les messes en latin on doublé en quatre ans
2 participants
Page 1 sur 1
les messes en latin on doublé en quatre ans
Les messes en latin ont doublé en quatre ans
Mots clés : Messe, Latin, VATICANPar Jean-Marie Guénois
13/05/2011 | Mise à jour : 21:48 Réactions (42) -[Bouton_haut_article]-[]-[SELECT]-[Bouton_s_abonner_12]][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Depuis le 7 juillet 2007, les catholiques qui le désirent peuvent suivre la messe en latin. Crédits photo : PIERRE ANDRIEU/AFP
Le Vatican a publié des normes pour mieux accompagner le retour partiel à l'ancien rite autorisé par Benoît XVI en 2007.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le nombre des messes célébrées en latin a doublé en France depuis bientôt quatre ans. Précisément depuis le 7 juillet 2007 où Benoît XVI a permis aux catholiques qui le désiraient de suivre la messe selon le missel de 1962, avant la réforme liturgique du Concile Vatican II.
Très sensible au sujet, le Pape allemand avait ainsi publié un motu proprio, décret définissant deux formes de la liturgie romaine: «ordinaire» pour la messe conciliaire; «extraordinaire» pour la messe préconciliaire. Il s'était donné trois années pour évaluer sa mise en œuvre. Après ce temps d'observation, le Saint-Siège a publié vendredi une «instruction» pour préciser quatre points.
L'esprit de cette réforme tout d'abord: il n'y a pas de «contradiction» entre les rites. La liturgie ancienne est considérée comme «un trésor à conserver précieusement». Pour autant, cette mixité doit «favoriser la réconciliation au sein de l'Église». Et s'il est demandé aux évêques d'accueillir «généreusement» les groupes qui désirent des messes en latin, Rome attend en retour que «jamais» ces fidèles n'aident ou n'appartiennent à des groupes qui «nient la validité ou la légitimité» de la forme ordinaire de la messe ou «s'opposent au Pontife romain».
200 messes «extraordinaires» chaque dimanche
Second point: alors que le motu proprio exigeait, pour être recevable, que toute demande de messe extraordinaire émane d'un groupe «stable» issu de la même paroisse, cette condition géographique disparaît. Désormais, les demandeurs peuvent même appartenir à des diocèses différents. Troisième ajustement: Rome «suggère» mais sans l'imposer que les évêques prévoient que leurs séminaristes puissent apprendre à célébrer selon l'ancien rite. Enfin, le Saint-Siège rappelle que la commission Ecclesia Dei, qui dépend de la congrégation pour la Doctrine de la foi, est compétente «en tant que supérieur hiérarchique» - donc au-dessus des évêques - pour appliquer le motu proprio et gérer les éventuels conflits.
À ce jour, seuls trois diocèses (Mende, Viviers, Châlons-en-Champagne) n'appliquent pas encore le motu proprio. Mais, il y a quatre ans, c'était près de la moitié des cent diocèses français qui n'ouvraient pas cette possibilité pourtant permise par Jean-Paul II en 1988. Un épiscopat français plutôt bon élève comparé à l'épiscopat allemand qui résiste à ce retour de l'ancien rite.
Christian Marquant, président de l'association Paix liturgique (4000 adhérents), milite pour la messe en latin et reconnaît ces «progrès». Mais il regrette que certains diocèses ne permettent cette messe «qu'une fois par mois ou à des horaires impossibles pour les familles». Il soutient que «500 demandes» ne seraient pas satisfaites. En attendant, chaque dimanche, 200 messes «extraordinaires» sont célébrées en latin et 15.000 messes «ordinaires» en français.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Par Jean-Marie Guénois
Mots clés : Messe, Latin, VATICANPar Jean-Marie Guénois
13/05/2011 | Mise à jour : 21:48 Réactions (42) -[Bouton_haut_article]-[]-[SELECT]-[Bouton_s_abonner_12]][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Depuis le 7 juillet 2007, les catholiques qui le désirent peuvent suivre la messe en latin. Crédits photo : PIERRE ANDRIEU/AFP
Le Vatican a publié des normes pour mieux accompagner le retour partiel à l'ancien rite autorisé par Benoît XVI en 2007.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le nombre des messes célébrées en latin a doublé en France depuis bientôt quatre ans. Précisément depuis le 7 juillet 2007 où Benoît XVI a permis aux catholiques qui le désiraient de suivre la messe selon le missel de 1962, avant la réforme liturgique du Concile Vatican II.
Très sensible au sujet, le Pape allemand avait ainsi publié un motu proprio, décret définissant deux formes de la liturgie romaine: «ordinaire» pour la messe conciliaire; «extraordinaire» pour la messe préconciliaire. Il s'était donné trois années pour évaluer sa mise en œuvre. Après ce temps d'observation, le Saint-Siège a publié vendredi une «instruction» pour préciser quatre points.
L'esprit de cette réforme tout d'abord: il n'y a pas de «contradiction» entre les rites. La liturgie ancienne est considérée comme «un trésor à conserver précieusement». Pour autant, cette mixité doit «favoriser la réconciliation au sein de l'Église». Et s'il est demandé aux évêques d'accueillir «généreusement» les groupes qui désirent des messes en latin, Rome attend en retour que «jamais» ces fidèles n'aident ou n'appartiennent à des groupes qui «nient la validité ou la légitimité» de la forme ordinaire de la messe ou «s'opposent au Pontife romain».
200 messes «extraordinaires» chaque dimanche
Second point: alors que le motu proprio exigeait, pour être recevable, que toute demande de messe extraordinaire émane d'un groupe «stable» issu de la même paroisse, cette condition géographique disparaît. Désormais, les demandeurs peuvent même appartenir à des diocèses différents. Troisième ajustement: Rome «suggère» mais sans l'imposer que les évêques prévoient que leurs séminaristes puissent apprendre à célébrer selon l'ancien rite. Enfin, le Saint-Siège rappelle que la commission Ecclesia Dei, qui dépend de la congrégation pour la Doctrine de la foi, est compétente «en tant que supérieur hiérarchique» - donc au-dessus des évêques - pour appliquer le motu proprio et gérer les éventuels conflits.
À ce jour, seuls trois diocèses (Mende, Viviers, Châlons-en-Champagne) n'appliquent pas encore le motu proprio. Mais, il y a quatre ans, c'était près de la moitié des cent diocèses français qui n'ouvraient pas cette possibilité pourtant permise par Jean-Paul II en 1988. Un épiscopat français plutôt bon élève comparé à l'épiscopat allemand qui résiste à ce retour de l'ancien rite.
Christian Marquant, président de l'association Paix liturgique (4000 adhérents), milite pour la messe en latin et reconnaît ces «progrès». Mais il regrette que certains diocèses ne permettent cette messe «qu'une fois par mois ou à des horaires impossibles pour les familles». Il soutient que «500 demandes» ne seraient pas satisfaites. En attendant, chaque dimanche, 200 messes «extraordinaires» sont célébrées en latin et 15.000 messes «ordinaires» en français.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Par Jean-Marie Guénois
Violaine- Cinquième Demeure : C'est l'Union de volonté. Je suis fidèle à la Foi et à l'Obéissance.
- Messages : 558
Date d'inscription : 17/04/2011
Re: les messes en latin on doublé en quatre ans
@ Violaine :
Et vous, Violaine, assistez-vous à des Messes en latin ou en français ?
Octo !
Et vous, Violaine, assistez-vous à des Messes en latin ou en français ?
Octo !
_________________
"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum