ici, est pour ce pays tout plein de réjouissances, mais pour moi plein de frayeur et de crainte.
"Il y a quelque temps que, m'étant mis, le soir, sur le lit, pour prendre quelque repos, je vis en songe, devant moi, l'archange saint Michel, lequel me dit que je lui édifiasse un temple sur le Mont Tombe, et qu'il voulait là être honoré, ainsi qu'il l'était au Mont-Gargan. M'ayant dit cela, il disparut.
"Je m'éveillais soudain et demeurais tout pensif au sujet de cette vision, et, après plusieurs hésitations, je conclus ne pas devoir croire à cette révélation qui, pensais-je, pouvait être le jeu de quelque illusion.
"Quelques jours s'étant écoulés, le même archange m'apparut comme auparavant, mais d'un maintien plus sévère, me disant que sa volonté était que je lui fisse bâtir un temple au lieu qu'il m'avait désigné la première fois, et que je devais lui obéir sans tant de délais. (...)
Source : Le Mont Saint-Michel.org
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
L'histoire de Mont Saint-Michel
Le dragon légendaire
(...) Un jour que ce saint évêque Aubert revenait d'une tournée dans son diocèse, il se vit entouré par une multitude de villageois, qui le supplièrent de délivrer leurs terres d'un épouvantable dragon qui venait presque chaque jour les poursuivre eux et leurs troupeaux.
Mettant toute sa confiance en Dieu, Aubert résolut d'aller attaquer et combattre ce dragon, lequel, dès qu'il eut aperçu l'évêque et le peuple qui le suivait, jetant feu et flammes par ses narines et sa gueule béante, s'avança vers eux pour les dévorer.
Mais saint Aubert ne s'épouvantant nullement de cela, bien que le peuple retournât en arrière, demeura ferme au même endroit. II fit le signe de la croix, et, jetant son étole sur le dragon, lui commanda :
- Tiens-toi coi et ne bouge non plus que si tu étais mort.
A ces paroles, le dragon demeura immobile, et tout le peuple qui tremblait de frayeur et regardait de loin ne savait que penser. Quand ces gens virent que le dragon se montrait docile aux ordres du saint, ils s'approchèrent de leur évêque, lequel, reprenant son étole, ordonna au dragon de ne nuire dorénavant à personne.
La vilaine bête reprit le chemin de la mer et ne reparut jamais plus.
Saint Aubert s'en alla avec le peuple dans la plus prochaine église, rendre actions de grâce à Dieu.
Saint-Michel apparaît à Saint Aubert
Un jour, l'évêque fit réunir ses chanoines et leur tint les propos suivants :
"Mes très chers frères, le sujet pour lequel je vous ai aujourd'hui fait assembler ici, est pour ce pays tout plein de réjouissances, mais pour moi plein de frayeur et de crainte.
"Il y a quelque temps que, m'étant mis, le soir, sur le lit, pour prendre quelque repos, je vis en songe, devant moi, l'archange saint Michel, lequel me dit que je lui édifiasse un temple sur le Mont Tombe, et qu'il voulait là être honoré, ainsi qu'il l'était au Mont-Gargan. M'ayant dit cela, il disparut.
"Je m'éveillais soudain et demeurais tout pensif au sujet de cette vision, et, après plusieurs hésitations, je conclus ne pas devoir croire à cette révélation qui, pensais-je, pouvait être le jeu de quelque illusion.
"Quelques jours s'étant écoulés, le même archange m'apparut comme auparavant, mais d'un maintien plus sévère, me disant que sa volonté était que je lui fisse bâtir un temple au lieu qu'il m'avait désigné la première fois, et que je devais lui obéir sans tant de délais. (...)
Source : Le Mont Saint-Michel.org
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Re: L'histoire du Mont Saint-Michel
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Voyage au Mont Gargano
Saint Aubert, qui avait réuni un grand nombre de maçons, surveillait personnellement l'édification de l'église. Il décida de rester au Mont tant qu'elle ne serait pas achevée. Pendant que les ouvriers travaillaient, il avait coutume de s'asseoir sur une pierre, qui fut longtemps conservée et honorée en souvenir de lui.
La chapelle fut ronde comme une grotte.
Cent hommes pouvaient à peine y tenir, mais dans sa simplicité elle plut à saint Aubert.
Il se trouvait cependant fort embarrassé de ne rien pouvoir y placer venant de saint Michel, auquel elle devait être dédiée.
Une nuit, pendant qu'il dormait, l'Archange, pour le tirer d'embarras, vint lui dire : "Envoie deux de tes clercs au Mont Gargan. Là, ils demanderont des reliques, et ils rapporteront ce qu'on leur donnera."
Le Mont Gargano, qui est situé en Italie, dans ce qu'on appelle communément l'éperon de la botte, abritait, à l'époque, le seul sanctuaire en Europe consacré à l'Archange saint Michel. Celui-ci y était apparu en l'an 493, et avait laissé, en témoignage de cette apparition, un voile, de couleur violette, pieusement conservé, et l'empreinte de son pied dans un marbre.
Saint Aubert, après avoir rendu grâce, se hâta de désigner deux clercs et de tout préparer pour leur départ.
Les messagers étant prêts à partir s'agenouillèrent devant l'évêque, pour lui demander sa bénédiction, car ils ne savaient s'ils reviendraient. Très doucement l'évêque les embrassa, puis les bénit.
Les deux voyageurs traversèrent l'Avranchin, puis l'Exmois, l'Auge et le Liévin, pour arriver au pays de Caux. Ils laissèrent alors la Normandie derrière eux. Après avoir franchi la rivière de l'Epte, ils passèrent Pontoise et Saint-Denis, laissant Paris sur leur droite, ils passèrent la Brie et arrivèrent à Sezanne. Toute la France était alors traversée. Ils arrivèrent en Bourgogne, puis franchirent les premières montagnes, pénétrèrent dans le comté de Maurienne, passèrent le lac de Lausanne. Les montagnes furent escaladées, puis dévalées. Ils traversèrent la Lombardie et la Toscane, puis Rome avant d'entrer en Campanie.
Six mois qu'ils sont partis ! Ils ont tant marché, qu'ils voient enfin le Mont Gargan. Ils remercièrent le Seigneur de les avoir menés jusqu'à ce lieu, et Saint Michel qui les a assistés...
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Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Voyage au Mont Gargano
Saint Aubert, qui avait réuni un grand nombre de maçons, surveillait personnellement l'édification de l'église. Il décida de rester au Mont tant qu'elle ne serait pas achevée. Pendant que les ouvriers travaillaient, il avait coutume de s'asseoir sur une pierre, qui fut longtemps conservée et honorée en souvenir de lui.
La chapelle fut ronde comme une grotte.
Cent hommes pouvaient à peine y tenir, mais dans sa simplicité elle plut à saint Aubert.
Il se trouvait cependant fort embarrassé de ne rien pouvoir y placer venant de saint Michel, auquel elle devait être dédiée.
Une nuit, pendant qu'il dormait, l'Archange, pour le tirer d'embarras, vint lui dire : "Envoie deux de tes clercs au Mont Gargan. Là, ils demanderont des reliques, et ils rapporteront ce qu'on leur donnera."
Le Mont Gargano, qui est situé en Italie, dans ce qu'on appelle communément l'éperon de la botte, abritait, à l'époque, le seul sanctuaire en Europe consacré à l'Archange saint Michel. Celui-ci y était apparu en l'an 493, et avait laissé, en témoignage de cette apparition, un voile, de couleur violette, pieusement conservé, et l'empreinte de son pied dans un marbre.
Saint Aubert, après avoir rendu grâce, se hâta de désigner deux clercs et de tout préparer pour leur départ.
Les messagers étant prêts à partir s'agenouillèrent devant l'évêque, pour lui demander sa bénédiction, car ils ne savaient s'ils reviendraient. Très doucement l'évêque les embrassa, puis les bénit.
Les deux voyageurs traversèrent l'Avranchin, puis l'Exmois, l'Auge et le Liévin, pour arriver au pays de Caux. Ils laissèrent alors la Normandie derrière eux. Après avoir franchi la rivière de l'Epte, ils passèrent Pontoise et Saint-Denis, laissant Paris sur leur droite, ils passèrent la Brie et arrivèrent à Sezanne. Toute la France était alors traversée. Ils arrivèrent en Bourgogne, puis franchirent les premières montagnes, pénétrèrent dans le comté de Maurienne, passèrent le lac de Lausanne. Les montagnes furent escaladées, puis dévalées. Ils traversèrent la Lombardie et la Toscane, puis Rome avant d'entrer en Campanie.
Six mois qu'ils sont partis ! Ils ont tant marché, qu'ils voient enfin le Mont Gargan. Ils remercièrent le Seigneur de les avoir menés jusqu'à ce lieu, et Saint Michel qui les a assistés...
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Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Re: L'histoire du Mont Saint-Michel
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Curiosité punie d'un chanoine
(...) Les reliques de saint Michel, venant du Mont Gargan, avaient été placées dans une boîte scellée. Cette boîte était elle même enfermée dans un reliquaire qui demeurait sur l'autel.
Longtemps après la mort d'Aubert, il y eut un chanoine curieux, qui demandait à chacun s'il avait jamais vu retirer les reliques.
- Jamais, lui répondit-on, ni n'avons entendu dire que quelqu'un ait osé les retirer de la boîte où saint Aubert les a placées. Nous ne savons rien de plus, que ce qui nous a maintes fois été conté par nos ancêtres.
- Par ma foi, répondit le chanoine, l'envie m'a pris de les voir. Si Dieu m'aide, ou je les verrai, ou j'en mourrai. Permettez, je vous prie, que je les voie et les tire de la châsse.
Tous lui recommandaient de n'en rien faire. Mais plus les sages conseils étaient donnés au chanoine, plus il brûlait du désir de faire ce qu'il avait dit.
Il insista tant, qu'à la fin, les autres lassés, le laissèrent agir à son gré. Notre chanoine, après avoir jeûné trois jours, et le quatrième s'être lavé le corps, célébra la messe sur l'autel de Saint-Michel, où étaient les reliques.
Quand il eut terminé l'office divin, il prit la châsse. Il la regarda longuement, puis s'aidant d'un couteau, il voulut en soulever le couvercle. Il leva la main pour le faire, mais sentit soudain son bras immobilisé. La peur le prit. Ses yeux ne virent plus, et ses oreilles n'entendirent plus. Il voulut crier, il ne put, étant tout à coup devenu sourd, muet et aveugle.
Ceux qui le regardaient accoururent vers lui. Le malheureux pleurait à gros sanglots et suppliait en son cœur l'archange qu'il avait offensé de lui faire Miséricorde.
On l'emporta, car il ne pouvait guère remuer, et, on le mit au lit. Les plaintes et sa misère faisaient pitié à ceux qui le voyaient. Il mourut le lendemain dans une telle douleur et repentance qu'on peut espérer que Dieu lui aura fait grâce.
Un autre curieux fut de même puni. Ce fut, cette fois, un jeune homme du nom de Colibert. Il avait voulu passer une nuit dans l'église, malgré la défense qui lui en avait été faite par les chanoines. On disait alors, que saint Michel venait souvent, la nuit, visiter son oratoire, ce qui expliquait les grandes lueurs qui furent maintes fois aperçues au-dessus du Mont...
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Curiosité punie d'un chanoine
(...) Les reliques de saint Michel, venant du Mont Gargan, avaient été placées dans une boîte scellée. Cette boîte était elle même enfermée dans un reliquaire qui demeurait sur l'autel.
Longtemps après la mort d'Aubert, il y eut un chanoine curieux, qui demandait à chacun s'il avait jamais vu retirer les reliques.
- Jamais, lui répondit-on, ni n'avons entendu dire que quelqu'un ait osé les retirer de la boîte où saint Aubert les a placées. Nous ne savons rien de plus, que ce qui nous a maintes fois été conté par nos ancêtres.
- Par ma foi, répondit le chanoine, l'envie m'a pris de les voir. Si Dieu m'aide, ou je les verrai, ou j'en mourrai. Permettez, je vous prie, que je les voie et les tire de la châsse.
Tous lui recommandaient de n'en rien faire. Mais plus les sages conseils étaient donnés au chanoine, plus il brûlait du désir de faire ce qu'il avait dit.
Il insista tant, qu'à la fin, les autres lassés, le laissèrent agir à son gré. Notre chanoine, après avoir jeûné trois jours, et le quatrième s'être lavé le corps, célébra la messe sur l'autel de Saint-Michel, où étaient les reliques.
Quand il eut terminé l'office divin, il prit la châsse. Il la regarda longuement, puis s'aidant d'un couteau, il voulut en soulever le couvercle. Il leva la main pour le faire, mais sentit soudain son bras immobilisé. La peur le prit. Ses yeux ne virent plus, et ses oreilles n'entendirent plus. Il voulut crier, il ne put, étant tout à coup devenu sourd, muet et aveugle.
Ceux qui le regardaient accoururent vers lui. Le malheureux pleurait à gros sanglots et suppliait en son cœur l'archange qu'il avait offensé de lui faire Miséricorde.
On l'emporta, car il ne pouvait guère remuer, et, on le mit au lit. Les plaintes et sa misère faisaient pitié à ceux qui le voyaient. Il mourut le lendemain dans une telle douleur et repentance qu'on peut espérer que Dieu lui aura fait grâce.
Un autre curieux fut de même puni. Ce fut, cette fois, un jeune homme du nom de Colibert. Il avait voulu passer une nuit dans l'église, malgré la défense qui lui en avait été faite par les chanoines. On disait alors, que saint Michel venait souvent, la nuit, visiter son oratoire, ce qui expliquait les grandes lueurs qui furent maintes fois aperçues au-dessus du Mont...
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Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Re: L'histoire du Mont Saint-Michel
@ ami de la miséricorde
stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: L'histoire du Mont Saint-Michel
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LES ARMES DE SAINT MICHEL ET LE SERPENT DU ROI ELGA.
Le trésor de l'église du Mont s'enrichit de reliques particulièrement précieuses : un bouclier et un glaive, ayant appartenu à saint Michel. Voici comment la chose advint :
Au temps où les chanoines vivaient encore au Mont, il y avait en Angleterre, un roi du nom de Elga. Sur les terres de ce roi, un monstre assez semblable à un énorme serpent, faisait des ravages, et répandait la terreur parmi les habitants des campagnes.
On assurait que l'haleine de ce monstre était empestée et que nul ne pouvait la supporter, sans en mourir. Ceux qui l'avaient aperçu, disaient qu'il portait une crête sur la tête, qui se prolongeait le long du dos, ce qui lui donnait un aspect tout hérissé. Il attaquait les gens, et se tenait habituellement aux abords d'une rivière.
Les habitants de la région avaient fui, et, se trouvaient dans une grande misère. Ils allèrent trouver leur évêque, pour qu'il leur vienne en aide, et les débarrasse de ce monstre, avec l'aide de Dieu.
L'évêque prescrivit un jeûne de trois jours, et des prières pour que Le Seigneur prenne pitié de leur détresse.
De grand matin, le quatrième jour, ils allèrent, en rang serré, vers le serpent; mais ils étaient pâles de peur, les braves comme les couards. Les clercs qui étaient avec eux, portaient des reliques et la croix. Clercs et laïcs, tous tremblaient, sûrs qu'ils étaient de mourir bientôt. Ils espéraient pourtant le secours de Dieu, et leur évêque ayant pris la tête de la troupe, c'est cela qui les faisait marcher.
Ils arrivèrent à la place, où la bête avait coutume de se tenir, et en effet, ils l'aperçurent et furent effrayés de sa taille. Ils avaient plus envie de fuir que d'avancer. Mais l'évêque les exhorta et avança lui-même. Ils reprirent courage, et poussant de grands cris assaillirent la bête de toute part.
Mais, le serpent ne bougeait point et semblait endormi. Il était mort. Alors s'enhardissant, ils virent que le monstre avait le cou tranché. Auprès de sa tête, se trouvaient l'épée et l'écu du vainqueur. Des armes, petites comme celles d'un enfant, mais d'un acier étincelant. Jamais ils n'avaient vu de telles armes. On ne pouvait douter que c'étaient elles qui avaient vaincu le serpent. Mais à qui appartenaient-elles? Nul ne le savait.
Ils s'en retournèrent, fort anxieux de savoir, qui avait tué le monstre, et, pourquoi ces armes avaient été abandonnées.
L'évêque aussi était fort perplexe : Tout le peuple passa la nuit en prières.
Tous ont tant prié, que saint Michel descendit du ciel et apparut à l'évêque, dans toute sa splendeur.
- En vérité, dit-il, je suis saint Michel, qui toujours me tient devant Dieu. C'est moi qui ai tué le serpent...
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Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
LES ARMES DE SAINT MICHEL ET LE SERPENT DU ROI ELGA.
Le trésor de l'église du Mont s'enrichit de reliques particulièrement précieuses : un bouclier et un glaive, ayant appartenu à saint Michel. Voici comment la chose advint :
Au temps où les chanoines vivaient encore au Mont, il y avait en Angleterre, un roi du nom de Elga. Sur les terres de ce roi, un monstre assez semblable à un énorme serpent, faisait des ravages, et répandait la terreur parmi les habitants des campagnes.
On assurait que l'haleine de ce monstre était empestée et que nul ne pouvait la supporter, sans en mourir. Ceux qui l'avaient aperçu, disaient qu'il portait une crête sur la tête, qui se prolongeait le long du dos, ce qui lui donnait un aspect tout hérissé. Il attaquait les gens, et se tenait habituellement aux abords d'une rivière.
Les habitants de la région avaient fui, et, se trouvaient dans une grande misère. Ils allèrent trouver leur évêque, pour qu'il leur vienne en aide, et les débarrasse de ce monstre, avec l'aide de Dieu.
L'évêque prescrivit un jeûne de trois jours, et des prières pour que Le Seigneur prenne pitié de leur détresse.
De grand matin, le quatrième jour, ils allèrent, en rang serré, vers le serpent; mais ils étaient pâles de peur, les braves comme les couards. Les clercs qui étaient avec eux, portaient des reliques et la croix. Clercs et laïcs, tous tremblaient, sûrs qu'ils étaient de mourir bientôt. Ils espéraient pourtant le secours de Dieu, et leur évêque ayant pris la tête de la troupe, c'est cela qui les faisait marcher.
Ils arrivèrent à la place, où la bête avait coutume de se tenir, et en effet, ils l'aperçurent et furent effrayés de sa taille. Ils avaient plus envie de fuir que d'avancer. Mais l'évêque les exhorta et avança lui-même. Ils reprirent courage, et poussant de grands cris assaillirent la bête de toute part.
Mais, le serpent ne bougeait point et semblait endormi. Il était mort. Alors s'enhardissant, ils virent que le monstre avait le cou tranché. Auprès de sa tête, se trouvaient l'épée et l'écu du vainqueur. Des armes, petites comme celles d'un enfant, mais d'un acier étincelant. Jamais ils n'avaient vu de telles armes. On ne pouvait douter que c'étaient elles qui avaient vaincu le serpent. Mais à qui appartenaient-elles? Nul ne le savait.
Ils s'en retournèrent, fort anxieux de savoir, qui avait tué le monstre, et, pourquoi ces armes avaient été abandonnées.
L'évêque aussi était fort perplexe : Tout le peuple passa la nuit en prières.
Tous ont tant prié, que saint Michel descendit du ciel et apparut à l'évêque, dans toute sa splendeur.
- En vérité, dit-il, je suis saint Michel, qui toujours me tient devant Dieu. C'est moi qui ai tué le serpent...
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ami de la Miséricorde
Re: L'histoire du Mont Saint-Michel
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A LA RECHERCHE DU MONT.
Quand les messagers eurent traversé la mer, ils prirent le chemin de l'Italie, pour se rendre au Mont Gargan, au sanctuaire de Saint-Michel. Mais, jamais ils ne devaient en voir la fin.
Ils revenaient sur leurs pas, ou s'écartaient, malgré tous les soins qu'ils prenaient, de la direction de l'Italie. Et, ils se demandaient en s'émerveillant, comment ils pouvaient tant marcher, sans jamais avancer leur route. Bien des jours ils errèrent ainsi.
- Notre Seigneur dirent-ils, nous a envoyé au Mont qui est proprement à saint Michel, et nous devons aller à Gargan, en Italie.
Mais, voilà qu'ils apprirent qu'il est un autre Mont, dédié à saint Michel, où un moustier vient de lui être consacré. Alors, ils prièrent le Ciel de les éclairer, et l'archange de les conduire où ils devaient aller.
Le jour passa, et, quand il fut nuit, l'archange apparut à chacun d'entre eux pendant son sommeil. Il leur dit d'aller au Mont appelé Tombe au pays d'Avranches. Il leur dit aussi qu'il aimait beaucoup ce Mont et souvent le visitait.
Le lendemain matin, ils se levèrent et parlèrent de leur vision; puis se mirent en route, ayant demandé le chemin d'Avranches.
Après avoir marché plusieurs jours, ils virent le Mont et son église toute blanche. Ils frappèrent à la porte des chanoines, et contèrent leur histoire, comme elle fut; puis ils présentèrent l'écu et l'épée.
Avec grande joie ils furent reçus, et comme ils paraissaient hommes sincères et honorables, on leur accorda pleine créance.
Avec grande piété les armes furent reçues. Elles étaient le témoignage de l'invisible combat que saint Michel livra au diable, le combat contre le dragon comme la preuve de l'autre, qui est décrit dans saint Jean.
On prit le nom des hommes et on l'inscrivit dans les chartes du Monastère; mais quand l'église brûla, ces noms furent perdus avec les chartes.
Source : Le Mont Saint-Michel.org
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
A LA RECHERCHE DU MONT.
Quand les messagers eurent traversé la mer, ils prirent le chemin de l'Italie, pour se rendre au Mont Gargan, au sanctuaire de Saint-Michel. Mais, jamais ils ne devaient en voir la fin.
Ils revenaient sur leurs pas, ou s'écartaient, malgré tous les soins qu'ils prenaient, de la direction de l'Italie. Et, ils se demandaient en s'émerveillant, comment ils pouvaient tant marcher, sans jamais avancer leur route. Bien des jours ils errèrent ainsi.
- Notre Seigneur dirent-ils, nous a envoyé au Mont qui est proprement à saint Michel, et nous devons aller à Gargan, en Italie.
Mais, voilà qu'ils apprirent qu'il est un autre Mont, dédié à saint Michel, où un moustier vient de lui être consacré. Alors, ils prièrent le Ciel de les éclairer, et l'archange de les conduire où ils devaient aller.
Le jour passa, et, quand il fut nuit, l'archange apparut à chacun d'entre eux pendant son sommeil. Il leur dit d'aller au Mont appelé Tombe au pays d'Avranches. Il leur dit aussi qu'il aimait beaucoup ce Mont et souvent le visitait.
Le lendemain matin, ils se levèrent et parlèrent de leur vision; puis se mirent en route, ayant demandé le chemin d'Avranches.
Après avoir marché plusieurs jours, ils virent le Mont et son église toute blanche. Ils frappèrent à la porte des chanoines, et contèrent leur histoire, comme elle fut; puis ils présentèrent l'écu et l'épée.
Avec grande joie ils furent reçus, et comme ils paraissaient hommes sincères et honorables, on leur accorda pleine créance.
Avec grande piété les armes furent reçues. Elles étaient le témoignage de l'invisible combat que saint Michel livra au diable, le combat contre le dragon comme la preuve de l'autre, qui est décrit dans saint Jean.
On prit le nom des hommes et on l'inscrivit dans les chartes du Monastère; mais quand l'église brûla, ces noms furent perdus avec les chartes.
Source : Le Mont Saint-Michel.org
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Re: L'histoire du Mont Saint-Michel
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SAINT MICHEL OFFRE SON CIERGE A DIEU.
Pour honorer saint Michel, en l'église du Mont, un cierge brûlait toujours devant son image, de jour comme de nuit.
Pourtant, un certain matin, en arrivant avec un serviteur, le sacristain trouva que le cierge brûlait devant le crucifix.
Bien vite, pensant à une négligence de sa part, il changea le cierge de place, et le mit devant l'archange. Il y était à peine placé, que saint Michel le reprit pour le porter devant l'image du Seigneur. Cette chose, à vrai dire, ils ne la virent pas, ils ne comprirent pas, sur le moment, qui leur prenait le cierge. Ce qu'ils virent, c'est le cierge élevé en l'air et revenir prendre sa place devant le crucifix.
Alors, le moine, fort intrigué, s'en alla vers son Abbé, et, le prenant à part, lui raconta le miracle.
L'Abbé réunit le Chapitre le lendemain, puis fit venir le sacristain.
Il lui dit de dire la vérité sur ce qu'il avait vu au moustier. Ce que celui-ci tit, comme il vient d'être dit.
Un vieux moine parla alors.
- Seigneur, dit-il, je pense que notre protecteur nous a repris courtoisement. Il nous a montré que nous étions tous des vilains quand nous laissions l'image de notre Créateur sans luminaire nuit et jour. Nous agissions à rebours, quand nous honorions une autre créature, plus que Celui qui nous fit tous. Saint Michel y a pris bien garde, et, il l'a fait très courtoisement quand il a présenté son propre cierge à son Seigneur, comme celui-ci l'a raconté. On ne le lui doit plus prendre, quand celui-là donne ainsi ce qu'il avait. A mon avis, pour bien faire, le crucifix doit avoir le cierge.
L'Abbé a approuvé ce jugement, et tout le monde également. Ainsi le cierge est demeuré au crucifix, où il fut placé dans une lanterne de corne.
Source : Le Mont Saint-Michel.org
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SAINT MICHEL OFFRE SON CIERGE A DIEU.
Pour honorer saint Michel, en l'église du Mont, un cierge brûlait toujours devant son image, de jour comme de nuit.
Pourtant, un certain matin, en arrivant avec un serviteur, le sacristain trouva que le cierge brûlait devant le crucifix.
Bien vite, pensant à une négligence de sa part, il changea le cierge de place, et le mit devant l'archange. Il y était à peine placé, que saint Michel le reprit pour le porter devant l'image du Seigneur. Cette chose, à vrai dire, ils ne la virent pas, ils ne comprirent pas, sur le moment, qui leur prenait le cierge. Ce qu'ils virent, c'est le cierge élevé en l'air et revenir prendre sa place devant le crucifix.
Alors, le moine, fort intrigué, s'en alla vers son Abbé, et, le prenant à part, lui raconta le miracle.
L'Abbé réunit le Chapitre le lendemain, puis fit venir le sacristain.
Il lui dit de dire la vérité sur ce qu'il avait vu au moustier. Ce que celui-ci tit, comme il vient d'être dit.
Un vieux moine parla alors.
- Seigneur, dit-il, je pense que notre protecteur nous a repris courtoisement. Il nous a montré que nous étions tous des vilains quand nous laissions l'image de notre Créateur sans luminaire nuit et jour. Nous agissions à rebours, quand nous honorions une autre créature, plus que Celui qui nous fit tous. Saint Michel y a pris bien garde, et, il l'a fait très courtoisement quand il a présenté son propre cierge à son Seigneur, comme celui-ci l'a raconté. On ne le lui doit plus prendre, quand celui-là donne ainsi ce qu'il avait. A mon avis, pour bien faire, le crucifix doit avoir le cierge.
L'Abbé a approuvé ce jugement, et tout le monde également. Ainsi le cierge est demeuré au crucifix, où il fut placé dans une lanterne de corne.
Source : Le Mont Saint-Michel.org
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Re: L'histoire du Mont Saint-Michel
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QUAND SAINT MICHEL VISITE LE MONT.
L'évêque d'Avranches, qui était alors Dom Norgout, avait visité l'Abbé du Mont. Ils se quittèrent à la tombée de la nuit, se promettant de se rencontrer à nouveau le lendemain, à mi-route entre Avranches et le Mont, pour poursuivre leur conversation. L'Abbé s'en fut donc vers son abbaye et l'Evêque vers son évêché.
Quand l'Evêque eut bien fini de chanter ses matines en l'église d'Avranches, il était encore nuit, et il alla se coucher. En y allant, il regarda dehors par une fenêtre, et vit le Mont et le moustier tout en flammes.
Il montra cet embrasement à ceux qui l'accompagnaient. Les uns le virent, les autres non. A mon avis, les bons seuls pouvaient voir, mais non les mauvais.
Sur-le-champ, il a réuni ses chanoines, et a commencé le service pour ceux qui viennent de mourir, car, en vérité, il pensait bien que la plupart de ceux du Mont étaient morts brûlés.
A la fin des prières, les chevaux furent sellés et bientôt l'Evêque partit vers le Mont pour réconforter les vivants et ensevelir les morts.
Après matines, l'Abbé était lui aussi monté à cheval avec les moines. Il partait de grand matin, car il était pressé de revenir pour chanter la grand'messe, comme il le devait ce jour-là.
Dans la grève, près du Mont, lui et ses moines, rencontrèrent l'évêque Norgout qui venait. Ils lui demandèrent ce qu'il cherchait, et pourquoi il avait passé le lieu de la réunion. L'Evêque leur dit pourquoi il s'était tant hâté, ce qu'il avait vu, et demanda si rien d'inaccoutumé était arrivé. "Non, répondit l'Abbé, ni à l'abbaye, ni au Mont."
Ainsi, ils s'aperçurent que ce feu n'était autre que saint Michel, venu avec ses compagnons, pour visiter le Mont et son église. Cette nuit, véritablement, il était descendu avec toute sa gent; car la grande clarté montrait bien qu'il avait amené beaucoup d'anges.
Depuis cette nuit, maintes fois il est revenu, si bien que des gens vivent encore qui, naguère, l'ont vu venir à travers le ciel, semblable à un brandon tout en feu.
On trouvait alors, par les chemins, des pèlerins qui veillaient, attendant de voir descendre saint Michel.
Source : Le Mont Saint-Michel.org
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
QUAND SAINT MICHEL VISITE LE MONT.
L'évêque d'Avranches, qui était alors Dom Norgout, avait visité l'Abbé du Mont. Ils se quittèrent à la tombée de la nuit, se promettant de se rencontrer à nouveau le lendemain, à mi-route entre Avranches et le Mont, pour poursuivre leur conversation. L'Abbé s'en fut donc vers son abbaye et l'Evêque vers son évêché.
Quand l'Evêque eut bien fini de chanter ses matines en l'église d'Avranches, il était encore nuit, et il alla se coucher. En y allant, il regarda dehors par une fenêtre, et vit le Mont et le moustier tout en flammes.
Il montra cet embrasement à ceux qui l'accompagnaient. Les uns le virent, les autres non. A mon avis, les bons seuls pouvaient voir, mais non les mauvais.
Sur-le-champ, il a réuni ses chanoines, et a commencé le service pour ceux qui viennent de mourir, car, en vérité, il pensait bien que la plupart de ceux du Mont étaient morts brûlés.
A la fin des prières, les chevaux furent sellés et bientôt l'Evêque partit vers le Mont pour réconforter les vivants et ensevelir les morts.
Après matines, l'Abbé était lui aussi monté à cheval avec les moines. Il partait de grand matin, car il était pressé de revenir pour chanter la grand'messe, comme il le devait ce jour-là.
Dans la grève, près du Mont, lui et ses moines, rencontrèrent l'évêque Norgout qui venait. Ils lui demandèrent ce qu'il cherchait, et pourquoi il avait passé le lieu de la réunion. L'Evêque leur dit pourquoi il s'était tant hâté, ce qu'il avait vu, et demanda si rien d'inaccoutumé était arrivé. "Non, répondit l'Abbé, ni à l'abbaye, ni au Mont."
Ainsi, ils s'aperçurent que ce feu n'était autre que saint Michel, venu avec ses compagnons, pour visiter le Mont et son église. Cette nuit, véritablement, il était descendu avec toute sa gent; car la grande clarté montrait bien qu'il avait amené beaucoup d'anges.
Depuis cette nuit, maintes fois il est revenu, si bien que des gens vivent encore qui, naguère, l'ont vu venir à travers le ciel, semblable à un brandon tout en feu.
On trouvait alors, par les chemins, des pèlerins qui veillaient, attendant de voir descendre saint Michel.
Source : Le Mont Saint-Michel.org
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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Re: L'histoire du Mont Saint-Michel
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UN CHANOINE DEROBE LES RELIQUES DE SAINT AUBERT.
Vers le milieu du Xe siècle; un chanoine nommé Bernier, déroba le corps du saint prélat avec l'intention de l'emporter au loin avec lui.
Les anciens annalistes affirment qu'il n'en eut pas le loisir, et qu'il se contenta de le cacher dans sa chambre, où il fut retrouvé quelques années plus tard.
Voici en quelles circonstances :
Dans le courant de juin de l'année 1010, un bruit effroyable se fit entendre dans la cellule du Père Hildebert, laquelle avait été préservée des flammes dans l'incendie du siècle précédent; et ce bruit se renouvela pendant trois nuits consécutives, avec un tel fracas, que la montagne en était comme ébranlée sur sa base.
Hildebert eut l'idée de faire fouiller la partie de la maison d'où le bruit paraissait venir, et l'on découvrit un sarcophage qui s'ouvrit de lui-même et laissa voir les ossements de saint Aubert.
Près du monstre décapité gisaient le glaive et l'écu du vainqueur.
Ils furent solennellement transférés à l'église et déposés sous l'autel.
En 1792, un docteur sauva le chef de saint Aubert, que pendant huit siècles les pèlerins étaient venus vénérer, s'extasiant de la marque que l'on y voyait du doigt de l'archange.
En 1856, ces reliques furent transférées à l'église Saint-Gervais, d'Avranches, où on les peut encore admirer.
Source : Le Mont Saint-Michel.org
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
UN CHANOINE DEROBE LES RELIQUES DE SAINT AUBERT.
Vers le milieu du Xe siècle; un chanoine nommé Bernier, déroba le corps du saint prélat avec l'intention de l'emporter au loin avec lui.
Les anciens annalistes affirment qu'il n'en eut pas le loisir, et qu'il se contenta de le cacher dans sa chambre, où il fut retrouvé quelques années plus tard.
Voici en quelles circonstances :
Dans le courant de juin de l'année 1010, un bruit effroyable se fit entendre dans la cellule du Père Hildebert, laquelle avait été préservée des flammes dans l'incendie du siècle précédent; et ce bruit se renouvela pendant trois nuits consécutives, avec un tel fracas, que la montagne en était comme ébranlée sur sa base.
Hildebert eut l'idée de faire fouiller la partie de la maison d'où le bruit paraissait venir, et l'on découvrit un sarcophage qui s'ouvrit de lui-même et laissa voir les ossements de saint Aubert.
Près du monstre décapité gisaient le glaive et l'écu du vainqueur.
Ils furent solennellement transférés à l'église et déposés sous l'autel.
En 1792, un docteur sauva le chef de saint Aubert, que pendant huit siècles les pèlerins étaient venus vénérer, s'extasiant de la marque que l'on y voyait du doigt de l'archange.
En 1856, ces reliques furent transférées à l'église Saint-Gervais, d'Avranches, où on les peut encore admirer.
Source : Le Mont Saint-Michel.org
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