Vidéo-témoignage : "Il a vu Lucifer - Le Père Jean-Édouard Lamy" !
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Viens, Seigneur Jésus ! :: L'Église Catholique et ses Enseignements :: L'Existence de l'Enfer et de Satan !
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Vidéo-témoignage : "Il a vu Lucifer - Le Père Jean-Édouard Lamy" !
VIDÉO-TÉMOIGNAGE : "IL A VU LUCIFER - LE PÈRE JEAN-ÉDOUARD LAMY" !
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"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
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Re: Vidéo-témoignage : "Il a vu Lucifer - Le Père Jean-Édouard Lamy" !
@ Tous :
Je rappelle cet autre témoignage à nos membres concernant l'Enfer, celui du Père Jean-Édouard Lamy !
L'Administrateur
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Re: Vidéo-témoignage : "Il a vu Lucifer - Le Père Jean-Édouard Lamy" !
M. l'abbé Édouard Lamy est né le 23 juin 1853 dans un village du diocèse de Langres, Le Pailly (Haute-Marne).
Entré d'abord chez les Oblats de Saint-François de Sales, il resta dix-sept ans à la tête de l'Oeuvre de la Jeunesse, à Troyes ; c'est pendant ce temps que désespérant de pouvoir devenir prêtre, il fut divinement réconforté et confirmé dans sa vocation. (Cf. plus loin, p. 28, - chap. III). Dieu le voulait prêtre et le lui fit comprendre. Après son ordination sacerdotale, qui eut lieu à Paris le 12 décembre 1886, il continua de diriger, jusqu'en 1892, l'Oeuvre de la Jeunesse de Troyes. Nommé vicaire à Saint-Ouen, le 1er octobre 1892, puis curé de La Courneuve, le 14 septembre 1900, il resta plus de vingt ans dans cette dernière paroisse. Épuisé par les fatigues de son ministère, il dut, en 1923, se retirer à l'Infirmerie Marie-Thérèse. Il avait gardé de son enfance paysanne l'amour de la terre et des travaux de la campagne, il allait chaque année passer les mois d'été au Pailly, cultivant humblement son petit jardin. Bien autre chose encore l'attirait dans son pays natal...
Il mourut le mardi 1er décembre 1931, à Jouy-en-Josas, chez son ami le comte Paul Biver.
Il était le curé des chiffonniers, comme à Troyes il avait été « le curé des voyous » (c'est le nom qu'on lui avait donné, parce qu'il se faisait toujours devant les tribunaux l'avocat des pauvres gamins de son patronage qui s'étaient laissés aller à quelque délit). Le chapitre que M. Biver a écrit sur ce patronage de Troyes est un des plus beaux et des plus émouvants du livre ; c'est un trésor d'héroïsme et d'amour évangélique, et de merveilleuse pauvreté qui s'y trouve évoqué.
Seul, sans vicaire, aveugle pendant plusieurs années avant qu'on ne lui fît l'opération de la cataracte), se débrouillant par des moyens de fortune, comme seul sait le faire un curé français avec le secours des saints anges, n'ayant à sa disposition que les moyens les plus pauvres (et, par surcroît, favorisé de grâces extraordinaires), l'abbé Lamy n'était-il pas comme un rien ? L'Évangile nous avertit d'être attentifs à ces vies cachées que l'amour anime. Avec des dons naturels admirables de sagacité et de bon sens, de sagesse pratique, de finesse exquise, une énergie surnaturelle illuminée par la charité habitait ce pauvre prêtre.
Ceux qui l'ont approché savent comment s'harmonisaient en lui la fermeté doctrinale et morale la plus stricte et une mansuétude qui semblait sans limites. Une majesté incomparable le revêtait quand il parlait de Notre-Seigneur et de la Sainte Vierge, et des mystères de la grâce, et avant tout du sacerdoce, de ce que le Christ est pour ses prêtres, de ce qu'Il leur donne et de ce qu'Il attend d'eux. Un jour, à Versailles, après nous avoir raconté la vision dont il est question page 127 (chap. XI), et où Notre-Seigneur lui apparaissant sur l'autel il appuya sur Sa poitrine ses mains tenant l'hostie consacrée, – « C'est une bonne étoffe, une belle laine épaisse », disait-il à propos de la tunique que ses mains avaient ainsi touchée – il nous rapporta en termes d'une gravité et d'une douceur singulière un peu de ce qui lui avait été dit alors. Prêtre du Christ, c'est ce que lui-même il était avant tout. Sans ombre de morgue et de hauteur, une dignité qui était celle de son Maître inspirait en sa présence un respect religieux. Et le respect religieux que lui-même éprouvait pour les âmes, la délicatesse infinie dont il usait à leur égard sont un des grands enseignements pratiques qu'il donnait à ses amis. « Gardons-nous, disait-il, de rien ajouter à la croix que Dieu envoie aux âmes. Chacune est assez lourde, elle a son poids bien mesuré. Il ne faut pas y mettre une once de plus ». A propos d'une certaine manière brutale, en vigueur çà et là, de comprendre des règles faites pour conduire à la perfection de l'amour, « il ne faut pas, disait-il, envoyer les âmes à la boucherie ».
Source : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/lamy/lamy/preface.htm
( il y a une suite )
Entré d'abord chez les Oblats de Saint-François de Sales, il resta dix-sept ans à la tête de l'Oeuvre de la Jeunesse, à Troyes ; c'est pendant ce temps que désespérant de pouvoir devenir prêtre, il fut divinement réconforté et confirmé dans sa vocation. (Cf. plus loin, p. 28, - chap. III). Dieu le voulait prêtre et le lui fit comprendre. Après son ordination sacerdotale, qui eut lieu à Paris le 12 décembre 1886, il continua de diriger, jusqu'en 1892, l'Oeuvre de la Jeunesse de Troyes. Nommé vicaire à Saint-Ouen, le 1er octobre 1892, puis curé de La Courneuve, le 14 septembre 1900, il resta plus de vingt ans dans cette dernière paroisse. Épuisé par les fatigues de son ministère, il dut, en 1923, se retirer à l'Infirmerie Marie-Thérèse. Il avait gardé de son enfance paysanne l'amour de la terre et des travaux de la campagne, il allait chaque année passer les mois d'été au Pailly, cultivant humblement son petit jardin. Bien autre chose encore l'attirait dans son pays natal...
Il mourut le mardi 1er décembre 1931, à Jouy-en-Josas, chez son ami le comte Paul Biver.
Il était le curé des chiffonniers, comme à Troyes il avait été « le curé des voyous » (c'est le nom qu'on lui avait donné, parce qu'il se faisait toujours devant les tribunaux l'avocat des pauvres gamins de son patronage qui s'étaient laissés aller à quelque délit). Le chapitre que M. Biver a écrit sur ce patronage de Troyes est un des plus beaux et des plus émouvants du livre ; c'est un trésor d'héroïsme et d'amour évangélique, et de merveilleuse pauvreté qui s'y trouve évoqué.
Seul, sans vicaire, aveugle pendant plusieurs années avant qu'on ne lui fît l'opération de la cataracte), se débrouillant par des moyens de fortune, comme seul sait le faire un curé français avec le secours des saints anges, n'ayant à sa disposition que les moyens les plus pauvres (et, par surcroît, favorisé de grâces extraordinaires), l'abbé Lamy n'était-il pas comme un rien ? L'Évangile nous avertit d'être attentifs à ces vies cachées que l'amour anime. Avec des dons naturels admirables de sagacité et de bon sens, de sagesse pratique, de finesse exquise, une énergie surnaturelle illuminée par la charité habitait ce pauvre prêtre.
Ceux qui l'ont approché savent comment s'harmonisaient en lui la fermeté doctrinale et morale la plus stricte et une mansuétude qui semblait sans limites. Une majesté incomparable le revêtait quand il parlait de Notre-Seigneur et de la Sainte Vierge, et des mystères de la grâce, et avant tout du sacerdoce, de ce que le Christ est pour ses prêtres, de ce qu'Il leur donne et de ce qu'Il attend d'eux. Un jour, à Versailles, après nous avoir raconté la vision dont il est question page 127 (chap. XI), et où Notre-Seigneur lui apparaissant sur l'autel il appuya sur Sa poitrine ses mains tenant l'hostie consacrée, – « C'est une bonne étoffe, une belle laine épaisse », disait-il à propos de la tunique que ses mains avaient ainsi touchée – il nous rapporta en termes d'une gravité et d'une douceur singulière un peu de ce qui lui avait été dit alors. Prêtre du Christ, c'est ce que lui-même il était avant tout. Sans ombre de morgue et de hauteur, une dignité qui était celle de son Maître inspirait en sa présence un respect religieux. Et le respect religieux que lui-même éprouvait pour les âmes, la délicatesse infinie dont il usait à leur égard sont un des grands enseignements pratiques qu'il donnait à ses amis. « Gardons-nous, disait-il, de rien ajouter à la croix que Dieu envoie aux âmes. Chacune est assez lourde, elle a son poids bien mesuré. Il ne faut pas y mettre une once de plus ». A propos d'une certaine manière brutale, en vigueur çà et là, de comprendre des règles faites pour conduire à la perfection de l'amour, « il ne faut pas, disait-il, envoyer les âmes à la boucherie ».
Source : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/lamy/lamy/preface.htm
( il y a une suite )
ToutPourJésus- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Vidéo-témoignage : "Il a vu Lucifer - Le Père Jean-Édouard Lamy" !
@ Gaëlle :
Un du fond du coeur pour nous partager ces précisions sur le Père Lamy !
L'Administrateur
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Re: Vidéo-témoignage : "Il a vu Lucifer - Le Père Jean-Édouard Lamy" !
Nous avons connu l'abbé Lamy en 1920 ou 1921, et l'amitié dont il voulut bien nous honorer est un des bienfaits dont nous remercions le Seigneur de toute grâce. Il apportait avec lui cette présence substantielle, pacifique et tendre où la sainteté se fait connaître. Nous l'avons entendu souvent raconter la plupart des choses qui sont rapportées dans ce livre. Parfois certains détails pourraient être ajoutés, qui n'ont pas été notés dans la relation du comte Biver, et qui ont du prix pour nous, par la saveur qu'ils prenaient dans son récit .
Quand il nous parlait de la scène avec le licencié devenu chiffonnier, racontée page 67 (chap. V), il s'étendait davantage sur l'explosion de colère et d'injures qui l'avait accueilli à son entrée dans la cabane. « Ah, disait le malade, si cette maudite paralysie ne me tenait pas ! Si je pouvais décrocher mon fusil et t'envoyer une balle dans la peau ! » Dans le récit de la grande apparition de 1909 à Gray (cf. p. 81 – chap. VII), il mentionnait ce petit fait savoureux que la Sainte Vierge s'approchant de lui tout troublé, et prenant entre ses doigts le bord de la chasuble (le sacristain lui avait donné les ornements préparés pour un prélat qui n'était pas venu), « je savais bien que c'était du faux », dit-elle en souriant, et comme pour le rassurer par tant de simplicité.
Il m'a raconté aussi plusieurs choses qui ne sont pas contenues dans ce recueil. Il y avait l'étonnante histoire de Pulchérie, que j'ai oubliée hélas, et qu'un autre aura peut-être notée. Il y avait aussi l'histoire suivante : un jour, comme l'abbé Lamy était dans la rue, on l'appelle auprès d'un malade, fort loin ; il va le voir, il le confesse, puis il se hâte vers son église pour chercher le viatique. Il revient avec le Saint-Sacrement, monte l'escalier, trouve la porte entr'ouverte, entre dans la chambre, s'approche du lit : c'est un autre malade qui est couché là. Le bon curé s'était trompé d'étage ; au-dessus du premier mourant un autre mourant était couché, dans une chambre toute pareille. « Ah, Monsieur le Curé, lui dit ce pauvre homme, comme j'appelais après vous, dans mon cœur ! Mais rien à faire avec ma femme, elle est enragée contre les curés ». Or la femme venait justement de sortir pour faire son marché, et avait oublié de fermer la porte... Le prêtre partagea l'hostie en deux moitiés, et communia ce mourant, puis, à l'étage en dessous, l'autre malade qu'il avait vu d'abord.
L'abbé Lamy disait que les larmes de désespoir de l'archange déchu faisaient plus de mal à voir que les larmes toutes pures de la Sainte Vierge. Il avait entendu entre la Vierge et le démon d'étonnants dialogues (dont seule, croyons-nous, une théologie superficielle pourrait se scandaliser : car les anges parlent entre eux et avec les bienheureux, et la Vierge commande à son adversaire, – exécuteur, à sa manière, des ordres de Dieu). « C'est à cause de vous que je suis tombé », disait Lucifer avec rage.
— « Pourtant je n'étais pas née... » — « Vous m'avez toujours combattu, toujours vaincu ». La Sainte Vierge avec tristesse : « Ce n'est pas sans déchet... »
« Faites attention, Lucifer vous suit à la piste », dit-elle un autre jour à son protégé.
Au sujet des dons prophétiques de M. Lamy, je dirai seulement ici qu'à plusieurs personnes, notamment à M. le Vicaire général Dupin, il avait formellement annoncé la guerre quelques années avant qu'elle n'éclatât (cf. plus loin p. 86 – chap. VII). L'avenir montrera ce qu'il faut penser de certaines paroles prononcées par lui à plusieurs reprises, concernant ceux qui se trouveraient réunis autour de la tombe d'un homme (c'est-à-dire de lui-même).
L'influence du saint abbé Lamy était plus vaste qu'on ne pourrait croire. Les visites à l'infirmerie Marie-Thérèse, et auparavant à La Courneuve, étaient très nombreuses. Des milieux les plus divers on avait recours à lui. De combien de prêtres il était le confident ! L'admirable Pierre Termier l'avait choisi pour confesseur, et ces deux grandes âmes étaient liées par une profonde affection. Le jour des obsèques de l'abbé Lamy, le 5 décembre 1931, la chapelle de l'infirmerie Marie-Thérèse était remplie d'une foule d'amis venus de toutes parts lui apporter un dernier témoignage de gratitude.
Qu'il me soit permis de rappeler encore un souvenir qui me reste particulièrement cher. Il a trait à Erik Satie, et je voudrais compléter ici ce que j'ai écrit ailleurs de ses derniers jours (5). A la fin du premier entretien que j’eus avec lui (grâce à notre ami commun Pierre de Massot) à l'hôpital Saint-Joseph, comme il me disait, en regardant le crucifix, qu'il n'espérait « qu'en celui-là », et qu'au surplus il changerait de vie après sa guérison (« pas tout de suite, pour ne pas scandaliser mes amis » je m’enhardis jusqu'à lui proposer de voir le jour même un vieux prêtre, un curé des chiffonniers qui lui plairait sans doute (on croyait alors que la fin était imminente, il n'y avait pas un instant à perdre). Il accepte tout en disant à Pierre de Massot, après ma sortie de la chambre : « Il va vite, Maritain ». Massot et moi nous courons alors à Marie-Thérèse chercher l'abbé Lamy, et l'amenons en taxi à Saint-Joseph. En route je lui explique comme je peux qui est Satie, c'est un grand artiste, un grand musicien, il est très susceptible, etc... Nous entrons dans la chambre, le prêtre et le malade se saluent avec beaucoup d'attention et de respect, et une conversation invraisemblable s'engage aussitôt. Le saint Curé avait tout oublié de mes informations préalables. On parle de la pluie et du beau temps, de la santé et des maladies, des remèdes de bonne femme (ils étaient tous deux assez ferrés sur ce chapitre, et semblaient lutter de recettes absurdes). Puis comme Satie faisait, en passant, allusion à la musique : « Ah, dit l'abbé Lamy, vous êtes musicien ? ».
— « Oui, un peu », fait modestement Satie.
— « Vous dirigez un orphéon ? »
— « Non », dit Satie souriant dans sa barbe.
— « Alors vous donnez des leçons de piano ? »
— « Non », fait-il derechef.
— « Ah, je vois, vous êtes un maître... »
Je mourais de confusion, me disant : tout est perdu. Pas du tout; l'innocence de ces propos faisait tout justement l'affaire du vieil ironiste au coeur doux. Mais à la fin, changeant complètement de ton, et avec cette gravité majestueuse qui en pareil cas transfigurait sa bonhomie, l'abbé Lamy demanda à Satie : « Consentez-vous à ce que je vous donne la bénédiction de la Sainte Vierge ? » Et sur la réponse affirmative de notre ami, le vieux prêtre le bénit lentement, solennellement. En sortant il me dit : « C'est un honnête homme, une âme droite ».
— « Vous reviendrez le voir, Monsieur le Curé ? »
— « C'est inutile. M. l'Aumônier fera ce qu'il faut ».
Et de fait tout se passa le plus simplement du monde avec M. l'aumônier, qui, quelques semaines après, passa auprès de Satie comme auprès des autres malades pour leur demander s'ils voulaient faire leurs Pâques.
— Oui, dit Satie, bien sûr, je suis catholique, moi ».
Avant sa mort, qui eut lieu le 1er juillet 1925, il demanda deux fois encore à communier. L'abbé Lamy ne devait le revoir que six ans plus tard, là où les âmes se voient sans yeux et sans corps.
Il a promis à ses amis de les assister après sa mort plus que durant sa présence visible. « Si c'était nécessaire, me disait-il un jour, je viendrais leur parler ! » Avec et sous la conduite de M. le Curé de Saint-Lucien, ses anciens paroissiens de La Courneuve ont pris l'initiative de fonder une association qui recueille et publiera au besoin les faits le concernant. Si parmi les lecteurs de ce livre, certains avaient à témoigner de grâces reçues par son intercession, ils voudraient bien écrire à ce sujet à M. le Curé de Saint-Lucien.
Quand il nous parlait de la scène avec le licencié devenu chiffonnier, racontée page 67 (chap. V), il s'étendait davantage sur l'explosion de colère et d'injures qui l'avait accueilli à son entrée dans la cabane. « Ah, disait le malade, si cette maudite paralysie ne me tenait pas ! Si je pouvais décrocher mon fusil et t'envoyer une balle dans la peau ! » Dans le récit de la grande apparition de 1909 à Gray (cf. p. 81 – chap. VII), il mentionnait ce petit fait savoureux que la Sainte Vierge s'approchant de lui tout troublé, et prenant entre ses doigts le bord de la chasuble (le sacristain lui avait donné les ornements préparés pour un prélat qui n'était pas venu), « je savais bien que c'était du faux », dit-elle en souriant, et comme pour le rassurer par tant de simplicité.
Il m'a raconté aussi plusieurs choses qui ne sont pas contenues dans ce recueil. Il y avait l'étonnante histoire de Pulchérie, que j'ai oubliée hélas, et qu'un autre aura peut-être notée. Il y avait aussi l'histoire suivante : un jour, comme l'abbé Lamy était dans la rue, on l'appelle auprès d'un malade, fort loin ; il va le voir, il le confesse, puis il se hâte vers son église pour chercher le viatique. Il revient avec le Saint-Sacrement, monte l'escalier, trouve la porte entr'ouverte, entre dans la chambre, s'approche du lit : c'est un autre malade qui est couché là. Le bon curé s'était trompé d'étage ; au-dessus du premier mourant un autre mourant était couché, dans une chambre toute pareille. « Ah, Monsieur le Curé, lui dit ce pauvre homme, comme j'appelais après vous, dans mon cœur ! Mais rien à faire avec ma femme, elle est enragée contre les curés ». Or la femme venait justement de sortir pour faire son marché, et avait oublié de fermer la porte... Le prêtre partagea l'hostie en deux moitiés, et communia ce mourant, puis, à l'étage en dessous, l'autre malade qu'il avait vu d'abord.
L'abbé Lamy disait que les larmes de désespoir de l'archange déchu faisaient plus de mal à voir que les larmes toutes pures de la Sainte Vierge. Il avait entendu entre la Vierge et le démon d'étonnants dialogues (dont seule, croyons-nous, une théologie superficielle pourrait se scandaliser : car les anges parlent entre eux et avec les bienheureux, et la Vierge commande à son adversaire, – exécuteur, à sa manière, des ordres de Dieu). « C'est à cause de vous que je suis tombé », disait Lucifer avec rage.
— « Pourtant je n'étais pas née... » — « Vous m'avez toujours combattu, toujours vaincu ». La Sainte Vierge avec tristesse : « Ce n'est pas sans déchet... »
« Faites attention, Lucifer vous suit à la piste », dit-elle un autre jour à son protégé.
Au sujet des dons prophétiques de M. Lamy, je dirai seulement ici qu'à plusieurs personnes, notamment à M. le Vicaire général Dupin, il avait formellement annoncé la guerre quelques années avant qu'elle n'éclatât (cf. plus loin p. 86 – chap. VII). L'avenir montrera ce qu'il faut penser de certaines paroles prononcées par lui à plusieurs reprises, concernant ceux qui se trouveraient réunis autour de la tombe d'un homme (c'est-à-dire de lui-même).
L'influence du saint abbé Lamy était plus vaste qu'on ne pourrait croire. Les visites à l'infirmerie Marie-Thérèse, et auparavant à La Courneuve, étaient très nombreuses. Des milieux les plus divers on avait recours à lui. De combien de prêtres il était le confident ! L'admirable Pierre Termier l'avait choisi pour confesseur, et ces deux grandes âmes étaient liées par une profonde affection. Le jour des obsèques de l'abbé Lamy, le 5 décembre 1931, la chapelle de l'infirmerie Marie-Thérèse était remplie d'une foule d'amis venus de toutes parts lui apporter un dernier témoignage de gratitude.
Qu'il me soit permis de rappeler encore un souvenir qui me reste particulièrement cher. Il a trait à Erik Satie, et je voudrais compléter ici ce que j'ai écrit ailleurs de ses derniers jours (5). A la fin du premier entretien que j’eus avec lui (grâce à notre ami commun Pierre de Massot) à l'hôpital Saint-Joseph, comme il me disait, en regardant le crucifix, qu'il n'espérait « qu'en celui-là », et qu'au surplus il changerait de vie après sa guérison (« pas tout de suite, pour ne pas scandaliser mes amis » je m’enhardis jusqu'à lui proposer de voir le jour même un vieux prêtre, un curé des chiffonniers qui lui plairait sans doute (on croyait alors que la fin était imminente, il n'y avait pas un instant à perdre). Il accepte tout en disant à Pierre de Massot, après ma sortie de la chambre : « Il va vite, Maritain ». Massot et moi nous courons alors à Marie-Thérèse chercher l'abbé Lamy, et l'amenons en taxi à Saint-Joseph. En route je lui explique comme je peux qui est Satie, c'est un grand artiste, un grand musicien, il est très susceptible, etc... Nous entrons dans la chambre, le prêtre et le malade se saluent avec beaucoup d'attention et de respect, et une conversation invraisemblable s'engage aussitôt. Le saint Curé avait tout oublié de mes informations préalables. On parle de la pluie et du beau temps, de la santé et des maladies, des remèdes de bonne femme (ils étaient tous deux assez ferrés sur ce chapitre, et semblaient lutter de recettes absurdes). Puis comme Satie faisait, en passant, allusion à la musique : « Ah, dit l'abbé Lamy, vous êtes musicien ? ».
— « Oui, un peu », fait modestement Satie.
— « Vous dirigez un orphéon ? »
— « Non », dit Satie souriant dans sa barbe.
— « Alors vous donnez des leçons de piano ? »
— « Non », fait-il derechef.
— « Ah, je vois, vous êtes un maître... »
Je mourais de confusion, me disant : tout est perdu. Pas du tout; l'innocence de ces propos faisait tout justement l'affaire du vieil ironiste au coeur doux. Mais à la fin, changeant complètement de ton, et avec cette gravité majestueuse qui en pareil cas transfigurait sa bonhomie, l'abbé Lamy demanda à Satie : « Consentez-vous à ce que je vous donne la bénédiction de la Sainte Vierge ? » Et sur la réponse affirmative de notre ami, le vieux prêtre le bénit lentement, solennellement. En sortant il me dit : « C'est un honnête homme, une âme droite ».
— « Vous reviendrez le voir, Monsieur le Curé ? »
— « C'est inutile. M. l'Aumônier fera ce qu'il faut ».
Et de fait tout se passa le plus simplement du monde avec M. l'aumônier, qui, quelques semaines après, passa auprès de Satie comme auprès des autres malades pour leur demander s'ils voulaient faire leurs Pâques.
— Oui, dit Satie, bien sûr, je suis catholique, moi ».
Avant sa mort, qui eut lieu le 1er juillet 1925, il demanda deux fois encore à communier. L'abbé Lamy ne devait le revoir que six ans plus tard, là où les âmes se voient sans yeux et sans corps.
Il a promis à ses amis de les assister après sa mort plus que durant sa présence visible. « Si c'était nécessaire, me disait-il un jour, je viendrais leur parler ! » Avec et sous la conduite de M. le Curé de Saint-Lucien, ses anciens paroissiens de La Courneuve ont pris l'initiative de fonder une association qui recueille et publiera au besoin les faits le concernant. Si parmi les lecteurs de ce livre, certains avaient à témoigner de grâces reçues par son intercession, ils voudraient bien écrire à ce sujet à M. le Curé de Saint-Lucien.
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Re: Vidéo-témoignage : "Il a vu Lucifer - Le Père Jean-Édouard Lamy" !
La suite
APPARITIONS DE NOTRE-SEIGNEUR
Le P. Lamy disait sa messe avec une ferveur extraordinaire, qui le transfigurait presque. C'était le moment où les faveurs de Dieu lui étaient souvent accordées d'une façon sensible pour lui, le moment aussi où le Christ se manifestait le plus fréquemment à son serviteur.
« J'invoque toujours avant la messe saint Pierre Fourier, car il disait la sienne avec la plus grande piété. Pour que la Très Sainte Vierge ait dit de lui (dans l'église de Gray, où son cœur est conservé) que c'est un vrai saint, il faut qu'il soit la sainteté même, car Elle ne donne pas ses compliments au hasard. »
« Quand on célèbre la sainte Messe, on est détaché de toute pensée terrestre. On ne revient sur terre qu'aux Memento. Ce sont les deux moments dans lesquels on expose à Dieu ce qui nous touche humainement. On revient alors un peu à soi-même. »
« Je vois généralement les saintes Espèces entourées de lumière. On en ressent une douceur, une suavité extraordinaires. Oui, à ces moments, on ne pense plus à la terre, on sent quelque chose de tellement céleste ! C'est l'effet de la présence de Notre-Seigneur. Je sens aussi la présence du saint Ange qui m'assiste à la messe – pas toujours. »
« Ne me demandez pas qui ou quelle était à l'office quand le Saint-Sacrement est sur l'autel ; je ne vois plus personne. Je distingue bien qu'il y a des gens. J'ai bien vu que c'était le vicaire qui m'a passé l'ostensoir. Combien pauvrement nous recevons Notre-Seigneur ! Il faut lui dire : « Vous êtes reçu dans une étable et sur une paille bien dure, mais, vous et votre Mère, vous vous êtes accommodés d'une étable à Bethléem ». Heureusement qu'Elle est là pour Le recevoir ! Ni lui, ni sa sainte Mère ne sont difficiles ! »
« Notre-Seigneur vient généralement seul, soit qu'il se manifeste souffrant, soit ressuscité, soit qu'il participe, qu'il dise en quelque sorte la messe. On se sent petit, petit, petit, et Notre-Seigneur se fait petit pour ne pas nous effrayer par sa grandeur. Et l'attention est tellement concentrée sur Notre-Seigneur qu'on ne s'occupe plus du reste. »
« Il suit les prières de la messe, comme s'il assistait à la messe. Il vous laisse prier. »
« Il disparaît à la troisième des dernières oraisons, pour que le prêtre puisse communier. »
« Rarissimement, il a une gloire. On ne pourrait pas supporter la gloire de Notre-Seigneur. Il est généralement précédé de nuages rouges. Je leur donne cette couleur-là parce que je ne peux pas trouver l'expression : ils ne sont ni bruns, ni violets. Il apparaît une lumière blanche : cela s'ouvre. Il est là, très simple. C'est une Majesté admirable ! On ne s'y habitue pas ! »
« Quand Notre-Seigneur se montre dans l'état douloureux, il n'a pas autour de lui sa gloire habituelle. Il n'est pas lumineux comme d'ordinaire. Il montre ses mains quand il parle ; il fait des gestes, mais plus sobres que la Sainte Vierge. Je ne l'ai jamais vu sourire. Enfant, il est souriant ; mais, comme homme, il ne l'est plus. Notre-Seigneur paraît plus froid ; on le dirait presque triste. Il a la dignité de l'homme. J'ai trouvé Notre-Seigneur très digne. Il inspire le respect, c'est vrai ; mais il inspire aussi la confiance. Son regard est bleu, son regard très doux. On sent que Notre-Seigneur nous regarde, mais que son regard plonge aussi dans l'infini. La Sainte Vierge, c'est la même chose. Notre-Seigneur paraît environ trente-cinq ans : c'est un homme. Notre-Seigneur et la Très Sainte Vierge ont le nez tout droit. Tous deux, Notre-Seigneur et sa très sainte Mère, ils ont le vrai teint de leurs pays, et saint Joseph aussi. Quand j'ai vu des Orientaux, j'ai reconnu leur teint. Dans le brun, il y a des nuances, comme dans le noir. »
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Re: Vidéo-témoignage : "Il a vu Lucifer - Le Père Jean-Édouard Lamy" !
« Notre-Seigneur est roux, d'un beau roux, plutôt sombre. Les cheveux sont assez longs, lui tombent assez bas sur les épaules ; il en tombe aussi par devant. Notre-Seigneur est, pour ainsi dire, enveloppé dans sa chevelure comme ça. Notre-Seigneur n'est pas très barbu : on distingue le pli du menton ici (la fossette). La barbe est peu fournie, mais belle ; elle est plus blonde que les cheveux ; pas rousse et pas blonde non plus. Les cheveux ne descendent pas sur le front. L'oreille de Notre-Seigneur est bien visible. Notre-Seigneur a la figure très belle. La voix de Notre-Seigneur est grave ; non pas lente, mais cette gravité lui donne une certaine lenteur. »
« Notre-Seigneur n'est pas très grand. Il est habillé d'étoffe brune, pas du genre des Capucins, mais comme les moutons bruns. Il est avec sa robe brune, aux manches larges comme les nôtres (des manches de manteaux) ; mais, dans ses manches, on voit du blanc dessous, et un manteau sur les épaules. La robe est épaisse, chaude. Il a de gros plis. »
« Je n'ai jamais vu les plaies de la tête de Notre-Seigneur, mais seulement celles des pieds et des mains. Notre-Seigneur se montre à moi avec les mains et les pieds tuméfiés, et un morceau de chair qui retombe dessus. Les clous devaient être carrés, aussi longs que votre crayon. Les têtes des clous étaient très larges et ont marqué une empreinte violette sur la main, ou, plutôt, sur le poignet. On voit parfaitement leur place. L'intérieur du clou devait être creux, car cela forme une couronne à l'intérieur. Les pieds sont bleuâtres, sanglants, et les mains aussi. Quelles souffrances ! Et les chrétiens recherchent tellement les jouissances ! Quand le bois vert est traité ainsi, qu'est-ce que le bois sec ? »
« Je touche souvent ses pieds, qui sont entre le calice et le canon, quand il est debout sur l'autel, pendant la messe ; je touche son côté, et je sens la plaie du côté et ses côtes à travers son manteau quand j'élève l'hostie. Je la pose et l'appuie contre son côté. »
« C'est à la messe, à Gray, que j'ai vu Notre-Seigneur couché dans l'autel, le 9 septembre (1909). La matière n'existe plus pour les corps glorieux : il s'est mis au ras de l'autel, soulevant le corporal et la sainte hostie (il montre, du geste, que le corps de Notre-Seigneur était dans l'autel, affleurant à la surface de la table). Il a dit : « Dans un an d'ici... » Je l'ai vu deux fois à Gray ; la première fois comme ça ; la seconde fois (9 septembre 1910), il était debout. La seconde fois, il m'a parlé. Notre-Seigneur, étant sur l'autel, écoutait ma prière. A La Courneuve, voyant que mes efforts étaient absolument vains et que, plus je travaillais, moins j'obtenais de résultats, je m'en plaignais à Notre-Seigneur. Tout était mal tourné de ce que je faisais. J'avais dans l'âme une douleur ! J'exprimai ma peine à Notre-Seigneur. En posant la sainte hostie contre sa poitrine, je lui disais : « C'est évidemment l'effet de mon indignité. Je vous demande, mon Dieu, de demander à votre très sainte Mère qu'Elle veuille bien vous dire ce que je vous dis. Vous êtes son Fils, et moi je suis aussi Son enfant. Vous ne sauriez résister à Sa prière ». Je sentais à travers son manteau la rondeur de ses côtes. J'ai senti aussi une vive chaleur qui m'a réconforté. Après la consécration, le diable était à la droite de l'autel ; il a dit sur un ton dédaigneux : « Quelle prière, Seigneur ! » A ce moment, l'autel fut comme embrasé, et Notre-Seigneur, la figure tournée vers le démon, lui répondit : « C'est le protégé de ma Mère ». C'est tout. Il y a des détails, mais je les omets.
— Lorsque Notre-Seigneur est apparu couché dans l'autel, la table d'autel avait-elle disparu ?
— La table d'autel reste. Vous vous voyez dans un seau d'eau : la matière, de même, n'a plus de résistance, qu'elle soit bois, qu'elle soit pierre. C'est une chose bien difficile à faire comprendre. La matière ne cesse pas d'être pareille, mais elle se laisse pénétrer. Quand Notre-Seigneur passe derrière l'autel, le tabernacle disparaît, le regard s'arrête sur sa personne, mais jamais la matière ne gêne. Mais je n'ai jamais vu disparaître le calice, ni la sainte hostie. »
« Notre-Seigneur m'a dit que la guerre avait eu trois causes : les blasphèmes, le travail du dimanche et la prostitution de la chair dans le mariage. Un jeune homme et une jeune fille qui succombent, ce n'est rien à côté. C'est un péché grave ; mais, enfin, il est dû à la faiblesse humaine. »
« Beaucoup de prêtres, en offrant le saint sacrifice, ne se rendent pas assez compte de cette chose : on ne comprend pas combien la puissance dont on dispose est grande, que le sacrifice de Notre-Seigneur sur la croix est d'une valeur infinie. »
Par une faveur spéciale, le P. Lamy sentait quand l'âme du défunt, pour qui il célébrait la messe, en profitait, que ce fût par une diminution de ses peines au Purgatoire, ou bien, au Ciel, par une augmentation momentanée de gloire. « J'ai dit la messe en sa faveur. Cela n'a pas été une messe aride, comme quelquefois ; mais j'ai eu une grande consolation. Je ne dis pas, qu'il est au Ciel : je n'en sais rien ; mais je ne doute pas qu'il soit sous la miséricorde de Dieu. »
Le P. Lamy voyait Notre-Seigneur dans des scènes de sa sainte enfance, d'autres fois dans les douleurs de sa Passion ; mais, à notre connaissance, il n'a jamais détaillé que deux visions de Jésus en croix, advenues dans des circonstances assez curieuses. « Sur le terrain, il m'a été donné de voir Notre-Seigneur en croix. Je l'ai vu pendant que les gamins me volaient des poires. Je les coursais avec un râteau et leur disais : « Vous allez voir ! » Il était là. »
« C'était au mois de septembre, pendant les vacances, un dimanche. L'année, je ne me la rappelle plus. J'étais au patronage. Ayant la clef, j'ai pénétré dans la propriété. Je surveillais les fruits, qui me servaient à récompenser les enfants. Ils étaient toute une bande de voleurs. Je m'étais couché dans l'herbe. Cela a 96 mètres de long. J'ai pris le râteau, qui était en haut. Je me lève, et je cours comme je savais encore courir, brandissant le bâton du râteau et criant : « Vauriens, attendez un peu ! » Je levais mon râteau. Je ne pensais pas leur faire grand mal. « Vous allez voir ! » Quand je suis arrivé au mur de la rue, Notre-Seigneur était là, en croix, ici, un peu plus loin, là où vous êtes maintenant. Les gamins interdits, et moi aussi. C'est là que Notre-Seigneur est apparu : il n'a pas voulu que je frappe. Ils étaient de la maison de la famille R., des rouges, tout ce qu'il y a de plus rouge. Je les ai entendus qui criaient : « Le Jésus ! Le Jésus, qui est avec le curé ! » Plusieurs d'entre eux l'ont vu, sans doute. Et ils se sauvaient toujours. »
« Il était presque écartelé : les bras faisaient l'équerre avec le corps, les bras tout droits. Sur la tête, il avait comme un buisson d'épines, comme une corbeille renversée. C'est un bonnet d'épines. Quelle atrocité ! Il a les deux pieds l'un sur l'autre, je crois : ce que je regarde, c'est la figure. Pour la couronne, ils ont dû mettre plusieurs branches ensemble, les tordre et les enfoncer ensuite à coups de bâton. Ça m'a paru comme un porc-épic ! Il portait une toile grise autour des reins, mais le nœud de l'étoffe paraissait derrière le dos, non sur le côté. »
« Un mur clôture le patronage des jeunes gens : c'est moi qui l'ai fait élever. Vous avez même remarqué, tout à côté, l'entrée du château de Joinville, achetée maintenant par une usine. Vous avez vu quelques arbres. L'avenue était très belle. Et, à côté, contre le mur de briques, qui n'était pas fait encore, c'est le terrain de M. Larivière. J'avais fait mettre un grillage en fil de fer. C'était presque au coin, à 1 m. 50 du mur, à l'angle, où les deux murs (actuels) se fondent. Ces gamins ! Ils passaient en-dessous et au-dessus du fil de fer, grattant la terre avec leurs mains comme des chiens ou des lapins. »
« Le mur de pierre est tombé pendant la guerre ; j'ai fait relever en briques. C'était avant la guerre. Le mur a été renversé par les soldats. Ils faisaient des brèches dans le mur quand ils voulaient sortir. Je ne m'en apercevais même pas : c'est le médecin-chef qui me l'a signalé. Après leur départ, il ne tenait plus. »
« J'aurais à peu près touché à ses pieds en levant la main. C'est une apparition voulue par Notre-Seigneur et non la scène du Calvaire. La croix était très haute dans cette circonstance ; le trou n'est pas resté marqué dans le sol. C'était une apparition : dans la réalité, elle a été introduite dans la terre et calée par des pierres. Ils couraient vite avec moi, mais ils couraient encore plus vite après. La croix est apparue tout près de l'angle, mais face à moi, le dos à la rue. »
« Le Samedi Saint, en 1914 ou 1915, j'ai vu Jésus en croix, sa croix plantée contre l'autel (le maître-autel de La Courneuve), du côté de l'évangile. Les enfants faisaient du bruit : c'était presque la foire. J'ai tapé sur le bois de l'autel pour les faire taire (il imite le geste de la main gauche), et, en me tournant de côté, j'ai vu Notre-Seigneur en croix. Il a eu l'air de me dire : « Tu n'as guère de patience. Regarde comme j'en supporte ». Notre-Seigneur est resté pendant le Magnificat de la messe du Samedi Saint. Il était vivant. Il n'a rien dit. »
« Chez Notre-Seigneur, c'est tellement naturel ! Notre-Seigneur est sur la croix comme il est enfant. Il est recueilli. Notre-Seigneur porte un buisson d'épines sur sa tête. Je ne peux pas dire une couronne d'épines : c'est un vrai buisson. Il en a la tête couverte ; cette coiffure l'empêche de reposer la tête en arrière, contre le bois de la croix, ou de la pencher de côté sur son épaule, et sa tête n'est pas très penchée en avant. Quand il meurt, sa tête se penche en avant. Ils ont tiré sur ses bras comme des animaux : ils étaient savants pour faire souffrir ! Il a les bras tendus, tendus, tendus ! »
« La plaie du coup de lance est tout au bas du côté gauche, oui, je le dis bien, du côté gauche, tout au bas des côtes, presque au ventre. Ce sont les peintres qui représentent la plaie dans la poitrine. C'est une assez large ouverture verticale : le fer a pénétré de bas en haut. La croix devait être assez haute. »
« Les âmes ! Les âmes ne voient pas ce qu'elles ont coûté à Notre-Seigneur. Alors on les juge à un haut prix. Quand elles veulent rompre avec le monde, tout se ligue contre elles. »
« Enfin, à celui à qui il a été donné beaucoup, il sera demandé beaucoup. »
ToutPourJésus- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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