Préparation au centenaire des apparitions de Fatima 2010– 2017
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Message  fabienne Dim 9 Oct 2011 - 6:14

Préparation au centenaire
des apparitions de Fatima 2010– 2017
par Bernard BALAYN, de l’Apostolat Mondial de Fatima


Etant aux portes du centenaire des apparitions, la chrétienté doit se préparer à cet important anniversaire comme elle l’a fait pour Lourdes en 1958. C’est pourquoi, le pape Benoît XVI, lors de son pèlerinage de 2010 à Fatima, en a lancé l’idée et la ligne directrice: «Dans sept ans, vous reviendrez ici pour célébrer le centenaire de la visite céleste de Notre-Dame, qui introduit les petits voyants dans la connaissance intime de l’Amour trinitaire et qui les conduit à goûter Dieu lui-même comme la réalité la plus belle de la vie humaine.» Et il a précisé: «Puissent ces 7 années hâter le triomphe du Coeur Immaculé de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité.»
Les autorités religieuses portugaises ont donc entrepris le vaste programme de préparation spirituelle que requiert un tel événement à retentissement non seulement ecclésial, mais mondial, étant donné l’ampleur de la maternité spirituelle de Marie révélée en 1917.
Et elles ont chargé une Commission de promouvoir cette préparation. Elle a donc programmé les études se rapportant à l’ensemble du charisme de Fatima pour le présent et le futur de l’Eglise. Ainsi a été «élaboré un parcours de 7 grands thèmes jalonnant les 7 années à venir, à partir des Mémoires de Soeur Lucie.» En suivant la chronologie des apparitions de 1916-1917, la Commission a prévu pour 2010-2011 d’étudier le thème de la Très Sainte Trinité et de l’attitude de foi correspondante: l’adoration. C’est par là que nous allons naturellement commencer. (Le lecteur est supposé connaître la trame essentielle du message de Fatima)


1. La glorification de la Très Sainte Trinité
Fatima, réaffirmation du mystère de la Trinité
Nous avons toujours affirmé et répété inlassablement que, mis à part le Concile Vatican II, rien n’était plus important pour l’Eglise et le monde actuels que le charisme de Fatima, survenu entre 1916 et 1929, avec son prolongement vers la réalisation de la promesse de Notre-Dame: le triomphe de son Coeur Immaculé, c’est-à-dire, à travers lui, celui de l’Eglise et de la Très Sainte Trinité.
En effet, cette importance capitale vient de l’irruption aveuglante du mystère de la Trinité dans un monde matérialisé à outrance, aux antipodes, justement, de ce mystère, d’où ce charisme de grande miséricorde pour réordonner le monde à la plus grande vérité qui soit: l’existence du premier et plus grand des mystères, celui du Dieu unique en trois Personnes, égales et distinctes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, Dieu un et trine, nécessaire (= qui ne peut pas ne pas être), éternel, parfait, infini, tout-puissant, omniscient, qui est Vie, Amour, souverain Bien, Communion, Créateur, Miséricorde, Sauveur, Sanctificateur. Ce charisme est suggéré dès la première apparition (celle de l’Ange), devient de plus en plus évident ensuite, notamment à la troisième, et trouve son sommet dans l’apparition trinitaire proprement dite, au couvent de Tuy en 1929, devant Soeur Lucie. Redisons, avec force, que le plus significatif, dans le message fatimide est moins la venue de la Vierge du Rosaire que la manifestation de la Trinité, parce que si Dieu est nécessaire, Marie n’est que contingente par rapport à Lui, malgré toute sa valeur, sa sainteté, ses titres, ses privilèges et toute sa gloire. Elle n’existe que par la volonté du Père, pour sa maternité du Fils de Dieu, avec sa coopération à la puissance fécondante de l’Esprit-Saint. Souvenons-nous des paroles de la Vierge à Rome, aux Trois-Fontaines, en 1947: «Je suis celle qui suis dans la Trinité divine».
Et le Saint-Père Benoît XVI, théologien de haut niveau, a vu clair, affirmant lui aussi, sans hésitation, que le message de Fatima est éminemment et fondamentalement trinitaire. Redisons ses paroles, prononcées sur place devant le monde entier, le 13 mai 2010: «Marie est une maîtresse qui introduit les petits voyants dans la connaissance profonde de l’Amour trinitaire…».
C’est à cause de ses relations intimes et privilégiées avec les trois Personnes divines, que Marie — nonobstant sa promesse de juillet 1917 — pourra conduire l’Eglise et le monde au triomphe de la Trinité. Tel est le but foncier du charisme de Fatima, qu’il ne faut jamais perdre de vue, pour notre grande consolation en ces temps si troublés. Avec Fatima, «on sait où en est, avec Qui on est, et où l’on va». La Trinité, par Marie, conduit tout. Tout Fatima est là. La dédicace donnée à la nouvelle basilique de Fatima, en l’honneur de la très Sainte Trinité, est éloquente.

La mise en place du grand mystère de la Trinité
A Lourdes, en février 1858, tout commença par le Signe de la Croix (Père, Fils, Esprit-Saint). A Fatima, au printemps 1916, la première apparition fait également référence d’emblée à la Trinité: l’Ange apprend aux trois petits bergers une prière proprement trinitaire: «Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je t’aime…», car il fait appel aux trois vertus théologales (foi, espérance, charité), se réfère déjà à l’une des trois Personnes, Jésus, dans la prière qui suit immédiatement: «Priez ainsi: les Coeurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications». Le tout exprimant – selon les voyants – une très forte présence divine, qui semblait comme les anéantir dans sa puissance. Et il joint le geste à la parole, signe évident de cette Présence: «S’agenouillant à terre, il baissa le front jusqu’au sol». On ne se prosterne que devant Dieu; on n’adore que le Tout-Puissant.
La deuxième apparition, en juillet, parle du «Très-Haut», nomme à nouveau Jésus (deux fois), évoque sa miséricorde, attribut fondamental du divin, réitère avec insistance l’appel à la prière. Chacun sait que les termes désignant Dieu, ceux de prosternation, d’adoration, de prière, de sacrifice, de réparation, viennent de la spiritualité biblique. Nous sommes ici en pleine continuité avec le Dieu d’Abraham et de Moïse. C’est la même Révélation qui se poursuit à Fatima, terre tout aussi sacrée que celle du Sinaï.
D’autant plus qu’à la troisième apparition, en automne, le voile se déchire: l’Ange apparaît avec les saintes Espèces dans les mains, qu’il laisse suspendues en l’air pour se prosterner plus que jamais à terre. Car il est devant la Présence réelle du Christ et de toute l’indivisible et adorable Trinité, nommant directement leurs trois Personnes constitutives: «Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent3 dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges… dont il est lui-même offensé…» L’Ange s’étant relevé, ayant donné la sainte communion aux bergers, leur commande: «consolez votre Dieu», dont Marie dira, à la fin de ses apparitions de 1917: «car il est trop offensé». C’est bien du Dieu-Trinité qu’il s’agit, les trois Personnes étant intimement concernées par leur égalité et leur unicité. Dans ses apparitions, Marie revient indirectement sur la Présence trinitaire venue irradier la terre.
Présence que reflètent ses attitudes et ses paroles: comme l’Ange et bien plus encore que lui, elle est plus cristalline, plus étincelante que le soleil; elle irradie la lumière céleste sur les voyants, transperce la terre avec elle, et fait sursauter de même l’astre-roi. Elle indique Dieu comme but à atteindre; s’en déclare le chemin; évoque et montre l’enfer comme contraire au paradis, siège de la Trinité; veut arracher les âmes à Lucifer-Satan-Belzébuth, son Adversaire juré. Le 13 octobre, dans le ciel, elle montre son Fils au sein de la sainte Famille — trinité de la terre — puis Jésus adulte bénissant. En 1926, à Pontevedra, il insiste sur la demande de dévotion réparatrice des premiers samedis du mois, faite par sa Mère.
Enfin, comme un couronnement et un blanc-seing du message trinitaire, c’est la vision du 12 juin 1929 dans la chapelle du couvent de Tuy où Soeur Lucie découvre de ses yeux la Trinité sous la forme du buste du Père, de la Colombe de l’Esprit-Saint, de la croix avec le Fils suspendu. Désormais, tout est clos, les prophéties peuvent s’accomplir. C’est ce que le pape Benoît XVI a dit à Fatima en 2010: «Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait.»

La valeur spirituelle des signes
En tout cas, la véracité des paroles prononcées et des actes posés prennent encore plus de force par la reconnaissance de l’Eglise en 1930.
Et quand il y a au surplus des signes accompagnateurs flagrants par leur nombre et leur convergence, on ne peut plus raisonnablement douter des intentions divines. C’est en ce sens que parlait le célèbre évêque de Lourdes, Mgr P.-M. Théas, assurant qu’il n’y a pas de hasard en ces moments de grâce: c’est la «valeur spirituelle des signes» qui, sans rien prouver de plus, ni donner dans le merveilleux, accréditent cependant d’une certaine façon l’intervention céleste. Et ce qui est visible à Lourdes vaut aussi pour Fatima. Le premier des signes est la lumière omniprésente à Fatima, comme on vient de le montrer.
Le deuxième est l’indexation du message sur les antécédents bibliques, selon la remarque antécédente (cela demanderait un long développement).
Le troisième est l’inflation du symbolisme ternaire. A Fatima, il y a deux séries d’apparitions angéliques (1915-1916), de 3 apparitions chacune; puis 3 séries d’apparitions mariales: 1917 (Aljustrel), 1925-26 (Pontevedra), 1929 (Tuy). Devant 3 bergers, pour l’essentiel (1917). Celles de l’Ange ont lieu à 3 saisons diverses. L’Ange se prosterne et prie 3 fois, évoque les 3 vertus théologales; il se dénomme sous 3 appellations différentes. A la 3e apparition, il se prosterne deux fois 3 fois, disant la prière d’adoration citée. 3 secrets sont confiés aux enfants. L’apparition conclusive du 13 octobre 1917 comprend 3 parties en apothéose: la venue de la Vierge, la vision du rosaire en 3 tableaux, la triple palpitation du soleil. En 1929, Lucie voit enfin les 3 Personnes divines. Etc.

Pourquoi cette puissante intervention trinitaire?
Il faut assurément des raisons de poids pour voir une telle affirmation. La raison essentielle est à chercher au niveau de la foi. Que «renforcent» les circonstances historiques.
En effet, à Fatima, le souci maternel de Marie est bien celui de l’égarement des âmes sous l’effet du risque de contagion de l’erreur de ceux qu’elle appelle les «Sans-Dieu», c’est-à-dire les bolcheviks qui font profession d’athéisme déclaré. Depuis quand? Depuis, justement, l’année 1917 (la Révolution dite d’Octobre, à Saint Pétersbourg). Révolution dont elle décrit les ravages dans la terrible révélation de juillet 1917, où sont prédites les persécutions contre l’Eglise en général et les papes en particulier (à partir de Benoît XV), persécutions qui ensanglantent l’est européen puis l’Extrême-Orient, avec leur extension en Afrique et Amérique centrales; persécutions culminant symboliquement avec l’attentat du 13 mai 1981 contre le pape Jean Paul II. Dévastation spirituelle (et sociale) si grande qu’elle embrasse tout le vingtième siècle et concerne encore aujourd’hui un milliard et demi d’hommes.
Fatima rappelle que la vérité n’est qu’en Dieu seul; qu’il ne faut pas la confondre avec les idéologies trompeuses, ni diviniser l’homme et encore moins la matière (matérialisme dialectique). La pensée qui a sa source en Dieu, ne se réduit pas aux antagonismes artificiels, comme la thèse et l’antithèse en révolution permanente, sources de conflits et d’incertitudes sans fin.
Ce rôle maternel de la Dame du Rosaire a été providentiellement mis en évidence par le pape Paul VI au cours de Vatican II quand il l’a proclamée «Mère de l’Eglise», le 21 novembre 1964. Les décisions conciliaires ont abouti, avec Jean Paul II et l’aide de la consécration vécue à son Coeur Immaculé, à la désintégration du marxisme est-européen, en 1989-91. C’est dire combien l’Esprit-Saint — Esprit du Père et du Fils — a oeuvré pour ce renouvellement de l’Eglise orientale et la libération des sociétés prisonnières du système athée.
A cette erreur fondamentale sur le dogme, s’ajoutent les tendances actuelles: la déperdition de la foi que la papauté veut juguler par la réévangélisation, lancée par Jean Paul II, reprise par Benoît XVI, l’indifférentisme, la recrudescence des sectes, le relativisme ambiant. Sans oublier les religions du Dieu unique mais qui n’adoptent pas la Trinité.

Adorer la très Sainte Trinité
Le «visage trinitaire de Dieu» (Sanctuaire de Fatima) est impossible à visualiser et à représenter pour des yeux humains. Quand Jésus nous dit «Qui m’a vu a vu le Père», il pense plutôt à la ressemblance, la «superposition» spirituelle, selon l’analogie de l’homme fait à l’ «image» de Dieu. Il s’agit donc plutôt de connaître et d’imiter Dieu en se sanctifiant. C’est ainsi, de l’intérieur, que l’âme, en le découvrant, peut mieux discerner ce «Visage», unique mais selon les trois «facettes» des trois Personnes: le Père qui aime, se communique et crée, le Fils qui sauve, répare et rachète, l’Esprit qui est vérité, amour et sanctification.
L’humanité a pour premier devoir et besoin de respecter, d’honorer et d’aimer son Dieu, selon la prescription donnée à Moïse au Sinaï: «Tu adoreras Dieu seul et L’aimeras plus que tout…»4. La créature doit reconnaître la transcendance de son Créateur. Et l’adoration est la première marque distinctive des hommages dus à Dieu. L’Orient nous a toujours précédés — et le fait encore aujourd’hui à travers l’Islam — sur ce chemin: si les sujets des anciens empires devaient se prosterner devant des hommes (telle la fameuse «proskynèse» devant Alexandre le Grand), a fortiori l’homme doit-il courber l’échine devant le Dieu trois fois saint. Ce n’est donc pas un hasard si l’Ange de Fatima se prosterne si profondément, si révérencieusement, si longuement, dans sa prière au Dieu-Trinité. C’est clair, l’homme moderne doit réapprendre à adorer et à vivre dans tous ses actes en fonction de ce qui est dû à Dieu et de ce qu’il demande. Les chrétiens sont ainsi appelés à donner l’exemple: ne pourrons-nous pas imiter un peu des heures de prosternation quotidiennes accomplies jusqu’au seuil de leur agonie par trois humbles enfants sur la lande rocailleuse d’Aljustrel?
































fabienne
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Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
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