9 mars : Sainte Catherine de Bologne
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Message  ami de la Miséricorde Sam 9 Mar 2024 - 2:01

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SAINTS DU 9 MARS

9 mars : Sainte Catherine de Bologne

Religieuse


Catherine naquit à Bologne en 1413. Elle reçut une éducation religieuse et philosophique, à la cour de Nicolas III de Ferrare.

Elle fit le choix de ne pas se marier et choisit une vie faite de prières et d'oeuvres de charité. Suivant le conseil de Franciscains elle entra chez les Clarisses et prononça ses voeux en 1432.

Elle fut chargé de la formation des novices. elle fut favorisée de visions, d'extases, mais aussi de tentations, de doutes. Elle bénéficia d'une vision de Marie la nuit de Noël 1445 avec l'Enfant Jésus. Elle vit aussi François d'Assise qui lui montrait ses stigmates.

En 1455, fut désignée comme abbesse de la nouvelle fondation. Elle mourut à Bologne le 9 mars 1463.

Sainte Catherine de Bologne à ses soeurs : Quand je veux obtenir quelque grâce du Père Eternel, je prie les âmes du Purgatoire de les lui demander en mon nom, et par leur intercession j'obtiens toujours ce que je veux.

Biographie de Sainte  Catherine de Bologne.

Catéchèse du Pape Benoît XVI le 29/12/2010.

Prières de Sainte Catherine de Bologne.

Visions de Sainte Catherine de Bologne.

Elle eut d'abord une terrible vision sur le Jugement dernier, et elle nous a laissé dans ses écrits les impressions qu'il lui inspira :

“Ce jour là, me disais-je, tous nos péchés seront révélés devant le monde entier… Là-dessus, examinant attentivement ma conscience, je vis qu'à cause de ma conduite plaine de fausseté, je n'avais à attendre devant Dieu et devant les hommes qu'une accablante confusion.
Cette fausseté dont je m'accuse n'est que trop réelle, car je n'ai pas désiré comme la perfection l'exige, et comme il convient à une servante de Dieu que l'on me jugeât aussi vile et aussi abominable que ne le suis à mon propre jugement.

Ainsi je n'ai pas désiré que l'on sût que je suis orgueilleuse, arrogante, vaniteuse, médisante, accoutumée à satisfaire mes appétits et ma gourmandise.

Cependant, je sais tout cela, encore dois-je avouer que je suis loin de me connaître moi-même ; si je connaissais mieux ma méchanceté et mon néant je n'aurais garde de lever les yeux.
Non, il n'y a pas de lieux assez bas dans l'enfer qui puissent convenir à ma pourriture infecte; car là du moins il y a ce bien que la Justice divine se satisfait, tandis qu'il n'y a aucun bien en moi…

Malheur à moi misérable ! À quoi m'a servi cette grâce de me connaître moi-même, puisque je n'ai pas désiré de tout mon cœur que les autres me connussent telle que je suis, ce qui eut donné satisfaction à la Justice divine.

Il est vrai que je n'ai jamais eu de goût pour les honneurs ni les emplois et que la réputation de sainteté ne fut jamais l'objet de mes désirs, mais je n'ai pas désiré non plus les humiliations et les opprobres.

Puisque Jésus a daigné m'appeler à son service, je devais faire tous mes efforts pour me conformer à Lui, marchant par le chemin royal de la Croix, disposée à aimer mes ennemis, à honorer mes persécuteurs, à servir volontiers ceux qui me refuseraient leurs services, sachant bien que les soufflets et les crachats me conviennent mieux que les marques de bienveillance…

J'ai porté faussement le nom de servante de Jésus-Christ puisque j'aime si peu ce qu'il est venu chercher de si loin avec tant d'Amour, je veux dire les ignominies et les souffrances du Calvaire. Malheur à moi, misérable, quelle erreur a été la mienne !…

Il est vrai qu'au commencement de ma conversion, les injures me réjouissaient un peu, mais depuis quelque temps, je ne sais quelle tiédeur a remplacé ce beau zèle puisque je n'ai pas mis le soin que je devais à rechercher les injures, les affronts et l'infamie : puisque je ne me suis pas mise au-dessous de toute créature pour satisfaire à la Justice de Dieu et me conformer à Jésus-Christ.”

Puis le démon l'assaille, elle le repousse en lui disant : “Apprends, esprit pervers, que tu n'es pas capable de me tenter sans que je découvre aussitôt tes ruses.”
C'était là le langage de l'inexpérience, avec peut-être un peu de présomption, et le démon le lui fit bien voir, car elle devint le jouet du malin.

Il lui apparut en effet sous les traits de la Mère de Dieu, lui donnant des conseils à double sens et jetant le trouble et le doute dans son âme; puis il lui apparut sous les traits de Jésus crucifié cherchant à la jeter dans le découragement et même à la conduire à la folie.

Il ne réussit qu'à troubler sa vie extérieure, sans nuire à son intention de plaire à Dieu. Alors il lui apparut sous la figure de la Vierge tenant l'Enfant-Jésus dans ses bras et lui dit d'un ton de reproche :
“Puisque tu n'as pas voulu éloigner de toi l'amour vicieux (il parlait de l'amour-propre), je ne te donnerai pas l'amour vertueux, c'est-à-dire l'amour de mon Fils adorable”. Et la vision disparut irritée, et Catherine, au milieu de ses angoisses, croyait avoir encouru l'indignation de Jésus et de sa sainte Mère.

La Sainte nous laisse alors dans ses écrits des conseils d'or, fruits de son expérience : “Il est fort nécessaire, dit-elle, de savoir faire le discernement de ses pensées, parce que le démon s'en mêle plus souvent qu'on ne le pense.
Rien ne sert mieux sa malice que l'apparence des vertus, et voici comment il les exploite à son profit.
Voit-il une âme désireuse d'acquérir une vertu, au lieu de la contrarier tout d'abord, il favorise son dessein.

Dans ce but, il lui peint cette vertu avec tous ses charmes, l'en occupe sans cesse, exalte son imagination, lui fait envisager surtout ce qu’elle a de plus grand et de plus sublime.

Quand par ces peintures exagérées, il est parvenu à convertir ce désir en passion, ou mieux encore quand il lui a persuadé qu'elle la possède, tout à coup, changeant de tactique, il accable cette pauvre âme de tentations violentes contre cette même vertu, pour la faire tomber dans l'abîme du désespoir.”
Et encore : “Plus une âme a fait de progrès dans la perfection et plus elle doit craindre les tromperies de l'esprit de mensonge…

Il est bien à propos que vous marchiez avec prudence dans cette voie; que vous demeuriez dans la crainte, après avoir reçu des grandes faveurs du Ciel.

Que vous ne vous persuadiez pas savoir ou pouvoir ce qui est bon, sans la lumière et le secours de Dieu, et enfin que vous connaissiez les ruses du démon pour vous mettre en mesure de lui résister.”

Notons encore ici une importante exhortation à ses filles : “Il est impossible de porter remède à un mal inconnu, ou de secourir une âme qui combat sans qu'on le sache.

Plus la chose que l'on veut faire paraît bonne et sûre, et plus il est utile de la manifester, de peur de laisser surprendre par l'apparence du bien.

J'en suis moi-même un triste exemple, ainsi que je l'ai dit en rapportant comment le démon me trompa, et se montra à moi sous les apparences de Jésus et de sa sainte Mère.”

Source : reflexionchretienne.e-monsite.com

Vie de Sainte Catherine de Bologne.
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