Amis et corédempteurs (message de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles).

Je t'ai dit que toute chose m'appartient : le monde visible et invisible. Tout et tous m'appartiennent, tout a été fait par mon intermédiaire, et sans Moi rien n'a été fait de ce qui existe. Mais d'une façon toute particulière, comme Je te l'ai déjà manifesté, mes prêtres m'appartiennent.
Les prêtres sont mes corédempteurs; investis de pouvoirs mystérieux et surnaturels, ils doivent avoir avec Moi des rapports de grande intimité : « Je ne vous appelle pas serviteurs, mais amis. »
Mon fils, ils sont peu nombreux les prêtres qui ont compris la portée de ce don, de ma réelle amitié. Ils sont peu nombreux, les prêtres sciemment conscients de la nécessaire et irremplaçable solidarité de foi et d'amour qui doit exister entre Moi, Maître et Sauveur, et eux, mes amis et corédempteurs.
Ils sont peu nombreux ceux qui ont compris qu'entre Moi et eux doit intervenir un échange réciproque de forces et d'énergies. Moi, Je me donne entièrement à eux, et eux devraient se donner exclusivement à Moi.
Si vient à manquer cet inter-échange absolument essentiel et irremplaçable, c'est la mort spirituelle de mes ministres; et mort veut dire pourriture qui contamine et perd les âmes. Beaucoup ne semblent pas se rendre compte des conséquences qui en dérivent. La sève vitale étant interrompue, mon ministre, d'ami et de corédempteur qu'il était, devient allié de Satan, devient semblable à un démon et, du démon, il accomplit les exploits.
L'insensibilité de beaucoup de mes ministres devant le scandale du refus de Dieu, devant le scandale de l'apostasie généralisée, la passivité avec laquelle ils assistent à la perdition de tant d'âmes, sont vraiment une déchirante blessure à mon Coeur Miséricordieux.
Tu me diras que beaucoup bougent. Ils s'agitent, mais ne bougent pas dans la bonne direction. Si au moins ils sentaient le besoin de me demander leur conversion, que Je ne refuse à aucun de ceux qui la demandent avec un sentiment de foi vive et une sincère humilité ...

Il est bien vrai qu'il ne manque pas de saints prêtres, mais ils sont peu nombreux. Il manque de bons confesseurs et directeurs spirituels.
Mon fils, si Je pouvais te faire comprendre à fond combien d'âmes sont à peine vivantes, vivotant comme des plantes malades. Elles jaunissent par manque d'une direction spirituelle éclairée. Même dans les couvents, parmi les âmes consacrées, manque une direction spirituelle valable.
Il y a des âmes qui, si elles avaient été bien dirigées, auraient atteint les plus hauts niveaux de la sainteté. Beaucoup de mes prêtres sont dans la mort, parce qu'ils ne m'aiment pas, parce qu'ils n'ont pas voulu me connaître.
Saint Jean dit: «Il est venu chez Lui, mais les siens ne L'ont pas accueilli. »
Mais que mes amis de prédilection ne m'accueillent pas dans leur coeur , cela, mon fils, est un péché énorme.
Qu'à l'amour on réponde par la froideur et l'injustice, c'est une grande blessure qui est sans cesse portée à mon Coeur Miséricordieux.
Pour la dignité et la puissance, J'ai mis mes prêtres au-dessus des troupes angéliques. Je me suis confié à leur libre arbitre. Je leur ai accordé le pouvoir divin de remettre les péchés, de transsubstancier le pain et le vin en mon Corps, en mon Sang, Ame et Divinité ! Qui pouvait supposer que mon Amour en serait arrivé à ce point ?
Mon fils, aime-Moi beaucoup afin de réparer une si monstrueuse ingratitude; donne-Moi tout toi-même, avec ce que tu as, avec ce que tu es. Répare, fils, répare pour les innombrables Judas qui quotidiennement me trahissent.

Mes ministres errent dans l'obscurité, ignorant, par leur faute, ce au-devant de quoi ils vont.
Ils n'ont pas accueilli avec une consciente responsabilité les très nombreuses interventions de ma Mère. Ils devraient, avec une clarté sans équivoque, en informer les fidèles. Au lieu de cela : présomption, orgueil, respect humain, incrédulité les ont aveuglés !
Quelle hémorragie d'âmes consacrées !
Combien de Judas y aura-t-il encore ?
Combien de sang, combien de sang sera versé !
Combien de temps ils ont eu, à combien d'événements ils ont assisté! La crise de la foi les a matérialisés à tel point que plusieurs ont perdu jusqu'au sens chrétien de la vie.
Comment peuvent-ils, ces prêtres que malgré tout Je veux sauver, entraîner les âmes contre Satan si eux-mêmes sont devenus les jouets de Satan ? Ils ont ignoré les appels répétés de mon Vicaire sur la terre. Ils n'aiment pas mon Vicaire, et comment pourraient-ils éduquer les âmes à l'amour de mon Vicaire, à mon Amour à Moi ?