PÉTITION : Le Gouvernement prévoit punir d'un an de prison quiconque dénoncerait des Vaccins et Médi

NDLR : Nous ne partageons pas les conclusions de cet article sur l'Hydroxychloroquine, de même que sur la suspension du Dr Didier Raoult !

L'Adminisnistrateur de VSJ

Le controversé microbiologiste français Didier Raoult ne pourra plus exercer la médecine pendant deux ans, a annoncé la semaine dernière la chambre disciplinaire nationale de l'Ordre des médecins. On lui reproche d'avoir fait la promotion de l’hydroxychloroquine comme remède contre la COVID-19, malgré l’absence de preuves scientifiques à cet effet.

En décembre 2021, Didier Raoult avait reçu un simple blâme par la chambre disciplinaire de de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine pour avoir vanté les bienfaits de l’hydroxychloroquine sans données scientifiques établies. Il pouvait néanmoins continuer d’exercer la médecine.

Son avocat, Me Fabrice Di Vizio, avait alors déclaré qu’il s’agissait d’une tape sur les doigts et d’une victoire pour son client.
Mais le Conseil national de l’Ordre des médecins a fait appel, jugeant la sanction trop indulgente au regard des manquements retenus.

Dans cette nouvelle décision, tombée le 2 octobre 2024, l’ancien président de l’IHU Méditerranée Infection (IHU-MI) de Marseille perd son droit d’exercer la médecine, à compter du 1er février 2025, et ce, pour deux ans.

On lui reproche d’avoir enfreint 11 articles du Code de la santé publique, notamment pour sa promotion de l’hydroxychloroquine comme remède contre la COVID-19, même si ce traitement a été maintes fois répudié par la communauté scientifique. Le Pr Raoult ne s'est pas fondé dans ses prises de position publiques sur des données confirmées, n'a pas fait preuve de prudence et a promu un traitement insuffisamment éprouvé, écrit l'Ordre dans sa décision.

Par contre, la chambre disciplinaire n’estime pas que Didier Raoult a fait courir à ses patients un risque injustifié, puisque les doses d'hydroxychloroquine respectaient celles habituellement préconisées.

On lui reproche toutefois d’avoir mené une étude sur environ 30 000 patients malades de la COVID-19, sans l’aval des autorités sanitaires. En France, selon le Code de la santé publique, un médecin ne peut participer à des recherches biomédicales sur les personnes que dans les conditions prévues par la loi.

Notons qu’il est par ailleurs visé par une enquête judiciaire pour ces essais cliniques non autorisés et qualifiés de sauvages par plusieurs organisations médicales et sociétés savantes dans une lettre ouverte dans Le Monde.

Sa remise en cause très publique et très vocale de la vaccination et du confinement a nui par des propos dénués de pondération aux mesures prises par les autorités sanitaires aux fins de protection de la santé publique.

Didier Raoult a également été sanctionné pour non-confraternité en raison de propos dépassant le cadre de la liberté d’expression. Par exemple, Didier Raoult avait accusé un autre clinicien d’avoir fait des essais dans lesquels des enfants sont morts.

Cette sanction est somme toute symbolique, puisque Didier Raoult n’exerce plus aucune fonction hospitalière ni universitaire à l’IHU depuis qu’il a quitté l'organisation en septembre 2022.

De nombreuses études retirées ou remises en question

L’attention médiatique entourant Didier Raoult pendant la pandémie de COVID-19 a mené a un examen plus approfondi de ses travaux de recherche antérieurs.

Des enquêtes publiées dans Le Point et dans Science ont révélé que M. Raoult et l’institut qu’il a dirigé ont mené des centaines d'études sur des êtres humains sans l'approbation ou la supervision éthique appropriée, ni le consentement éclairé de tous les participants. Il est notamment critiqué pour avoir fait la collecte d’échantillons auprès de réfugiés et de sans-abris, à leur insu.

Plus tôt cette année, le journal scientifique New Microbes and New Infections, a émis des avis d’« expression of concern » pour 10  études menées par Didier Raoult. Ce type d’étiquette avertit qu’une publication scientifique peut contenir des erreurs ou peut ne pas avoir été menée de façon éthique.

De plus, l’American Society for Microbiology a rétracté six études de ses études pour non-respect des politiques éthiques. Lorsqu’une étude est rétractée, elles sont considérées comme étant invalides par la communauté scientifique.

SOURCE :

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/faux-rem%C3%A8de-contre-la-covid-19-didier-raoult-interdit-de-pratiquer-pour-2-ans/ar-AA1rTRNn?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=f9d1371764674ab79e266ef53a151d6d&ei=37