la vie des Saints
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la vie des Saints
Bonjour
Bouquet spirituel: «Quiconque
aura quitté maison, frères, sœurs, père, mère, femme, enfants et
terres, à cause de Moi et de l'Évangile, recevra le centuple en ce
monde, avec des persécutions, et dans le siècle à venir la vie
éternelle.» Mt. 19, 29 / Mc 10, 29-30
SAINTE JULIENNE de FALCONIÉRI
Vierge
(1270-1341)
Julienne, de l'illustre famille de Falconiéri, vint au
monde à Florence, l'an 1270, de parents très
avancés en âge. Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la
vertu, si bien que saint Alexis
Falconiéri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie: "Ce n'est
pas une fille, c'est un Ange que
Dieu vous a donné; Il la destine à de grandes choses."
Les journées de la sainte enfant se passaient
presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la
grondait: "Julienne, disait-elle,
si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne
pourrais pas te trouver un mari.
-- Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne; quand le
temps sera venu, la Sainte
Vierge y pourvoira." Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et
offrit à Dieu sa virginité.
Elle
entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit,
sous la conduite de saint
Philippe Bénizi, les plus grands progrès dans la vertu. A trente-six
ans, elle était élue supérieure
générale, malgré les réclamations de son humilité. Dès les
commencements de sa vie religieuse, sa
vie était très austère.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du
purgatoire, et
accompagnait ses prières de rudes pénitences et de cruelles
flagellations. Le mercredi et le vendredi,
elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la
Sainte Eucharistie. Le samedi, elle
jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et
elle passait cette journée dans la
compagnie de Marie, au pied de la Croix. Le vendredi, son âme était
absorbée, souvent jusqu'à
l'extase, dans la méditation de la passion du Sauveur.
Après sa mort, ses religieuses furent saisies
d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les
chairs. Son divin Époux ne lui
ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures: "Seigneur,
disait-elle un jour dans ses angoisses,
que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant
toute l'éternité; mais, de grâce, ne
permettez pas que je Vous offense!"
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort.
Gémissant
de ne pouvoir communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la
Sainte Hostie, et, quand on lui
a procuré ce bonheur, son audace d'amour va plus loin, elle prie qu'on
place le corporal avec l'Hostie
sur sa poitrine; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie
disparaît et que Julienne, transportée
d'amour, rend le dernier soupir en disant: "Mon doux Jésus!"
Cordialement dans le Christ
Bouquet spirituel: «Quiconque
aura quitté maison, frères, sœurs, père, mère, femme, enfants et
terres, à cause de Moi et de l'Évangile, recevra le centuple en ce
monde, avec des persécutions, et dans le siècle à venir la vie
éternelle.» Mt. 19, 29 / Mc 10, 29-30
SAINTE JULIENNE de FALCONIÉRI
Vierge
(1270-1341)
Julienne, de l'illustre famille de Falconiéri, vint au
monde à Florence, l'an 1270, de parents très
avancés en âge. Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la
vertu, si bien que saint Alexis
Falconiéri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie: "Ce n'est
pas une fille, c'est un Ange que
Dieu vous a donné; Il la destine à de grandes choses."
Les journées de la sainte enfant se passaient
presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la
grondait: "Julienne, disait-elle,
si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne
pourrais pas te trouver un mari.
-- Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne; quand le
temps sera venu, la Sainte
Vierge y pourvoira." Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et
offrit à Dieu sa virginité.
Elle
entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit,
sous la conduite de saint
Philippe Bénizi, les plus grands progrès dans la vertu. A trente-six
ans, elle était élue supérieure
générale, malgré les réclamations de son humilité. Dès les
commencements de sa vie religieuse, sa
vie était très austère.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du
purgatoire, et
accompagnait ses prières de rudes pénitences et de cruelles
flagellations. Le mercredi et le vendredi,
elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la
Sainte Eucharistie. Le samedi, elle
jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et
elle passait cette journée dans la
compagnie de Marie, au pied de la Croix. Le vendredi, son âme était
absorbée, souvent jusqu'à
l'extase, dans la méditation de la passion du Sauveur.
Après sa mort, ses religieuses furent saisies
d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les
chairs. Son divin Époux ne lui
ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures: "Seigneur,
disait-elle un jour dans ses angoisses,
que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant
toute l'éternité; mais, de grâce, ne
permettez pas que je Vous offense!"
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort.
Gémissant
de ne pouvoir communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la
Sainte Hostie, et, quand on lui
a procuré ce bonheur, son audace d'amour va plus loin, elle prie qu'on
place le corporal avec l'Hostie
sur sa poitrine; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie
disparaît et que Julienne, transportée
d'amour, rend le dernier soupir en disant: "Mon doux Jésus!"
Cordialement dans le Christ
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