Vidéo sur le Miracle Eucharistique de Lanciano !
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Vidéo sur le Miracle Eucharistique de Lanciano !
VIDÉO SUR LE MIRACLE EUCHARISTIQUE DE LANCIANO !
Bon visionnement !
Octo !
_________________
"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
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Re: Vidéo sur le Miracle Eucharistique de Lanciano !
Le Miracle Eucharistique de Lanciano
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Le plus connu des miracles Eucharistiques est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle eût lieu au début du 7 ème siècle.
Voici donc ce remarquable récit : "Un moine basilien, sage sur les choses du monde mais moins sur les choses de la foi, passait par un moment difficile dans sa perception de la réelle présence de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses doutes; celui-ci effectivement doutait et se trouvait consumé d’effroi de perdre un jour sa vocation. Son martyre était très pénible et il souffrait quotidiennement de la routine de son sacerdoce. La grâce Divine ne l'abandonna pas, car Dieu le Père, dans sa Miséricorde Infinie, le sortit des ténèbres avec la même grâce accordée à l'apôtre Saint-Thomas.
Finalement un matin, pendant la célébration de la Messe, sujet à une grande attaque de doutes, il commença la Consécration devant les habitants d’un village voisin. Soudainement après la Consécration du Pain et du Vin, ce qu’il vit sur l’autel le fit trembler des mains. Il resta interdit, le dos tourné aux fidèles, pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité, puis, doucement il se tourna vers eux et leur dit : "O témoins heureux à qui le Dieu Béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-Même dans ce béni Sacrement et Se rendre visible à nos yeux. Venez voir notre Dieu si près de nous. Voici la Chair et le Sang de Jésus-Christ, notre Bien-Aimé."
En effet, l’Hostie s’était transformée en Chair et le Vin en Sang ! Les fidèles, ayant témoigné du miracle, commencèrent à pleurer, en demandant pardon, et en suppliant miséricorde. Certains se frappèrent la poitrine, en confessant leurs péchés et en se déclarant indignes de témoigner de ce miracle, d’autres encore s’agenouillèrent en respect et en remerciement pour le cadeau que Dieu leur avait offert. Ce jour même, la rumeur du miracle parcourut tout le village comme un feu embrase une forêt et, tout aussi vite, les villages voisins jusqu’au Saint-Siège même."
En 1970, 1971 et plus tard en 1981, une investigation scientifique fut encouragée par l’Eglise Catholique. L’illustre professeur et docteur Odoardo Linoli, professeur d’Anatomie, d’Histologie Pathologique, de Chimie et de Microscopie Clinique et médecin en chef de l'ensemble des hôpitaux d'Arezzo, commença une longue série d’analyses et de tests afin de déterminer l’exacte nature du dit miracle. Il fut assisté par le docteur Ruggero Bertelli, professeur émérite du département d'anatomie de l'Université de Sienne. Les investigations furent toutes menées avec des procédures de haute gamme technologique dont les observations furent largement confirmées par une série de photographies prises au microscope. Les analyses, une fois terminées, permirent les conclusions suivantes:
1. Le sang du miracle eucharistique est du vrai sang et la chair, de la vraie chair.
2. La chair est constituée de tissus du muscle cardiaque. La manière dont cette tranche de chair a été obtenue par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la part du "Praticien".
3. Le type sanguin est le même dans la chair et dans les globules de sang, AB.
(Note : Type sanguin identique à celui trouvé par le Professeur Baima Bollone sur le Saint Suaire de Turin). Plusieurs minéraux ont été trouvés dans le sang: chlorites, phosphores, magnésium, potassium, sodium et calcium. Il fut trouvé des protéines dans les mêmes proportions normales qui sont trouvées dans les sero-protéiques de sang courant.
4. Le diagramme de ce sang correspond à celui d'un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée. Le sang est réel. Il est composé de cinq caillots inégaux, mais chacun d'eux pèse exactement le poids des cinq caillots pris ensembles, soit 15,85 grammes.
5. Aucune trace de matières ou d'agents de conservations ne fut détectés dans la chair ou le sang.
Le témoignage scientifique confirme ce que nous croyons par la foi et ce que l'Église Catholique nous enseigne depuis 2000 ans, faisant ainsi écho aux paroles de Jésus-Christ: "En vérité je vous le dit, celui qui mange ma chair et boit mon sang, possède la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Celui qui mange ce pain vivra éternellement." (Jean 6, 53-59)
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Le plus connu des miracles Eucharistiques est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle eût lieu au début du 7 ème siècle.
Voici donc ce remarquable récit : "Un moine basilien, sage sur les choses du monde mais moins sur les choses de la foi, passait par un moment difficile dans sa perception de la réelle présence de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses doutes; celui-ci effectivement doutait et se trouvait consumé d’effroi de perdre un jour sa vocation. Son martyre était très pénible et il souffrait quotidiennement de la routine de son sacerdoce. La grâce Divine ne l'abandonna pas, car Dieu le Père, dans sa Miséricorde Infinie, le sortit des ténèbres avec la même grâce accordée à l'apôtre Saint-Thomas.
Finalement un matin, pendant la célébration de la Messe, sujet à une grande attaque de doutes, il commença la Consécration devant les habitants d’un village voisin. Soudainement après la Consécration du Pain et du Vin, ce qu’il vit sur l’autel le fit trembler des mains. Il resta interdit, le dos tourné aux fidèles, pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité, puis, doucement il se tourna vers eux et leur dit : "O témoins heureux à qui le Dieu Béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-Même dans ce béni Sacrement et Se rendre visible à nos yeux. Venez voir notre Dieu si près de nous. Voici la Chair et le Sang de Jésus-Christ, notre Bien-Aimé."
En effet, l’Hostie s’était transformée en Chair et le Vin en Sang ! Les fidèles, ayant témoigné du miracle, commencèrent à pleurer, en demandant pardon, et en suppliant miséricorde. Certains se frappèrent la poitrine, en confessant leurs péchés et en se déclarant indignes de témoigner de ce miracle, d’autres encore s’agenouillèrent en respect et en remerciement pour le cadeau que Dieu leur avait offert. Ce jour même, la rumeur du miracle parcourut tout le village comme un feu embrase une forêt et, tout aussi vite, les villages voisins jusqu’au Saint-Siège même."
Jésus leur répondit: "En vérité je vous le dit,
celui qui mange ma chair et boit mon sang,
possède la vie éternelle, et moi, je le
ressusciterai au dernier jour. Celui qui
mange ce pain vivra éternellement." (Jean 6, 53-59)
Certes, "le don" de Lanciano était adressé au bon moine italien, au peuple du petit village et aux hommes de ce temps, mais aussi aux hommes de toutes les nations du monde et de toutes générations à venir, car ce qui est le plus remarquable, est la continuité même de ce miracle, un miracle qui demeura visible pour tous pendant une période de plus de 1297 ans, sans, toutefois, le moindre usage d’un quelconque produit de conservation ou substance chimique permettant à la Chair et au Sang de rester frais, car oui, la Sainte Hostie, transformée en Chair, et le Vin transformé en Sang, sont demeurés, pendant plus de douze siècles, parfaitement intacts.celui qui mange ma chair et boit mon sang,
possède la vie éternelle, et moi, je le
ressusciterai au dernier jour. Celui qui
mange ce pain vivra éternellement." (Jean 6, 53-59)
Le sang est réel. Il est composé de cinq caillots
inégaux, mais chacun d'eux pèse exactement
le poids des cinq caillots pris ensembles,
soit 15,85 grammes.
inégaux, mais chacun d'eux pèse exactement
le poids des cinq caillots pris ensembles,
soit 15,85 grammes.
En 1970, 1971 et plus tard en 1981, une investigation scientifique fut encouragée par l’Eglise Catholique. L’illustre professeur et docteur Odoardo Linoli, professeur d’Anatomie, d’Histologie Pathologique, de Chimie et de Microscopie Clinique et médecin en chef de l'ensemble des hôpitaux d'Arezzo, commença une longue série d’analyses et de tests afin de déterminer l’exacte nature du dit miracle. Il fut assisté par le docteur Ruggero Bertelli, professeur émérite du département d'anatomie de l'Université de Sienne. Les investigations furent toutes menées avec des procédures de haute gamme technologique dont les observations furent largement confirmées par une série de photographies prises au microscope. Les analyses, une fois terminées, permirent les conclusions suivantes:
1. Le sang du miracle eucharistique est du vrai sang et la chair, de la vraie chair.
2. La chair est constituée de tissus du muscle cardiaque. La manière dont cette tranche de chair a été obtenue par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la part du "Praticien".
3. Le type sanguin est le même dans la chair et dans les globules de sang, AB.
(Note : Type sanguin identique à celui trouvé par le Professeur Baima Bollone sur le Saint Suaire de Turin). Plusieurs minéraux ont été trouvés dans le sang: chlorites, phosphores, magnésium, potassium, sodium et calcium. Il fut trouvé des protéines dans les mêmes proportions normales qui sont trouvées dans les sero-protéiques de sang courant.
4. Le diagramme de ce sang correspond à celui d'un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée. Le sang est réel. Il est composé de cinq caillots inégaux, mais chacun d'eux pèse exactement le poids des cinq caillots pris ensembles, soit 15,85 grammes.
5. Aucune trace de matières ou d'agents de conservations ne fut détectés dans la chair ou le sang.
La chair apparut autour de l'hostie. Au cours des
siècles, l'hostie est disparue, ne laissant que la
chair, identifiée par des scientifiques comme du
tissu provenant du muscle cardiaque. Il ne s'y
trouve aucune trace d'agents de conservation tels
qu'utilisés pour momifier.
La préservation de la Chair et du Sang, qui furent exposés dans leur état naturel, sans le moindre moyen de quelconque forme de préservation, pendant douze siècles à l’action d’agents atmosphériques et biologiques, constituent un extraordinaire phénomène, scientifiquement inexplicable, et que tous les résultats d’analyse constituent une violation absolue des lois de la physique. siècles, l'hostie est disparue, ne laissant que la
chair, identifiée par des scientifiques comme du
tissu provenant du muscle cardiaque. Il ne s'y
trouve aucune trace d'agents de conservation tels
qu'utilisés pour momifier.
Le témoignage scientifique confirme ce que nous croyons par la foi et ce que l'Église Catholique nous enseigne depuis 2000 ans, faisant ainsi écho aux paroles de Jésus-Christ: "En vérité je vous le dit, celui qui mange ma chair et boit mon sang, possède la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Celui qui mange ce pain vivra éternellement." (Jean 6, 53-59)
ToutPourJésus- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Le Miracle eucharistique de Faverney
Le Miracle eucharistique de Faverney
Résumé En 1608, à Faverney le 25 mai, jour de la Pentecôte, le Saint Sacrement est exposé ; pendant la nuit un incendie brûle la table -reposoir sur laquelle était posé l'ostensoir. Le lundi matin on découvre avec stupéfaction que l'ostensoir se trouve suspendu dans le vide au dessus des restes carbonisés. Pendant trente trois heures le miracle dure et des milliers de personnes en sont témoins.
Faverney, à une vingtaine de kilomètres de Vesoul, était alors une abbaye de Bénédictins. Ils avaient demandé et obtenu d'organiser un triduum eucharistique avec exposition du Saint Sacrement à la Pentecôte 1608. Des indulgences étaient accordées à ceux qui se confesseraient et communieraient.
Le Saint Sacrement, c'est l'hostie, petite parcelle de pain (ronde) qui devient le Corps du Christ à la consécration, dans la messe catholique. A la Communion, chaque fidèle peut recevoir une hostie et ainsi " il communie au corps du Christ ". Cela est fait en croyant aux paroles de Jésus Christ lors de la dernière Cène (la nuit où il fut livré, et ensuite crucifié): " Prenez et manger, ceci est mon corps, prenez et buvez ceci est mon sang , faites ceci en mémoire de moi ". Après la messe, les hosties qui n'ont pas été données en communion aux fidèles sont conservées dans le Tabernacle. On appelle " Présence Réelle " cette présence de Jésus Christ dans le Tabernacle. Les Fidèles Catholiques aiment prier dans les églises où il y a " cette présence réelle ". " L'adoration du Saint Sacrement " consiste à exposer l'Hostie à la vue des fidèles dans un " ostensoir ": l'Hostie est mise dans un cercle de verre, ou de cristal, lui même enchâssé dans un soleil ou autre décor d'argent ou de cuivre doré, avec un pied également décoré d'une trentaine de centimètres de hauteur. A Montmartre, à Paris, dans l'église du Sacré-cœur, le Saint Sacrement est exposé jour et nuit, sauf pendant les messes, et des fidèles " adorateurs " se succèdent jour et nuit toute l'année pour prier devant lui.
Le miracle de Faverney se produisit dans la nuit du 25 au 26 mai 1608. Le dimanche de la Pentecôte avait commencé l'adoration et celle ci devait durer trois jours. On avait érigé un " reposoir " contre la grille qui dans les abbayes à l'époque séparait le chœur et la partie réservée aux moines de la nef ouverte aux fidèles. Ce reposoir consistait en une table de bois surmontée d'un gradin de bois et d'une étagère à quatre colonnes, également de bois, rehaussant la table de près d'un mètre. L'Ostensoir se trouvait donc en haut de cet ensemble. De nombreuses nappes et étoffes de soie recouvraient table et reposoir, avec au dessus, accroché à la grille, un dais festonné d'où descendaient des draperies. La table autel était garnie de fleurs et portait deux chandeliers de cuivre garnis de cierges, et deux chandeliers d'étain portant des lampes d'huile qui devaient brûler jour et nuit devant le saint Sacrement. Jean Garnier, le sacristain, ferma les portes de l'église à huit heures (heure solaire, dix heures du soir aujourd'hui) et revint ouvrir à trois heures (cinq heures pour nous). Il trouva alors l'église remplie de fumée et voit les décombres du reposoir incendié. Il s'évanouit puis se relève et appelle en craint: les moines accourent et se précipitent vers les débris fumants jonchant le sol. On n'y aperçoit rien qui reste de l'ostensoir . Cependant un novice s'écrie: il a découvert l'ostensoir suspendu en l'air, légèrement penché vers la grille. L'ostensoir n'est supporté ni retenu par rien; la grille elle branle chaque fois qu'on la touche tandis que l'ostensoir reste immobile.
Pendant trente trois heures l'ostensoir va demeurer suspendu en l'air et des milliers de personnes arrivent de partout au bruit du miracle et en sont témoins elles aussi. Au bout de ces trente trois heures l'ostensoir descend doucement, comme porté par une main, et se pose sur le " corporal " (linge spécial de la liturgie sur lequel on pose le calice pendant la messe et le Saint sacrement dans les expositions) qui avait été disposé en dessous. C'était le moment où un prêtre à l'autel principal déposait l'hostie sur après l'élévation ( pendant la messe " l'élévation " est le moment où le prêtre, après avoir consacré l'hostie, qui devient alors le corps du Christ, l'élève pour la montrer aux fidèles et la présenter à leur adoration).
L'incendie avait détruit les deux tiers du reposoir, brûlé les linges et draperies, fait tomber en grande partie du dais, fondu à moitié l'un des chandeliers d'étain, noirci l'ostensoir en plusieurs endroits. Mais les deux hosties, placées l'une contre l'autre dans la lunule (le cercle ), le tube de cristal sous la lunule et dans lequel se trouvait une relique, et même le bref (lettre) du Pape accordant les indulgences à l'occasion de cette adoration et qui avait été épinglé devant la table n'avaient pas brûlé.
La Commission d'enquête ordonnée par l'archevêque de Besançon entendit dès le 30 mai recueillit les dépositions concordantes des témoins, elle s'arrêta au nombre de 54. Aussi Amédée Thierry, professeur à d'université de Besançon, qui a étudié ces faits avec la rigueur de la critique historique, conclut: " S'il est un fait matériellement prouvé, c'est incontestablement celui là.
Il y avait deux hosties : l'une est conservée à Faverney jusqu'à aujourd'hui. Chaque année depuis 1608 l'hostie était portée en procession dans la petite ville de Faverney, avec le concours de processions venant des villages voisins. En 1725 et en 1753, lors d'incendies, on fit une bénédiction de la ville avec l'hostie miraculeuse et les incendies cessèrent de s'étendre. A la Révolution, l'abbaye de Faverney fut fermée, volée par l'état et déclarée " Bien National " elle fut vendue et bientôt découpée en nombreuses propriétés. Le Maire voulut faire brûler l'hostie. Mais sa propre femme eut le courage de s'en emparer et de la remettre à des personnes sûres. Grâce à elle, elle est toujours là: petit rond tout brun de 41 millimètres de diamètre. 300 ans après le miracle, en 1908, un Congrès Eucharistique réunit à Faverney 20.000 personnes dont une dizaine d'évêques et plusieurs centaines de prêtres. De nombreuses processions continuent d'avoir lieu à Faverney et à Dole. Le Lundi de la Pentecôte l'hostie sauvée miraculeusement des flammes est exposée.
Transfert à Dole de la seconde hostie. La ville de Dole était alors la capitale de la Franche Comté ; d'archiduc Albert, Gouverneur, soutint la demande de Dole, et cette seconde hostie fut transférée dans la capitale le 18 décembre 1608 en grande cérémonie, dont on nous a conservé la description. Cette hostie fut volée, probablement avec son reliquaire, pendant la Révolution. Cependant jusqu'à une époque récente, Dole fêtait le Saint Sacrement par une magnifique procession, avec l'hostie conservée à Faverney: après la seconde guerre mondiale l'une de ces processions fut présidée par Mgr Roncalli, Nonce en France, qui plus tard deviendra le Pape Jean XXIII.
Les effets de ce miracle eucharistique furent sensibles dans cette région: il enraya les progrès du Protestantisme alors importants autour du pays de Montbéliard. Il suscita la fondation de Confréries du Saint Sacrement dans presque toutes les paroisses; favorisa ainsi l'assistance à la messe en semaine, la communion plus fréquente, l'Adoration perpétuelle.
D'après L. Boillin,
Résumé En 1608, à Faverney le 25 mai, jour de la Pentecôte, le Saint Sacrement est exposé ; pendant la nuit un incendie brûle la table -reposoir sur laquelle était posé l'ostensoir. Le lundi matin on découvre avec stupéfaction que l'ostensoir se trouve suspendu dans le vide au dessus des restes carbonisés. Pendant trente trois heures le miracle dure et des milliers de personnes en sont témoins.
Faverney, à une vingtaine de kilomètres de Vesoul, était alors une abbaye de Bénédictins. Ils avaient demandé et obtenu d'organiser un triduum eucharistique avec exposition du Saint Sacrement à la Pentecôte 1608. Des indulgences étaient accordées à ceux qui se confesseraient et communieraient.
Le Saint Sacrement, c'est l'hostie, petite parcelle de pain (ronde) qui devient le Corps du Christ à la consécration, dans la messe catholique. A la Communion, chaque fidèle peut recevoir une hostie et ainsi " il communie au corps du Christ ". Cela est fait en croyant aux paroles de Jésus Christ lors de la dernière Cène (la nuit où il fut livré, et ensuite crucifié): " Prenez et manger, ceci est mon corps, prenez et buvez ceci est mon sang , faites ceci en mémoire de moi ". Après la messe, les hosties qui n'ont pas été données en communion aux fidèles sont conservées dans le Tabernacle. On appelle " Présence Réelle " cette présence de Jésus Christ dans le Tabernacle. Les Fidèles Catholiques aiment prier dans les églises où il y a " cette présence réelle ". " L'adoration du Saint Sacrement " consiste à exposer l'Hostie à la vue des fidèles dans un " ostensoir ": l'Hostie est mise dans un cercle de verre, ou de cristal, lui même enchâssé dans un soleil ou autre décor d'argent ou de cuivre doré, avec un pied également décoré d'une trentaine de centimètres de hauteur. A Montmartre, à Paris, dans l'église du Sacré-cœur, le Saint Sacrement est exposé jour et nuit, sauf pendant les messes, et des fidèles " adorateurs " se succèdent jour et nuit toute l'année pour prier devant lui.
Le miracle de Faverney se produisit dans la nuit du 25 au 26 mai 1608. Le dimanche de la Pentecôte avait commencé l'adoration et celle ci devait durer trois jours. On avait érigé un " reposoir " contre la grille qui dans les abbayes à l'époque séparait le chœur et la partie réservée aux moines de la nef ouverte aux fidèles. Ce reposoir consistait en une table de bois surmontée d'un gradin de bois et d'une étagère à quatre colonnes, également de bois, rehaussant la table de près d'un mètre. L'Ostensoir se trouvait donc en haut de cet ensemble. De nombreuses nappes et étoffes de soie recouvraient table et reposoir, avec au dessus, accroché à la grille, un dais festonné d'où descendaient des draperies. La table autel était garnie de fleurs et portait deux chandeliers de cuivre garnis de cierges, et deux chandeliers d'étain portant des lampes d'huile qui devaient brûler jour et nuit devant le saint Sacrement. Jean Garnier, le sacristain, ferma les portes de l'église à huit heures (heure solaire, dix heures du soir aujourd'hui) et revint ouvrir à trois heures (cinq heures pour nous). Il trouva alors l'église remplie de fumée et voit les décombres du reposoir incendié. Il s'évanouit puis se relève et appelle en craint: les moines accourent et se précipitent vers les débris fumants jonchant le sol. On n'y aperçoit rien qui reste de l'ostensoir . Cependant un novice s'écrie: il a découvert l'ostensoir suspendu en l'air, légèrement penché vers la grille. L'ostensoir n'est supporté ni retenu par rien; la grille elle branle chaque fois qu'on la touche tandis que l'ostensoir reste immobile.
Pendant trente trois heures l'ostensoir va demeurer suspendu en l'air et des milliers de personnes arrivent de partout au bruit du miracle et en sont témoins elles aussi. Au bout de ces trente trois heures l'ostensoir descend doucement, comme porté par une main, et se pose sur le " corporal " (linge spécial de la liturgie sur lequel on pose le calice pendant la messe et le Saint sacrement dans les expositions) qui avait été disposé en dessous. C'était le moment où un prêtre à l'autel principal déposait l'hostie sur après l'élévation ( pendant la messe " l'élévation " est le moment où le prêtre, après avoir consacré l'hostie, qui devient alors le corps du Christ, l'élève pour la montrer aux fidèles et la présenter à leur adoration).
L'incendie avait détruit les deux tiers du reposoir, brûlé les linges et draperies, fait tomber en grande partie du dais, fondu à moitié l'un des chandeliers d'étain, noirci l'ostensoir en plusieurs endroits. Mais les deux hosties, placées l'une contre l'autre dans la lunule (le cercle ), le tube de cristal sous la lunule et dans lequel se trouvait une relique, et même le bref (lettre) du Pape accordant les indulgences à l'occasion de cette adoration et qui avait été épinglé devant la table n'avaient pas brûlé.
La Commission d'enquête ordonnée par l'archevêque de Besançon entendit dès le 30 mai recueillit les dépositions concordantes des témoins, elle s'arrêta au nombre de 54. Aussi Amédée Thierry, professeur à d'université de Besançon, qui a étudié ces faits avec la rigueur de la critique historique, conclut: " S'il est un fait matériellement prouvé, c'est incontestablement celui là.
Il y avait deux hosties : l'une est conservée à Faverney jusqu'à aujourd'hui. Chaque année depuis 1608 l'hostie était portée en procession dans la petite ville de Faverney, avec le concours de processions venant des villages voisins. En 1725 et en 1753, lors d'incendies, on fit une bénédiction de la ville avec l'hostie miraculeuse et les incendies cessèrent de s'étendre. A la Révolution, l'abbaye de Faverney fut fermée, volée par l'état et déclarée " Bien National " elle fut vendue et bientôt découpée en nombreuses propriétés. Le Maire voulut faire brûler l'hostie. Mais sa propre femme eut le courage de s'en emparer et de la remettre à des personnes sûres. Grâce à elle, elle est toujours là: petit rond tout brun de 41 millimètres de diamètre. 300 ans après le miracle, en 1908, un Congrès Eucharistique réunit à Faverney 20.000 personnes dont une dizaine d'évêques et plusieurs centaines de prêtres. De nombreuses processions continuent d'avoir lieu à Faverney et à Dole. Le Lundi de la Pentecôte l'hostie sauvée miraculeusement des flammes est exposée.
Transfert à Dole de la seconde hostie. La ville de Dole était alors la capitale de la Franche Comté ; d'archiduc Albert, Gouverneur, soutint la demande de Dole, et cette seconde hostie fut transférée dans la capitale le 18 décembre 1608 en grande cérémonie, dont on nous a conservé la description. Cette hostie fut volée, probablement avec son reliquaire, pendant la Révolution. Cependant jusqu'à une époque récente, Dole fêtait le Saint Sacrement par une magnifique procession, avec l'hostie conservée à Faverney: après la seconde guerre mondiale l'une de ces processions fut présidée par Mgr Roncalli, Nonce en France, qui plus tard deviendra le Pape Jean XXIII.
Les effets de ce miracle eucharistique furent sensibles dans cette région: il enraya les progrès du Protestantisme alors importants autour du pays de Montbéliard. Il suscita la fondation de Confréries du Saint Sacrement dans presque toutes les paroisses; favorisa ainsi l'assistance à la messe en semaine, la communion plus fréquente, l'Adoration perpétuelle.
D'après L. Boillin,
nanou- Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
- Messages : 107
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 76
Localisation : Languedoc
Miracle eucharistique de Faverney
Oui, Merci !
le Miracle eucharistique de Faverney s’est vraiment produit au bon moment et au bon endroit !
le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
dit aussi :
« Le Protestantisme de cette époque s’en prenait très particulièrement à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Pour les protestants, il ne s’agissait plus que du symbole de notre participation au Corps Mystique du Christ, de notre union à Lui. L'hérésie protestante qui s’infiltrait partout en Franche-Comté fut stoppée après le Miracle; et la foi catholique concernant la présence réelle de Jésus dans le pain et le vin consacrés se redressa. Car c'est au cours d’une Messe, à l’instant essentiel du Sacrifice, l’instant de la Consécration et de la double Elévation, que l’Ostensoir descendit de lui-même, miraculeusement, attestant la réalité vivante qu’il contenait, réalité opérée au même instant sur l’Autel au moment des paroles de la Consécration. Incontestablement, le Miracle Eucharistique de Faverney redonna vie à la foi des fidèles de l'époque. Il redonne aussi la vie à notre foi. »
Merci Seigneur !
Le vitrail dans la Sainte-Chapelle illustre le miracle de Faverney : l'ostensoir est épargné par les flammes
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j’ai visité la collégiale de Dôle (Jura) , elle est très belle
le Miracle eucharistique de Faverney s’est vraiment produit au bon moment et au bon endroit !
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dit aussi :
« Le Protestantisme de cette époque s’en prenait très particulièrement à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Pour les protestants, il ne s’agissait plus que du symbole de notre participation au Corps Mystique du Christ, de notre union à Lui. L'hérésie protestante qui s’infiltrait partout en Franche-Comté fut stoppée après le Miracle; et la foi catholique concernant la présence réelle de Jésus dans le pain et le vin consacrés se redressa. Car c'est au cours d’une Messe, à l’instant essentiel du Sacrifice, l’instant de la Consécration et de la double Elévation, que l’Ostensoir descendit de lui-même, miraculeusement, attestant la réalité vivante qu’il contenait, réalité opérée au même instant sur l’Autel au moment des paroles de la Consécration. Incontestablement, le Miracle Eucharistique de Faverney redonna vie à la foi des fidèles de l'époque. Il redonne aussi la vie à notre foi. »
Merci Seigneur !
Le vitrail dans la Sainte-Chapelle illustre le miracle de Faverney : l'ostensoir est épargné par les flammes
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j’ai visité la collégiale de Dôle (Jura) , elle est très belle
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" Le moment de l’affrontement final avec les forces négatives, personne ne peut l’éviter, mais le supporter, OUI, avec l’aide de DIEU "
" Si tu crois tu verras la Puissance de Mon Coeur " [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Notre Seigneur à Ste Marguerite-Marie
Notre Seigneur à Ste Marguerite-Marie
" Rends-nous la joie d'être sauvés "
lise- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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